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Messages posté(e)s par Ex-UFCM-I Care

  1. Hey

     

    [...]dans la situation actuelle, l'état ne peut pas passer d'une situation de prohibition et de répression totale à la situation diamétralement opposée qu'est la légalisation. De ce fait, l'état ne peut procéder que pas à pas. [...]

     

    ah bon et la seule solution c'est donc de rajouter de la répression .... Ok j'avais pas capté ....

     

    Il y avait un vrai débat à ouvrir, bien sur il n'est pas question de passer de l'un a l'autre sans étapes, mais ajouter une étapes supplémentaire qu'il faudra déboiter pour aller de l'avant ne me parait pas être la meilleure solution ....

     

    la contraventionalisation c'est tout sauf une avancée, tout sauf une bonne idée ....Rien de positif ....

     

     

    "Mais si je ne m'abuse, ces dernières années, beaucoup de monde en parle positivement de manière publique, notamment sur les médias, sans être menacé d'être envoyé en prison comme tu le dis! "

     

    Re ah bon ....

    faudra expliquer ça aux malades qui ont été trainés devant les tribunaux, à ceux qui ont du, avec l'état d'urgence, voir la police débarquer à 6 heure du matin pour sortir une personne handicapée du lit et lui mettre tellement la pression qu'en comparution immédiate c'est 3000 euros d'amendes et 3 mois de sursis ....

    trop top, maintenant il n'y aura pas la justice, juste la décision d'un représentant des forces de l'ordre qui décidera seul s'il condamne ou s'il ne condamne pas ..

     

    penser que les contraventions vont changer ça et améliorer les choses c'est un peu être resté à bisounoursville (désolé ....)

     

    @+

     

    ;)

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  2. Hey

     

    éduquer ....

     

    après je suis un peu comme Demourok niveau compréhension du message ....

     

    Il m'arrive de consommer dehors, pas par plaisir ou parce que je veux provoquer, mais je ne peux juste pas prévoir certains aspects de la maladie et les pics de douleurs qui l'accompagnent .... Après je ne consomme pas dans la rue, je m'isole le plus possible pour gener personne et pour pas risquer l'arrestation, mais si un policier venait, je refuse sa contravention et je demande la justice pas le jugement d'un homme qui va me condamner d'office ....

     

    @+

     

    ;)

     

     

  3. Hey

     

    un petit article sur le souci

     

    Bonne lecture

     

    @+

     

    :)

     

    Souci

    Souci

     

    Noms communs : Souci officinal, souci des jardins.
    Nom botanique : Calendula officinalis, famille des astéracées ou composées.
    Noms anglais : Marigold, pot marigold.

    Partie utilisée : Les fleurs, récoltées en été, dès leur éclosion.
    Habitat et origine : Originaire d'Europe méridionale, le souci est depuis longtemps cultivé sous tous les climats tempérés. C'est une annuelle peu exigeante en matière de sol.

    Indications

    Usage reconnu

    Traiter les inflammations de la peau et des muqueuses de la bouche et de la gorge, les plaies et les ulcères variqueux.

    Voir la légende des symboles

    Usage traditionnel

    Par voie interne – Traiter la jaunisse; soulager les douleurs menstruelles; régulariser le cycle féminin; combattre les infections et les inflammations du système digestif, l’ulcère gastroduodénal et les spasmes gastro-intestinaux.

    Par voie externe – traiter les blessures et les infections cutanées, les brûlures, l'eczéma et la conjonctivite.

    Posologie du souci

    Par voie interne

    Troubles digestifs, hépatiques et menstruels

    • Fleurs séchées. Prendre de 1 g à 2 g de fleurs séchées par jour.
    • Infusion. Plonger de 1 g à 2 g de fleurs séchées dans 150 ml d'eau bouillante pendant 5 à 10 minutes. Prendre 1 tasse, 3 fois par jour, durant 2 semaines au maximum.
    • Extrait liquide (1 :1 dans de l’éthanol à 40 %). Prendre de 0,5 ml à 1 ml 3 fois par jour.
    • Teinture (1 :5 dans de l’éthanol à 90 %). Prendre de 0,5 ml à 1 ml, 3 fois par jour.

    Par voie externe

    Inflammation de la peau, blessure, brûlure, ulcère variqueux, abcès, eczéma

     
    • Appliquer localement la teinture ou l'infusion préalablement refroidie. On peut aussi faire une compresse avec l'infusion ou la teinture diluée à 1:3 dans de l'eau préalablement bouillie et refroidie. Répéter au besoin. On peut également utiliser une huile, une crème ou un onguent contenant de 2 % à 5 % de fleurs.

    Inflammation des muqueuses de la bouche et de la gorge

    • Rince-bouche ou gargarisme avec l'infusion ou avec une dilution de 2 ml à 4 ml de teinture par 250 ml d'eau. Répéter au besoin.

    Historique du souci

    Le souci était déjà utilisé en cuisine, en médecine et en cosmétique par les civilisations indiennes, arabes et grecques de l’antiquité. On tirait des fleurs une teinture jaune pour les textiles. Elles étaient aussi employées en cuisine sous le nom de « safran des pauvres », pour ajouter de la couleur et du goût à certains plats.

    On cultive la plante dans les jardins d'Europe depuis le XIIe siècle. Elle servait à déclencher les menstruations, à favoriser la sudation en cas de fièvre et à traiter la jaunisse. Au XIXe siècle, les Éclectiques, un groupe de médecins américains qui utilisaient les plantes en conjonction avec les médicaments officiels, employaient le souci pour traiter les ulcères de l’estomac et du duodénum, la jaunisse, la conjonctivite, les brûlures et les lésions superficielles de la peau.

    Recherches sur le souci

    Usage reconnu La Commission E, l'ESCOP et l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) reconnaissent les usages interne et externe du souci pour traiter les inflammations de la muqueuse de la bouche et de la gorge, ainsi que pour soigner les lésions de la peau (plaies, brûlures, ecchymoses, etc.) et les ulcères variqueux.

     

    Il existe peu d’études permettant de confirmer les effets curatifs du souci sur la peau. En 2001, des chercheurs ont observé qu'une huile à base de millepertuis et de Calendula arvensis (un proche parent du souci officinal) améliorait la guérison des plaies chirurgicales de femmes ayant subi une césarienne3. En 2005, des résultats identiques ont été obtenus avec un onguent à base de souci utilisé sur des patients souffrant d’ulcères variqueux4. Les mécanismes d’action sont encore mal connus, mais le souci contient des substances anti-inflammatoires2 et il accélère l'épithélisation1, 13.

    Les propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes du souci protégeraient aussi la peau contre les radiations, solaires ou autres. En 2004, une étude sur des femmes atteintes d’un cancer du sein a montré qu’une pommade à base de souci était plus efficace que l’onguent habituellement utilisé, la Biafine®, pour prévenir la dermite (une inflammation de la peau) causée par la radiothérapie et pour réduire la douleur5. En 2010, l’administration d’extrait de souci à des souris exposées à des rayons UV-B a permis d’en réduire les effets sur leur peau14.

    On a observé que des crèmes à base de souci et de romarin pouvaient prévenir la dermite causée par le laurylsulfate de sodium, un composant de plusieurs savons et shampoings6.

    Usage traditionnel Inflammation gastrique. Au cours d'essais cliniques non contrôlés, des patients souffrant de colite chronique ont vu leurs douleurs disparaître grâce à une préparation à base de pissenlit, de millepertuis, de mélisse, de souci et de fenouil7. D’autres, souffrant d'ulcère duodénal ou de gastroduodénite (inflammation de l'estomac et du duodénum) ont été soulagés par une préparation contenant du souci et de la consoude8.

    Au cours d'une étude sur des rats et des souris, des chercheurs japonais ont constaté que certains composés d'un extrait de souci possédaient une activité hypoglycémiante, mais aussi un effet protecteur sur l'estomac9.

     

    Divers. Au cours d'une étude menée en 2001 auprès d’enfants de 6 ans à 18 ans atteints d'otite moyenne aiguë, des chercheurs ont constaté qu'une préparation à base d'huile d'olive, d'ail, de molène, de souci et de millepertuis était aussi efficace pour soulager la douleur que la préparation analgésique classique à base d'amétocaïne et de phénazone10.

    Précautions

    Attention

    • Ne pas confondre le souci (Calendula officinalis) avec les plantes suivantes : le tagète (Tagetes) que les Anglais nomment également Marigold et le souci d'eau (Caltha palustris), une plante appartenant à une tout autre famille botanique (renonculacées).

    Contre-indications

    • Aucune connue.

