Thérapeutique

Cannabis thérapique : pour la première fois, un bébé participe à un essai
Par Boogerman,

Cannabis thérapique : pour la première fois, un bébé participe à un essai
 

 
C’est une première mondiale. Au Royaume-Uni, un nouveau-né a reçu une dose d’un médicament dérivé du cannabis.
Depuis le début de l’année 2020, quelque 3 000 patients français participent à l'expérimentation du cannabis thérapeutique. Un essai qui inclut des patients qui souffrent de certaines formes d’épilepsie, de douleurs neuropathiques, de sclérose en plaques, etc.
Au Royaume-Uni, pour la première fois au monde, un nouveau-né participe à un essai de traitement dérivé du cannabis, comme le raconte le journal britannique The Guardian. Oscar est né le 11 mars dernier après une césarienne, rapidement, il a dû être transféré au sein d’une unité de soins intensifs. Le bébé souffre d'encéphalopathie hypoxique-ischémique (EHI). Cette lésion cérébrale résulte d’une diminution du débit sanguin et de l’oxygène dans le cerveau au moment de la naissance. “J'ai été approchée après la naissance pour participer à cette étude et j'ai consulté ma mère et mon frère qui est en formation pour devenir ambulancier. C’était difficile mais je voulais faire tout ce que je pouvais pour aider mon bébé. Oscar a été hospitalisé pendant neuf jours et il était surveillé 24h / 24 et 7j / 7”, raconte sa mère au journal.
Agir sur les lésions cérébrales
L’étude permet de déterminer si la prise d’un dérivé de cannabis permet de réduire le degré de lésion cérébrale d’Oscar et les convulsions. Une première, comme le confirme le professeur Paul Clarke, néonatologiste : “C'est la première fois qu'un médicament dérivé du cannabis est testé par voie intraveineuse chez des bébés humains. On espère que ce sera bon pour prévenir les crises et protéger le cerveau des nouveau-nés atteints de HIE”. Rapidement, un second bébé né en avril a également reçu le même traitement. 
Ces bébés ont reçu une dose unique du médicament, un trentième de la dose habituelle. La dose doit être administrée dans les 12 heures après la naissance. Certains tests ont ensuite permis de déterminer le niveau du médicament dans le sang. Des essais qui ne sont évidemment pas sans risque. “Comme pour toute étude d'un nouveau médicament, il peut y avoir des effets secondaires inattendus et des risques inconnus. Dans cet esprit, l'essai a été soigneusement conçu pour le rendre aussi sûr que possible, et donc nous ne donnons aux bébés qu'une minuscule dose au début, et nous les surveillons encore plus étroitement que d'habitude”, souligne le Pr Clarke. La maman d’Oscar se veut, elle, rassurante, et assure que son fils se porte “merveilleusement bien”.
 
source https://fr.news.yahoo.com/cannabis-therapique-premiere-fois-bebe-participe-essai-132533522.html?guccounter=1&guce_referrer=aHR0cHM6Ly9kdWNrZHVja2dvLmNvbS8&guce_referrer_sig=AQAAAEv-HDyv3VG18LKNYw7E_Fs9OifIMgBbg2Dl6Gz_TbR8uCaVhIgVTJWIlK3sUFiVYNiJsnD_gf7tsMtc2E73xFDrALZc-5UF9KNsXaHfKG_ZMAY5qtGoy0ZlzK9JGNf4sduM5Msaq7lcX1zVBRdMHU0WxM_YMEMJ5i8i-j50XzeG
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Par mrpolo,
Initialement prévue en septembre 2019 puis en janvier 2020, l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France va être repoussé

 
Coronavirus, telle est l’excuse avancée par l’Assemblé Nationale au cour des discutions concernant le budget de la sécurité sociale, Une modification a été soumise dans l’article 1 du projet de loi et prévoit le report de certaines expérimentations afin de faire face aux conséquences de la crise actuelle. Malgré une demande d’amendement passé a la trappe , menée par la député Mme Fontaine-Domeizel et son équipe, l’expérimentation du cannabis sera sans doute retardée.
 
Conduite par un Comité Scientifique Temporaire (CST), crée par l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des produits de santé (ANSM), cette expérimentation inclut 3000 patients et pour une durée de deux ans. Elle a notamment pour objectif d’évaluer la faisabilité d’un circuit de mise à disposition (prescription, délivrance, formation, approvisionnement) du cannabis à usage médical en France, pour des pathologies listées. Pour rappel cette expérimentation ne concernera pas les 200000 malades désirant se soigner avec du cannabis thérapeutique pour les autres pathologies (non listées).
 
Théoriquement cela devrait durée 24 mois diviser en 4 étapes : six mois pour la mise en place, six mois d’intégration des patients, six mois de suivi et six mois d’analyse des données. A l’issu de ces deux ans, un comité scientifique va se réunir pour rédiger un rapport définitif sur les effets du cannabis médical.
Néanmoins, le présent amendement a pour objet d’exclure du champ l’expérimentation en cours et a été déclaré irrecevable après sa diffusion en application de l’article 98 du règlement de l’Assemblée nationale.
 
Cette expérimentation, introduite grâce à un amendement transpartisan du Rapporteur général lors de l’examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2020, avait fait consensus lors du vote à l’Assemblée nationale.
Elle doit rester une priorité pour apporter une réponse rapide aux souffrances de milliers de patients, se trouvant dans une impasse et confrontés à de nombreux risques sur le plan pénal mais également sanitaire.
 
Cette situation pose de nombreux problèmes aux patients , toujours plus nombreux, outre le fait de n’avoir toujours pas accès aux médicaments comme l’epidiolex , le sativex , l’attente devient insupportable pour bon nombre et leur seule option est l’automédication , avec l’œil bienveillant de certains praticiens et surtout, quand c’est possible.
 
De plus il reste trop de zones d’ombre , financement , formation des médecins prescripteurs , zone de production , pour espérer que la date de septembre 2020 soit réaliste .
En attendant des jours meilleurs la situation des patients français se dégrade, ils n’en peuvent plus d’attendre et cela résume ainsi : souffrances pour certains, illégalité pour les autres . Combien de temps la France devra attendre pour solutionner cette situation alors que bons nombres d’autres pays européens ont franchi le cap .
 
Ne serait-il pas temps d’arrêter les poursuites judiciaire pour les malades ? Espérons que cette dernière question puisse trouver une oreille attentive de la part des décideurs car cela permettrai sans doute aux malades d’attendre plus sereinement l’ouverture de cette expérimentation.
 
Rédigé par une malade impatiente
 
Source: blog-cannabis.com
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Par killkut,
Des chercheurs canadiens affirment que certaines variétés de cannabis pourraient réduire le risque de pénétration du coronavirus SARS-CoV-2 dans l'organisme humain.
Certains extraits du cannabis pourraient être efficaces dans la prévention du Covid-19, selon les résultats préliminaires d’une étude des médecins canadiens de l’Université de Lethbridge. Les chercheurs ont testé les extraits de 800 sortes de cannabis pour en déduire quels effets ils avaient sur les protéines responsables de «l'accueil» du coronavirus dans le corps.
L'expérimentation a été réalisée sur un modèle 3D des voies respiratoires et tissus du système digestif humain.
Les variétés contenant de grandes quantités de cannabidiol (CBD), un cannabinoïde ayant un potentiel médical, pourraient être utilisés «pour développer des stratégies de traitement préventif» du Covid-19. Concrètement, certains extraits pourraient aider à prévenir la pénétration du coronavirus dans les cellules du corps humain, dont sont responsables les protéines ACE2 et TMPRSS2.
Une «découverte cruciale»
 
 
© CC0 / REPUBLICA Un traitement innovant contre le Covid-19 testé avec succès aux Émirats Bien que les conclusions de l’étude ne soient pas encore définitives, elles sont «cruciales pour la future analyse des effets du cannabis médical sur le Covid-19», indiquent les auteurs.
 
À ce jour, la pandémie de Covid-19 a fait près de 280.000 morts, plus de quatre millions de personnes ont été contaminées dans le monde, les États-Unis étant en tête avec plus de 1,3 million de contaminations et près de 79.000 victimes.
Les autorités américaines expliquent ces chiffres par le très large dépistage dans le pays.
 
Source : https://fr.sputniknews.com/sci_tech/202005101043756625-le-cannabis-pourrait-proteger-contre-le-covid-19-selon-des-scientifiques-canadiens/
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Par killkut,
Une étude italienne publiée dans l’édition de mars de la revue Molecules a montré que le cannabimovone (CBM) pourrait s’avérer efficace pour traiter les troubles métaboliques, les troubles de l’alimentation et le diabète.
  Le CBM, cannabinoïde peu connu et récemment décrypté, partage certaines similitudes chimiques avec le CBD. Sa synthétisation ne s’est faite qu’en 2016.
L’étude qui nous intéresse aujourd’hui a effectué deux séries de tests sur le CBM. Le premier test a utilisé la modélisation 3D pour déterminer si le CBM avait la capacité de se lier à des récepteurs du corps humain. La deuxième partie de l’étude si le CBM se liait réellement à ces récepteurs.
La modélisation 3D a montré que le CBM pouvait activer partiellement deux types de récepteurs importants, connus sous le nom de PPARα et PPARγ (PPAR signifiant Récepteur activé par les proliférateurs de peroxysomes). Ces deux récepteurs contrôlent notamment les gènes responsables de la création des cellules dans nos principaux organes (cœur, foie, reins, muscles, côlon, pancréas, rate…). Ils régulent également le métabolisme et participent à la formation de certains cancers. Et les chercheurs ont découvert que le CBM se liait effectivement aux PPARα et PPARγ et les activait partiellement.
« Dans l’ensemble, ces résultats font du CBM un bon candidat pour le traitement des troubles liés à la résistance à l’insuline », ont écrit les chercheurs. Le CBM pourrait « stimuler la signalisation de l’insuline, ouvrant la voie à de nouvelles études pour évaluer l’adéquation du CBM comme antidiabétique et un médicament sensibilisant à l’insuline, ouvrant ainsi de nouvelles alternatives thérapeutiques pour les patients qui ne reçoivent toujours pas de traitement efficace et sûr dans la durée. »
  L’étude de Molecules a travaillé à partir d’une variété de chanvre italienne, la Carmagnola, également disponible dans le catalogue français du chanvre.
L’étude complète est disponible ici.
 
Source : https://www.newsweed.fr/cannabimovone-cbm-diabete/
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Par killkut,
Des chercheurs canadiens mettent en évidence l’activité antibiotique de 18 cannabinoïdes issus du chanvre. L’un de ces composés, le cannabigérol, permettrait de lutter contre un groupe de bactéries très résistantes aux antibiotiques : les staphylocoques dorés résistants à la méticilline.
Les cannabinoïdes de Cannabis sativa sont notamment connus pour leurs propriétés psychoactives et, en médecine, pour leur activité antalgique. 
      Alors qu’aucune nouvelle classe d’antibiotiques n’a été commercialisée depuis plus de 30 ans et que les bactéries présentent de plus en plus de résistances aux médicaments, des chercheurs de l’Université McMaster, au Canada, quantifient l’activité antibiotique de 18 cannabinoïdes issus du chanvre cultivé (Cannabis sativa). Dans une étude publiée le 4 février 2020 dans le journal American Chemical Society Infectious Diseases, ils révèlent en particulier qu’un composé appelé cannabigérol (CBG) présente une activité antibiotique élevée à laquelle serait sensible un groupe de bactéries particulièrement problématiques : les staphylocoques dorés (Staphylococcus aureus) résistants à la méticilline (SARM). Cette découverte n’est cependant pas suffisante pour conduire directement à la mise sur le marché d’un médicament : par exemple, la toxicité de la molécule, son devenir dans l’organisme ainsi que son efficacité doivent encore être précisés.
 
