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  1. Au Sénat, quasi-unanimité sur le cannabis thérapeutique

    Mardi, les sénateurs ont débattu du cannabis à visée thérapeutique. Si la droite s’est montrée plus réticente que les autres groupes, une grande majorité d’élus s’accordent sur le fond. Le secrétaire d’État Adrien Taquet a confirmé qu’une expérimentation aurait lieu.

     

    Mardi après-midi, dans un hémicycle clairsemé, Esther Benbassa a introduit le débat sur le cannabis thérapeutique comme enjeu de santé publique.

    La sénatrice EELV du Val-de-Marne a commencé par rappeler les grands enjeux liés au cannabis thérapeutique. Entre 300 000 et 1 million de patients pourraient être concernés, et plus de 82 % des Français sont favorables à une utilisation dans un cadre médical. « Il n’y a aucune raison d’exclure une molécule, sous prétexte que c’est du cannabis, alors qu’elle peut être intéressante », a-t-elle expliqué.

    Esther Benbassa a souligné les avancées dans le monde à propos de cette question (21 pays en Europe ont légalisé le cannabis thérapeutique). Le comité de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) se réunit jusqu’à juin afin d’étudier les modalités de mises à disposition dans le cadre de la phase expérimentale du cannabis en France.

    De nombreux sénateurs favorables

    Plusieurs sénateurs se sont montrés favorables à la légalisation du cannabis à visée thérapeutique, à l’image de Laurence Cohen, qui représentait le groupe CRCE. « Il faut en finir avec une certaine hypocrisie ou frilosité », a dénoncé la sénatrice communiste. Pour elle, « il faut que le gouvernement s’appuie sur les avis scientifiques et les expériences menées à l’étranger ». Laurence Cohen a par ailleurs évoqué, comme Esther Benbassa dans son introduction, la question de l’accessibilité au traitement et donc le remboursement du cannabis à visée thérapeutique par la sécurité sociale.

    Laurence Rossignol, qui représentait le groupe socialiste, a aussi apporté son soutien à la démarche pour un accès facilité au cannabis thérapeutique, en s’appuyant sur deux témoignages de mères de famille qui n’ont trouvé que le cannabis pour supporter la douleur du cancer et de la chimiothérapie. Deux femmes qui ont demandé à leurs enfants de leur fournir du cannabis, les transformant donc en délinquantes.

     

     

    Joël Labbé, ancien membre d‘EELV et aujourd’hui sénateur RDSE, a remercié Esther Benbassa et le groupe CRCE d’avoir organisé un tel débat. « Il faut que la France se dirige vers la légalisation. Les annonces d’Agnès Buzyn sont très encourageantes », a-t-il déclaré. « Si la France bouge sur le cannabis thérapeutique, cette plante au statut compliqué du fait de son usage récréatif et psychotrope, cela pourrait ouvrir la voie à une plus large place aux plantes médicinales en santé en général. Car de nombreuses autres plantes ont un véritable intérêt », a-t-il ajouté.

    Il a annoncé à la fin de son intervention qu’il déposerait trois amendements qui vont dans ce sens lors de l’étude du PJL Santé qui commence la semaine prochaine.

    Le cannabis thérapeutique : un « cheval de Troie » ?

    Néanmoins, si la gauche et le groupe RDSE sont favorables à une légalisation, la droite s’est montrée plus restrictive. Chantal Deseyne, sénatrice LR, n’a pas manqué de souligner que le cannabis « n’est pas une substance anodine. C’est une vraie drogue ». Un argument jugé irrecevable par Laurence Rossignol : « C’est le cas de toutes les substances médicamenteuses. La morphine est une drogue. Cette approche du médicament par ce biais ne me paraît pas pertinente ».

    Si elle reconnaît l’enjeu de sécurité publique, l’élue LR alerte. Le cannabis thérapeutique pourrait être selon elle un « cheval de Troie » vers la légalisation du cannabis récréatif. « Le cannabis ne devrait être prescrit qu’en dernier recours. […] J’appelle à la plus grande prudence », explique Chantal Deseyne.

     

     

    Elle a été rejointe par Pascale Gruny, qui a également ajouté qu’il « est trop tôt pour affirmer que les bénéfices potentiels du cannabis dépassent les risques qu’il fait encourir à ceux qui en consomment. Il est temps que la recherche approfondisse ses études pour établir la réalité des faits ».

    Le centre, par les voix de Jocelyne Guidez et Daniel Chasseing, est lui aussi favorable à une éventuelle légalisation du cannabis thérapeutique, mais sous certaines conditions. Les deux ont d’ailleurs bien fait la distinction avec le cannabis récréatif (qu’ils combattent). « Le débat mérite d’être apaisé », a souligné Jocelyne Guidez. L’élue trouve la recommandation du conseil de l’ANSM de mettre en place une expérimentation à l’échelle nationale « intéressante ».