    Effets indésirables

    • Au cours de certaines expériences, on a observé de légères réactions cutanées, mais aucun cas de dermatite de contact n'a été rapporté. Malgré un usage extrêmement répandu, un seul cas de réaction anaphylactique a été rapporté en Russie.
    • Il y a un risque plus grand d'allergie chez les personnes allergiques ou sensibles aux plantes de la famille des composées (astéracées), telles que la marguerite, le pissenlit, l’échinacée, etc.

    Interactions

    Avec des plantes ou des suppléments

    • Sur la base d’essais menés en 1964 sur des animaux, il se pourrait que de hautes doses de souci, prises par voie interne, augmentent l'effet de plantes sédatives ou calmantes (valériane, houblon, par exemple).

    Avec des médicaments

    • Sur la base d’essais menés sur des animaux, il se pourrait que de hautes doses de souci, prises par voie interne, augmentent l'effet des médicaments prescrits pour combattre l'anxiété et l'insomnie.

     

    souci_ps-2.jpg

    Réviseure :
    Danielle Julie Carrier, professeure agrégée, Génie biologique et agricole, Université d’Arkansas (avril 2010).

    Recherche et rédaction : Équipe PasseportSanté.net

    Mise à jour : avril 2010

     

     

    Références

    Note : les liens hypertextes menant vers d'autres sites ne sont pas mis à jour de façon continue. Il est possible qu'un lien devienne introuvable. Veuillez alors utiliser les outils de recherche pour retrouver l'information désirée.

    Bibliographie

    Barnes J., Anderson L.A. David Phillipson J. Herbal Medicines (Second edition). Pharmaceutical Press, 2002.
    Blumenthal M. (Edi). The Complete Commission E Monographs : Calendula flower + Calendula herb. American Botanical Council, Boston. 1998.
    Chevallier A. Encyclopédie des plantes médicinales. Sélection Readers Digest, Montréal, 1997.
    ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs. Calendulae flos. Centre for Complementary Health Studies, University of Exeter, United Kingdom, 1999.
    National Library of Medicine (Ed). PubMed, NCBI. [Consulté le 25 mars 2010]. www.ncbi.nlm.nih.gov
    Natural Standard (Ed). Foods, Herbs & Supplements – Calendula, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 25 mars 2010]. www.naturalstandard.com
    Organisation mondiale de la santé. WHO monographs on selected medicinal plants, vol. 2, Suisse, 2002.
    Santé Canada – Base de données d’ingrédients de produits de santé naturels. Calendule – Orale. [Consulté le 30 mars 2010] www.sc-hc.gc.ca
    The Natural Pharmacist (Ed). Natural Products Encyclopedia, Herbs & Supplements - Calendula, ConsumerLab.com. [Consulté le 25 mars 2010]. www.consumerlab.com

     

    Notes

    1. ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs. Calendulae flos. Centre for Complementary Health Studies, University of Exeter, United Kingdom, 1999.
    2. Della Loggia R, Tubaro A, et al. The role of triterpenoids in the topical anti-inflammatory activity of Calendula officinalis flowers.Planta Med 1994 Dec;60(6):516-20
    3. Lavagna SM, Secci D, et al. Efficacy of Hypericum and Calendula oils in the epithelial reconstruction of surgical wounds in childbirth with caesarean section.Farmaco 2001 May-Jul;56(5-7):451-3
    4. Duran V, Matic M, et al. Results of the clinical examination of an ointment with marigold (Calendula officinalis) extract in the treatment of venous leg ulcers. Int J Tissue React. 2005;27(3):101-6.
    5. Pommier P, Gomez F, et al. Phase III randomized trial of Calendula officinalis compared with trolamine for the prevention of acute dermatitis during irradiation for breast cancer. J Clin Oncol. 2004 Apr 15;22(8):1447-53.
    6. Fuchs SM, Schliemann-Willers S, et al. Protective effects of different marigold (Calendula officinalis L.) and rosemary cream preparations against sodium-lauryl-sulfate-induced irritant contact dermatitis. Skin Pharmacol Physiol. 2005 Jul-Aug;18(4):195-200. Epub 2005 May 20.
    7. Chakurski I, Matev M, et al. [Treatment of chronic colitis with an herbal combination of Taraxacum officinale, Hipericum perforatum, Melissa officinaliss, Calendula officinalis and Foeniculum vulgare] [Article en bulgare, résumé en anglais] Vutr Boles 1981;20(6):51-4
    8. Chakurski I, Matev M, et al. Treatment of duodenal ulcers and gastroduodenitis with a herbal combination of Symphitum officinalis and Calendula officinalis with and without antacids.Vutr Boles. 1981;20(6):44-7.
    9. Yoshikawa M, Murakami T, et al. Medicinal flowers. III. Marigold. (1): hypoglycemic, gastric emptying inhibitory, and gastroprotective principles and new oleanane-type triterpene oligoglycosides, calendasaponins A, B, C, and D, from Egyptian Calendula officinalis.Chem Pharm Bull (Tokyo) 2001 Jul;49(7):863-70
    10. Sarrell EM, Mandelberg A, Cohen HA. Efficacy of naturopathic extracts in the management of ear pain associated with acute otitis media.Arch Pediatr Adolesc Med 2001 Jul;155(7):796-9.
    11. Bojadjiev C. On the sedative and hypotensive effect of preparations from the plant Calendula officinalis. Nauch Trud Visshi Med Inst Sof 1964;43:15-20. Étude citée dans : Brinker F (Ed). Herb contraindications and Drug interactions, Eclectic Medical Publications, États-Unis, 1998, pages 46 et 208.
    12. Samochowiec L. Pharmacological study of saponosides From Aralia manshurica Rupr. Et Maxim and Calendula Officinalis. Herba Pol 29:151-5,1983. Étude citée dans : Brinker F (Ed). Herb contraindications and Drug interactions, Eclectic Medical Publications, États-Unis, 1998, pages 46 et 208.
    13. Wound healing activity of flower extract of Calendula officinalis. Preethi KC, Kuttan R. J Basic Clin Physiol Pharmacol. 2009;20(1):73-9.
    14. Protective effect of Calendula officinalis extract against UVB-induced oxidative stress in skin: evaluation of reduced glutathione levels and matrix metalloproteinase secretion. Fonseca YM, Catini CD, et al. J Ethnopharmacol. 2010 Feb 17;127(3):596-601.

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  4. Hey

     

    Bah je vais ajouter l'article de l'huma qui donne la parole à plusieurs personalités addicto pro de santé et droit ....

     

    Bonne lecture

     

    @+

     

    :)

     

    https://humanite.fr/la-contravention-pour-usage-de-cannabis-est-elle-une-reponse-adaptee-649722

     

    La contravention pour usage de cannabis est-elle une réponse adaptée ?

    Après la promesse électorale.
    Jeudi, 1 Février, 2018
    L'Humanité

     

    Une amende forfaitaire : c’est ce que préconise un rapport parlementaire pour sanctionner les consommateurs et « recentrer le travail » de la police sur la lutte contre le trafic.
    Lire les points de vue de Renaud Colson, maître de conférences de droit à l’université de Nantes, Bernard Basset, vice-président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie, Béatrice Stambul, psychiatre, co-initiatrice de l’Appel de Marseille pour une légalisation contrôlée du cannabis et Bertrand Dautzenberg, praticien hospitalier à l’AP-HP Pitié-Salpêtrière et à l’hôpital Marmottan.

    • Une mesure à côté de la plaque par Bernard Basset, vice-président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie

    Bernard BassetVice-président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologieLe rapport des deux députés Éric Pouillat (LREM) et Robin Reda (LR), rendu public récemment, répondait à une commande pour mettre en œuvre la promesse présidentielle de contraventionnalisation de l’usage de cannabis, une drogue consommée massivement, mais aussi des autres stupéfiants. Cette promesse avait été formulée dans le cadre de la communication calibrée d’une campagne électorale, sans que les objectifs ou les modalités de mise en œuvre en aient été précisés. C’est pourquoi les deux parlementaires se sont trouvés dans une relative impasse. Incapables de définir les axes d’une politique de lutte contre les addictions, ils ont été réduits à justifier la contraventionnalisation par le seul objectif de rationalisation des ressources humaines des policiers et des juges. Et encore cette proposition « petit bras » risque fort d’être inopérante, tout en laissant un marché lucratif à des réseaux criminels.

    En effet, les dealers se sont déjà adaptés à la menace de contrôle des points focaux de distribution dans certains quartiers : ils livrent de plus en plus sur commande, au moyen de coursiers à domicile, font des promotions pour fidéliser leurs clients, etc. La contraventionnalisation s’attaque donc à un mode de distribution qui est en train de disparaître, au profit d’un nouveau plus difficilement traçable par la police.

    Enfin, l’expérience de la difficulté générale de recouvrement des amendes devrait faire réfléchir à la faisabilité de la mesure, par ailleurs socialement discriminante. Le constat actuel est que les contrôles se font dans les quartiers défavorisés, sur une jeunesse souvent en situation de précarité, plutôt que dans les lycées des beaux quartiers, qui consomment tout autant.