Étudier l’activité antibiotique de 18 cannabinoïdes
"On sait depuis longtemps que Cannabis sativa contient des cannabinoïdes antibactériens. Cependant le potentiel de ces composés dans la lutte contre la résistance aux antibiotiques n'a été étudié que superficiellement", indique un communiqué de l’Université McMaster paru le 28 février 2020. C’est que, du fait des propriétés psychoactives de nombreux cannabinoïdes, les chercheurs s’intéressent surtout aux applications antalgiques et antipsychotiques des composés issus de Cannabis sativa. Par ailleurs, les auteurs de l’étude expliquent dans leur communiqué le faible nombre de travaux concernant le potentiel antibiotique des cannabinoïdes par l’interdiction de la plante dans de nombreux États. "Ce type de recherches a longtemps été stigmatisé, mais [depuis la légalisation de la marijuana au Canada en 2018], cette stigmatisation semble diminuer dans le pays", affirme Eric Brown, professeur de biochimie à l’Université McMaster et co-auteur de l’étude.
Les cannabinoïdes sont des substances soit naturelles (composés extraits du Cannabis sativa ou endocannabinoïdes naturellement produit par l’organisme humain), soit synthétiques capables de se lier dans l’organisme aux récepteurs cannabinoïdes situés à la surface des cellules du système nerveux central ou du système immunitaire.
Ainsi, dans un contexte devenu plus favorable aux recherches sur les composés issus de Cannabis sativa, les chercheurs ont pu préciser l’activité antibiotique de 18 cannabinoïdes disponibles dans le commerce au Canada.
  Source : https://www.sciencesetavenir.fr/sante/le-cannabis-source-de-nouveaux-antibiotiques_142068  
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Par Ex-UFCM-I Care,
L’expérimentation thérapeutique du cannabis prévue pour « septembre »
L’expérimentation concernera 3 000 patients qui souffrent de maladies graves. Au vu du délai, l’Agence du médicament envisage « d’avoir recours à des producteurs étrangers » pour fournir le cannabis.
 
L’expérimentation du cannabis thérapeutique en France devrait débuter en septembre, a annoncé mercredi 22 janvier la directrice générale adjointe de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), Christelle Ratignier-Carbonneil, lors des premières auditions de la mission d’information parlementaire sur le cannabis lancée à l’Assemblée nationale.
« Septembre, c’est demain, c’est très proche », a-t-elle ajouté. Compte tenu de ce délai, l’ANSM envisage donc « plutôt d’avoir recours à des producteurs étrangers » pour fournir le cannabis nécessaire, car la législation française interdit actuellement la culture des plants contenant des taux supérieurs à 0,2 % de THC (tetrahydrocannabinol, l’un des principes actifs de la plante).
 
Toutefois, « si un producteur national est en capacité de répondre aux critères (…) , il pourra être retenu », a précisé Mme Ratignier-Carbonneil, en ajoutant que des réflexions sont actuellement en cours entre le ministère de la santé et celui de l’agriculture pour permettre une production française. « Notre seul objectif reste la qualité des produits qui doivent être mis à la disposition des patients. »
  Malgré l’interdiction actuelle, InVivo, l’un des premiers groupes agricoles coopératifs français, a déposé une demande auprès de l’ANSM pour se positionner sur le marché.
Du cannabis prescrit « en dernière intention »
Fin octobre, les députés ont donné leur feu vert à une expérimentation du cannabis à usage médical. Elle doit concerner 3 000 patients qui souffrent de maladies graves – certaines formes d’épilepsie, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou de scléroses en plaques.
Ils consommeront du cannabis sous forme d’huile ou de fleurs séchées : la voie fumée a été écartée à cause des effets nocifs de la combustion sur la santé. Il leur sera prescrit « en dernière intention », a rappelé Mme Ratignier-Carbonneil, c’est-à-dire en cas d’échec des autres traitements existants pour les soigner. Et les patients concernés pourront bénéficier du cannabis gratuitement, a-t-elle précisé.
L’expérimentation doit être menée dans plusieurs centres hospitaliers en France, en particulier des centres de référence pour les pathologies concernées.
Une prescription initiale sera effectuée par un médecin spécialiste, neurologue ou médecin de la douleur notamment. Les patients devront d’abord se fournir en pharmacie hospitalière puis pourront renouveler leurs traitements en pharmacie de ville.
 
https://www.lemonde.fr/sante/article/2020/01/23/l-experimentation-therapeutique-du-cannabis-prevue-pour-septembre_6026914_1651302.html
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Par mrpolo,
SANTE L’expérimentation devrait démarrer en France au cours du premier semestre 2020
Entérinée fin octobre par l’Assemblée nationale, l’expérimentation du cannabis à usage médical débutera début 2020. Elle inclura 3.000 patients souffrant de maladies graves, et dont les symptômes peuvent être soulagés par le cannabis thérapeutique. Reste à savoir comment seront choisis les patients, comment sera encadrée l’expérimentation, et qui fournira la matière première. Pour l'heure, on ignore encore qui fournira le cannabis thérapeutique qui sera prescrit dans le cadre de l'expérimentation française prévue début 2020. — PATRICIA DE MELO MOREIRA / AFP
 
Ce n’est plus qu’une question de semaines. Début 2020, quelque 3.000 patients devraient participer à l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France. Un essai de deux ans auquel l’Assemblée nationale a donné son feu vert fin octobre. L’expérimentation, réservée au seul usage médical, avait déjà reçu l’aval de l’Agence du médicament, et devrait « débuter au cours du premier semestre 2020 », indiquait à l’automne Christelle Dubos, secrétaire d’Etat auprès de la ministre de la Santé.
Comment l’expérimentation sera-t-elle menée ? Qui fournira le cannabis utilisé ? Dans quelles conditions sera-t-il distribué aux patients et comment ces derniers seront-ils recrutés ? 20 Minutes fait le point.
 
Quels patients pourront participer ?
 
Environ 3.000 patients doivent être recrutés dans le cadre de cette expérimentation. Des patients souffrant de maladies graves, dont les pathologies sont soignées avec du cannabis dans les pays autorisant son usage médical. Ainsi, l’essai inclura des patients souffrant de certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie ou encore de sclérose en plaques, pour lesquelles les dérivés du cannabis peuvent présenter un apport thérapeutique supplémentaire.
Abdel, patient souffrant d’épilepsie, se réjouit que cet essai voie le jour en France et se verrait bien y participer. « Il était temps que le feu vert soit donné et que la France sorte de son positionnement d’un autre temps, commente le jeune homme. De nombreux patients trouvent un soulagement grâce au cannabis thérapeutique. Et dans le même temps, plusieurs formes d’épilepsies sont pharmaco-résistantes : les traitements ne permettent pas totalement d’éviter les crises. Alors, si le cannabis thérapeutique peut aider, c’est une bonne chose ».
 
Comment sera encadrée la distribution du cannabis thérapeutique et sera-t-il produit en France ?
 
Une première prescription devra être délivrée par un médecin spécialiste, neurologue ou encore médecin de la douleur, au sein des centres hospitaliers et centres de référence qui seront choisis pour participer à l’expérimentation. Les patients devront d’abord se fournir en pharmacie hospitalière, puis pourront renouveler leurs traitements en pharmacie de ville. « Il n’y aura évidemment pas de distribution de joints dans les pharmacies », a assuré Olivier Véran, député LREM qui a porté la mesure et rapporteur du budget 2020 de la Sécurité sociale. Les produits testés seront fournis « sous forme de tisane, d’huile, de fleurs séchées en vaporisateur », a précisé le parlementaire.
Après le vote de l’Assemblée, InVivo, l’un des premiers groupes agricoles coopératifs français, a déposé une demande auprès de l’ANSM pour se positionner sur le marché. Problème : côté logistique et législation, « cela pose la question de la filière d’approvisionnement, la France n’autorisant pas la production de cannabis », soulignait le communiste Pierre Dharréville lors de l’adoption de l’amendement entérinant l’expérimentation française. « A ce jour, la législation française interdit la culture de plants de cannabis sur son sol, confirme à 20 Minutes Me Eveline Van Keymeulen, avocate spécialiste de la question au sein du cabinet Allen & Overy. N’est autorisée que la culture du chanvre – utilisé dans l’industrie vestimentaire ou dans la construction – à condition que les plantes aient une concentration en THC inférieure à 0,2 % ».
 
Qui fournira le cannabis prescrit dans le cadre de cette expérimentation ?
 
Pour l’heure, « les critères de l’appel d’offres pour la fourniture du cannabis utilisé pour cette expérimentation ne semblent pas avoir été totalement définis, glisse le cabinet d’avocats Allen & Overy. Mais des critères précis sur les conditions de production, de certification et de distribution seront exigés par l’Agence du médicament ». Car en France, « nous n’avons pas de filière de production, confirme Olivier Véran. Probablement que l’ANSM fera appel aux produits qui existent déjà à l’étranger ».
Et les laboratoires étrangers sont prêts. Précurseurs depuis 2002, les producteurs canadiens – Canopy Growth, Tilray, Aurora, Aphria – figurent parmi les poids lourds du secteur, et certains se positionnent déjà. « Nous disposons des certifications GMP (Good Manufacturing Practices), d’un cahier des charges très strict et d’un site de production de cannabis thérapeutique situé au Portugal prêt à fournir la France pour cette expérimentation », explique à 20 Minutes Sascha Mielcarek, directeur Europe de Tilray, l’un des leaders de ce marché.
De son côté, le collectif Alternative pour le cannabis à visée thérapeutique (ACT), ravi de cette expérimentation, espère à terme une « production française d’un médicament au prix juste, de qualité et certifié bio ».
 
Quelles sont les propriétés du cannabis médical ?
 
Autorisé dans dix-sept pays de l’Union européenne, le cannabis médical a, en fonction des symptômes à soulager et selon les produits délivrés, une concentration plus ou moins élevée en THC ou en CBD, deux des plus puissants cannabinoïdes de la plante. Parmi les effets bénéfiques connus, le cannabis médical a des propriétés antiémétiques (il soulage notamment les nausées et vomissements provoqués par la chimiothérapie), analgésiques, anti-inflammatoires ou encore des propriétés antiépileptiques. Il a également des vertus myorelaxantes (il détend les muscles) et stimule l’appétit. D’ailleurs, « l’objectif de l’expérimentation n’est pas d’établir l’efficacité du cannabis sur des pathologies identifiées, il est surtout de tester un système de prescription et de délivrance », estime le collectif ACT, qui rassemble plusieurs associations de patients.
Pour Olivier Véran, cette mesure pourrait à terme concerner « plusieurs centaines de milliers de nos compatriotes à bout de nerfs, à bout de souffle, à bout de forces… car rongés à petit feu par des maux quotidiens que les traitements actuels ne permettent pas de soulager ». Egalement neurologue, Olivier Véran a décidé d’étudier les effets thérapeutiques du cannabis après que plusieurs de ses patients lui ont confié l’avoir testé avec succès en automédication.
 
Anissa Boumediene
 
Source: 20minutes.fr
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Par Baron Vert,
La France va expérimenter le cannabis thérapeutique
 
Le traitement pourra prendre la forme de fleurs séchées, d'huiles et éventuellement de tisanes. (illustration AFP)   L’Assemblée nationale française a donné vendredi son feu vert à une expérimentation de l’usage médical du cannabis en France.
Les députés français ont voté à main levée un amendement du rapporteur Olivier Véran (LREM) qui autorise pour deux ans une telle expérimentation, à laquelle l’agence française du médicament avait déjà donné son aval. Ce vote a eu lieu dans le cadre de l’examen du projet de budget de la Sécurité sociale pour 2020.
 