     

    Daniel Chasseing, sénateur Les Indépendants de la Corrèze, est sur la même ligne. « Une expérimentation devrait prochainement voir le jour en France pour juger de la pertinence du cannabis thérapeutique. J’y suis favorable. […] Cette étude pourra à mon sens apporter des précisions dans le traitement de la douleur », a-t-il expliqué, tout en rappelant qu’une prescription large pourrait évoluer à la légalisation de l’usage récréatif.

    « Quelle que soit notre opinion sur le sujet, il y a matière à s’interroger pour l’avenir […] La question du cannabis thérapeutique mérite d’être posée », expliquait Jocelyne Guidez en conclusion de son intervention.

    Une priorité

    Adrien Taquet, secrétaire d’État auprès de la Ministre des Solidarités et de la Santé, a répondu à la fin du débat aux sénateurs. Il a fait comme plusieurs élus de la Haute chambre une distinction dans son introduction entre le cannabis thérapeutique et le cannabis récréatif.

    « Les exemples à l’étranger nous guideront pour établir les modalités d’usage thérapeutique du cannabis dans notre pays adapté aux besoins de notre population », a-t-il expliqué, ajoutant que permettre l’usage thérapeutique du cannabis était « une priorité » de la ministre de la Santé.

    Adrien Taquet a confirmé que l’expérimentation annoncée aurait bien lieu, et qu’il « appartiendra au gouvernement de se prononcer sur la base de cet avis ».

     

     

    Également évoquées, les conséquences économiques qui pourraient être liées à la légalisation du cannabis thérapeutique. Dans l’hémicycle, il y avait unanimité. « La France pourrait être leader dans la filière chanvre », expliquait Joël Labbé.

     

    Par Ariel Guez

    Source: publicsenat.fr

     

    en résumé:

    Cannabis thérapeutique : le Sénat favorable

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    Débat sans vote au Sénat ce mercredi 29 mai, à l'initiative d'Esther Benbassa, sénatrice d'Europe Ecologie Les Verts. "Il n’y a aucune raison d’exclure une molécule, sous prétexte que c’est du cannabis, alors qu’elle peut être intéressante," a-t-elle déclaré, alors que l'Agence Nationale du Médicament doit rendre son projet d'expérimentation du cannabis thérapeutique, le 26 juin.

    Entre 300 000 et 1 million de patients métropolitains pourraient être concernés, et plus de 82 % des Français se disent favorables à une utilisation dans un cadre médical. 21 pays en Europe ont déjà légalisé le cannabis thérapeutique.

    Trois médicaments dérivés du cannabis sont déjà disponibles, mais délivrés au compte-goutte : le Sativex, un spray censé soulager les patients atteints de sclérose en plaques n'a en fait jamais été commercialisé, en raison d'un désaccord sur sa prise en charge. Quant aux deux autres traitements, ils doivent faire l'objet d'une autorisation temporaire et nominative de l'ANSM (Agence Nationale du Médicament), autant dire qu'ils sont très peu utilisés.

     

    Chantal Deseyne, sénatrice LR, précise que le cannabis « n’est pas une substance anodine. C’est une vraie drogue ». Pour Laurence Rossignol, sénatrice PS : « C’est le cas de toutes les substances médicamenteuses. La morphine est une drogue. Cette approche du médicament par ce biais ne me paraît pas pertinente ».

    L'ANSM retient l'usage du cannabis thérapeutique pour cinq indications : les douleurs réfractaires aux thérapies médicamenteuses ou non, pour certaines formes d’épilepsie sévères et pharmacorésistantes, dans le cadre de soins de support en oncologie, dans les situations palliatives et enfin dans la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques.

     

    Source: francetvinfo.fr avec AFP

  2. Denver était déjà devenue, en 2005, la première grande ville américaine à avoir légalisé par référendum la possession de petites quantités de cannabis

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    Une femme qui fume du cannabis (illustration) Crédit : iStock / Getty Images Plus

    Denver est devenue la première ville des États-Unis à dépénaliser l'usage des champignons hallucinogènes : appelés à se prononcer par référendum, les électeurs de la capitale du Colorado (ouest) ont dit "oui" du bout des lèvres, à 50,56% contre 49,44% qui y étaient opposés.

    Les partisans de cette mesure avaient d'autant plus de mal à en croire leurs yeux que les derniers chiffres provisoires publiés dans la nuit laissaient penser qu'elle serait rejetée par une courte majorité. 

     

    Au total, plus de 176.000 électeurs se sont exprimés sur cette "initiative 301" qui vise à ce que l'arrestation pour possession et consommation de champignons à psilocybine - pour les personnes de plus de 21 ans et à titre personnel - devienne "la moindre des priorités des forces de l'ordre dans la ville et le comté de Denver". 

    Les champignons resteront toutefois techniquement "illégaux" et leur vente constituera toujours un crime. Une initiative similaire avait échoué l'an dernier en Californie à être soumise à un vote populaire.  