    L’abandon de ce marché aux réseaux criminels a, de plus, des conséquences négatives pour le consommateur : aucune garantie quant à la composition de ce qui lui est vendu, aucune information fiable sur la teneur en principe actif, une insécurité du fait de la fréquentation de réseaux criminels.

    Enfin, et c’est le plus dommageable, la proposition de contraventionnalisation remplace le débat nécessaire sur une politique de santé publique sur les addictions, que d’autres pays mènent courageusement et sans tabou. Le constat est universel et indiscuté : il n’y a pas de société sans drogue. Dès lors, l’intervention des pouvoirs publics doit se centrer sur la limitation des dommages, et en particulier de ceux qui touchent les jeunes et obèrent leurs chances d’insertion ou de réussite sociale.

    Le cannabis ne doit pas être considéré comme un produit psychoactif anodin pour les jeunes malgré sa banalisation et sa consommation de masse. Comme tout produit psychoactif (c’est aussi le cas de l’alcool, également fortement consommé), les conséquences sur un cerveau en phase de maturation ne peuvent être favorables, et de plus en plus d’études soulignent les conséquences négatives sur l’apprentissage et les performances scolaires. La contravention n’y répondra en aucune manière.

    Dès lors, comme d’autres pays plus réalistes (Uruguay, Canada, Californie…), l’intervention efficace pour réduire les dommages ne peut passer que par la régulation d’un marché officiel, légal. Ce cadre offrirait la possibilité de surveiller la distribution, de contrôler (et de limiter) la teneur en principe actif, d’avoir une politique de prix via les taxes, d’interdire réellement la vente aux mineurs et d’informer sur les risques de produits bien définis, sans compter le bénéfice sécuritaire par l’assèchement de l’économie souterraine.

    • Une disposition timorée, une fausse bonne idée par Béatrice Stambul, psychiatre, co-initiatrice de l’Appel de Marseille pour une légalisation contrôlée du cannabis

    Béatrice StambulPsychiatre, co-initiatrice de l’Appel de Marseille pour une légalisation contrôlée du cannabisAlors qu’enfin, en France, le débat public sur le statut du cannabis perce timidement, alors que, dans le monde, des États dépénalisent son usage et que d’autres en légalisent la production et la consommation, le gouvernement français propose, sans discussion ni concertation avec les professionnels, un projet nébuleux de contravention pour les consommateurs. Présenté comme une approche simplifiée et innovante, ce projet se révèle, à l’étude, inapproprié et inefficace au vu des enjeux du problème. Conserver en 2018 une pénalisation de l’utilisation du cannabis révèle une vision archaïque, moralisante et inopérante de la question. Interdire et punir n’ont jamais eu d’effet sur les pratiques, et pour exemple, la France, pays très répressif sur la consommation, est le pays d’Europe où elle est la plus élevée (17 millions de Français, selon l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies, affirment avoir déjà consommé du cannabis). Alléguer de la « dangerosité » de la substance pour maintenir la prohibition relève de la croyance plutôt que d’une politique fondée sur des preuves. Des produits beaucoup plus dangereux comme le tabac et l’alcool, de nombreux médicaments sont, eux, légaux, et c’est par la réglementation qu’on en encadre la commercialisation.

    En termes de santé publique, nous, professionnels du soin, le savons bien, criminaliser une conduite éloigne les personnes en difficulté des structures d’aide, favorise la clandestinisation des pratiques et les prises de risques. Les produits utilisés sont habituellement coupés avec des substances inconnues parfois dommageables pour la santé.

    Sur le plan de l’ordre public, on entend des responsables politiques se réjouir de la simplification des procédures. Pourtant cette proposition ne va pas toucher au trafic et à ses multiples dommages collatéraux, ses règlements de comptes qui devraient être une priorité de nos dirigeants. La poursuite des dealers concerne beaucoup plus « le petit poisson » que les gros trafiquants. La guerre à la drogue se double souvent d’une guerre raciale dont les jeunes des quartiers, souvent issus de l’immigration, font les frais.

    Le rapport coût-efficacité est présenté comme amélioré, mais l’argent investi dans la lutte contre le trafic reste infiniment supérieur aux budgets de la prévention et du soin.

    Enfin, il faut poser la question du droit des gens qui consomment, en finir avec la stigmatisation dont ils sont l’objet, le rôle de bouc émissaire qu’on leur fait porter. On allège la punition mais on condamne toujours, on discrimine.

    Il fallait une mesure utile et efficace. La légalisation contrôlée, comme en Uruguay, dans plusieurs États des États-Unis et au Canada, était la bonne réponse. Notre gouvernement n’a eu ni le courage ni l’intelligence de le faire.

    • L’instauration de l’amende pénale est acceptable par Bertrand Dautzenberg, praticien hospitalier à l’AP-HP Pitié-Salpêtrière et à l’hôpital Marmottan

    Bertrand DautzenbergPraticien hospitalier à l’AP-HP Pitié-Salpêtrière et à l’hôpital MarmottanAlors que, depuis la loi Evin, la consommation de tabac par Français a diminué de 50 %, celle de l’alcool de 30 %, la consommation de cannabis a augmenté de 60 % ! La prohibition est un échec ! Les 4/5es des Français disent que la situation actuelle du cannabis en France n’est plus tenable. S’il existe un consensus pour penser que la situation doit évoluer, la nature de l’évolution ne fait pas l’objet d’un consensus car le problème est complexe, fait intervenir de nombreux paramètres et aucune solution n’est pleinement satisfaisante, même si elles sont quasiment toute moins pires que l’immobilité. Ceux qui n’acceptent qu’une solution tranchée tout noir ou tout blanc aggravent consommation et dangers. Toute solution a des avantages et des inconvénients et dépend des sous-priorités de chacun des acteurs, même si l’objectif final : réduire la consommation et la dangerosité du cannabis, est partagé par la très grande majorité des Français.

    Si on se place du côté de la justice et de la police : la pénalisation de la simple consommation est bafouée chaque minute en France. Qui appliquerait par exemple l’article 40 alinéa 2 du Code de procédure pénale, qui énonce « que tout fonctionnaire… qui acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République ». Bien heureusement, la loi n’est jamais appliquée ; mais le bon sens voudrait qu’une loi jamais appliquée doive être abrogée ou réécrite.

    La police et la justice sont débordées par la pénalisation de la consommation de cannabis et demandent à être soulagées de tâches inutiles, voire nuisibles, à l’intérêt général.

    Le débat récent aurait pu conduire à mettre au plus bas niveau la réponse des autorités à l’interdiction du cannabis : la contravention. Ceci aurait traduit une dépénalisation.

    Le choix a été fait de maintenir la pénalisation, la consommation de cannabis restant un délit. Le seul changement est de permettre que ce délit pénal puisse se traduire par une amende. Cette amende n’est pas délivrée dans le cadre d’une infraction, mais dans le cadre d’un délit et n’éteint pas de façon automatique l’action pénale.

    Pour la police et la justice, cette mesure peut se traduire comme une simplification libérant du temps de policier et de professionnel de la justice : c’est donc pour eux une bonne décision.

    Pour les consommateurs, cette mesure, si elle est appliquée correctement, peut faire régresser le sentiment d’impunité en remplaçant une sanction théorique inappliquée par une mesure bien réelle. Elle peut aussi déclencher un changement de comportement : arrêt de consommation ou adoption de règles pour moins consommer et moins transporter de cannabis sur la voie publique.

    Pour le médecin, cette amende pénale pour consommation de cannabis ne fait pas espérer d’effet positif ou craindre d’effet négatif. Tout dépendra de l’application. La légalisation du cannabis serait la seule mesure qui permettrait réellement de faire régresser la consommation, si elle était conduite avec un pilotage « santé publique ». Mais le cheminement vers la légalisation contrôlée au nom de la santé publique nécessite du temps.

    L’instauration d’une amende pénale est acceptable car elle ne va pas contre cet objectif de réduction de la consommation et donc des méfaits du cannabis. Espérons que l’argent collecté par ces amendes pénales servira à financer un fonds anti-cannabis, comme a été financé un fonds anti-tabac depuis l’an dernier.