“Je souhaite vivement que cette expérimentation puisse débuter au cours du premier semestre 2020”, a réagi la secrétaire d’État française Christelle Dubos. “Elle pourra porter sur 3 000 patients en France et visera à expérimenter l’impact positif des dérivés du cannabis sur certaines pathologies”, a expliqué Olivier Véran, en rappelant que “17 pays de l’Union européenne ont déjà autorisé des traitements à base de cannabis médical”. “Ce n’est absolument pas la martingale, ce n’est pas le Graal de l’anti-douleur, il ne s’agit pas de développer un nouveau médicament qui remplacerait le paracétamol ou un autre antalgique mais de trouver le moyen d’un nouveau traitement adjuvant”, a souligné ce député.
 
Sur prescription médicale
 
Cette expérimentation concernera des personnes souffrant de maladies graves – certaines formes d’épilepsies, de douleurs neuropathiques, d’effets secondaires de chimiothérapie, de soins palliatifs ou contractions musculaires incontrôlées de scléroses en plaques – pour lesquelles les dérivés du cannabis peuvent constituer un apport thérapeutique supplémentaire. Elle sera menée dans plusieurs centres hospitaliers en France, en particulier des centres de référence pour les pathologies concernées.
 
Une prescription initiale hospitalière sera effectuée par un médecin spécialiste, neurologue ou médecin de la douleur notamment. Les patients devront d’abord se fournir en pharmacie hospitalière puis pourront renouveler leurs traitements en pharmacie de ville. L’agence française du médicament s’est prononcée en faveur de modalités d’administration assez larges : le traitement pourra ainsi prendre la forme de fleurs séchées, d’huiles et éventuellement de tisanes.
 
LQ/AFP
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Par Hazegard,
Panákeia, cannabis avec taux élevé de CBG et sans THC
 
La variété de cannabis Panákeia naît après un grand travail d’investigation réalisé par la collaboration entre Hemp Trading et l’Université Polytechnique de Valence. C’est la première souche de cannabis médicinal riche en CBG, un cannabinoïde non psychoactif mais aux propriétés thérapeutiques que contient cette plante.
Mais la chose la plus intéressante à propos de la souche médicinale de cannabis Panákeia est sa teneur en THC, puisqu’elle est inférieure à 0,1%, c’est-à-dire, comme rien du tout. Au niveau psychoactif, n’est pas intéressante, mais en médecine, elle peut marquer un avant et un après. Et le meilleur de cette génétique vient en ce qui concerne les questions juridiques, car elle pourrait être cultivée sans problèmes, même avec moins de risques que la plupart des variétés de chanvre industriel, puisque même les variétés de chanvre certifié par l’Union européenne dans certains cas dépassent la limite légale THC.
 
Index [-]
1 ? Qu’est-ce que le GBC et quelles sont ses fonctions? 1.1 Quelles sont les propriétés médicinales du Cannabigerol? 2 ? Comment est la variété Panakeia? 2.1 Comment cultive-t-on Panákeia à l’intérieur et à l’extérieur? 2.2 Quand Panakeia est-elle récoltée? 2.3 Combien produit la variété Panakeia? 3 ⭐ Quel est le goût de la plante Panakeia? 4 ⛳ Quel est l’effet de Panakeia? 5 ☕ Bref historique du cannabis à des fins médicales 6 ? Panákeia, l’espoir d’un avenir prometteur ? Qu’est-ce que le GBC et quelles sont ses fonctions?
 
 
Cannabigerol est un phytocannabinoïde très spécial, car on a toujours pensé qu’il était en fait un précurseur plutôt qu’un cannabinoïde plus. On le pense parce que le CBG dans la plante est sous sa forme acide, ou CBGA, et par une action enzymatique est transformé en THCA, CBDA et CBCA. C’est une composante non psychoactive, mais avec des utilités médicales très intéressantes.
A ce jour, cette molécule a été trouvée en très faible proportion chez la plupart des espèces de cannabis. La grande majorité des variétés commerciales psychoactives et du chanvre industriel ne contiennent que des traces de CBG. Mais cela a changé avec l’arrivée de la plante Panákeia, c’est pourquoi cette découverte faite à Valence est si importante, car de nombreuses propriétés bénéfiques de cette molécule sont connues depuis des années, mais il a été à peine possible de l’étudier.
 

Graphique représentant la molécule de Cannabigerol*.
 
 
Quelles sont les propriétés médicinales du Cannabigerol?
 
Neuroprotecteur: Très efficace pour lutter contre certaines maladies neurodégénératives comme la maladie de Huntington. Réduit la pression intraoculaire: Pour ce qu’il est très efficace pour traiter le glaucome. Anticancérigène : Il a été démontré que le CBG est très utile pour ralentir le développement de certains types de cancer comme le cancer du colon. Anti-inflammatoire: Réduit l’inflammation et la douleur causées par la maladie de Crohn.. Antibiotique et antibactérien : Surtout utilisé localement, il élimine les infections cutanées. Antiespasmodique: Réduit et élimine les spasmes chez les patients épileptiques et autres maladies. Anti-Vessie hyperactive : Réduit les contractions de la vessie, ce qui aide à soulager l’inconfort créé par les troubles vésicaux hyperactifs.  
 
? Comment est la variété Panakeia?
 
 
Apparemment est comme le reste des variétés de cannabis, d’apparition d’hybride à structure normale. La bonté de cette plante ne peut pas être vue à l’œil nu, parce que comme les bonnes personnes, l’important est à l’intérieur.

Tableau d’analyse des cannabinoïdes de la variété de marijuana Panakeia
 
Comment cultive-t-on Panákeia à l’intérieur et à l’extérieur?
En indoor en raison de sa morphologie, il semble plus approprié d’utiliser la technique SCROG, et il peut être le meilleur moyen d’obtenir une grande performance avec la lumière artificielle.
En culture de plein air, vous pouvez germer tôt, au début du printemps, pour essayer de profiter au maximum du soleil pendant toute la croissance. Il est préférable de lui offrir beaucoup de terre et des heures de soleil si nous voulons atteindre une production maximale, mais attention aux engrais, Panákeia aime bien manger mais sans excès.
 
Quand Panakeia est-elle récoltée?
C’est une plante assez précoce, probablement en raison de son ascendance, car elle est généralement coupée avant l’arrivée de l’automne. En culture en intérieur, il ne faut pas plus de 8 semaines pour que la floraison soit complète. La récolte en plein air a lieu à la mi ou fin septembre dans l’hémisphère nord, et à la mi ou fin mars si la culture a lieu dans l’hémisphère sud.
 
Combien produit la variété Panakeia?
La production de bourgeons médicinaux est en moyenne celle des variétés commerciales normales. La forme de culture, l’environnement et la main du cultivateur peuvent varier considérablement dans la quantité de cannabis récolté.
En culture d’intérieur éclairée avec HPS 600w il est possible d’obtenir 400 à 500 grammes par mètre carré. En extérieur, une seule plante peut vous donner plus d’un kilo, mais comme nous l’avons déjà dit, germée tôt, avec beaucoup de terre, et dans un endroit où elle reçoit le maximum d’heures de soleil direct.
 

Photo d’une plante de cannabis, variété Panakeia
 
⭐ Quel est le goût de la plante Panakeia?
 
 
Le goût est complexe, car il mélange certains génotypes qui n’avaient pas encore été utilisés dans la sélection de variétés commerciales de cannabis. D’une certaine façon, ça rappelle la weed d’avant, les Landraces ou les plantes exotiques que vous ne saviez pas très bien définir leur goût mais vous disiez… C’est super!
 
 
⛳ Quel est l’effet de Panakeia?
 
 
C’est sa caractéristique la plus représentative, puisqu’il s’agit de la première génétique de l’histoire qui ne défonce absolument rien. Psychoactivement, elle produit moins d’activité que les variétés considérées comme “Pure CBD” car celles-ci peuvent contenir jusqu’à 1% de THC..
La meilleure chose est que vous pouvez bénéficier de la quantité de propriétés médicinales contenues dans le Cannabigerol sans le high. Panákeia est fortement recommandée pour les personnes qui ont besoin de consommer du cannabis pour traiter le glaucome, la douleur causée par des inflammations du type Crohn, spasmes, infections de la peau, etc.
 
   
☕ Bref historique du cannabis à des fins médicales
 
 
Depuis quelques années, l’intérêt pour le cannabis médicinal ne cesse de croître en même temps que de nouvelles applications sont découvertes. Dans l’Antiquité, il était déjà utilisé pour traiter certaines maladies, l’empereur Shen Nung a inclus cette plante dans le premier livre de médecine chinoise, il y a plus de 4.500 ans.
Au début du XXe siècle, on pouvait acheter de l’alcool, des pommades et d’autres produits à base de cannabis dans toutes les pharmacies. Mais cela a changé lorsque la médecine moderne et les fibres synthétiques sont apparues, la plante a été interdite, et elle a presque cessé d’être utilisée à des fins médicales.
Par la suite, des cannabinoïdes ont été découverts, le médecin israélien Raphael Mechoulam a déchiffré le plus important, le THC, et la porte a été ouverte à de nouvelles recherches. En 1995, le cannabis médical est approuvée en Californie et la demande commence à croître de façon exponentielle, mais il s’agit essentiellement de variétés à forte teneur en THC et à faible teneur en autres cannabinoides.
La valeur thérapeutique du CBD, CBG, CBC, CBN ou THCV augmente, plus vous étudiez, plus vous trouvez d’avantages. Cependant, ce n’est qu’en 2010 environ que l’intérêt pour ces molécules a commencé à croître, coïncidant avec l’expansion de Juanita la Lagrimosa et de Cannatonic, les premières variétés commerciales riches en CBD. Maintenant, avec l’arrivée de la génétique de cannabis Panákeia pourrait venir un Boom similaire à celui que nous avons eu avec le CBD, nous devrons être attentifs.
   
? Panákeia, l’espoir d’un avenir prometteur
 
 
La Panákeia est un pionnier dans sa catégorie, restera dans l’histoire comme la première souche à haute teneur en CBG créée comme telle. Mais nous sommes sûrs que ce ne sera que le début d’une nouvelle étape dans la culture du cannabis, et bientôt nous verrons une génétique riche en autres cannabinoïdes jusqu’ici minoritaires.
Afin de créer les variétés à haut niveau de CBD que nous connaissons aujourd’hui, nous avons travaillé avec des plantes qui contenaient suffisamment de Cannabidiol. D’abord les descendants de Juanita la Lagrimosa, qui ont été croisés avec du chanvre industriel, ont été utilisés. Dans ces cas, il y avait déjà des plantes intéressantes pour fixer le caractère CBD élevé, mais pour fixer un niveau élevé de CBG, il n’y avait aucune plante pour le contenir, d’où sa difficulté.
Nous sommes convaincus que Panákeia donnera une impulsion à l’enquête pour pouvoir commercialiser des graines avec un grand pourcentage de CBC, CBN, THCV ou CBDV entre autres. Nous sommes impatients d’essayer le nouveau cannabis qui arrivera dans un futur proche, et vous, vous avez envie de goûter les variétés du futur?
Rappelez-vous que si vous avez aimé l’article et que vous pensez qu’il pourrait être intéressant, le mieux est de le partager pour que plus de gens le découvrent… Merci!
 