    À l'origine, un antidépressif et antidouleur

    Selon diverses études, la psilocybine, principe actif des "champignons magiques", n'est pas considérée comme addictive et peut permettre de lutter contre la dépression et la dépendance aux opiacés, des antidouleurs à l'origine chaque année de milliers de morts par overdose à travers les États-Unis.

    "Les êtres humains utilisent ces champignons depuis des milliers d'années comme traitement, rite de passage, vecteur d'élévation spirituelle (...)", affirme sur son site le groupe Decriminalize Denver, qui avait annoncé en janvier avoir recueilli suffisamment de signatures pour que son initiative fasse l'objet d'un référendum.

    Denver, nouvelle capitale mondiale de la drogue

    "Denver est en train de devenir la capitale mondiale de la drogue", avait alors regretté auprès de CNN Jeff Hunt, un responsable de l'Université catholique du Colorado. "Nous n'avons à vrai dire aucune idée de l'effet à long terme de ces drogues sur les habitants du Colorado". 

    Denver était devenue en 2005 la première grande ville américaine à légaliser, déjà par référendum, la possession de petites quantités de cannabis. L'usage récréatif de cannabis est légal depuis 2014 dans l'ensemble de l'État du Colorado, l'un des pionniers en la matière avec ceux de Washington et de l'Oregon, sur la côte Pacifique. 

    Le cannabis est aujourd'hui légal à titre récréatif dans 10 États américains, dont la Californie, et dans plus de 30 États (sur 50) à titre médical.

     

    Source: rtl.fr

  3. Les marches mondiales du cannabis, c’est ce week-end (et le 11 mai à Paris) !

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    Le mois de mai est arrivé et avec lui l’occasion pour les militants pro-cannabis du monde entier de descendre dans les rues pour faire entendre leur voix. En effet, après la journée internationale du cannabis le 20 avril dernier (420), la deuxième date du calendrier cannabique mondial approche à grands pas. Le premier samedi du mois de mai se tiennent traditionnellement les marches mondiales pour le cannabis qui célèbrent la culture cannabique. Les rues des grandes villes du monde entier s’animent dans un élan commun contre la prohibition.

     

    Le cannabis parade dans les rues

    La tradition des marches du cannabis remonte à 1999. Elles se déroulent dans les grandes villes du monde sous différents noms : Global Marijuana March, Million Marijuana March, Cannabis Liberation Day etc. Elles célèbrent le cannabis comme une culture et un choix de vie et ont pour objectif de communiquer, d’éduquer et de partager sur le sujet pour combattre le stigma qui entoure sa consommation. Les marches les plus connues sont celles de New York, Toronto, Paris, Berlin et Londres mais on en compte dans une soixantaine de pays environ.

     

    En France, deux grandes Cannaparade défileront. La marche lyonnaise se déroulera samedi 4 mai au départ de la place Carnot à partir de 14h30.

    La marche parisienne se tiendra, elle, le deuxième samedi du mois, soit le 11 mai.

     

    Elles dénoncent toutes deux le fait que la France ait certaines des lois les plus restrictives en matière de cannabis mais qu’elle soit aussi parmi les plus grandes consommatrices de cannabis. Le « manifeste des 5 millions » publié sur le site de la marche rappelle la triste réalité des consommateurs de cannabis français : « Les autres pays n’ont jamais autant avancé, la France, elle, reste bloquée. (…) C’est 5 millions de personnes qu’elle ignore ».

     

    La foule d’amateurs et d’amatrices du cannabis qui continuent d’être traités comme des criminels, de patients et de patientes dont la santé dépend du cannabis et qui n’y ont pas accès, cette foule d’habitude réduite au silence et à la clandestinité aura à cette occasion l’opportunité de se faire entendre. Forte du contexte international de libéralisation des politiques du cannabis, ses revendications seront portées par la force des arguments qui ont présidé aux légalisations canadiennes et américaines.

     

    Pour participer, RDV Place de la Bastille le samedi 11, à partir de 13h. Le cortège démarrera à 15h et ira jusqu’à la place de la République. Il sera accompagné de chars musicaux, d’animations et de prises de parole des associations et de leurs représentants. Le tout dans la bonne humeur et la bonne ambiance.

     

    Source: newsweed.fr

  4. Les chaînes YouTube dédiées au cannabis ont toutes été suspendues

    suspending-cannabis-channels-SensiSeeds-

    Qu’arrive-t-il aux chaînes YouTube dédiées au cannabis ? YouTube (propriété de Google) suspend toutes les chaînes dédiées au cannabis, et pas seulement les plus petites. De plus en plus de créateurs de contenu lié au cannabis se font retirer des sphères virtuelles. Pour les propriétaires de ces chaînes, aucun recours ne semble possible.

     

    Bien que YouTube les ait informés dans un courriel que leurs actes contrevenaient aux conditions d’utilisation, il ne semble pas que de telles accusations puissent s’appliquer au contenu de ces chaînes.

     

    Combien de chaînes dédiées au cannabis YouTube a-t-il suspendues jusqu’à maintenant ?