    • Un toilettage législatif par Renaud Colson, maître de conférences de droit à l’université de Nantes

    Renaud ColsonMaître de conférences de droit à l’université de NantesLe ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, a confirmé la volonté du gouvernement de forfaitiser la sanction du délit d’usage de stupéfiants. La consommation illicite de drogue conservera le caractère d’une infraction délictuelle passible d’un an de prison, mais les forces de l’ordre disposeront du pouvoir discrétionnaire de prononcer une amende en lieu et place de la procédure judiciaire aujourd’hui requise. Cette peine pécuniaire infligée par un policier ou un gendarme se substituera, le cas échéant, à la réponse pénale ou sanitaire, théoriquement individualisée, ordonnée par le magistrat. La vaste majorité des usagers de cannabis pris dans les rets du système pénal, et qui font aujourd’hui l’objet d’un simple rappel à la loi, d’un stage de sensibilisation aux dangers de l’usage de produits stupéfiants ou d’une injonction de soins, se verront ainsi désormais imposer une sanction financière. Le montant de l’amende (probablement aux alentours de 200 euros) ne prendra pas en compte le niveau de revenu du contrevenant, et les modalités de son paiement ne pourront être aménagées.

    On ne peut que spéculer sur les effets d’une telle réforme, mais on peut raisonnablement supposer qu’ils seront marginaux. Le rapport de la mission parlementaire récemment rendu sur le sujet annonce que les gains de temps et de moyens humains accompagnant la simplification procédurale envisagée seront très limités. Quant à l’amende forfaitaire, son champ d’application sera singulièrement réduit puisqu’elle ne concernera que les primo-délinquants, à l’exclusion des mineurs, et des usagers en situation de récidive légale. Sous couvert de réaffirmer l’interdit pénal, le projet gouvernemental aboutit à donner au délit d’usage de stupéfiants le visage d’une modeste contravention sanctionnée automatiquement par les forces de l’ordre sans médiation judiciaire, le juge étant exclu de facto de la procédure. Ce transfert de pouvoir de la justice vers la police constitue sans doute la conséquence la plus remarquable mais également la plus discutable de la réforme projetée.

    À l’inverse du législateur de 1970, pour qui la punition de l’utilisateur de drogue devait être réservée au toxicomane endurci rétif à tout traitement, le gouvernement, constatant l’impossible « désintoxication » des millions d’usagers récréatifs de cannabis, réclame leur sanction systématique. Il existe, certes, quelques mauvaises raisons de simplifier la procédure de sanction de l’usage de stupéfiants. La satisfaction statistique d’élucider à l’infini des infractions sans victime se double de la perspective de juteuses rentrées d’argent. Mais si l’objectif est bien de lutter contre le fléau des addictions, une autre approche, moins méprisante des fonctions essentielles de la police et plus respectueuse des droits humains, doit être envisagée. Du Portugal aux Pays-Bas, en passant par de nombreux États d’Amérique, s’expérimentent des politiques de santé publique qui mettent l’accent sur la prévention et sur la réduction des risques liés à la consommation de drogue plutôt que sur sa pénalisation. Comparés à la France, les niveaux d’usage de stupéfiants y sont souvent beaucoup plus faibles. C’est dans cette direction qu’il convient d’avancer, plutôt que dans celle d’un toilettage législatif qui, sous couvert d’adaptation de la loi au réel, opte pour la sanction automatique de tous les consommateurs de drogue et l’abandon des toxicomanes à leur fragilité.

    Renaud Colson

    Maître de conférences de droit à l’université de Nantes

    Bernard Basset

    Vice-président de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie

    Béatrice Stambul

    Psychiatre, co-initiatrice de l’Appel de Marseille pour une légalisation contrôlée du cannabis

    Bertrand Dautzenberg

    Praticien hospitalier à l’AP-HP Pitié-Salpêtrière et à l’hôpital Marmottan

     

    https://humanite.fr/la-contravention-pour-usage-de-cannabis-est-elle-une-reponse-adaptee-649722

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    le kava

     

    bonne lecture

     

    @+

     

    ;)

     

    https://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=kava_ps

     

    Kava

     

    Noms communs : kava, kawa, ava, awa, poivre intoxicant.

    Nom botanique : Piper methysticum, famille des pipéracées.
    Nom anglais : kava kava.

    Parties utilisées : Racine et rhizomes.
    Habitat et origine : Le kava est un arbuste, membre de la famille du poivrier, originaire des îles du Pacifique (Polynésie, Micronésie, Mélanésie, Hawaï) où les indigènes le cultivent depuis longtemps en raison des vertus particulières de ses racines. Cet arbuste ne se reproduit que par méthode végétative, ce qui demande une intervention humaine.

    Le 21 août 2002, Santé Canada a interdit la vente de tous les produits contenant du kava. Cette interdiction fait suite à des rapports associant l'utilisation du kava à de graves troubles hépatiques, dont trois cas mortels. Consulter dans cette fiche les sections Historique, Précautions et L'avis de notre pharmacien pour en savoir plus sur cette décision controversée.

     

    Indications

    En traitement

    Efficacité certaine

    Réduire l’anxiété

    Voir la légende des symboles

    Efficacité incertaine

    Réduire l’insomnie et le stress, réduire les troubles moteurs de type parkinsonien

    Usage traditionnel

    Favoriser la détente et les contacts sociaux durant des cérémonies rituelles

     

    Posologie

    On mesure le dosage d'un produit à base de kava en fonction de sa teneur en kavalactones, les substances actives de la racine (on les nomme également kavapyrones), laquelle doit être inscrite sur l'emballage. La teneur en kavalactones des divers extraits du commerce peut varier de 30 % à 70 %.

    Anxiété, stress, agitation

    • Extrait normalisé (30 % de kavalactones). Prendre de 100 mg à 230 mg trois fois par jour, soit de 30 mg à 70 mg de kavalactones par dose. Commencer avec le dosage le plus faible.

    Des solutions de rechange au kava?

    Si vous résidez dans un pays où la vente de kava est désormais interdite, il existe d'autres plantes qui peuvent soulager l'anxiété et l'insomnie :
    - le houblon
    - la passiflore
    - le millepertuis
    - la valériane

     

     

    Historique

    Depuis des milliers d'années, les indigènes des îles du Pacifique tirent de la racine du kava une boisson qui améliore l'humeur et prédispose à la socialisation. Le capitaine James Cook fut le premier à relater cet usage traditionnel dans les récits qu'il fit de son périple dans les îles du Sud (1768-1771). Malgré les efforts des missionnaires chrétiens pour éradiquer la consommation de la boisson de kava, on trouve encore aujourd'hui des « bars à kava » sur certaines îles d'Océanie. Dans ces endroits, on accueille souvent les dignitaires étrangers en les gratifiant d'une cérémonie au cours de laquelle on procède à la consommation rituelle de la boisson de kava qui favoriserait des relations sociales harmonieuses.

    Les herboristes allemands utilisèrent la racine de kava dès le XIXe siècle et, en 1990, la Commission E d'Allemagne a approuvé la racine de kava pour le traitement de l'anxiété et de l'agitation nerveuse. En 1998, certains rapports médicaux ont fait mention d'incidents hépatotoxiques liés à l'usage du kava. À l'automne 2001, les autorités européennes envisageaient de revoir la réglementation concernant le kava : quatre cas d'hépatoxicité étaient signalés en Suisse et 24 en Allemagne, dont trois mortels. Une transplantation du foie a été nécessaire chez quatre personnes.

    En Belgique et en Hollande, on s'est contenté d'aviser les consommateurs de la possible hépatotoxicité du kava. Le kava a été interdit en 2002 dans les pays suivants : Allemagne, Australie, France, Canada, Irlande, Singapour, Suisse et Grande-Bretagne.

    Plusieurs experts contestent la pertinence de ces interdictions étant donné que les rapports concernant la toxicité du kava seraient incomplets, mal documentés et qu'ils ne permettraient pas d'établir un lien direct avec la plante. En effet, dans plusieurs cas, les personnes touchées prenaient d'autres médicaments susceptibles de causer des troubles hépatiques, présentaient des problèmes de toxicomanie ou avaient des antécédents de troubles hépatiques11.

     

    En 2005, les autorités médicales allemandes ont levé l’interdit complet qui frappait cette plante médicinale. Mais cette décision ne signifie pas que les consommateurs de ce pays pourront à brève échéance se procurer du kava. Cependant, des demandes d’autorisation de mise en marché peuvent de nouveau être prises en considération par les autorités médicales allemandes, tandis que depuis 2002, elles étaient rejetées a priori. Jusqu’à présent, la décision allemande n’a pas eu d’effet d’entraînement dans les autres pays où le kava est interdit. En 2011, une revue a de nouveau mis l’accent sur les effets toxiques du kava sur le foie (33).

     

    Recherches

    Efficace Anxiété. Bien que le kava soit utilisé depuis des millénaires en Océanie, ce n'est qu'au début des années 1990 que des essais cliniques ont été menés. En 2003, les auteurs d’une revue systématique de 11 études (645 sujets), concluaient que l'extrait de kava est plus efficace qu'un placebo pour soulager l'anxiété diagnostiquée à l'aide d'outils médicalement reconnus1. En 2005, une autre méta-analyse regroupant six essais (345 sujets) menés en Allemagne sur un extrait spécifique de kava (WS 1490®, Schwabe Pharmaceuticals) sont arrivés aux mêmes conclusions. Ils précisent que la dose la plus efficace est de 300 mg par jour, ce qui, dans le cas de cet extrait normalisé à 70 %, correspond à 210 mg de kavalactones. Selon eux, les extraits normalisés de kava pourraient remplacer les benzodiazépines ou les antidépresseurs appartenant à la classe des inhibiteurs sélectifs du recaptage de la sérotonine (ISRS), particulièrement chez les patients dont le trouble anxieux est léger ou modéré2.