Source: Soft Secrets
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Par mrpolo,
Paris le vendredi 11 octobre 2019 - Le député LREM Olivier Véran a déposé un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) visant à budgéter une expérimentation du cannabis thérapeutique. Olivier Véran, député LREM de l’Isère. © Joël Kermabon – Place Gre’net

Source : article Le député de l'Isère Olivier Véran défend un amendement en faveur du cannabis thérapeutique | Place Gre'net - Place Gre'net Olivier Véran, député LREM de l’Isère. © Joël Kermabon – Place Gre’ne   Étape après étape, la France se rapproche de la légalisation du cannabis thérapeutique. Après l’avis favorable exprimé par Matignon en avril dernier et surtout le feu vert donné par l’Agence du Médicament (ANSM) en juillet, un nouveau pas a été franchi ce mercredi avec le dépôt d’un amendement au PLFSS visant à financer une expérimentation des vertus thérapeutiques du cannabis. Le texte, défendu par le député LREM de l’Isère Olivier Véran, également médecin et rapporteur du projet de loi, sera débattu en commission la semaine prochaine puis en séance publique la semaine suivante et a de forte chance d’être adopté.   Pour défendre son projet, le député s’est appuyé sur son expérience personnelle. Neurologue "dans le civil", il rencontre depuis plusieurs années des patients qui, résistant aux traitements classiques, soignent leur douleurs chroniques par du cannabis pris en automédication. Après avoir mené sa propre enquête, il a saisi les autorités sanitaires de la question. Cela a conduit l’ANSM à réunir fin 2018 un Comité scientifique spécialisé temporaire (CSST) qui a rendu un avis favorable à l’expérimentation du cannabis thérapeutique en avril dernier.     L’étude proposée par le député devra durer deux ans à compter de janvier prochain. Elle sera menée auprès de 3 000 patients par des médecins spécialisés dans la douleur qui suivront une formation spécifique. Le cannabis sera consommé sous formes d’huile, de tisane ou de fleurs séchées vaporisés (mais jamais par cigarette…). Le but sera d’étudier les vertus thérapeutiques du cannabis dans les douleurs résistantes aux traitements, notamment celles liés aux maladies neurologiques, au cancer, à l’épilepsie ou à la sclérose en plaque. L’étude permettra également, toujours selon l’élu LREM, de « jouer sur les doses de CBD et de THC pour savoir quel type de cannabis thérapeutique est le plus utile ». La France "en retard" sur la question
Le député a également souhaité faire taire les critiques qui voient dans l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques une première étape vers la légalisation du cannabis récréatif. « Cela fait un siècle qu’on autorise la morphine, mais on ne vend pas de l’héroïne à tous les coins de rue ! » s’est amusé l’élu. Pour lui, il s’agit avant tout d’aider des patients qui ont trouvé dans le cannabis un moyen d’apaiser leur souffrance. « On est en train de parler d’un malade qui a un cancer ou une douleur neuropathique (…) et qui vous dit : ça fait un an que je m’automédique comme ça et que je vais mieux, accompagnez-moi, plutôt que de me laisser dans l’illégalité ».   Actuellement, seuls les médicaments à base de cannabinoïdes sont autorisés en France. Rappelons que 17 pays de l’Union Européenne autorisent le cannabis à des fins thérapeutiques. En janvier dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avait reconnu l’utilité médicale du cannabis.
 
Source: jim.fr
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Par mrpolo,
L’Agence du médicament a donné son feu vert en juillet à l'expérimentation de cannabis thérapeutique.

L’Agence du médicament (ANSM) a donné son feu vert en juillet à l'expérimentation de cannabis thérapeutique.  - AFP
 
SANTÉ - Le député LREM Olivier Veran a annoncé ce mercredi 9 octobre qu’il défendrait un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) autorisant une expérimentation pour deux ans de l’usage médical du cannabis à partir de janvier prochain.
 
“Parce qu’il y a des malades qui en ont besoin et parce que la France est l’un des derniers pays de l’Union européenne à ne pas l’avoir autorisé”, a justifié mercredi sur RTL ce médecin neurologue, évoquant la situation de “milliers de malades” souffrant de “maladies graves”, pour lesquels “les dérivés du cannabis peuvent constituer un apport thérapeutique supplémentaire”.
L’Agence du médicament (ANSM) a donné son feu vert en juillet à cette expérimentation, selon le cadre proposé par un groupe d’experts, mais on ne savait pas encore quel véhicule serait utilisé pour son lancement.
 
L’expérimentation se déroulera dès “début 2020” et “sur deux ans”, “avec des médecins formés à la prescription” et un “vrai suivi scientifique”, a rappelé le député de l’Isère, rapporteur général du PLFSS, dont l’amendement a de grandes chances d’être adopté.
 
  Elle devrait concerner “environ 3.000 malades”, a-t-il précisé.
Le fait que cette expérimentation soit probablement incluse dans le budget de la sécurité sociale est un “symbole fort”, a commenté le collectif Alternative pour le cannabis à visé thérapeutique (ACT), qui rassemble plusieurs associations de patients.
 
Il y voit en effet la garantie qu’il y aura “les crédits nécessaires à la mise en place de la future expérimentation” et “l’assurance que les patients seront entièrement pris en charge”.
Au terme des deux ans d’expérimentation, une évaluation sera menée, qui servira de base pour juger de la pertinence d’une légalisation du cannabis à visée médicale.
Début avril, le Premier ministre Edouard Philippe avait estimé qu’il serait “absurde” de s’interdire d’étudier les possibilités du cannabis thérapeutique. Mais “il ne s’agit en aucun cas d’une légalisation de la vente de cannabis” à usage récréatif, avait précisé Matignon.
 
Les produits “pourront être délivrés en pharmacie hospitalière, puis en pharmacie de ville” sous forme “d’huiles, de tisanes, également des fleurs séchées de cannabis que les malades ne fumeront pas” mais ils “pourront être équipés d’un vaporisateur pour vaporiser le cannabis”, rappelle aussi Olivier Véran dans un communiqué, évoquant une prise en charge par la Sécurité sociale.
“L’Organisation mondiale de la Santé vient de déclassifier le cannabis qui ne faisait plus partie de la pharmacopée mondiale et vient de reconnaître l’utilité thérapeutique potentielle de cette molécule”, a souligné l’élu, établissant un distingo avec le “cannabis récréatif”.
“On n’est pas en train de s’adresser à un ado de 16 ans qui part en soirée avec de la résine de cannabis, va fumer et flinguer son système de mémoire et prendre le risque de présenter des troubles psychiques”, a-t-il lancé.
 
“On est en train de parler d’un malade qui a un cancer ou une douleur neuropathique, qui est en impasse thérapeutique, ne vit plus, ne mange plus, ne dort plus, ne s’occupe plus de ses enfants, n’a plus de qualité de vie et vous dit: ça fait un an que je m’automédique comme ça et que je vais mieux. Accompagnez-moi, plutôt que de me laisser dans l’illégalité”, a plaidé Olivier Véran.
 
Source: huffingtonpost.fr
 
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Par Jah-sticK,
Le cannabis renferme des antidouleurs 30 fois plus puissants que l'aspirine
Publié le 29/07/2019 à 10h25
Lire la bio Céline Deluzarche
Journaliste
Classé sous :antalgique , cannabis , antidouleur   De multiples bienfaits ont déjà été attribués au cannabis : il permettrait de lutter contre la dépression, les douleurs chroniques, aurait des propriétés anticancéreuses et pourrait même améliorer la vision nocturne. La plupart de ses propriétés apaisantes et antalgiques sont dues à deux substances actives contenues dans la feuille de cannabis, le tétrahydrocannabinol (THC) et le cannabidiol (CDB). Mais des chercheurs de l'université de Guelph (Canada) ont découvert deux molécules, la cannflavine A et la cannflavine B, qui auraient un effet anti-inflammatoire 30 fois plus puissant que l'aspirine, révèlent-ils dans une étude parue dans Phytochemestry. Ces flavonoïdes, uniques au cannabis sont en réalité connus depuis les années 1980, mais comme ils sont présents en très petite quantité par rapport aux autres composés (à peine 0,14 % du poids de la feuille), ils n'avaient pas trop intéressé le milieu médical.
  La cannflavine A et la cannflavine B sont présentes en petite quantité dans le cannabis et possèdent un puissant effet anti-inflammatoire. © Kevin Rea at al, Phytochemestry, 2019 
Tariq Akhtar et ses collègues ont aujourd'hui identifié les gènes responsables de la fabrication des cannflavines, ce qui pourrait permettre leur biosynthèse et amener au développement de futurs médicaments antidouleurs. « Contrairement aux antalgiques actuels, les cannflavines n'entraînent pas d'effets secondaires », assure Tariq Akhtar. On sait par exemple que le paracétamol est toxique pour le foie et que l'aspirine augmente les risques d'hémorragie et que les AINS sont néfastes pour le cœur. Ces molécules pourraient également constituer une alternative intéressante aux opioïdes car elles agissent à la source même de l'inflammation et non au niveau des récepteurs du cerveau. Les chercheurs ont d'ores et déjà déposé un brevet pour un futur développement commercial.
Deux nouvelles molécules antidouleur ont été identifiées dans le cannabis. © lvnl, Fotolia 
 
https://www.futura-sciences.com/sante/breves/antalgique-cannabis-renferme-antidouleurs-30-fois-plus-puissants-aspirine-976/
 
Hola !
... et deux molécules en plus de toutes celles qui n'ont pas encore révélé leurs potentiels !
J@h+
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Une étude prouve que la dépendance au cannabis se soigne... par le cannabis
Par mrpolo,
Une étude scientifique menée en Australie prouve que la dépendance au cannabis peut être soignée par… un médicament à base de cannabis. En inhibant les symptômes de sevrage, le traitement déjà autorisé dans le pays donne espoir à ceux qui n'ont jamais réussi à décrocher un bonne fois pour toute.   Photo en Une : ©D.R.  
Cette fois, c'est la bonne. Un essai clinique mené en Australie a démontré que le Nabiximols, produit à base de cannabis, peut être efficace dans le traitement de la dépendance au cannabis. Les médecins ont constaté sur les patients une suppression des symptômes du sevrage, des envies de fumer ainsi qu’une amélioration du bien-être physique et psychologique.
« Nous n’avons jamais eu la preuve que les médicaments peuvent être efficaces dans le traitement de la dépendance au cannabis. C’est la première grande étude à démontrer qu’il s’agit d’une approche sûre et efficace », a déclaré le professeur Lintzeris, auteur d’un des articles de l'étude. Le Nabiximols est un concentré de cannabis qui comprend des proportions égales de cannabidiol (CBD) et de tétrahydrocannabinol psychoactif (THC). Il est pulvérisé sous la langue et évite notamment les problèmes respiratoires associés à l’absorption de fumée. Autorisé en Australie, ce médicament est principalement utilisé pour traiter les symptômes de douleur rencontrés en cas de sclérose en plaques.
 
« Cette nouvelle étude montre qu'un vaporisateur oral peut être un substitut efficace pour les gros consommateurs de cannabis qui cherchent un traitement pour leur consommation », explique le professeur Iain McGregor, co-auteur de l’article sur l’essai clinique. L’étude a été menée auprès de 128 consommateurs ayant déjà essayé décrocher sans succès. Cette expérience se révèle donc prometteuse pour le traitement de la dépendance au cannabis, la drogue la plus vendue dans le monde.
 
Par Amaury Lelu
Source: fr.traxmag.com
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Par mrpolo,
Basée dans la ville flamande de Mort­sel, dans le nord de la Belgique,  le Dr. Veronica Stahl, chirurgien-dentiste reconnue, ambitionne de révolutionner les traitements dentaires en proposant des produits d’hygiène bucco-dentaire à base de cannabis.

Fondatrice de la start-up Cannabite Long Life, elle travaille activement à la commercialisation d’un dentifrice à base de cette plante reconnue pour ses propriétés médicinales.
 
Si des études ont déjà montré l’efficacité du cannabis thérapeutique pour lutter contre les douleurs chroniques ou encore la perte d’appétit, Veronica Stahl le présente comme un traitement idéal contre de nombreux problèmes bucco-dentaires. Des propriétés anti-inflammatoires et antiseptiques qui peuvent selon elle « réduire les maladies des gencives et la douleur ».
 