    Nous n’allons pas mentir, nous y voyons une attaque personnelle ! La première chaîne à avoir été suspendue, selon ce qu’a appris Sensi Seeds, a été Marihuanatelevision.tv. Non seulement sommes-nous un de ces principaux commanditaires, mais de plus, ses créateurs se rendaient souvent à Amsterdam où ils étaient toujours intéressés à documenter nos activités. Un des membres de l’équipe avait même visité notre entreprise sœur, HempFlax, pour filmer ses champs de chanvre industriel.

    Peu de temps après cette nouvelle, on apprenait que Cannaweed, le plus grand forum cannabique français dont les créateurs sont aussi nos amis, venait aussi de perdre sa chaîne. Après une brève réactivation le 19 avril, ils ont appris que la suspension était motivée par la diffusion d’une vidéo sur la germination de graines de cannabis. Pour comble d’insulte, la chaîne Cannaweed a été de nouveau suspendue quelques heures plus tard.

     

    Chaînes YouTube dédiées au cannabis ont été suspendues

     

    La chaîne YouTube de Sensi Seeds, au moment de la rédaction de cet article, est encore active, quoiqu’il soit totalement possible qu’elle soit retirée sous peu. C’est arrivé à d’autres banques de graines. Le site Web du magazine canadien Cannabis Culture a vu son propre Pot TV retiré de la plateforme YouTube après huit ans de diffusion.

     

    Cette élimination sélective ne se limite pas à des chaînes d’entreprises. Les comptes d’individus sont aussi suspendus, comme celui de Joel Hradecky. Ce patient se traitant légalement au cannabis médical, connu sur YouTube sous le pseudonyme Customgrow420, avait 1,5 million d’abonnés et 193 millions de visionnements. Le compte du plus populaire « WeedTuber » a été suspendu le 18 avril.

    D’autres individus comme « ThatWeedCouple » et « BorisPetit » sont passés en mode privé après que certaines de leurs vidéos aient apparemment été supprimées. « UrbanRemo », un activiste cannabique canadien ayant quelque 190 000 abonnés dont la présence sur YouTube remontait à huit ans a aussi vu son compte supprimé sans préavis. Qui plus est, son fils « UrbanMichael » a lui aussi perdu sa chaîne YouTube après avoir dénoncé ce qui venait d’arriver à son père dans sa vidéo « The End of WeedTube ? »

    Une excellente couverture a été faite par iSmoke, mais malheureusement, cette chaîne cannabique compte aussi parmi celles qui ont été éliminées.

     

    Depuis combien de temps la situation dure-t-elle ?

    La piste remonte à un phénomène que les fans de YouTube et les créateurs de contenu appellent l’Adpocalypse. Malgré le fait que YouTube démonétise (supprime les publicités) ses vidéos depuis 2012, ce n’est qu’en 2016 que les créateurs ont été mis au courant de la situation.

    L’année précédente, l’algorithme qui établissait l’admissibilité des vidéos à la publicité avait été changé afin de mieux détecter les contenus de nature potentiellement terroriste. Cette procédure est assurément désirable, mais comporte les problèmes liés à son automatisation. On peut demander un examen effectué par des humains lorsqu’une vidéo est signalée, mais cela ne garantit en rien qu’elle sera de nouveau monétisée.

     

    Chaînes YouTube dédiées au cannabis ont été suspendues

     

    Comment YouTube décide-t-il si les vidéos sont appropriées ?

    En dépit de la taille et des revenus de YouTube (après Google, c’est le plus important site Web au monde), la plateforme décide d’externaliser le processus de suivi de l’admissibilité des contenus présentés à ses utilisateurs. L’option « signaler un contenu inapproprié » ressemble à celle des politiques de signalement de Facebook et d’Instagram qui permet à tout utilisateur mécontent de signaler un affichage. Les vidéos signalées comme étant inappropriées sont visionnées par un employé de YouTube qui décide si elles sont retirées ou non.

    Ce n’est donc pas surprenant qu’avec 1,3 milliard d’utilisateurs, et un nombre comparable de vidéos diffusées, certains contenus soient injustement signalés comme étant inappropriés, alors que d’autres, véritablement inappropriés, demeurent en ligne. Pour contester le maintien en ligne de vidéos offensives contenant leur publicité, les publicitaires ont commencé à retirer leur argent. Certaines chaînes s’appuient lourdement sur les recettes de ces publicitaires qui génèrent des milliards de dollars pour YouTube et Google. C’est le début de l’Adpocalypse.

     

    YouTube a-t-il le droit de procéder de la sorte, contrevient-il à ses propres règles ?

     Les répercussions affectent les créateurs de tout contenu pouvant être considéré comme le moindrement risqué pour YouTube. Par exemple, des vidéos exposant les enjeux LGBT ont été signalées et démonétisées sous prétexte qu’elles sont de nature sexuelle. Une autre des raisons justifiant une potentielle démonétisation est « la promotion de drogues ou de substances règlementées, incluant la vente, la consommation et l’abus de telles substances ».