     

    Au cours de deux études de bonne qualité méthodologique, les effets du kava et ceux des benzodiazépines ont été comparés. Les résultats indiquent que les extraits de kava peuvent être aussi efficaces que cette classe de médicaments fréquemment prescrits dans les troubles de l'anxiété. La première de ces deux études, publiée en 1993, a duré six semaines et a porté sur 164 patients : une dose de 300 mg par jour d'un extrait standardisé (WS 1490®, fournissant 210 mg de kavalactones) s'est montrée aussi efficace que le bromazépam pour réduire l'état anxieux de patients. Publiée en 2003, la seconde étude a été menée auprès de 129 sujets suivis durant huit semaines : les participants ont pris soit 400 mg de kava (LI 150®, fournissant 120 mg de kavalactones), 10 mg de buspirone ou 100 mg d’opipramol durant huit semaines4. Des études menées sur de petits nombres de sujets indiquent par ailleurs que, chez des sujets en bonne santé, le kava ne provoque pas les effets indésirables causés par les benzodiazépines, notamment la diminution des facultés cognitives5,6.

    Fait intéressant, le kava pourrait aussi faciliter le sevrage des benzodiazépines. Au cours d’un essai, 40 sujets ont reçu des doses croissantes de kava (jusqu'à 300 mg par jour de l'extrait WS 1490®) ou un placebo, tout en diminuant le dosage de leurs benzodiazépines sur une période de deux semaines. Les sujets ayant pris du kava ont vu leurs symptômes s'atténuer progressivement entre la première et la cinquième semaine de traitement, tandis que ceux du groupe placebo n'ont bénéficié d'aucune amélioration7.
    Note. Un sevrage des benzodiazépines (diazépam® - Valium, lorazépam – Ativan® par exemple) doit être entrepris sous la supervision d'un professionnel de la santé.

    Quelques essais n’ont pas été concluants au chapitre du traitement de l’anxiété, ce qui peut s'expliquer par une qualité méthodologique qui laisse à désirer8, un nombre restreint de sujets9, ou une dose plus faible du produit WS 1490® (150 mg, fournissant 105 mg de kavalactones)10. On a également mené durant quatre semaines un essai à double insu auprès de 61 sujets souffrant d’insomnie causée par des troubles anxieux : une dose de 200 mg d’extrait de kava fournissant 140 mg de kavalactones (WS 1490®) a été plus efficace que le placebo12. Un essai préliminaire sans groupe placebo avait aussi donné de bons résultats13.

    Par ailleurs, divers essais préliminaires indiquent que le kava peut être efficace chez des sujets en bonne santé souffrant d’anxiété reliée à la ménopause14,15, à l’attente des résultats d’une biopsie pour détecter un possible cancer du sein16.

     

    Usage reconnu La Commission E allemande reconnaît l'usage du kava pour traiter l'anxiété, le stress et l'agitation. L’Organisation mondiale de la Santé reconnaît son emploi pour le soulagement à court terme de l’anxiété et de l’insomnie ayant pour origine un état nerveux ou stressé.

     

    Bien qu'on ne connaisse pas encore très bien le mécanisme d'action du kava, des données in vitro et sur des animaux ont permis d’observer divers effets : antispasmodique, relaxant musculaire, analgésique, anticonvulsivant, sédatif et neuroprotecteur, notamment. Fait intriguant, le kava ne semble pas agir de la même façon que les médicaments ayant ce type d’effet. On a constaté que la plante a un effet sur le système limbique (partie du cerveau jouant un rôle dans les émotions)18. Au cours d’un essai sur les humains, les chercheurs ont observé que le kava avait un effet sur le nerf vague qui contrôle en partie la fréquence cardiaque19.

     

    Efficacité incertaineInsomnie. Trois études cliniques auxquelles un faible nombre de sujets ont participé ont rapporté des effets sédatifs du kava. Ces effets doivent être confirmés sur des essais de plus grande envergure34,36. Une étude clinique randomisée entièrement menée via Internet a également donné des résultats non concluants : le kava (300 mg de kavalactones par jour) n’a pas été plus efficace qu’un placebo. Cette étude à double insu menée durant quatre semaines a porté sur 391 sujets souffrant d’anxiété et d’insomnie. Durant 28 jours, 135 sujets ont pris 640 mg d’un extrait de valériane (1 % d’acide valérinique), 121 ont pris un extrait de kava (300 mg de kavalactones), et 135 un placebo. L’amélioration du sommeil et la réduction de l’anxiété ont été substantielles, mais similaires dans les trois groupes11. Deux études avec la participation d’un petit nombre de patients ont également étudié les effets du kava (120 mg par jour pendant 6 semaines) sur les troubles du sommeil, seul ou en combinaison avec la valériane. Les auteurs ont rapporté un effet bénéfique de la valériane, mais soulignent que ces résultats doivent être confirmés sur un nombre plus élevés de participants38,39.

     

    Efficacité incertaineStress. Une étude réalisée sur 54 participants en bonne santé ayant subi un test mental a montré que la prise de kava réduit la réaction du corps (caractérisée par une diminution de la pression systolique) au stress17.

     

     

    Efficacité incertaineMaladie de Parkinson. Une étude de cas révèle que l’extrait de kava WS 1490 réduit les effets secondaires extrapyramidaux provoqués par des neuroleptiques 40. Cela peut paraître contradictoire car il a été montré par ailleurs que le kava peut induire au contraire des effets moteurs de type parkinsonien20,41.

     

    Précautions

    Attention

    • Ne pas prendre de kava si on souffre de troubles hépatiques, si on prend des médicaments pouvant avoir des effets hépatotoxiques ou si on consomme de l'alcool sur une base régulière ;
    • Consulter un professionnel de la santé avant de prendre du kava en cas d'antécédents de troubles hépatiques ;
    • Ne jamais prolonger un traitement au kava au-delà de quatre semaines sans l'avis d'un professionnel de la santé ;
    • Cesser immédiatement le traitement si des symptômes de jaunisse apparaissent : urine brune, yeux et peau jaunâtres ;
    • Selon la Commission E, la durée du traitement ne devrait pas excéder trois mois sans la supervision d'un médecin ;
    • Un cas de parkinsonisme associé à la prise de kava a été rapporté chez une personne ayant des antécédents familiaux de tremblement héréditaire20.

    Contre-indications

    • Troubles hépatiques ;
    • Maladie de Parkinson ;
    • Grossesse et allaitement ;
    • Éviter de prendre du kava si on doit conduire un véhicule ou opérer de la machinerie.

    Effets indésirables

    Jusqu'en 2001, on considérait que le kava, aux doses habituellement recommandées, ne causait que peu ou pas d'effets indésirables. Par exemple, une étude de pharmacovigilance publiée en 1993 a porté sur 4 049 sujets ayant pris 70 mg de kavalactones par jour (soit une faible dose) durant sept semaines. On a relevé seulement 1,5 % de légers troubles gastro-intestinaux ou de légères allergies cutanées14. Les résultats d'une autre étude de pharmacovigilance portant sur 3 029 sujets ayant pris 240 mg de kavalactones durant quatre semaines révèlent que des effets indésirables semblables se sont produits dans 2,3 % des cas21.

    Cependant, en 2001 et en 2002, une vague de rapports médicaux concernant des cas d'hépatotoxicité parfois très graves incite à la prudence, notamment dans le cas des personnes souffrant de troubles du foie22 (voir ci-dessus). Toutefois, plusieurs chercheurs estiment que les effets nocifs du kava sur le foie sont rares et doivent être confirmés par des données plus rigoureuses23-27. Selon un pharmacien allemand spécialiste du kava, les rares cas adéquatement documentés de toxicité hépatique sont liés à des extraits produits avec de l’acétone plutôt qu’avec de l’éthanol et tirés d’un cultivar inhabituel de la plante28.

     

    L'usage excessif de kava sur une longue période provoque une dermatite appelée kavaïsme. Elle provoque l'apparition de squames, notamment sur les mains, la plante des pieds, les avant-bras, le dos et les tibias. Ces troubles sont réversibles lorsque la consommation de kava est cessée ou diminuée29,30.

     

    Interactions

    Avec des plantes ou des suppléments

    • Les effets du kava pourraient s'ajouter à ceux d'autres plantes ayant des effets calmants ou sédatifs (valériane, passiflore, houblon, etc.). Il est conseillé de parler avec un professionnel de santé si l’on désire associer la prise de kava avec celle d’une autre plante.

    Avec des médicaments

    • Les effets du kava pourraient s'ajouter à ceux des médicaments ayant des effets sur le système nerveux central, notamment les benzodiazépines (diazépam® - Valium, lorazépam – Ativan® par exemple) et les barbituriques (Sécobarbital - Seconal®, par exemple) ou les antidépresseurs de type inhibiteur de la monoamine oxydase31. Ses effets sédatifs peuvent être exacerbés en présence de certains analgésiques (ex. oxycodone) ;
    • Il est recommandé d’éviter de conduire lorsque l’on associe la kava avec des boissons alcoolisées ;
    • Le kava pourrait augmenter les effets indésirables (mouvements soudains et involontaires) de certains médicaments antipsychotiques (prométhazine, halopéridol)31 et accroître l’intensité des vertiges provoqués par les antidépresseurs de type inhibiteur sélectif de recapture de la sérotonine (ex. fluoxétine, fluvoxamine et paroxétine) ;
    • Le kava, par ses propriétés diurétiques, peut augmenter les effets de certains inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ex : benazépril). De plus, il ne doit pas être consommé en même temps qu’un autre diurétique (ex : acétazolamide) ;
    • Le kava peut diminuer l'efficacité de la lévodopa, un médicament utilisé pour le traitement de la maladie de Parkinson entraînant ainsi une exacerbation des effets moteurs extrapyramidaux31 ;
    • L’hépatotoxicité potentielle du kava (qui reste controversée cependant) pourrait être accrue si on combine l’extrait à l'un des nombreux médicaments ayant une action hépatotoxique (s’informer auprès d'un professionnel de la santé) ;
    • Il est conseillé d’arrêter de prendre du kava deux à trois semaines avant une chirurgie, car cette plante peut prolonger les effets de l’anesthésiant ;
    • Des données in vitro indiquent que le kava pourrait ralentir l’élimination de nombreux médicaments qui sont métabolisés par les enzymes de type CYP450 et donc augmenter leurs effets indésirables31. Cette interaction reste théorique, car à ce jour, on n’a signalé aucun cas qui permettrait d’en vérifier le réel effet clinique.

    L'avis de notre pharmacien

    Le 16 janvier 2002, Santé Canada émettait un avis concernant la sécurité du kava, des cas de toxicité hépatique ayant été rapportés. Le 21 août 2002, le Ministère bannissait complètement le kava sous toutes ses formes. Pourtant, la preuve de la toxicité de cette plante n’est toujours pas établie. En rendant sa décision, Santé Canada n’a publié aucune évaluation du risque réel ni aucune information sur les cas rapportés au pays.

    Aucune preuve in vivo ne permet même d’expliquer le mécanisme de cette prétendue toxicité. De plus, dans la plupart des cas rapportés, les personnes atteintes avaient consommé des médicaments reconnus pour leurs effets toxiques sur le foie comme l’acétaminophène et le terbinafine. Également, aucune sérologie n’a été effectuée pour éliminer la possibilité d’une hépatite. Le cas d'une femme qui serait décédée après avoir pris du kava est particulièrement représentatif du manque flagrant de rigueur scientifique dans ce dossier. La dame en question était alcoolique et souffrait d’une cirrhose du foie diagnostiquée longtemps avant la prise du supplément23. En fin de compte, de tous les cas rapportés, seulement deux (peut-être trois) s’expliquent par un mauvais métabolisme du kava entraînant la formation d’un métabolite responsable d’une réaction de toxicité hépatique de type allergique. Cette réaction est réversible et ces trois personnes sont maintenant bien portantes.

     

    Les Canadiens ne peuvent donc plus compter sur cet outil efficace contre les troubles d’anxiété et les autres états nerveux si fréquents de nos jours. Il existe cependant d’autres solutions de rechange aux médicaments sur ordonnance. Par exemple, la valériane, le houblon et la passiflore sont intéressants pour soulager l’anxiété et l’insomnie. Le millepertuis peut aussi être utile pour soulager des troubles à plus long terme. Toutes ces plantes médicinales bénéficient d’une documentation scientifique qui valide leurs effets sur le système nerveux.

     

    Jean-Yves Dionne, BSc Pharm

     

     

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  6. Bonjour

     

    pour t'aider par rapport au sexe de tes plantes en l'etat actuel c'est pas possible (ou alors faut que je change mes lunettes ....), je ne vois pas sur tes photo de trichomes ou de paires de coucougnettes donc, attendre ....

    J'ai juste une petite question par rapport à ta box croissance, je suis intrigué par la couleur rouge violette du spectre .... je suis en leds aussi, en croissance le spectre de mes leds tire plutôt sur le bleu blanc ...

    Donc ma question est sur la lampe que tu utilises, est ce que c'est une lampe de croissance ou une lampe de flo utilisée en croissance ....???

     

    @+

     

    ;)

  7. salut

     

    une "huile" n'est pas forcement diluée dans de l'huile d'olives .....

    à la base si tu fais une extraction avec de l'isopropanol (par exemple) c'est les cannabinoïdes contenus dans la plantes qui se retrouveront dans le produit final, si c'est une variété CBD ça sera du CBD si la variété est une variété à THC se sera du THC ....

     

    je ne connais pas cet appareil donc je peux pas vraiment t'aider de ce point de vuemais il existe des vaporisateurs hybrid qui peuvent servir à la fois pour e cig et pour vap les fleurs, tu devrais au moins pouvoir trouver la réponse à cette question sur un forum, ou adresse toi direct au fabricant ....

  8. salut

     

    1- Contre la proposition de contraventionalisation évidement .... c''est un pas en plus dans la répression et ça n'apporte aucunes solutions ....

     

    2- je n'ai pas trouvé la réponse dans les propositions .... Pour moi, vue que jusqu'à plus ample information la contravention c'est one shoot pas de récidives, ça ressemble plus à la création d'un fichier des consommateurs qui pourra servir un jour à nous retrouver .......

    Il y a eu la chasse aux alambics dans les campagnes pour "réguler" le marché de l'alcool ..... si l'état décide de sortir de la prohibition ça ne sera pas pour laisser les gens cultiver .....

     

    3- Pour une légalisation en plusieurs étapes :

     

    a- le thérapeutique, l'urgence absolue pas besoin de débattre les preuves scientifiques sont la, on ne demande pas l'avis de la population pour des traitements cancers ou grippes, l'opinion publique est de toute façon déjà favorable à l'usage médical ....

     

    b- le. récréatif après concertation avec les acteurs associatifs déjà en place, les ministères concernés pro de santé et police justice etc ....

    La santé publique doit prevaloire sur la répression aveugle actuelle ....

    La politique de RDR cannabique et son volet prévention doivent être au cœur des débats comme tous les points importants d'un changement de loi de cet ampleur ....

     

    @+

     

    ;)

     

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  9. Bonjour

     

    un avis qui ne prend pas en compte la réalité de la situation, mais qu'attendre de cette dame qui a fait sa carrière chez Big Pharma .... Rien .... pas de RDR officielle, pas de prévention qui tienne la route le joyeux bordel français continu et viva la prohibition même si on sait ou elle mene ....

     

    http://www.huffingtonpost.fr/2018/01/31/lamende-pour-consommation-de-cannabis-va-etre-plus-efficace-assure-agnes-buzyn_a_23349494/?ncid=fcbklnkfrhpmg00000001

     

    L'amende pour consommation de cannabis va être plus "efficace", assure Agnès Buzyn

    La ministre de la Santé a aussi raconté comment a terminé le premier joint qu'on lui a offert, pour ses 35 ans.

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    LCI
    Agnès Buzyn invitée sur LCI le 31 janvier 2018.

    CANNABIS - La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a jugé ce mercredi 31 janvier sur LCI que l'amende pour les usagers de cannabis serait "plus opérationnelle" et "efficace" car actuellement les contrevenants ne sont "jamais face à une vraie peine".

     

    "Je pense que ce sera plus opérationnel parce que la réalité c'est qu'en fait les contrevenants ne sont jamais in fine face à une vraie peine, donc la contravention permettrait probablement d'être plus efficace par rapport au consommateur (...) qui fume sans pénalité aujourd'hui", a-t-elle dit.

     

    "Il faut continuer à dire que le cannabis est extrêmement dangereux pour la santé, augmente le risque d'accident de voiture, réduit les capacités cognitives de nos enfants et des jeunes qui fument trop tôt, et a exactement les mêmes conséquences sur le poumon que le tabac normal", a-t-elle ajouté.

     

    "Les quelques grains ont terminé sur ma moquette"

    Le gouvernement va mettre en place une amende pour les usagers de cannabis, rompant ainsi avec une logique répressive qui devra permettre d'alléger le travail des policiers et magistrats.

     

    Interrogée sur le fait de savoir si elle avait déjà "fumé un joint", la ministre de la Santé a répondu "non" mais précisé qu'on lui en "avait offert un pour ses 35 ans".

    "Je n'ai pas compris comment le rouler, c'était une amie qui trouvait étonnant qu'à mon âge je n'avais jamais vu à quoi ressemblait du cannabis, et en fait je pense que les quelques grains ont terminé sur ma moquette", a-t-elle raconté.

     

     

    Pfffff allez c'est pas tout ça mais j'ai mon mighty sur le feu .... @+;)

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  10. Salut

     

    Que "la base" de la prohibition soit une guerre raciste "c'est pas faux" (hum ...), mais, sans parler de théorie du complot, dire que différentes industries en ont largement profité c'est indéniable ....

    Bref je pense que résumer la prohibition à une guerre raciste sans tenir compte de ce que la prohibition est devenue avec le temps, une guerre contre les jeunes, contre l'avenir, une guerre contre nos enfants en plus d'une guerre économique latente (vu le pognon généré par cette "nouvelle" industrie")...

     

    @+.

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  11. salut

     

    Bon bah celle la n'est pas illégale ... ;) héhéhé ...

     

    https://www.plantes-et-sante.fr/jardiner/l-armoise-confidente-des-femmes

     

    L’armoise, confidente des femmes

    Cette plante magique appartient à une très grande famille aux multiples vertus. Depuis des temps immémoriaux, l’armoise commune est connue et utilisée pour soulager les femmes, de la puberté à l’accouchement.  


    Hippocrate, Pline et Dioscoride considéraient l’armoise comme la plante féminine par excellence. Emménagogue, elle agit sur les menstruations douloureuses, irrégulières ou difficiles. Connue pour accompagner l’accouchement (feuilles en compresses), elle facilite aussi le passage de la femme vers la ménopause. Ses principes amers en font une plante alliée du système digestif. Apéritive, stimulante (atonie de l’estomac), légèrement laxative, vermifuge (oxyures et ascaris) elle aide à normaliser la fonction biliaire. Sédative, l’armoise partage aussi ses forces et ses bienfaits dans les cas de dépression légère ou de tension nerveuse, en infusion.

    Antispasmodique, antiépileptique, emménagogue… 

    Particulièrement adaptée aux jeunes filles à l’approche de la puberté, l’usage principal de l’armoise commune tient dans sa capacité à faciliter la venue des règles et d’en soulager les manifestations. Attention, ce remède n'est pas actif contre les douleurs dues à une endométriose.

    • Apéritive et digestive, la tisane d'armoise sera appréciée après quelques excès de table.
      Les propriétés vermifuges de l’armoise commune sont réelles, bien que moins puissantes que celles de sa cousine l’absinthe. Elle est utilisée dans le traitement de l’épilepsie.
    • Les praticiens chinois et japonais utilisent les moxas depuis l’Antiquité, bâtonnets d’armoise qui, consumés à proximité des points d’acupuncture, régularisent les flux d’énergie et résorbent les douleurs.

    Attention : ne pas utiliser chez l’enfant, lors d’une grossesse (propriétés abortives à haute dose), de l’allaitement ou d’une allergie connue aux astéracées. Ne pas utiliser au-delà de quinze jours. Son pollen est allergisant.

    Côté jardin

    L’armoise commune est une herbacée vivace de la famille des astéracées (les composées) qui apprécie les régions tempérées. Argenté et très découpé, son beau feuillage ornemental sera mis en valeur en laissant pousser la plante en touffe et plutôt isolée des autres végétaux.

    Où trouver l'armoise ?

    Cette plante pousse de préférence en plein soleil, mais supporte aussi une ombre légère. Elle a besoin d’air autour d’elle. L’armoise se contente d’un sol ordinaire, même pauvre et caillouteux, mais surtout très bien drainé pour éviter que ses racines ne pourrissent en hiver.

    Récolte

    L’armoise commune se reproduit facilement par bouture et semis au printemps. On la récolte traditionnellement la veille du solstice d’été (21 juin), par temps sec et ensoleillé, quand la plante commence juste à fleurir.

    À la fin de cette saison, vous pouvez aussi en prélever une touffe dans la nature et la planter dans votre jardin.

    Comment ?

    Si vous ne récoltez pas les sommités fleuries, supprimez-les rapidement afin de limiter les semis spontanés. Cette plante supporte des tailles sévères au printemps, elles sont même recommandées pour lui conserver une forme harmonieuse. Elle peut sinon devenir désordonnée et encombrante ! Peu ou pas d’arrosage, sauf si l’été est vraiment très sec, en se souvenant que l’« herbe aux cent goûts » est superbe le long des routes ou dans les friches, près des maisons abandonnées. Résistante, l’armoise est rustique jusqu’à - 20 °C et ne demande pas de protection particulière en hiver.

    Variétés : une famille nombreuse

    Les armoises forment une famille nombreuse. Il existe une superbe variante au feuillage doré et panaché de l’armoise commune. Plus trapu, le cultivar Oriental Limelight a les mêmes propriétés que l’espèce mère : l’association des deux est visuellement très réussie.

    Le tour de main de l’herboriste

    Tisane emménagogue

    • 1 c. à soupe d’armoise, 1 grande tasse d’eau, miel de mélilot.
    • Versez l’eau frémissante sur la plante. Laissez infuser 10 minutes. Pendant les 10 jours précédant la venue des règles, buvez 3 tasses par jour, de préférence entre les repas pour faciliter la venue des règles.

    Vin digestif (ou apéritif)

    • 40 g d’armoise, 20 g de chardon-Marie, 1 litre de bordeaux rouge, 15 cl d’eau-de-vie neutre, miel de bourdaine.
    • Laissez macérer les deux plantes dans le vin pendant une dizaine de jours. Filtrez. Ajoutez l’eau-de-vie et 3 cuillers à soupe de miel (ou plus, suivant votre goût). Buvez un petit verre avant ou après les repas.

    Bain délassant pour les pieds

    • 100 g d’armoise, 1 litre d’eau froide.
    • Mettez la plante dans l’eau.
    • Amenez à ébullition. Faites bouillir doucement 10 minutes. Couvrez, laissez infuser et refroidir hors du feu. Filtrez. Versez dans une bassine à laquelle vous ajouterez de l’eau froide afin de juste couvrir les pieds.

    Toxicité, précautions d'usage et contre-indications :

    Éviter l’usage prolongé et les fortes doses. Contre-indiqué en cas de grossesse (abortive) et d’allaitement (donne un goût amer au lait). Le pollen de la plante peut, chez certaines personnes, se révéler très allergisant.

     

     


    armoise_0.jpg

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  12. Bonjour

     

     

     

    par contre pour Macron je ne suis pas d'accord, il est très très très vieux depuis très très très longtemps .... :):):)

     

    bonne journée

     

    ;)

    • Haha 2
  13. Bonjour

     

    http://www.cannabis-med.org/french/bulletin/ww_fr_db_cannabis_artikel.php?id=452

     

    Bonne lecture ;)

     

    :)

     

    @+

     

    :bye:

     

    IACM-Bulletin du 28 Janvier 2018

    Science/Homme: L’usage du cannabis protège contre les maladies alcooliques du foie

    L’usage de cannabis protège les consommateurs d’alcool contre les conséquences négatives de celui-ci sur le foie, y compris le foie gras, la cirrhose et le cancer du foie (carcinome hépatocellulaire). C’est le résultat d’un groupe de travail réunissant des scientifiques de plusieurs institutions aux États-Unis, notamment l’Université du Massachusetts, l’Hôpital Général Howard County en Colombie, l’Hôpital et le Centre Médical d’Englewood et le Centre Médical Maimonides de Brooklyn. Les scientifiques ont analysé les données d’une base de données de 319 514 adultes ayant des antécédents d’abus d’alcool.

    Le risque de développement de toutes les maladies hépatiques alcooliques chez les patients, qui consommaient également du cannabis, était significativement inférieur à celui des non-utilisateurs de cannabis. Le risque de développer une stéatose hépatique a été réduit de 45% et le risque de développer une cirrhose alcoolique du foie a été réduit de 55%. La santé du foie était encore meilleure pour les utilisateurs de cannabis dépendants que pour les utilisateurs non dépendants. Les auteurs ont conclu que leurs «résultats suggèrent que l’usage de cannabis est associé à une réduction de l’incidence des maladies du foie chez les alcooliques».

    Adejumo AC, Ajayi TO, Adegbala OM, Adejumo KL, Alliu S, Akinjero AM, Onyeakusi NE, Ojelabi O, Bukong TN. Cannabis use is associated with reduced prevalence of progressive stages of alcoholic liver disease. Liver Int. 17 Jan 2018. [in press]

    Science/Homme: Les attentes et les préjugés des enquêteurs influencent sur les scores des capacités cognitives des participants

    Les examinateurs prédisent la performance des consommateurs de cannabis et des non-utilisateurs. C’est le résultat de scientifiques de l’Université de Palo Alto, aux États-Unis, qui a récemment été publié dans la revue Archives of Clinical Neuropsychology. Les participants comprenaient 41 utilisateurs de cannabis et 20 non-utilisateurs. Avant les tests, les examinateurs qui ne connaissaient pas le statut d’utilisateur du participant évaluaient en privé s’ils croyaient que le candidat était un utilisateur de cannabis ou un non-utilisateur. Les examinateurs ont ensuite administré une batterie de tests neuropsychologiques et de performance.

    Les jugements des examinateurs sur les utilisateurs de cannabis étaient exacts à 75%, mais ils n’étaient pas en mesure de prédire avec précision le statut des non-utilisateurs. L’appréciation des examinateurs sur le statut d’utilisateur de cannabis a prédit la performance même après avoir contrôlé le statut d’utilisateur réel, indiquant une vulnérabilité quant aux attentes de l’examinateur. Les auteurs ont écrit que ces résultats «ont des implications importantes à la fois pour la recherche et les paramètres cliniques, car les scores peuvent partiellement refléter les attentes des examinateurs concernant les effets du cannabis plutôt que les capacités cognitives des participants».

    Sodos LM, Hirst RB, Watson J, Vaughn D. Don’t Judge a Book by its Cover: Examiner Expectancy Effects Predict Neuropsychological Performance for Individuals Judged as Chronic Cannabis Users. Arch Clin Neuropsychol. 12 Jan 2018. [in press]

     

    En bref

    Science/Homme: L’introduction des lois sur le cannabis médical aux États-Unis a diminué la violence dans les États frontaliers du Mexique.
    Les scientifiques ont montré que l’introduction de lois sur le cannabis médical entraîne une diminution des crimes violents dans les États frontaliers du Mexique. La réduction de la criminalité touche particulièrement les comtés proches de la frontière (moins de 350 kilomètres) et concerne les crimes liés au trafic de drogue.
    École norvégienne d’Économie, Bergen, Norvège.
    Gavrilova E, et al. Economic J. 16 Nov 2017. [in press]

     

    Science/Homme: L’utilisation du cannabis est associée à une réduction des prescriptions d’opioïdes chez les patients infectés par le VIH
    Dans un groupe de 780 patients infectés par le VIH et souffrant de douleur chronique, les consommateurs de cannabis présentent un ratio de prescription d’opioïdes plus faible. 372 patients utilisaient des opioïdes sur prescription. Chez les consommateurs de cannabis, le ratio était inférieur de 43% à celui des non-utilisateurs. Les auteurs ont conclu que «leurs données suggèrent que la nouvelle législation sur le cannabis médical pourrait réduire le besoin d’analgésiques opioïdes pour la gestion de la douleur, ce qui pourrait aider à traiter les effets indésirables associés à l’utilisation d’analgésiques opioïdes».
    Université de la ville de New York, École de Médecine, États-Unis.
    Sohler NL, et al. Subst Use Misuse. 2018:1-6.

     

    Thaïlande: Le pays veut rendre le cannabis disponible à des fins médicales
    Une récente réécriture des lois strictes de la nation sur les stupéfiants permettra de vendre légalement du cannabis en vente libre sur prescription médicale, a déclaré Sirinya Sitdhichai, directrice de la Commission de Contrôle des Stupéfiants, le 16 janvier. Les lois sur les drogues ont été réécrites à la fin de l’année 2017 et ces révisions sont en cours d’examen par le Cabinet, a déclaré Sirinya. Une fois les nouveaux règlements approuvés, ils seront soumis aux votes du Parlement provisoire nommé par la junte.
    Khaosod English du 17 janvier 2018

     

    Portugal: Soutien des médecins pour la mise à disposition de cannabis aux patients
    Le 11 janvier, l’influente Association des Médecins du Portugal a appelé à la légalisation des médicaments à base de cannabis. Le même jour, le Parlement a commencé à débattre d’un projet de loi qui vise à permettre aux patients de cultiver du cannabis chez eux. Le Portugal dispose de l’une des politiques les plus libérales au monde en matière de drogue et dispose également de plantations de cannabis légales destinées à l’exportation. Le Portugal a influencé plusieurs autres pays de l’UE ces dernières années quant au statut du cannabis à usage médical.
    Reuters du 11 janvier 2018

     

    Science/Homme: Le nombre de récepteurs CB2 est augmenté dans le cerveau des patients atteints de SLA
    Après la mort des patients souffrant de SLA (sclérose latérale amyotrophique), leur cerveau contenait plus de récepteurs CB2 que les personnes en bonne santé, tandis que le récepteur CB1 n’était pas affecté. Les auteurs ont conclu que «ces observations soutiennent que le ciblage de ce récepteur peut servir à développer des thérapies neuroprotectrices chez ce type de patients».
    Faculté de Médecine, Université de Complutense, Madrid, Espagne.
    Espejo-Porras F, et al. Amyotroph Lateral Scler Frontotemporal Degener. 2018:1-10.

     

    Science/Homme: L’utilisation de cannabis n’a pas réduit l’efficacité de la vaccination contre l’hépatite B
    Dans une étude portant sur 9 importants consommateurs de cannabis et 9 non-utilisateurs, vaccinés contre l’hépatite B, le cannabis s’est révélé n’avoir aucun impact sur l’efficacité de la vaccination, c’est-à-dire l’immunité contre l’hépatite B.
    École de Médecine David Geffen à l’Université de Californie, Los Angeles, États-Unis.
    Kiertscher SM, et al. J Neuroimmune Pharmacol. 16 Jan 2018. [in press]

     

    Science/Homme: L’usage de cannabis n’a aucune influence sur la fonction des reins
    Dans une étude portant sur 13 995 adultes, l’usage autodéclaré du cannabis, passé ou présent, n’a eu aucune influence sur la fonction rénale.
    École de Santé publique de Harvard T.H. Chan, Boston, États-Unis.
    Lu C, et al. Am J Med. 29 Déc 2017. [in press]

     

    Un coup d'œil sur le passé

    Il y a un an

    Il y a deux ans

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  14. Bonjour

     

    les militants pro cannabis en France :

    "une belle foire d'empoigne ou les egos des uns font la guerre aux egos des autres" ....

    oui je sais que c'est un peu caricatural présenté comme ça mais malheureusement une réalité que nous pouvons tous constater (aussi bien de l’intérieur que de l’extérieur d’après ce que je peux lire ....)  ...

    à voir si avec les "nouveaux acteurs" les choses évoluent ....

     

    Il y a aussi le problème de la "relève" de ces militants "historique" .....

    c’est aux jeunes de reprendre le flambeau et de monter au barricades en faisant en sorte de ne pas reproduire les erreurs commises par leurs ainés ....

    j'entends souvent les "plus jeunes" critiquer l'approche des pro canna, mais ils sont beaucoup moins présent dans les associations que sur les réseaux sociaux et la solution "pour etre heureux vivons caché" est malheureusement restée d'actualité ....

     

    à titre perso j'aimerais tellement être mis à la retraite par des jeunes prêt à reprendre la lutte à leurs compte ....

    Malheureusement dans le secteur des malades qui utilisent le cannabis, les jeunes apprennent déjà à gérer leur problèmes de santé, et quand c'est fait et que certains d'entre eux ont trouvé dans le cannabis une solution, aller se mettre sous les projecteurs médiatiques n'est pas la première solution safe à laquelle ils pensent ... les  tribunaux qui appliquent un droit inique sans aucune humanité ni justice, ça n'encourage pas  ..... ;)

     

    belle journée

     

    ;)

     

     

     

     

     

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  15. Salut

     

    bah c’était pas la peine de le préciser Nicole, on avait compris ....

    c'est même le contraire ....

    Le jour ou le gouvernement obéira à une logique pragmatique du sujet, il fera plus beau qu'aujourd'hui et sans doute, les poules auront des dents et les vampires seront végétariens ....

     

    Bon c'est pas tout ça mais mon mighty chauffe ....

     

    @+

     

    ;) .....

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  16. salut

     

    ça manque de pragmatisme par rapport à la réalité de la consommation de cannabis en France aujourd'hui.

    Un niveau de répression de plus, moins de justice puisque la contravention est une condamnation de fait ...

    En tant qu'association pour le cannabis et son usage médical nous refusons ce système qui ajoute des problèmes à ceux que nous supportons deja.

     

    Le France prohibitionniste va bien .... et elle continue à mener une guerre qu'elle a deja perdu.

     

    @+

     

    ;)

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