Le canna­bis serait un trai­te­ment idéal contre de nombreux problèmes bucco-dentaires car il dispose de proprié­tés anti-inflam­ma­toires et anti­sep­tiques. Canna­bite est exempt de THC (le canna­bi­noïde aux effets psycho­tropes) et le CBD qu’il contient lui donne­rait un effet anti­dou­leur et anti-stress.
 
Sur le site de la société enregistrée aux États-Unis mais dont le centre R&D se situe en Belgique, on peut à ce titre lire que les extraits de cannabis « entrainent la régénération et la guérison des dents, des gencives et des os ». Il est d’ores et déjà possible de précommander un des dentifrices de la gamme du Dr. Stahl (notez qu’ils ne contiennent pas de THC) via le site internet de Cannabite.
La docteure espère que son denti­frice sera mis à la vente en Europe dans les prochaines années.
 
Sources:  lefildentaire.com & ulyces.co
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Par killkut,
Une décision de l’agence française du médicament ouvre la voie à un test en situation réelle réservé aux patients en impasse thérapeutique.

Un plant de cannabis thérapeutique, Israël, le 24 janvier 2019. Amir Cohen / REUTERS
C’est une nouvelle étape vers l’expérimentation du cannabis thérapeutique en France : l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) a validé jeudi 11 juillet le cadre proposé fin juin par un groupe d’experts. « Le cadre global qu’ils posent est un cadre à partir duquel on peut travailler, leurs propositions nous paraissent des bonnes propositions », a précisé à l’Agence France-presse Dominique Martin, directeur général de l’ANSM.
Saluant un travail « remarquablement conduit », le dirigeant souligne que le comité a « pris le temps nécessaire d’écouter les uns et les autres », dans les différentes dimensions du dossier – médicales, économiques, associatives – et n’a « pas perdu de temps » depuis sa nomination. L’ANSM, qui avait donné fin 2018 un accord de principe au lancement d’une expérimentation du cannabis thérapeutique en France, avait alors demandé à ce comité de se pencher sur la forme à donner à cette opération. L’enjeu étant que l’ampleur de l’expérimentation et la qualité des données recueillies soient suffisantes pour, à son terme, juger de la pertinence d’une légalisation du cannabis à visée médicale.
 
Pas de « joint sur ordonnance »
Pour ce test en situation réelle, le cannabis thérapeutique pourra être prescrit chez des patients en impasse thérapeutique, souffrant de certaines formes d’épilepsies résistantes aux traitements, de douleurs neuropathiques (résultant de lésions nerveuses) non soulagées par d’autres thérapies, d’effets secondaires des chimiothérapies ou encore pour les soins palliatifs et les contractions musculaires incontrôlées de la sclérose en plaques ou d’autres pathologies du système nerveux central.
 
Pas question toutefois de « joint sur ordonnance » : les produits prescrits seront inhalés (huile, fleurs séchées) ou ingérées (solutions buvables, gouttes et capsules d’huile). Le comité de treize spécialistes, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, a aussi recommandé de réserver la « prescription initiale » de produits à base de cannabis aux médecins exerçant dans des centres de référence (centres anti-douleur, centres experts de la sclérose en plaques, etc.). Les médecins participant à l’expérimentation seront volontaires et auront obligatoirement suivi une formation en ligne, dont les modalités restent à déterminer.
 
Source : https://www.lemonde.fr/societe/article/2019/07/11/le-cannabis-therapeutique-pourra-etre-experimente-en-france_5488083_3224.html
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Par mrpolo,
De nouvelles recherches américaines ont montré que le cannabis, qui a été légalisé dans plusieurs Etats américains, pourrait être un remède efficace contre la douleur et les insomnies. Il pourrait même aider les patients à ne plus prendre certains médicaments avec ou sans ordonnance.

Le cannabis peut-il remplacer les antidouleurs? - © rgbspace - Getty Images/iStockphoto
 
Cette étude, menée par une équipe de chercheurs du Albert Einstein College of Medicine et de l'University of Miami Miller School of Medicine, a interrogé 1.000 acheteurs de marijuana dans deux magasins du Colorado, un Etat où les adultes de plus de 21 ans munis d'une pièce d'identité peuvent acheter du cannabis à des fins médicales ou récréatives.
Les réponses à ce sondage ont montré que 65% des personnes interrogées achetaient du cannabis contre la douleur, 80% d'entre eux rapportant que cette substance les aidait beaucoup.
 
 
Leurs résultats ont aussi montré que chez les personnes qui recouraient au cannabis contre la douleur, 74% notaient que la plante facilitait leur sommeil. 84% ont remarqué que cela les avait aidés et 83% ont réduit, voire arrêté, les somnifères au profit de la marijuana.
 
Les scientifiques ont précisé qu'environ 20% des adultes américains souffraient de douleurs chroniques et qu'une personne sur trois ne dormait pas assez.
 
Cette nouvelle étude laisse donc penser que le cannabis pourrait aider à traiter ces troubles sans prendre d'antalgiques, qui peuvent produire de graves effets secondaires, et sans les opiacés, qui peuvent entraîner des overdoses fatales.
"L'ibuprofène entraîne des saignements gastro-intestinaux ou des atteintes aux reins lorsqu'on l'utilise de façon chronique. La toxicité du paracétamol (Acetaminophen) est la deuxième cause la plus fréquente de transplantation du foie, et est responsable de 56.000 passages aux urgences, 2.600 hospitalisations et 500 décès par an aux Etats-Unis", a commenté le Dr. Gwen Wurm. 
 
La co-auteure de l'étude,  le Dr. Julia Arnsten, a aussi précisé que "les personnes développent une tolérance aux opiacés, ce qui signifie qu'elles ont besoin de plus fortes doses pour produire le même effet. Cela signifie que les patients atteints de douleurs chroniques augmentent souvent leur dose d'opiacés au fil du temps, ce qui augmente leur risque de surdose".
 
L'équipe de chercheurs a cependant tenu à ajouter que de plus amples recherches étaient nécessaires pour établir les véritables bienfaits thérapeutiques du cannabis.
Des études précédentes avaient déjà permis de montrer que le cannabis n'était pas adapté à tous les malades. En effet, son utilisation est vivement déconseillée aux enfants et aux femmes enceintes, ces dernières pouvant être tentées de l'utiliser pour réduire les nausées.
 
Source: rtbf.be
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Par Ex-UFCM-I Care,
Hey
 
ITW du Professeur Christian Muller Pole scientifique UFCM-I Care
 
@+
 

 
Cette année le huitième colloque sur les Avancées Pharmacologiques et les utilisations thérapeutiques des cannabinoïdes organisé par l’association UFCM I-Care se tiendra à la faculté de pharmacie de Strasbourg le 28 Juin prochain.
L’enjeu est simple : Informer pour soutenir, informer pour réguler, informer pour convaincre, informer pour discuter du Cannabis médical. A cet effet, nous recevons aujourd’hui le Dr Christian D. Muller de l’UFCM I-Care sur Le Cannabiste.
* * *
L’association UFCM I-Care a été fondée en 2013 à la suite de la fusion de deux associations : I Care en 1996 spécialisée dans l’auto support des drogues pour la réduction des risques, fondée par Bertrand Rambaud, et UFCM Luxembourg en 2009, spécialisée dans l’usage thérapeutique des cannabinoïdes, fondée par le Dr. Colombera, Sébastien Béguerie et des associations de parent d’enfants présentant des symptômes d’autisme.
 
Chaque année l’association organise un colloque qui est devenu incontournable pour de nombreux acteurs du droit de la médecine et de l’économie, mais aussi et surtout, un rendez-vous essentiel pour de nombreux patients. État des lieux et présentation du colloque avec le Dr Christian D. Muller, représentant du pôle scientifique pour l’association.
 
LC: Bonjour Docteur, sur le site on vous présente comme porte parole du pôle scientifique de l’UFCM mais il est aussi écrit CRHC au CNRS. Qu’est ce que c’est un ‘CRHC au CNRS’, vous voulez bien nous expliquer rapidement qui vous êtes et ce qui vous a conduit vers cette association?
CRHC c’est pour Chargé de Recherches Hors Classe au CNRS, ça signifie un gars qui passé 2 thèses, pharmacologie puis docteur ès Sciences et ensuite 36 années comme chercheur au CNRS.
Durant ce temps il a encadré une petite dizaine de thèse durant sa carrière. Ainsi pendant presque 30 ans j’ai travaillé sur les Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin les MICI, en cherchant à expliquer les mécanismes associés à cette inflammation chronique intestinale
Les MICI font partie des maladies longtemps considérées comme ‘maladies rares’ en raison du diagnostic difficile par le passé, si elles ne sont pas mortelles, elles induisent un inconfort de vie insupportable.
Avec les nouveaux médicament dit ‘biotechnologiques’ qui sont des anticorps humanisés, l’inflammation est assez bien maîtrisée, en capturant la molécule en cause: le ‘TNF-alpha‘.
* * *
Cependant cette molécules inflammatoires, que notre corps sécrète naturellement, nous protège également de nos cellules cancéreuses en formation car le TNF est un facteur nécrosant des tumeurs.
 
Il restait donc important pour nous de trouver des molécules anti-inflammatoires d’un côté mais aussi et surtout anti cancéreuses de l’autre. Induire le ‘suicide naturel’ des cellules cancéreuses en formation ou en dormance protégées à l’intérieur des tumeurs, les cellules souches cancéreuses, c’est la voie que nous avions choisie.
Depuis une quinzaines d’années je me suis tourné vers les extraits naturels de plantes terrestres (pomme myrtille) ou marines (algues), afin de trouver des molécules anti-inflammatoires naturelles. Cette recherche de molécules naturelles fait partie de la ‘Pharmacognosie’, on extrait les plantes à l’aide de différents solvants: eau, éthanol, heptane. Ensuite on teste ces extraits bruts puis purifiés en fraction de molécules séparées, sur des cultures de cellules cancéreuses humaines.
* * *
Pour éviter tout utilisation d’un modèle animal nous cultivons actuellement ces cellules cancéreuse en 3 dimensions (sous forme sphéroïde) dans des plaques 96 puits (équivalents à 96 souris), nous testons ainsi plusieurs extraits et fractions par semaine.
Au Comité de Direction de l’association j’ai remplacé mon regretté neveu Alexandre, décédé à la suite d’un cancer des cellules’ NK’ : les cellules immunitaires censées nous protéger du cancer, un comble !
 
Ainsi, depuis 4 ans, depuis la faculté de Pharmacie de l’Université de Strasbourg j’ai tout naturellement aidé à l’organisation du congrès annuel de l’UFCM. Depuis le mois de février dernier nous avons même commencé un travail de recherche sur des extraits de chanvre enrichi en CBD en collaboration avec un laboratoire de référence parisien.
Ce travail, initié par la société Auxine et l’UFCM, a trouvé un financement pour un post-doc grâce à la société DELLED qui a cru en notre projet et je tenais tout particulièrement à les en remercier tous ici.
LC: Quand il voit marqué ‘Colloque’ le commun des lecteurs sent venir une migraine teintée d’un vague sentiment d’exclusion. Qu’est ce qui peut pousser un ‘stoner moyen’ parfaitement au fait de l’aspect thérapeutique de sa consommation à venir partager vos stances Cannabiques?
Ce colloque n’a pas pour but d’attirer le ‘stoner moyen’ mais d’aider les patients qui souffrent de douleur persistantes comme la Sclérose en plaque, les MICI, le mal de dos, les cancers en traitement ou en rémission.
Il s’agit de trouver des traitements naturels qui fonctionnent, sans rendre dépendant de molécules légales certes et parfois inefficaces, mais certaines très addictives ! Ce qui je le rappelle, n’est absolument pas le cas du Cannabis médical.
* * *
LC: Changement de date, changement de lieu, en quoi consiste le programme de cette année?
La dernière édition à Paris a remporté un vif succès, mais les coûts exorbitants de la capitale n’étaient pas nécessairement en adéquation avec davantage de retombées. Nous avons donc décidé de revenir dans la capitale Européenne d’où les premiers colloques avaient vu le jour.
 