    Une des premières victimes de cette règle a été la chaîne couvrant les traitements du diabète et les coûts des médicaments d’ordonnance. Ce signalement motivé par la promotion de la consommation de drogues montre clairement que l’algorithme n’est pas aussi efficace qu’il devrait l’être.

     

    « Enquêter sur le problème »

    La démonétisation est une chose ; l’élimination des vidéos et des chaînes complètes en est une autre. Le niveau de censure qu’applique YouTube aux chaînes dédiées au cannabis est fulgurant. Un « WeedTuber » rapportait en février 2018 qu’environ « 50 % de la communauté » ont vu leur chaîne disparaître, la seule réponse de YouTube étant un courriel expliquant qu’il allait « enquêter sur le problème ».

    De la même manière qu’en ouvrant un compte sur Instagram, sur Facebook ou sur toute autre plateforme de médias sociaux il faut accepter les conditions d’utilisation du fournisseur, télécharger des vidéos sur YouTube implique qu’il faille accepter la possibilité qu’elles soient retirées.

    Sensi Seeds a eu une expérience directe de cette situation lorsque notre ancien compte Instagram a été désactivé sans préavis et que Facebook a supprimé plusieurs affichages et photos de la page Facebook de Sensi Seeds.

    Actuellement, on ne sait pas si cette élimination sélective est terminée ou si elle ne fait que s’amorcer de manière durable. La rumeur selon laquelle Google aurait embauché 10 000 nouveaux employés dont la tâche précise serait de « nettoyer » YouTube n’est pas encore confirmée, mais elle pourrait expliquer ce qui se passe.

    A notre connaissance, aucun des comptes suspendus ou désactivés n’a été rétabli en dépit des demandes d’enquêtes faites par des humains.

     

    Source: sensiseeds.com

  5. Communiqué de presse

     

    Les antiprohibitionnistes du monde entier vont battre le pavé le samedi 12 mai à Lyon et Paris, et le 5 mai dans plusieurs autres villes, à l'occasion de la "Marche mondiale du cannabis 2018" pour revendiquer une réforme de la politique en la matière.

     

    Comme chaque année depuis 2001, le Collectif d'Information et de Recherche Cannabique de Lyon (CIRC), les Jeunes écologistes lyonnais, Europe Ecologie - Les Verts, la Ligue des Droits de l'Homme, le Nouveau Parti Anticapitaliste, Les Jeunes Radicaux de Gauche, le syndicat étudiant écologiste Fac Verte, l'association de lutte contre le sida AIDES, ainsi que les associations Ananda et Cie., Livity Record et Bredda Sound System participent à la Marche Mondiale du Cannabis 2018, qui se déroule dans plus de 300 villes de 40 pays.


    Inlassablement, les partisans d'une réforme de la législation sur les drogues exigent des alternatives à la prohibition afin de faire advenir une politique juste, cohérente et humaine encadrant les usages récréatifs et médicaux du cannabis en particulier et des drogues en général.

    Cette 17e édition de la Marche mondiale vient rappeler que la mobilisation de la société civile est cruciale pour provoquer les changements, et les nombreuses évolutions constatées à l'international depuis l'an dernier montrent combien cette implication porte ses fruits.

     
    Aux États-Unis, qui sont précisément exemplaires sur ce point et sur leur capacité à tirer les leçons de leurs propres échecs prohibitionnistes, le Nevada et la Californie deviennent les 8e et 9e États à légaliser le cannabis récréatif (après l'Alaska, le Colorado, le Maine, le Massachusetts, l'Oregon, le Vermont et Washington, plus le District de Columbia), dynamisant une industrie légale qui pourrait atteindre, selon une étude, 75 milliards de dollars de ventes d'ici 2030. Le Canada se rapproche aussi de la légalisation, prévue pour cet été ; la Norvège l'envisage ainsi que la Nouvelle-Zélande, via un référendum. Enfin, la Catalogne légalise les cannabis social clubs.

    Quant au cannabis thérapeutique, de nombreux nouveaux pays encadrent officiellement son usage : Géorgie, Mexique, Paraguay, Pérou, Pologne, Saint-Marin, Suède, Uruguay, ou sont en passe de le faire : Grèce, Inde, Lituanie, Luxembourg, Thaïlande, Zambie...

    Les divers effets de la légalisation commencent à être mesurés : au Colorado et dans l'État de Washington, l'usage du cannabis récréatif stagne chez les mineurs mais augmente chez les adultes (étude Cannalex, par INHESJ & OFDT), et entraînerait une baisse de la criminalité. Autres constats, toujours aux États-Unis : les États où le cannabis est légal voient non seulement la consommation d'alcool décroître mais également celle de toutes les autres drogues, ainsi que le phénomène de « biture express » (binge drinking), et les États où le cannabis médical est légal connaissent une chute de 25 % du nombre d'overdoses aux opioïdes, un an seulement après la régulation.