Le programme se veut large comme chaque année : production, qualité, l’usage et le coté légal seront également abordés. Le programme se trouve ici.
Attention si l’inscription sur le site web est reste gratuite pour les patients et les étudiants, elle est obligatoire pour des raisons de sécurité liées à l’accès aux bâtiments de la faculté. Sur place chacun portera un badge nominatif que l’UFCM fournira au moment de l’inscription.
LC: Est-ce que parmi les élus, les partis les décideurs politiques il y aurait des soutiens ou des représentants à vos côtés?
Nous sommes indépendants et souhaitons le rester, défendre les patients est notre but fondamental. Alors oui, les promesses politiques ça existe et souvent elles demeurent… en fait oui elles demeurent sous forme de promesses …
* * *
A mon avis cela fait au moins 4 années que la légalisation de l’usage du Cannabis médical devrait être effective en France… Mais nos politiques tergiversent encore !
Entre temps en Suisse, bien sûr que c’est devenu légal. Pourtant ils sont très conservateurs de leurs traditions nos amis suisses non? Cependant lorsqu’il s’agit de compassion avec ceux qui souffrent, ils savent se bouger chez eux visiblement, tandis que nous ‘envisageons une expérimentation‘ quelle belle hypocrisie!
LC: L’association s’inscrit aux côtés des patients dans une forme de lutte? En marge du colloque quelles sont vos actions.
Je crois que le plus simple c’est de venir voir nos actions au jour le jour sur notre site web
 

 
LC : Entre répression renforcée, lobbyisme et opportunités industrielles, le chanvre bien-être et le Cannabis médical naissants ont parfois des contours mal définis. Mais les patients, demeurent. C’est une question qu’un patient ou une patiente pourrait vous poser Docteur : « En matière de Cannabis thérapeutique et médical : Est-ce que vous voyez la lumière au bout du tunnel? »
Comme je l’ai dit précédemment, au niveau des décisions politiques dans notre pays, nous nous tenons encore et toujours sur des promesses. Alors je crois qu’il faut comprendre les attentes et les impatiences qui émanent de ceux qui sont malades.
Vous savez quand on souffre et qu’on vous conteste le droit légal de vous soigner, les promesses hélas, ne valent pas grand-chose …
LC: Quelles sont à votre connaissance les variétés de Cannabis les plus employées pas les patients autour de vous …. Kush, Haze … ?
Je ne suis qu’un simple chercheur vous savez, ni un utilisateur ni un patient ;). Alors je serais bien en peine de répondre à cette question … par contre ça vous fait au moins une bonne raison de venir nous rejoindre le 28 juin à Strasbourg et de la poser aux spécialistes qui seront présents !
 
https://lecannabiste.com/colloque-ufcm-i-care-interview-du-dr-christian-muller/?fbclid=IwAR1GO9U_rRJFbFxcDOa7xTzlZ-BKIM9Sv5ndsLazqh6LjmwlQFPI3KoHU0g
 
On en parle sur le forum
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Par Ex-UFCM-I Care,
Seuls certains médecins spécialistes volontaires devraient pouvoir prescrire du cannabis thérapeutique dans le cadre de l'expérimentation qui commencera début 2020, selon les conclusions d'un groupe d'experts dévoilées mercredi.
 
Ces préconisations, encore provisoires, ont aussitôt été saluées comme une «avancée importante» par plusieurs associations, même si elles jugent le cadre proposé trop restrictif. «Alors qu'ils sont tout à fait formés et compétents, certains médecins généralistes sont de fait exclus de l'expérimentation», a regretté dans un communiqué Bertrand Rambaud, coprésident du collectif Alternative pour le cannabis à visée thérapeutique (ACT), qui regroupe trois associations de patients et de médecins.
 
Le comité d'experts mis en place par l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) échangera sur ce projet mercredi prochain avec les professionnels de santé et les associations de patients, avant de remettre son avis définitif. L'ANSM se prononcera ensuite à son tour, avant une phase de «mise en place» des détails pratiques de l'expérimentation, qui pourrait durer six mois, pour un démarrage effectif de l'inclusion des patients début 2020.
 
Le comité de treize spécialistes, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, recommande ensuite six autres mois de «suivi des patients» puis «six mois d'analyse des données» par un comité scientifique créé pour l'occasion. Le cadre qui sera choisi pour l'expérimentation ne préjuge pas des règles qui seront décidées en cas de généralisation du cannabis thérapeutique, a souligné l'ANSM.
 
Pour ce test «en situation réelle», le comité préconise que la «prescription initiale» de produits à base de cannabis ne puisse être faite que par certains médecins: ceux qui sont spécialistes des cinq indications concernées par l'expérimentation et qui exercent dans des centres de référence (centres anti-douleur, centres experts sclérose en plaques, etc.). La «participation à l'expérimentation, des centres et des médecins», devrait se faire «sur la base du volontariat» et après une «formation préalable obligatoire», recommande également le comité. «Une fois le traitement du patient stabilisé» (notamment pour obtenir la «dose minimale efficace»), le médecin traitant du patient pourra alors prendre le relais.
 
Hey
 
pffff il y a du positif dans ce projet d'experimentation surtout si on regarde d'ou on par mais .....
 
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Source: lefigaro.fr
 
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Par Ex-UFCM-I Care,
À nouveau, Strasbourg sera bientôt au cœur du long débat sur les avancées pharmacologiques et les utilisations thérapeutiques des cannabinoïdes, toujours taboues en France mais reconnues dans d’autres pays.
Photo: Le cannabis peut être utilisé à des fins thérapeutiques. Photo archives DNA/David GEISS
 
Pour la huitième année, et à Strasbourg cette fois encore, une question médicale restée en suspens fera l’objet d’un colloque international. À l’initiative de l’Union francophone pour les cannabinoïdes en médecine (UFCM), des praticiens et des experts, des patients et des témoins s’interrogeront sur ce paradoxe propre à certaines substances contenues dans le cannabis : alors que les études scientifiques se succèdent pour accréditer leur apport sur certaines pathologies chroniques invalidantes sévères, alors qu’un nombre grandissant de pays dans le monde organise l’accès à ces composants sans équivalents dans la pharmacopée, en France il reste impossible de se soigner concrètement et légalement avec des dérivés du chanvre, appelés cannabinoïdes.
 
Selon Christian Muller, chercheur en pharmacologie à l’Institut pluridisciplinaire Hubert Curien de Strasbourg (CNRS-Unistra), la diabolisation dont fait preuve l’usage du cannabis, et l’interdiction qui l’accompagne, empêchent de considérer à sa juste mesure la portée de cet outil thérapeutique sur des pathologies aussi sérieuses que la sclérose en plaques ou les affections rhumatologiques graves, ainsi que par exemple sur les effets secondaires de chimiothérapie.
Un retard par rapport à d’autres pays
Alors que son laboratoire accueille une étude in vitro sur l’usage d’un principe appelé CBD sur des cancers colorectaux, notamment, il lui apparaît que la France souffre d’un retard par rapport aux pratiques désormais certifiées aux États-Unis, en Israël, au Canada, au Luxembourg, en Grande-Bretagne ou dans la toute proche Suisse.
Pour certains scientifiques, il y a là les signes d’un lobbying d’une industrie pharmaceutique productrice de ces anti-inflammatoires opiacés, des « concurrents » qui développent notamment des addictions, « contrairement aux cannabinoïdes ». Résultat, les patients souhaitant accéder à ces principes extraits de la plante les produisent eux-mêmes, de manière souvent peu satisfaisante, ou se les font livrer après les avoir commandés sur Internet. Le tout à leurs risques et périls, des condamnations pouvant être prononcées.
 
Les conditions d’une autorisation de mise sur le marché avaient été avancées il y a quelques années en France mais, malgré un débat récent en France, un vide persiste au détriment de l’intérêt médical des malades demandeurs de cette alternative.
Le colloque réunira à nouveau de nombreuses personnalités engagées sur ces questions, dont Marie Jauffret-Roustide, membre du comité scientifique spécialisé temporaire sur la question du cannabis à usage thérapeutique en France et Bertrand Lebeau-Leibovici, médecin addictologue. Ils ouvriront ce symposium accessible au grand public en compagnie de Christian Muller, responsable du pôle scientifique et de Bertrand Rambaud responsable du pôle patient de l’association UFCM I Care.
Le 28 juin à la faculté de pharmacie de Strasbourg, ouvert au public sur inscription préalable sur : ufcmed.org
Source: dna.fr
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Par Ex-UFCM-I Care,
À quoi ressemblera la future expérimentation du cannabis thérapeutique en France?
 
Photo: Un travailleur contrôle des plants de cannabis dans une serre du site de production européen du producteur canadien de cannabis Tilray, à Cantanhede, au Portugal, le 24 avril 2018 AFP/Archives - PATRICIA DE MELO MOREIRA
 
Après avoir entendu patients, médecins et pharmaciens, le comité d'experts chargé d'en définir les contours a auditionné mercredi les acteurs étrangers de ce marché en pleine expansion.
Au fil des auditions menées depuis janvier, les membres du comité mis en place par l'Agence du médicament (ANSM) ont pu mesurer les attentes autour de leur futur avis, prévu fin juin, mais aussi de la complexité des questions auxquelles ils doivent répondre.
 
Il s'agit en effet de traiter le cannabis thérapeutique comme un "nouveau médicament" en dépit de son statut particulier de préparation à base de plantes, dans un domaine en pleine expérimentation où les preuves d'efficacité ne sont pas encore toujours établies.
  Il faut également répondre à l'impatience des patients, qui veulent disposer d'un produit sûr et à la qualité constante au lieu de devoir se fournir sur le marché noir, tout en tenant compte de la diversité de leurs besoins et des craintes de certains médecins d'envoyer un "signal" de laxisme envers l'usage récréatif du cannabis.
Le principal enjeu est donc de savoir si les 13 experts, avec à leur tête le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, recommanderont une expérimentation largement ouverte ou plus restreinte.
 
En avril, les auditions portant sur le cadre de prescription avaient fait émerger le souhait des associations de patients d'une mise à disposition la plus large possible, permettant notamment aux médecins généralistes de prescrire du cannabis thérapeutique et pas seulement aux spécialistes tels que les neurologues ou les centres de la douleur.
 
L'analyse des expériences dans les pays étrangers montre que "plus ils cadrent l'utilisation, plus il y a une adhésion des profesionnels de santé à le prescrire", souligne toutefois Nathalie Richard, directrice adjointe des antalgiques et des stupéfiants à l'ANSM. 
Elle cite l'expérience du Canada où les prescriptions ne décollaient pas au départ, car aucune instruction n'était disponible pour les médecins. "Maintenant que c'est plus cadré, ça marche mieux", assure-t-elle.
- Fleurs, huile ou gélules -
 
Inversement, les représentantes du producteur canadien Tilray, auditionnées mercredi, ont mis en garde contre un régime trop strict: en Australie et au Royaume-Uni, où le cannabis thérapeutique devait dans un premier temps faire l'objet d'une autorisation nominative d'utilisation pour chaque patient pour être importé, cela s'est traduit par des coûts et des délais très importants pour les malades. 
 
Ces deux pays ont par la suite autorisé Tilray à importer ses produits à base de cannabis "en vrac" et à les stocker sur place.
Le représentant d'une autre société canadienne, Canopy Growth, a aussi plaidé pour qu'un "large portefeuille" de produits soit autorisé d'emblée, afin de "couvrir les besoins divers des patients": selon les pathologies et les symptômes, certains vont se tourner plutôt vers les fleurs séchées en inhalation, qui ont un effet rapide, tandis que d'autres préféreront les huiles ou les extraits en gélules, d'action plus lente.
 
De même, ils n'auront pas besoin des mêmes dosages des deux principes actifs du cannabis, le THC et le CBD, pour obtenir un soulagement, a-t-il expliqué.
L'ANSM s'est prononcée en décembre 2018 en faveur du cannabis thérapeutique pour les douleurs non soulagées par d'autres thérapies, les épilepsies résistantes aux traitements, les effets secondaires des chimiothérapies ou encore pour les soins palliatifs et les contractions musculaires incontrôlées de la sclérose en plaques.
Si l'expérimentation devrait commencer "avant la fin 2019", on n'en connaît pas encore la durée.
 
On peut tabler sur "un temps relativement limité", souligne Nathalie Richard, car "il faut qu'elle donne lieu rapidement à un bilan", pour voir si des ajustements sont nécessaires.
 
Le champ géographique reste aussi "à définir": France entière ou seulement certaines régions, comme cela avait été le cas pour l'expérimentation de la vaccination en pharmacie.
 
Avant de rendre son avis, le comité mènera une dernière série d'auditions le 26 juin, pour entendre les potentiels acteurs français de cette filière. La Creuse, traditionnel producteur de chanvre, compte s'appuyer sur la culture et la transformation du cannabis thérapeutique pour redynamiser son territoire.
Dans un premier temps, pour démarrer l'expérimentation dans le calendrier prévu, il est toutefois probable qu'il sera fait appel à des produits importés, souligne l'ANSM.
 
 
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/cannabis-therapeutique-la-future-experimentation-prend-forme_133679?fbclid=IwAR2rTK6uiUYZrMMPN6NUMTKNGnJCi_om18sKLgseh7kmUiK20Ao2veSUcQw
 
Hey
 
prochaine audition le 26 Juin avec de nouveau les asso ...
 
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Par mrpolo,
Dans la perspective de l'expérimentation du cannabis thérapeutique en France, les experts auditionnent mercredi les producteurs étrangers déjà présents sur ce marché.
 
 
Photo: Le comité de 13 experts se réunira le 26 juin pour étudier comment pourraient s'organiser la production et la mise à disposition du cannabis thérapeutique dans le cadre français. © JAN WOITAS / DPA / AFP
 
Après les médecins, les patients et les pharmaciens, le comité d'experts chargé de définir les contours de la future expérimentation du cannabis thérapeutique en France auditionne mercredi les producteurs étrangers déjà présents sur ce marché, avant un avis attendu fin juin. "Lors de cette séance, le comité s'intéressera d'une part, aux formes et dosages disponibles à l'étranger et d'autre part, aux coûts des traitements", a indiqué l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), qui a mis en place ce comité. 
 
Sept entreprises auditionnées
Les sept entreprises auditionnées sont les canadiens Aurora Cannabis, Canopy Growth et Tilray, le néerlandais Bedrocan, l'américain Columbia Care, le colombien Clever Leaves et le britannique Emmac Life Sciences. Les auditions seront retransmises en direct sur la chaîne Youtube de l'ANSM à partir de 9h30. 
 
Le comité de 13 experts, présidé par le psychiatre et pharmacologue Nicolas Authier, se réunira ensuite le 26 juin pour étudier comment pourraient s'organiser la production et la mise à disposition du cannabis thérapeutique dans le cadre français. "A l'issue de cette séance, les experts du comité remettront leur avis à l'ANSM sur les propositions de modalités de mise à disposition dans le cadre de la phase expérimentale qu'il a été proposée de mettre en oeuvre". L'agence sanitaire devrait ensuite rendre ses propres conclusions dans les jours qui suivent, avant un début de l'expérimentation avant la fin de l'année.
 
Source: europe1.fr
 
 
 
 
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Par mrpolo,
Dans une tribune au Parisien - Aujourd’hui en France, des élus, des médecins et des écrivains s’adressent à Agnès Buzyn, déplorant que la production de cannabis médical soit toujours interdite en France.
Eric CORREIA, président PS de l’agglomération du Grand Guéret, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine ; Rachid TEMAL, sénateur PS du Val-d’Oise, vice-président du groupe socialiste et républicain ; Sonia KRIMI, députée LREM de la Manche ; Jean-Baptiste MOREAU, député LREM de la Creuse ; Roland RIES, maire PS de Strasbourg ; Eric PIOLLE, maire EELV de Grenoble ; Daniel VAILLANT, ancien ministre, conseiller municipal PS de Paris XVIIIe ; François VINCENT, professeur de pneumologie au CHU de Limoges, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine ; Amine BENYAMINA, psychiatre, professeur des universités, chef de service addictologie hôpital Paul-Brousse Villejuif ; William LOWENSTEIN, spécialiste en médecine interne, addictologue ; Gaspard KOENIG, professeur de philosophie, écrivain, président de Génération libre ; Fabienne CABY, médecin, Inserm Institut Pierre-Louis d’épidémiologie et de santé publique, unité VIH, centre hospitalier Victor-Dupouy, Argenteuil ; Marlène AMILHAUD, médecin addictologue, hôpital de Guéret ; Stéphane DELPEYRAT-VINCENT, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine, président du groupe Generation·s ; Alexandre FELTZ, médecin, adjoint au maire de Strasbourg ; Florent BOUDIE, député LREM de Gironde, conseiller régional de Nouvelle-Aquitaine ; Isabelle BOUDINEAU, vice-présidente du conseil régional Nouvelle-Aquitaine ; Nathalie DELCOUDERC-JUILLARD, maire PS de Bort-les-Orgues, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine ; Françoise JEANSON, médecin, conseillère régionale PS de Nouvelle-Aquitaine ; Jean-Louis PAGÈS, éditeur, conseiller régional EELV de Nouvelle-Aquitaine ; Benjamin DELRIEU, conseiller régional PS de Nouvelle-Aquitaine ; Pierre JOUVET, président PS de la communauté de communes Porte DrômArdèche ; Jacques BOUTAULT, maire EELV du IIe arrondissement de Paris ; Bruno BOUTLEUX, directeur général de l’Adami, président d’Alca Nouvelle-Aquitaine ; David ANGEVIN, écrivain ; Olivier Bertrand, médecin généraliste, addictologue ; Jean-Paul Besset, ancien député européen.  
Produire du cannabis pour un usage thérapeutique en France n’est plus une option mais une nécessité. Comment ne pas déplorer le statu quo national sur cette question de santé publique ? Pourquoi maintenir le sceau de l’interdit et l’arsenal législatif et réglementaire qui l’accompagne à l’égard de plus de 300 000 patients français qui pourraient apaiser leur souffrance autrement ? Trente-trois pays ont légalisé partiellement ou totalement le cannabis à usage thérapeutique. Parmi eux, quatorze Etats d’Amérique du Nord, Israël, le Portugal, l’Italie, la Roumanie, l’Espagne, la Pologne, le Royaume-Uni, l’Autriche, la Belgique, la Finlande, les Pays-Bas, l’Irlande, la Suisse, l’Allemagne, la Thaïlande et très prochainement le Canada ont entendu les souffrances de millions de malades qui sont désormais apaisés sereinement, en toute légalité.
 
Pourquoi une minorité de réfractaires persistent-ils à considérer l’usage du produit comme dangereux, en le réduisant à la catégorie des substances prohibées ? Puisent-ils leur opposition dans l’observation concrète d’une patientèle utilisatrice où subissent-ils les affres d’influences spéculatives ? La question ainsi posée se heurte désormais au rapport très complet des effets du cannabis sur la santé que les académies américaines des sciences, d’ingénierie et de médecine ont publié en 2017. Des certitudes et preuves substantielles y sont révélées. Elles confirment l’efficacité du produit dans la gestion de la douleur chronique, les troubles physiques provoqués par les chimiothérapies et les spasmes musculaires liés à la sclérose en plaques.
Sans pour autant s’opposer à la pharmacopée française usuelle qui repose sur différentes classes médicamenteuses dont les opiacées et ses dérivés tels que la morphine, le Tramadol, l’Efferalgan codéiné, l’Oxycontin, etc., utilisés pour le traitement de la douleur, il s’agit d’autoriser l’usage d’un produit alternatif, dont le mode d’action et le mode d’administration tel que la vaporisation n’entraînent quasiment aucun effet secondaire.
 
Combien de temps la France va-t-elle persister à cultiver son retard ? Le 24 mai 2018, Mme Agnès Buzyn, ministre des Solidarités et de la Santé, a déclaré vouloir ouvrir le débat national sur le cannabis à usage thérapeutique qu’elle souhaite enrichi d’études approfondies, précisant le retard évident que la France avait pris sur cette opportunité. « Il n’y a aucune raison d’exclure, sous prétexte que c’est du cannabis, une molécule qui peut être intéressante pour le traitement de certaines douleurs très invalidantes », a-t-elle ajouté… Il y a assurément matière à distinguer les molécules de la plante en faisant preuve de pédagogie auprès du public et des élus. Certains d’entre eux se contentent encore d’observer le cannabis sous le prisme de ses effets récréatifs et de l’économie délictuelle qu’il génère. Selon la récente enquête de l’Ifop (pour Terra Nova - EchoCitoyen, publiée le 11 juin 2018)*, 82 % des sondés sont favorables à l’usage du cannabis sur prescription médicale, 73 % sont convaincus du devoir de l’Etat dans le financement de la recherche sur les usages thérapeutiques du cannabis, et 62 % considèrent que le cannabis médical doit être enfin accessible sous toutes ses formes voire même remboursable par la Sécurité sociale. Cette enquête souligne le retard pris par la France et démontre l’urgence de mettre un terme à la culture du tabou sur le cannabis. L’efficacité thérapeutique d’une de ses molécules (le CBD) est désormais avérée et pleinement exploitée hors de nos frontières.
 
Par ailleurs, et d’un point de vue social et économique, les pays ayant légiféré et encadré la production de cannabis thérapeutique constatent la création d’emplois directs et induits, preuve de l’émergence d’une filière économique prometteuse. Persister à entretenir le flou juridique sur le CBD contenu dans la plante, molécule médicinale et non psychotrope du cannabis, entretien une ambiguïté favorable à l’émergence de commerces opportuns qui jouent sur la crédulité d’un public en attente d’une réglementation claire, favorable à leur usage médical et médicinal. Les producteurs de chanvre et/ou les agriculteurs qui souhaitent diversifier leur culture déplorent quant à eux ce déficit persistant de réglementation qui les exposerait comme de potentiels justiciables pour trafic de stupéfiants…
 
Dans l’intérêt général, la situation doit évoluer par des directives clarifiées. Allons plus vite, madame la ministre ! Avec le plan particulier de dynamisation du département de la Creuse décrété par le président , saisissez l’occasion d’instaurer la réglementation d’une filière économique florissante pour un territoire qui en a fort besoin. Solidaires, nous soutenons la démarche des élus creusois qui revendiquent l’octroi des autorisations nécessaires à expérimenter la production et la transformation d’un cannabis cultivé, conditionné et commercialisé localement, exclusivement à des fins thérapeutiques. Tous les acteurs de la filière sont prêts et attendent du gouvernement un acte fort pour avancer et réguler cette nouvelle activité.
 
* Sondage réalisé sur un panel de 2 016 personnes âgées de 18 ans et plus, suivant la méthode des quotas
 
Source: leparisien.fr
 
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Par Canna meric,
"Je travaille de façon 100% légale" : un producteur de cannabis thérapeutique du Vaucluse réclame une loi
De plus en plus de magasins français vendent du CBD, une molécule extraite de la plante de chanvre et qui aurait des vertus thérapeutiques. Dans le Vaucluse, où nous nous sommes rendus, Yohan déplore le vide juridique qui entoure sa production.
 