     

    Et en France ? Le contraste est saisissant. Dans un rapport, les députés Reda (LR) et Pouillat (LREM) proposent d'instaurer une amende forfaitaire au délit d'usage de drogues. Alors que le premier propose une simple contravention de 4e ou 5e classe, c'est l'amende forfaitaire délictuelle souhaitée par le second qui est retenue par le ministre de la Justice (montant fixé à 300 €). Objectifs clairement affichés : appliquer une sanction "certaine et rapide", éviter des procédures trop chronophages pour la police et la justice, donner "la priorité à la lutte contre les trafics" et enfin, financer les "consultations jeunes consommateurs" pour les moins de 25 ans aux conduites addictives... Ou comment un gouvernement réformiste et "disruptif" préfère une mesurette marginale plutôt qu'une réforme véritable et cohérente afin de s'éviter tout procès en laxisme.

     

    On sait pourtant les Français moins frileux que leurs dirigeants : 84 % jugent la législation actuelle inopérante et 52 % pensent que la vente de cannabis sous le contrôle de l'Etat serait plus efficace que l'interdiction pour lutter contre le trafic (sondage Ipsos, octobre 2016). Déjà, un rapport de l'OFDT (2013) montrait que six Français sur dix sont favorables à l'autorisation de l'usage du cannabis sous certaines conditions pour les majeurs, et à l'interdiction à la conduite routière et aux mineurs.


    En attendant que l'imagination soit au pouvoir, soyons réalistes, demandons l'impossible : que les si nombreux partisans d'une réforme se souviennent que la politique se passe (aussi) dans la rue. Nous les invitons donc à venir participer à la Marche Mondiale du Cannabis 2018, qui se tiendra, à Lyon, le samedi 12 mai à 15 h, de la place Carnot jusqu'à la place des Terreaux, pour revendiquer :

     

    - Une réforme de la politique française en matière de cannabis et l'ouverture d'un débat public sur la loi du 31 décembre 1970

     

    -La libération des détenus-es du cannabis 

     

    - La dépénalisation de la consommation, de la possession et de l'autoproduction pour usage personnel


    - Une information cohérente et objective sur les effets et les modes de consommation réduisant les risques

     

    - Une prévention pragmatique et ciblée en direction des mineurs et des usagers en difficulté

     

    - La prescription de cannabis dans un cadre thérapeutique

     

    - La régulation de la production, de la distribution et de la consommation de cannabis

     

     

     

    Contacts : 06-11-53-10-07 - circ-lyon@no-log.org

    http://www.circ-lyon.fr/

    https://www.facebook.com/events/

    https://www.facebook.com/CIRCLyon/

  6. Salut les enfants

     

    J'ai bien vu et compris ce que voulais exprimer @ganja669 au niveau du déséquilibre que cela engendrerai dans l'économie de subsistance de certains quartiers parfois surpeuplés et je regrette de n'avoir pas corrigé à temps la tournure des échanges qui auront suivi.

    Car effectivement la légalisation contrôlée amènera forcement un bouleversement, un crack (sans jeu de mots) de la bulle spéculative engendrée par la prohibition et la répression acharnée, malgré la poudre aux yeux de la contravention délictuelle.

    Dans ces quartiers on ressent plus le ruissellement dans l'économie parallèle que dans le marché de l'emploi...

     

    Il est sur que je l'aurai plus évoqué sous l'angle social donc et éviter ce genre de querelles en poussant sur les moyens d'améliorer l’autonomie financière des zones en question. et de fait fait sauter aussi la fin de ton post qui virait dans le hors sujet ;) en te l'expliquant comme cela.

     

    Après il n'y a pas de parti pris de gauche ou droite, pro ou anti européens, écolo végan ou pas du moment que l'on parle principalement du cannabis.

     

    Merci en tous cas à toi Ganja669 pour l'ensemble de tes participations :respect:

    Polo

     

  7.  

    Cannabis : pourquoi (et comment) l’Etat doit reprendre le contrôle du marché pour gérer cette crise de santé publique

    Un rapport parlementaire publié en ce mois de janvier 2018 préconise la mise en place d'une amende forfaitaire pour les consommateurs de cannabis. Dans quelle mesure la légalisation pourrait-elle permettre des résultats plus probants, tout en offrant une réelle possibilité de "reprendre le contrôle" par les pouvoirs publics en encadrant strictement la consommation ?

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    Emmanuelle Auriol : En France l’usage récréatif et le trafic de cannabis constituent des infractions pénales passibles de peines de prison et d’amendes. Cette politique répressive, qui met sur le même plan consommateurs et trafiquants, est très couteuse et inefficace. Notre pays est en effet un des champions d’Europe de la consommation de cannabis. Il détient aussi le triste record du plus grand nombre d’arrestations pour son usage. La mise en place d'une amende forfaitaire pour les consommateurs de cannabis sera donc un progrès par rapport à la situation actuelle car elle va désengorger les tribunaux, alléger les coûts de procédures tout en générant un revenu supplémentaire à travers les amendes et diminué le risque pénal qui pèse sur les usagers.

    Mais elle ne va en aucun cas résoudre le problème de la consommation excessive de cannabis dans notre pays. 

    Pour lutter efficacement contre ce fléau il est indispensable que l’Etat reprenne le contrôle de ce marché. La légalisation est le seul moyen d’assoir son monopole sur la distribution, comme c’est le cas pour le tabac. Le cannabis pourra être ainsi distribué dans des officines dédiées, installées loin des collèges et des lycées. La vente doit être interdite aux mineurs. Cela permettra aussi de contrôler la qualité des produits alors qui aujourd’hui sont toxiques, ainsi que de moduler les prix en fonction de la teneur réelle en THC du produit. Un dispositif sérieux de lutte contre le cannabis doit viser à réguler les consommations, retarder l’âge de la première prise, bien trop bas dans notre pays puisqu’on estime qu’à 16 ans un adolescent sur deux a déjà expérimenté avec le cannabis, et se centrer sur la prévention et l’éducation.

    On parle alors de politique de la demande, par opposition à la répression qui est une politique de l’offre. Dans un premier temps l’Etat devra modérer la fiscalité afin que les prix ne soient pas trop hauts, le but étant d’assécher le marché des dealers. Une fois que les réseaux mafieux auront été délogés du marché, il est souhaitable de relever la fiscalité afin de décourager les consommations. En effet la demande de cannabis, comme celle du tabac ou de l’alcool, est sensible aux prix. L’outil fiscal est donc un instrument indispensable de régulation de la demande, un outil dont l’Etat se prive avec la prohibition.

    L'argument de "désengorgement" des tribunaux, pour un tel projet, est-il crédible ? Ne peut-on pas voir plutôt dans une telle décision une incapacité de proposer un "modèle économique" alternatif aux quartiers qui concentrent le "deal" ?

    Je crois que c’est une motivation réelle de cette évolution. Il y a en France quelques 200 000 interpellations par an liées à une infraction à la législation sur le stupéfiants, la grande majorité de ces infractions sont dus à l’usage. Ces interpellations encombrent les services de la police et de la justice sans effets réels sur les contrevenants car la loi étant trop dure et inadaptée pour de simples usagers, ces procédures se soldent dans l’écrasante majorité des cas par un rappel à la loi. La mise en place d'une amende forfaitaire pour les consommateurs de cannabis sera donc un progrès par rapport à la situation actuelle. En ce qui concerne la légalisation le gouvernement y est encore opposé, alors que le reste du monde évolue rapidement sur cette question. Les raisons de cette opposition sont essentiellement électorales. Jusqu’à récemment une majorité de français étaient opposés à la légalisation. Aujourd’hui ils sont plus de 50% à souhaiter une évolution de notre dispositif répressif et législatif. Le gouvernement tente donc la contravention, qui est également appelée de ses vœux par plusieurs syndicats de police.

    Dans quelle mesure cette activité est-elle essentielle pour ces zones ? Quel pourrait être cette alternative à proposer dans le cas d'une légalisation ?

    Selon l’Institut national des hautes études de la sécurité et de la justice (INHESJ), le chiffre d’affaires du marché des drogues illicites en France aurait été pour l’année 2010 de l’ordre de 2,3 milliards d’euros, soit 0,12 % du PIB français. À lui seul, le cannabis représenterait la moitié de ce marché. Une grande partie des profits engendrés par le trafic de drogues est accaparée par les gros trafiquants qui résident hors de France et hors de portée des autorités françaises. Ce sont les seuls véritables gagnants de ces trafics dont les bénéfices ne profitent que très peu aux quartiers défavorisés, qui par contre subissent la délinquance et la violence engendrées par ces activités criminelles.
     Par ailleurs ce marché ne génère aucune taxe puisque les trafics sont clandestins et ne donnent pas lieu à une taxation. Par contre il génère beaucoup de coûts.
     
    En France, Pierre Kopp estimait qu’en en 2010 la dépense publique engagée par l’État et l’Assurance-maladie pour la mise en œuvre de la politique de lutte contre les drogues illicites et la prévention des conduites addictives à 2,4 milliards d’euros. Il n’est pas difficile d’imaginer un système qui sera plus efficace et plus protecteur, y compris pour les quartiers défavorisés où fleurissent les trafics. La légalisation permettrait de générer des recettes fiscales supplémentaires dont une partie devrait être investie dans ces quartiers, notamment dans les écoles. Une autre partie devrait être dédiée à la répression, l’idée étant d’intensifier la répression contre les réseaux mafieux. Il serait erroné de penser que l’on puisse faire l’économie des coûts de répression en légalisant le marché de la drogue. On épargnera bien sûr les coûts d’incarcération des usagers et des trafiquants de drogues. Mais il faudra maintenir actif le dispositif de répression, afin de s’assurer que des réseaux criminels n’investissent pas le marché noir en cassant les prix et en vendant des drogues bon marché.
     
    Par Emmanuelle Auriol

     

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    Universitaire, Emmanuelle Auriol est chercheur à l'IDEI (Institut d'Economie Industrielle), membre de l'école d'économie de Toulouse (TSE) et professeur d'économie à l'Université Toulouse 1 Capitole.