 
Au pied du massif du Luberon, sous un soleil de plomb, deux amis de Yohan sont venus lui donner un coup de main. Ce vendredi 1er juin, dans sa ferme du Vaucluse, cet agriculteur de 39 ans ne sait plus où donner de la tête. Quand il parle du succès grandissant des produits à base de cannabidiol, plus connu sous le nom de CBD, ce producteur de chanvre est soudain ému. "On l'avait rêvé", lâche-t-il, le sourire jusqu'aux oreilles.
Un aboutissement pour cet ancien Parisien, ex-commercial dans de grandes entreprises, qui a effectué son "retour à la nature" il y a quatre ans, en reprenant les terres familliales. Mais il déplore aussi le flou qui encadre sa production, que beaucoup confondent encore avec le THC, la substance psychotrope également contenue dans le cannabis.
Si la consommation du CBD n'est pas interdite, aucun cadre légal ne précise les conditions de son utilisation. Une situation "intenable", selon plusieurs producteurs de chanvre interrogés par franceinfo. Mais depuis que la ministre de la Santé Agnès Buzyn s'est exprimée en faveur de recherches sur le sujet, l'espoir de voir une évolution à moyen terme renaît. D'autant que l'opinion publique semble favorable à une évolution de la loi sur le sujet. Selon une étude* révelée par franceinfo, 82% des sondés seraient favorables à une régulation du cannabis afin de permettre un "usage médical encadré".
 
"J'ai retrouvé le sommeil"
Si Yohan refuse de révéler les chiffres de ventes de son site internet, il affirme avoir du mal à faire face à la demande. Son amie Jade, atteinte de spondylarthrite ankylosante, une maladie douloureuse des articulations, est venue lui rendre visite pour acheter une fiole d'huile de CBD, à 39 euros les 20 ml.
Le cannabidiol aurait des propriétés anti-inflammatoires et des effets antidépresseurs, selon des "preuves préliminaires" d'études "très sérieuses", rapporte L'Express. "Les médicaments que je prenais contre la douleur n'étaient pas satisfaisants, affirme Jade. Lorsque j'ai commencé à prendre du CBD, j'ai retrouvé le sommeil et une vie sociale presque normale". 
 

Des plants de chanvre en période de floraison poussent sur la parcelle de Yohan, un producteur d'huiles de CBD et de fibres de chanvre, dans le Vaucluse, pendant l'été 2017. (Canebounes / Franceinfo)
 
Yohan hoche la tête. "C'est aussi pour eux que je fais ça, ajoute l'agriculteur. J'ai de la compassion pour les gens". L'ancien commercial déplore le vide juridique autour de la molécule, qui empêche selon lui les médecins de profiter du CBD pour "soigner les gens". Il espère que des cliniques pourront prochainement "se spécialiser autour du cannabis". 
 
Le nom botanique du chanvre est Cannabis sativa L, d'où la confusion qui existe parfois entre la plante aux effets psychoactifs, habituellement appelée "cannabis", et la production de chanvre industriel, qui est utilisé dans le bâtiment, le textile, etc.
Il s'agit de variétés différentes de la même plante. La loi française interdit la culture et l'utilisation industrielle de cannabis à fort taux de THC, considéré comme stupéfiant. La "culture, l'importation, l'exportation et l'utilisation industrielle et commerciale" de la plante sont autorisées, à condition que le taux de THC, une molécule psychotrope, soit inférieur à 0,2%, précise l'arrêté du 22 août 1990.
 
"On travaille avec les gendarmes"
Autre condition édictée par le texte : seule l'exploitation des fibres et des graines est autorisée, ce qui pose problème pour l'extraction du CBD. Les fleurs contiennent plus de molécules actives que la tige et les graines. Yohan, lui, l'assure : "Je travaille de façon 100% légale", précisant même qu'il "travaille avec les gendarmes". "On veut travailler la plante légalement dans son intégralité", ajoute-t-il. Pour ce qui est des fleurs, il élude : "On ne va pas les jeter".
D'autres producteurs ont eu plus de mal à s'entendre avec les gendarmes. En février dernier, deux tonnes d'huile de CBD étaient saisies dans les Alpes-de-Haute-Provence. Dans une autre exploitation du sud-est de la France, deux propriétaires d'une exploitation de chanvre ont vu leur production saisie et ont été placés en garde à vue pour fabrication illicite de stupéfiants en bande organisée.
La justice leur reproche d'avoir dépassé le taux légal. Si la procédure est toujours en cours, un employé contacté par franceinfo affirme avoir vécu "un traumatisme" lorsqu'il est emmené "pour la première fois de sa vie" à la gendarmerie, en décembre 2017. "Ils nous ont reproché de produire des plants avec un taux supérieur à 0,2% et de vendre des fleurs", rapporte-t-il à franceinfo.
 
Briser la barrière psychologique
Pour briser la barrière psychologique que constitue encore le travail du cannabis, qui peut traîner une image liée de près ou de loin à la drogue, les associations veulent surtout informer. Pour ces organisations, le succès du CBD prouve que les idées évoluent de jour en jour, surtout dans les régions où le cannabis thérapeutique apparaît comme une aubaine économique. Le 23 mai dernier, l'association NormL organisait une réunion publique à Guéret, dans la Creuse. L'événement a fait salle comble.
Leurs efforts semblent porter ses fruits. A l'Assemblée, de plus en plus de parlementaires s'intéressent à la question. Le député du Vaucluse Jean-Claude Bouchet, "pas spécialiste de la question", affirme à franceinfo être en train de rédiger "une question écrite" au gouvernement sur le sujet. "On est entre deux univers, déplore-t-il. A la fois on peut commercialiser le CBD et, d'un autre côté, ce n'est pas considéré comme un médicament. Il faut donc alouer des moyens de recherche pour évoluer sur la question".
Yohan envisage quant à lui de s'associer avec d'autres producteurs et de convaincre des amis agriculteurs de se lancer dans la production de chanvre, "qui fait tout mieux que les autres plantes", répète-t-il, en bon commercial.
 
Source : francetvinfo.fr
 
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Par mrpolo,
Médicalement peu dangereux, mais souffrant d’une image de drogue. Pourtant, des milliers de malades consomment du cannabis pour leur bien-être. Certains médecins préféreraient encadrer cette pratique. C'est le cas de Nicolas Authier, chef du service de pharmacologie médicale au CHU de Clermont-Ferrand.   Photo d'illustration © Lars Hagberg   Nicolas Authier est chef du service de pharmacologie médicale au CHU de Clermont-Ferrand. Il s’est fait remarquer le 14 mai avec un article intitulé « Pourquoi nous devrions expérimenter le cannabis thérapeutique en France ».
 
Vous êtes pour un cannabis thérapeutique très encadré ?
Soit on l’autorise sans demander qui prescrit, pour quelle maladie, qui fait pousser le cannabis… Et alors c’est de l’hypocrisie. C’est presque une dépénalisation.
Ou alors, on encadre ça. Parce qu’un médecin ne va jamais prescrire un joint à fumer. C’est mauvais pour la santé. Surtout, ça permettrait de libérer la parole de tous ces gens qui s’automédique avec du cannabis.
 
C’est pour eux que vous voulez encadrer. Parce qu’on ne peut pas prendre le risque qu’ils consomment n’importe quoi ?
J’en ai encore rencontré un ce matin. Parfois, des gens qui ne fumaient pas avant. Même pas de tabac. Certains nous amènent ce qu’ils consomment et on le teste pour eux. Le cannabis ne soigne pas tout, mais on sait que c’est efficace contre les douleurs chroniques, les nausées liées à la chimio ou la spasticité (problème musculaire, N.D.L.R.). Le but n’est pas de remplacer les traitements traditionnels. Le cannabis ne viendrait qu’en troisième ou quatrième option. Un plus.
Cannabis thérapeutique : une filière pourrait voir le jour d’ici un an selon le député de la Creuse
On est sûr de l’efficacité ?
Il y a beaucoup d’études, mais sur des panels très réduits. Parce que ça coûte très cher. Il faudrait qu’un laboratoire pharmaceutique s’en empare. Mais pour eux, ce n’est pas très lucratif. Il faudra certainement passer par un financement étatique.
 
Source : Observatoire français des drogues et des toxicomanies

Il n’y a pas de risque de dépendance ?
Déjà, le cannabis en soi est peu addictif. Moins que le tabac ou la cocaïne. C’est un peu équivalent à l’alcool. 
Avec le cannabis thérapeutique, le risque est encore plus faible. Pas plus qu’avec la Codéine, dérivé de l’opium. Ou avec les anxiolytiques.
L’Agence du médicament n’est pas contre passer à l’expérimentation. Elle l’a déjà autorisée pour tester les effets au volant.
  Alors, ça bloque où ?
Le cannabis thérapeutique pâtit d’une image de drogue. Pourtant, la morphine ne pâtit pas d’être un dérivé de l’héroïne. Le frein, c’est que le cannabis thérapeutique soit l’ouverture à la dépénalisation du cannabis. Mais c’est un frein politique. Les médecins ne peuvent pas s’occuper de politique. Pourtant, le cannabis thérapeutique existe déjà en Suisse, en Espagne, en Allemagne, bientôt en Italie…
 
Il est déjà autorisé la vente de cannabis sans THC. 
Oui, avec seulement le CBD (cannabidiol). L’autre principe actif. Mais pour que ce soit efficace thérapeutiquement, il faut les deux. Et selon leur dosage, les effets sont différents. On peut imaginer différentes posologies, adaptées aux pathologies, selon les dosages.
Source : Observatoire français des drogues et des toxicomanies

Selon vous, la frontière entre cannabis thérapeutique et récréatif est très floue. 
Oui. Les gens qui fument un joint pour dormir le soir. Ou pour déstresser d’une journée de travail. On ne peut pas parler de récréatif. Est-ce qu’on n’est pas déjà dans l’automédication ?
 
Vous pensez qu’on s’achemine quand même vers une autorisation ?
On trouvera facilement des gélules. On trouvera facilement du cannabis standardisé, fiable dans le temps comme Bedrocan aux Pays-Bas qui fournit entre autre le Canada. La seule question, c’est de savoir qui va financer la recherche. 
 
Par Simon Antony
 
Source: lamontagne.fr
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Par mrpolo,
Dans un communiqué de presse, l’Union Francophone pour les Cannabinoïdes en Médecine (UFCM) invite Agnès Buzyn à se joindre à l’assemblée pour partager avec elle les avancées pharmacologiques et utilisations thérapeutiques du cannabis et des cannabinoïdes à l’occasion de la 7ème édition de son colloque.
 
« Comme Madame le ministre a pu le dire, la France a un réel retard à rattraper sur ses voisins européens. C’est pour cela que l’UFCM I care invite officiellement Mme Agnès Buzyn à se joindre à nous ».
 
Le colloque de l’UFCM se tiendra le 1er juin prochain à l’Université de Médecine de la Sorbonne, 91 boulevard de l’Hôpital, Amphithéâtre A.
L’événement regroupe chaque année des conférences d’experts internationaux et accueillera entre autres cette année Franjo Grotenhermen, acteur clé du système du cannabis médical en Allemagne, et Raquel Peyraube, médecin à l’origine de la légalisation du cannabis en Uruguay.
 
« Cette journée est donc une circonstance opportune pour mieux comprendre la démarche qui a permis la création d’un programme national qui vise à faciliter l’accès au cannabis médical pour les patients » conclut le communiqué.
 
Agnès Buzyn a récemment annoncé que le cannabis médical « pourrait arriver en France ».
 
Source: newsweed.fr
 
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