    Source: Atlantico.fr
  8. Hello :)

    d'habitude je commente pas par fainéantise car perso je soutiens le canna récréatif et comme mode de distribution grand public je préfère en tant que consommateur le coffee shop avec un espace fumeur!

    Avoir le  moyen de faire tourner dans un esprit festif de partage...

     

    Sur le plan politique pourquoi ce serait pas a hamon de se rallier à méluche? pourquoi le rassemblement des gauches devrait se faire derrière le ps encore comme a chaque fois pour que la gauche au final se sente trahie :siff:un peu dans l'autre sens pour une fois svp...

     

    Quand à Macron je suis navré luigi:  "Emmanuel Macron va sur Médiapart et il explique que finalement il est ouvert sur la légalisation du cannabis", comme il l'avait expliqué sur France Inter.  "Puis il donne une interview au Figaro, et là, il dit hors de question la dépénalisation". C'est du "marketing segmenté", a expliqué Cécile Duflot. pour une fois elle a pas tort :siff:

     

    "Je n'ai jamais été favorable à la légalisation du cannabis" a déclaré Emmanuel Macron dans une interview pour La Provence, publiée ce mardi 14 mars

     

    Techniquement il est pour une contraventionnalisation de l'usage...

     

    amitiés les weedeurs

  9. Hello

    Alors certes ce sera fini pour ceux qui arrondissaient les fins de mois en vendant leur surplus dans les coffees, ce circuit fermé imposera t'il juste quelques variétés ciblées normées en thc? les variétés d'état comme avec santé canada? qui pourra produire?

    mais ce qui m'attriste quand même beaucoup ce serait la fin des Haschs d'importation... quid des libanais jaunes et rouge... l'Afghan bien poivré etc...

    bref je reste inquiet ^^

     

    ++

  10. Hello

    et quand bien même sur ce site on ne cherche pas à savoir si un cannaweedeur est de gauche ou de droite (y'en a et tant mieux...) des centristes etc...

    et la parole est ouverte a tous... Pas de bienpensance mais du respect voir de la courtoisie même si c'est difficile

    l'intransigeance de chacun sur ses certitudes politiques empêche le débat d"idées en créant du ressentiment une montée en pression et on se perd en insultes pour rabaisser et discréditer son opposant.

    Il y a bien des années quelques membres de CannaWeed avaient porté le débat sur un forum ump (à l'époque) ça a a été folklo

    L'article te semble trop politisé t'sébien et tu t'offusques d'y trouver une mention du mot islam et dès lors tu donnes une connotation extrême droite au propos et pars toi même dans l'excès... Marianne est plutôt d’extrême gauche et libérer la police et la justice de la lutte inefficace contre le cannabis pour libérer des effectifs c'est plutôt une bonne direction.

    Merci donc tout autant mon cher cynik de ne pas renvoyer du facho à tord et à travers pour ne pas froisser les autres

     

    bien a vous tous les weedeurs

    Polo

  11. Tournai: le Ministère Public va en appel du jugement relatif au Cannabis Social Club

     

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    Illustration - © Flickr - Nena B.

    Mardi dernier, le Tribunal Correctionnel de Tournai acquittait le président de "Bon pied, bonne herbe", faute d'éléments suffisants pour prouver que club facilitait la consommation de stupéfiants.

    Ce club donnait la possibilité à ses membres, moyennant une cotisation de 50 euros, de cultiver eux-mêmes leurs plants, d'être encadrés, de recevoir des conseils... Bref d'assurer leur propre production pour ne pas avoir recours aux dealers. Son président s'est d'ailleurs toujours défendu d'avoir une activité criminelle.

     

    L’expérience avait été brève puisque peu de temps après son ouverture le Club avait reçu la visite de la Police qui avait saisi onze plants de cannabis et le matériel de culture. Le Parquet avait alors requis la dissolution de l'asbl et réclamé une peine de 12 mois de prison avec sursis contre son président, au motif qu'on ne peut pas détenir plusieurs plants en un même endroit, ni promouvoir la consommation de ces produits.

     

    Ce mardi, le Tribunal a estimé qu'il était impossible de prouver qu'il y avait facilitation de la consommation de stupéfiants. Le président du Club, un jeune homme de 27 ans, avait donc été acquitté.

    Ce jeudi, le Parquet a donc fait appel de cette décision.

     

    Source: rtbf.be

  12. Hello :)

    Ahh les zenfants vous vous laissez emporter :pc:

    Je vous rappelle que l'article traite de la légalisation du "chon" n'en déplaise... :culture:

    si vous voulez débattre pédophilie et avortement ce n'est pas l'endroit

    l'élection est faite reste maintenant à voir ce sue cela va donner

    Merci du coup de rester courtois et sur le sujet

     

    @manuel valls rapport au bingo... je préfère mon monde de bisounours

    tous des comploteurs ces bisounours :siff: