Indi-Punky

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Messages posté(e)s par Indi-Punky

  1. Quelqu'un aurait plus d'infos ou fait pousser leur C99 Hybrid ? Assez tentante et pas très chère :)

     

    Hello

    Tres peu de différence entre la xline et la classique:

    -Xline plus fluffi, nécessite 2bonnes semaines de plus que la version normale

    -Xline à un gout plus varié que la classique

    Je préfère la classique qui s'approche plus en gout de ce que je connais de la Cinderella

    Mais l'effet plus Sativa de la X-line est intéressant aussi

     

    <_<

     

    https://www.cannaweed.com/gallery/album/1104-female-seeds/

  2. salut :-) ,

     

    Nous sommes au mois de Mai ,

     

    Y'a comme une vieille odeur ?

     

    Prudence tout de même,

     

    pas de photos ,ni de rdv ,ni rien...

     

    Juste un petit rappel..Car on oublie vite.

     

    :culture: à tous.

     

    Le rapport entre les montées en charge du serveur et les événement du mois de Mai???

    effectivement on oublie vite...que les gars se sont fait serrer a cause de leur tof avec géolocalisation.

    Sérieux stop la parano a 2€

     

    Et au passage les Rdv sont proscrits dans TOUT les cas cf règle...

    Edit: 2fois sur le même poste que tu balance le même genre de c... donc bon le rappel...

    • Like 3
  3. Hello^^

    La toile de beurre Mercerie, sinon pour la toile tu peu en trouver facilement sur ebay (je te filerais 2/3 liens) sinon certain Gs en vendent par chez toi.

    Pour le résultat je n'avais pas de matière sous la main au moment^^ et comme je me suis fais plaisir récemment j'ai tendance a faire plus d'iceo et de bho actuellement que d'extraction sèche XD

     

    Je posterais d'ici peu une version encore plus simpliste de ce système.

  4. Si tu veux confirmer (ou pas XD ) mes dires tente simplement de débrancher la gaine qui vas du Ct au Fac je pense que rien que ça devrait suffire a faire diminuer et si le soucis viens bien de là tu seras fixé.

     

     

    Tu peu changer de place ton extra ca ne changeras pas le fait que les TT sont pas fait pour fonctionner avec les Fac (sauf les fac souple, qui servent a rien..)

     

    En déplaçant ton TT en milieu d'installe tu augmente un peu le tirage sur ton fac, mais le soucis reste le même puisque au final la longueur de gaine et l'extra reste la même.

    Soit tu change d extra (pas besoin de changer de fac si tu reste dns la même puissance) soit tu enlève le fac.

     

    Tente de simplement mettre Extra->gaine-> Cooltube avec ca tu devrais gagner en aspiration et résoudre ton soucis de T° (et tu changeras pas d'extra pour rien si ça marche pas.)

     

    @Zachariah: non mais ils sont pas tous dégueu ^^

  5. Bonsoir

    Pas besoin de chercher de midi a quatorze heure:

     

    Lampe utilisée: hps 250w
    Extraction utilisée: tt 125 280m3/h, filtre max carbon 250m3/h

     

    Cherche pas plus loin ton Extra est un TT il n'a pas la puissance pour tirer 280m3h dans cette configuration, chaque M de gaine te fait perdre de la puissance etc

    Il y a sur le site un schéma expliquant la différence dans l aspiration entre un rvk et un TT.(j'arrive pas a remettre la main dessus)

     

    Si tu veux confirmer (ou pas XD ) mes dires tente simplement de débrancher la gaine qui vas du Ct au Fac je pense que rien que ça devrait suffire a faire diminuer et si le soucis viens bien de là tu seras fixé.

     

    Ps: n'essaye pas de mettre le FAc en sortie, vu ton Extra elle va grillée en 2h

  6. Bonjour à tous et toutes :welcome:

     

    Je vais ici détailler un petit bricolage pour faire un "hashmaker" pas cher

     

    Pour cela il vous faut:

     

    -3 Pots empilable de même contenance

    -1 Morceau de toile de beurre/toile sérigraphie etc

    -1 De quoi découper les pots

     

    Facultatif:

     

    -1 Morceau de papier sulfurisé

     

    Tout d'abord choisir le contenant, n'importe quels taille peu aller :ptdr:. Il faudra juste adapter la taille des autres pièces (toile etc)

     

     

     

    gallery_731869_2026_7412.jpg

     

     

    Pour ce tuto nous allons travailler sur des pots de ~1L (contient de la nourriture suri-mi mozzarella etc)

     

     

     

    gallery_731869_2026_10632.jpg

     

     

    Nous allons maintenant les découper afin d'obtenir 2 pots sans fond et 1 avec.

     

     

    gallery_731869_2026_19647.jpg

     

     

     

    Les découpes:

     

    Le premier

    Vous allez découper ~5cm

     

     

    gallery_731869_2026_2031.jpg

     

     

    Le second

    Vous allez juste découper le fond ~1cm avec le fond

     

     

    gallery_731869_2026_17342.jpg

     

     

    L'assemblage

     

    Nous allons maintenant assembler tout ça:

    Prenez votre toile poser là sur le plus petit pot

     

     

     

    gallery_731869_2026_22698.jpg

     

     

     

    Poser ensuite le second pot avec le fond découper par dessus, il va venir bloquer la toile et l’empêchera de glisser

     

     

    gallery_731869_2026_8274.jpg

     

     

    Étape facultative:

    Je rajoute un morceau de papier sulfurisé, le Thc a tendance a accrocher au fond des pots a force

     

     

    gallery_731869_2026_9390.jpg

     

     

    Finir l'assemblage

     

    Pour finir vous posez le dernier pot sur le dessus, il viendra fermer l'ensemble

     

     

    gallery_731869_2026_2513.jpg

     

     

    Il ne vous reste plus qu'à charger la bête et à mettre tout ça au congelo^^

     

     

     

    gallery_731869_2026_35063.jpg

     

     

    Bien entendu plus vous allez secouer plus le produit perdra en pureté. :davb:

     

     

    N'oubliez pas de poster vos résultats Ici :applaus:

    • Like 1
  7. Bonjours, en divaguant sur le sit, je suis tombé sur le hashmaker, fortement intéressé par ce système, j'aimerais essayé mais je ne sais pas ce qu'est le truc rouge qu'il y a dedans et j'aimerais avoir des avis sur le sujet de construction, et des témoignage de personne l'ayant testé. Je vous remercie d'avance !! tongue.gif

     

    Cordialement, Pandax.

     

    Hello

    de quel truc rouge parle tu? une photo serait parlante

    Merci

  8. Merci Animalxxx

    Niveau programateur j'ai flinguer aussi bien des no name brico depot a 4€ que des brennenstuhl a 40€ d’où la grosse envie de bricoler un truc qui protège de manière générale.

     

    Merci pour le bon coin je n'avais pas penser a rechercher dessus^^

     

    Edit Pas de soucis je ferais el boomerang si je trouve le remplaçant

    ps Mail parti chez legrand on verras bien ^^

  9. Bonsoir a tous

    J'explique mon problème:

    Depuis quelques temps je grille pas mal de minuteur, du coup je décide de suivre le tuto Pour ne pas "coller" les programateurs.

     

    Mais voila je suis une quiche en électricité ...

    -1ere question : sur le tuto les contacteurs sont annoncés a 15€, hors en vente je n'en trouve que dans les 40/50€ normal?

     

    -2eme question: si je tape sur google "acheter contacteur 16A" il me sort plus de disjoncteur 16A que de contacteur, j'en trouve pas sur brico depot castorama leroy merlin bref . La piéce aurait elle changer de nom?

     

    Merci d'avance

     

    Edit: je viens de tomber sur celui là est ce qu il va ? 25A au lieu de 16A grave docteur?

    contacteur legrand 25A

  10. SHIT – 4/20, c’est le « Cannabis day » !

     

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    AFP/JEFF PACHOUD

     

    Nous sommes le 20 avril. Pour nombre d'habitants de la planète, un jour comme les autres, si ce n'est qu'il tombe cette année un vendredi et que c'est bientôt le week-end. Mais pour la vaste communauté des fumeurs de ganja, il y a une autre raison de se réjouir. Four-twenty, ou 4/20, est la journée internationale du cannabis, ou "Cannabis day". Ironie du calendrier électoral, c'est le jour qu'ont choisi les deux principaux candidats à la présidentielle pour s'affronter sur la question de la pénalisation de la consommation du chanvre indien.

     

    Que peut bien faire un fumeur de joints le jour du cannabis si ce n'est... fumer des joints avec encore plus d'enthousiasme ? Vous n'y êtes pas. Depuis sa première édition en 1995 à Vancouver, au Canada, le 4/20 est un jour de célébration et de contestation militante. Au menu : des rassemblements où chacun est invité à s'allumer en public un cône, un cierge, un câble, un faya, un bédo, un blaze, un stick (ou keussti), un joko, une cigarette magique, une mèche, un pétard, bref, un spliff, ou encore l'un des innombrables synonymes inventés par cette contreculture particulièrement inspirée (petite liste non exhausive ici). Une façon pour les quelque "250 millions de membres" annoncés de la communauté des embrumés de protester contre la prohibition, explique le site cannabisculture.com.

     

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    AFP/LUIS ROBAYO

     

    Des manifestations sont organisées chaque année aux Etats-Unis, au Canada et dans de nombreux pays de la planète (voir la carte interactive des événements prévus). Une soixantaine de villes ont prévu de célébrer cette date ce vendredi. Voici un petit reportage sur l'édition 2010 à Vancouver :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=bpSXCPABQlc

     

    Le "Cannabis day" gagne de l'ampleur chaque année, et les marchands commencent à sentir qu'il y a là un marché porteur. A Wasilla, en Alaska, une entreprise locale a ainsi lancé sur le marché la première vodka distillée avec des graines de chanvre, la "Purgatory", rapporte le Washington Post.

     

     

    De la contre-culture au marketing

     

    Des studios de cinéma capitalisent aussi sur l'événement en sortant des films sur le sujet, tout comme certains programmes de télévision et tout un lot d'initiatives commerciales spécialement marketées.

     

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    "High School', de John Stalberg, avec Adrien brody.

     

    Magnolia Pictures sort pour l'occasion un documentaire sur la vie de Bob Marley, sobrement intitulé Marley, dont les affiches portent les chiffres "4.20.12" sur le drapeau jamaïcain. Anchor Bay Entertainment surfe également sur la vague avec le film High School, dans lequel Adrien Brody incarne un dealer de beuh, nommé Psycho Ed. Le film ne sortira en salles que le 1er juin, mais la bande annonce (ci-dessous) est visible sur Internet depuis aujourd'hui, et une projection de presse était organisée à New York ce matin.

    "Les brownies servis à la projection ne contiendront pas de vraie marijuana", est-il précisé sur le carton d'invitation...

     

    https://www.dailymotion.com/video/xpxr88_high-school_shortfilms?start=3#from=embediframe

     

    Pour les défenseurs de la légalisation de la marijuana, la marchandisation de cette contre-culture est la preuve que la cigarette magique est en voie d'être aspirée par la culture majoritaire, explique le Wall Street Journal. De 14,4 millions en 2007, le nombre de consommateurs est passé à 17,4 millions aux États-Unis en 2010, selon les chiffres gouvernementaux, et seize Etats, plus le District de Columbia, ont dores et déjà adopté des lois légalisant l'usage médical du cannabis.

     

    Mais la ganja demeure parfaitement illégale sur la plus grande partie du territoire, et la cohabitation entre "Cannabis day" et Etat de droit donne parfois lieu à quelques tensions. Des activistes de la fumette ont ainsi porté plainte contre l'Université du Colorado, qui a prévu de fermer son campus vendredi pour tenter de mettre un terme à cette tradition annuelle un tantinet illégale, rapporte le Denver Post.

     

    Aux origines du 4/20

     

    Le choix de la date du 4/20 est l'objet d’innombrables légendes. Leur origine remonterait au début des années 70, où un groupe d'adolescents de San Rafael, en Californie, se faisant appeler les "Waldos", se donnaient rendez-vous chaque jour au pied d'une statue de Louis Pasteur à 16 h 20 (ou 4.20 PM) pour fumer des joints, raconte Cannabisculture. Ces étudiants auraient été inspirés par une nouvelle de H.P. Lovecraft, In the Walls of Eryx, dans laquelle un homme explorant Venus découvre une plante hallucinogène qui le plonge temporairement dans un monde spectral. Lorsqu'il revient à lui, il réalise qu'il est 16 h 20.

     

    Une autre légende renvoie à une chanson écrite en 1965 par Bob Dylan, Rainy Day Woman #12 & #35, dont le refrein est "Everybody must get stoned". Ajoutons à cela que 12 x 35 = 420, et nous tenons un des mythes fondateurs possibles de la symbolique du 4/20.

     

    Allez, un dernier pour la route, voici Rainy Day Woman chanté par les Black Crowes :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=Je2tnlOlW_Q

     

    Source: Blog Le monde

  11.  

    Hollande contre l'allègement de la pénalisation du cannabis

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    François Hollande n'allègera pas la pénalisation de la consommation de cannabis. Le candidat socialiste a déclaré, vendredi 20 avril sur Europe 1, qu'il ne reprendrait pas, s'il était élu, la proposition de déclassement visant à transformer en contravention le délit de consommation de cannabis. Un de ses proches conseillers, François Rebsamen avait proposé, mercredi, de contraventionaliser cette consommation en expliquant qu'un tel déclassement permettait de soulager les policiers submergés par ces petits délits.

     

    "Il y a 142.000 procédures de consommation de cannabis par an, cela représente des centaines de milliers d'heures de travail pour les policiers et elles ne donnent lieu qu'à 24.000 poursuites", avait argumenté le président du groupe PS au Sénat. Il ne sera pas suivi par le candidat. M. Hollande a expliqué que "cette proposition n'est pas nouvelle". "Elle avait été avancée par Nicolas Sarkozy en 2007. Je ne la reprendrai pas pour des raisons qui tiennent à la nécessité de l'interdit qui ne doit pas être affaibli", a-t-il insisté.

     

    lire à ce sujet : Sanctionner l'usage de stupéfiants par une contravention ?

     

    La veille, en effet, Nicolas Sarkozy s'était emparé de la proposition de M. Rebsamen pour accuser les socialistes de laxisme. Il a affirmé sur Europe 1 ainsi que cette position était "irresponsable". Cinq ans plus tôt, lors de sa précédente campagne présidentielle, le candidat de l'UMP avait pourtant lui même jugé que considérer la consommation de cannabis comme un délit était "un non sens" et qu'il proposé qu'elle soit passible d'une simple contravention.

     

     

     

     

    M. Hollande a justifié ce refus de déclassement pour des raisons de pédagogie vis-à-vis de la jeunesse : "La question de la consommation de cannabis est posée pour beaucoup de jeunes", a-t-il dit. "Nous connaissons la question de l'importance, hélas, de cette consommation. Donc je ne veux pas donner le mondre signal de renoncement à une dissuasion par rapport à cette consommation de cannabis". "Nous pouvons rester sur une logique pénale, y ajouter une logique de soin", a dit le député de Corrèze. "C'est ce que je proposerai dans le cadre de la révision de cette loi".

     

     

     

     

    Source: Le monde

     

     

     

    • Like 1
  12. "Carte cannabis" aux Pays-Bas : 19 coffee shops saisissent la justice

     

     

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    Les propriétaires de 19 coffee shops ont saisi la justice néerlandaise pour que la "carte cannabis", visant à réserver l'accès de ces établissements aux seuls résidents des Pays-Bas, ne soit pas introduite, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

     

    "Il s'agit d'une procédure en référé et les plaidoiries ont eu lieu ce matin à 11H00" (09H00 GMT), a déclaré à l'AFP Saskia Panchoe, une porte-parole du tribunal de La Haye, précisant que les juges rendront leur décision par écrit le 27 avril.

     

    La nouvelle législation doit être appliquée au plus tard le 1er mai 2012 dans les provinces du sud des Pays-Bas (Zélande, Brabant-Nord et Limbourg), frontalières avec la Belgique et l'Allemagne, et en 2013 dans le reste du pays.

     

    Les 670 coffee shops néerlandais deviendront des "clubs fermés" comptant au maximum 2.000 membres, domiciliés aux Pays-Bas et âgés de plus de 18 ans. Les propriétaires des coffee shops sont opposés à ces mesures, craignant un important manque à gagner.

     

    Cette mesure est destinée à lutter contre les nuisances --embouteillages, tapage nocturne et prolifération de vendeurs de drogue dans les rues-- provoquées par l'afflux de millions d'étrangers venant s'approvisionner en cannabis aux Pays-Bas.

     

    "C'est une mesure discriminatoire", a assuré à l'AFP André Beckers, un des quatre avocats représentant les 19 coffee shops, situés dans chacun des 19 arrondissements judiciaires des Pays-Bas, et deux associations militant contre le critère de résidence.

     

    "Il s'agit de 19 coffee shops qui ont été choisis pour représenter l'ensemble du pays mais il est clair que de nombreux autres coffee shops soutiennent cette action", a ajouté l'avocat.

     

    La possession, la consommation et la vente au détail de moins de cinq grammes de cannabis, dans les coffee shops, sont tolérées aux Pays-Bas depuis 1976. La culture et la vente en gros, contrôlées par des groupes criminels, sont, elles, interdites.

     

     

     

     

    Source:LePoint Via Cannactus

    A lire aussi : 2012, la fin des coffee shops

     

    Ce message a été promu en article

  13. Hello

    La partie"mon contenu" gère tout les messages post ou tu as laisser une réponse, c'est automatique tu post il apparait dedans.

    Après tu as les abonnements qui eux ne sont pas en rapport avec tes post mais avec le topic ou tu t'abonne (fonction suivre le post en haut des sujets), ceux là tu peu les enlever rajouter changer le mode d'avertissement etc.

     

    L'un sert a suivre ton parcours, a retrouver des vieux posts etc l'autre sert a suivre un contenu précis (un jdc un guide etc).

     

    Ce système est d'ailleurs une des forces Ipb.

  14. Dépénalisation du cannabis : les Académies s'accordent pour dire Non

     

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    Peut-on imaginer un pilote ou un conducteur de TGV sous l'emprise de stupéfiants ? » Dans la livraison du mois de mars de La Lettre de l'Académie nationale de pharmacie, le Pr Paul Lafargue, Expert National Drogue, s'insurge contre une éventuelle légalisation du cannabis. De son côté et alors que deux nouvelles études viennent d'être publiées sur les risques liés au cannabis, l'Académie nationale de médecine réitère son avis, tout aussi défavorable.

     

    Celle-ci en effet, alerte les politiques comme le public sur les risques d'infarctus cérébral encourus par les sujets jeunes. Elle s'appuie pour cela sur une étude menée au CHU de Strasbourg, et portant sur 48 patients. « L'imagerie neuro-vasculaire a permis de visualiser chez 21% de ces jeunes qui consommaient du cannabis, des rétrécissements vasculaires en différents points. Lesquels disparaissaient en quelques mois après le sevrage ; cet accident ne récidivant pas si le sevrage était maintenu ».

     

    Par ailleurs, une méta analyse de 36 études rassemblant près de 50 000 cas d'infarctus du myocarde à montré que le cannabis en multiplie le risque par 5.

     

    Un avis partagé par l'Académie de pharmacie

     

    « Toutes les études montrent que le cannabis induit une mortalité précoce avant 65 ans et de graves altérations neurobiologiques » explique le Pr Lafargue. Considérant les projets de libéralisation défendus ici et là, l'Académicien ne mâche pas ses mots. « Ce n'est pas cette libéralisation qui arrêtera le commerce illicite et la délinquance. Le trafic de tabac, pourtant en vente libre, se chiffre en dizaines de tonnes… » Et de conclure, « dans ce cas, non seulement la consommation des produits illicites augmentera, mais les jeunes seront de plus en plus nombreux à fumer du cannabis en toute légalité et au détriment de leur santé. L’Académie nationale de pharmacie s'oppose donc à sa légalisation, au nom de la santé ».

     

    Source: Yahoo Actu

  15.  

    La drogue au travail : les dopés du quotidien

    1685407_3_35ed_la-panoplie-de-drogues-disponibles-notamment_63ccffbed922f476cfcfd777060fbb6d.jpg Paris-Marseille, 800 kilomètres à rouler pendant une nuit entière pour décrocher un contrat de 60 000 euros au petit matin : Martin* fait le calcul, la somme est trop alléchante pour laisser au client le temps de se rétracter. Ce sera un seul arrêt, neuf heures de route et deux grammes de cocaïne. Alors commercial dans le textile, Martin "tape" de la cocaïne quotidiennement. "C'était comme de la vitamine C, rien de fun, explique-t-il. Tu dors deux heures mais tu parais plus frais, plus vif."

     

    Pour la première fois au mois de janvier, l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) publiait des données précises, secteur par secteur, sur cette consommation particulière, la drogue au travail. "Il s'agit de sortir la question de la drogue de l'adolescent en difficulté. C'est le moyen de toucher des adultes dans des milieux d'adulte", motive Etienne Apaire de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie, partenaire du baromètre de l'Inpes. Ce sujet était également absent de la littérature sociologique, qui ne s'intéressait qu'aux toxicomanes, exclus du monde professionnel. Dans le détail, on apprend que les consommateurs d'alcool sont particulièrement présents dans l'agriculture et la pêche, avec 16,6 % d'usage quotidien, contre 7,7 % pour le reste de la population, tandis que 13,4 % des salariés de la construction boivent tous les jours. Les secteurs de la restauration, de l'information et de la communication, des arts et spectacles sont davantage consommateurs de drogues illicites comme la cocaïne, l'ecstasy, le poppers ou les champignons hallucinogènes.

     

    Lire le décryptage : "Comment un employeur pourrait pister la consommation de drogue de ses salariés"

     

    "BESOIN D'ÊTRE TOUJOURS À LA HAUTEUR"

     

    Premier enseignement de cette étude, largement relayée lors de sa publication : certains secteurs peuvent favoriser l'usage de certaines drogues. Mais au-delà de ces données en bataille, le baromètre révèle-t-il une augmentation de l'utilisation de la drogue en milieu professionnel ? A l'instar des auteurs de l'étude, Astrid Fontaine, sociologue et auteure de Double vie : les drogues et le travail, se veut prudente : "ce sont des chiffres que l'on peut difficilement comparer car c'est la première fois qu'on les obtient en France". Mais sur le terrain, dans le secret des cabinets de consultation, les professionnels de la santé voient affluer une nouvelle catégorie de dépendants : des travailleurs qui consomment de la drogue pour travailler. "Les dopés du quotidien", selon l'expression de Michel Hautefeuille, psychiatre à l'hôpital Marmottan, spécialisé dans les addictions.

     

    "C'est un phénomène que l'on a vu se développer au cours des années 1990-2000 : on est passé d'un monde du travail relativement 'cool', avec ses certitudes, à une ambiance sauvage et cette notion de compétition, l'obligation de faire toujours plus de bénéfices", analyse le Dr Hautefeuille, auteur de Drogues à la carte. Même constat pour Fabienne Alcaix, médecin du travail : "je n'ai pas vu une augmentation de la consommation de drogue, en revanche, c'est la façon de consommer qui est différente : les gens se droguent pour venir travailler", témoigne-t-elle. Lors de ses consultations, le Dr Alcaix entend "ce besoin d'être toujours à la hauteur, la nécessité d'être présent, même en dehors de ses heures de travail, via téléphone. On ne peut plus être mauvais, on ne peut plus être faible." Sans pouvoir mesurer l'augmentation de ces patients-là de façon scientifique, le Dr Alcaix dégage empiriquement une hausse de 20 % à 25 % ces dix dernières années.

     

    FACTEUR CULTUREL

     

    "Au début du siècle dernier, on travaillait 10 à 12 heures par jour, pour des salaires de misère, dans des conditions inimaginables aujourd'hui", temporise Astrid Fontaine, qui souligne que la consommation d'alcool à outrance sur le lieu de travail, très présente il y a une trentaine d'années encore, a quasiment disparu. L'alcool était alors utilisé comme vecteur de convivialité et d'intégration. Une consommation que l'on peut retrouver dans la construction, d'ailleurs à 90 % masculine. "Il s'agit d'un facteur culturel", analyse François Beck, responsable du département enquêtes et analyses statistiques à l'Inpes.

     

    Dans ces circonstances-là également, le travail peut représenter un terrain favorable aux addictions. "Je buvais le midi. Ensuite, toutes les occasions étaient bonnes : l'apéritif, une fête, un anniversaire, une naissance, des vacances, dans ce sens-là, le travail a amplifié ma consommation d'alcool", se souvient Patrick, 69 ans, ancien représentant syndical. Patrick raconte l'amour de "la bonne chère", employant régulièrement le terme "nous" pour ce qui ressemblait alors à "un plaisir" partagé. Mais durant 37 ans de dépendance à l'alcool, sa consommation a progressivement débordé du cadre festif fixé par le travail. "Au bureau, j'avais mon frigo que je remplissais le matin : une bouteille de rouge, une bouteille de blanc et une bouteille de whisky tous les deux jours", raconte Patrick, abstinent depuis douze ans. Tous secteurs confondus, l'alcool reste la première substance psychoactive utilisée au travail.

     

    UNE PLUS GRANDE PANOPLIE DE DROGUES DISPONIBLES

     

    "Ce qui a évolué c'est la panoplie de drogues disponibles", souligne Astrid Fontaine. Des drogues stimulantes, liées à la performance. Martin, 41 ans, se souvient ainsi de l'époque où la cocaïne se vendait en francs, 1 800 francs le gramme, contre 60 euros aujourd'hui. "Depuis 5-6 ans je vois des gens au travail qui en prennent plus parce que c'est moins cher". Avant de l'utiliser au travail, Martin consommait de la cocaïne le week-end, dans un cadre festif. Son parcours illustre le glissement évoqué par le Dr Alcaix : du récréatif vers le "dopage" au travail. L'évolution peut également s'observer en sens inverse, précisément avec l'usage de la cocaïne, tient à souligner Philippe Hache, pilote de la thématique drogue au travail à l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles. "Le salarié se dope pour améliorer ses capacité puis il a besoin de sa dose le week-end et il reste dans l'addiction."

     

    En consultation, le Dr Hautefeuille raconte recevoir des patients qui "sniffent un rail de cocaïne sur leur bureau sans que personne ne vienne leur dire que c'est interdit". "Parmi les stimulants, on ne compte pas que la cocaïne", insiste cependant le Dr Hautefeuille. Le psychiatre note également l'usage de DHEA, créatine, méthamphétamine, mais aussi de produits licites comme le Guronsan ou la caféine. "J'ai vu des patients qui prenaient 12 à 15 gélules de caféine par jour, avec l'équivalent de 4 à 5 expressos dans une gélule. Et les effets secondaires sont importants : tremblements, nausées, tachycardie". La consommation de produits stimulants peut alors être couplée à des produits anxiolytiques ou hypnotiques, note François Beck, de l'Inpes, "pour la descente ou pour trouver le sommeil parce que la journée a été stressante et que l'on a besoin de performer le lendemain".

     

    "OUBLIER LA PEUR"

     

    "J'avais zéro pression au travail", concède Martin. Pendant un an, il consomme un gramme tous les deux jours, à raison de cinq rails quotidiens pour "tenir", parce que sa seule motivation "c'est de gagner de l'argent". Son salaire peut ainsi varier de 4 500 à 6 000 euros par mois. "Il y a un recours à la drogue qui relève de la souffrance au travail", note toutefois François Beck. Le Dr Alcaix a ainsi rencontré dans son cabinet des cadres qui boivent avant une réunion "par peur de s'exprimer" ou des salariés qui fument du cannabis pour "oublier la peur". Pour le Dr Hautefeuille, les causes de cette consommation sont d'abord manageuriales : "la pression gigantesque sur les salariés, l'anonymat de plus en plus important et la tension rajoutée par l'open space qui est redoutable et qui fait que tout le monde est épié en permanence".

     

    Martin assure être revenu à une consommation essentiellement festive quand il s'est aperçu que la cocaïne affectait sa productivité : "Au bout d'un an je me suis éparpillé, je n'arrivais plus à me concentrer. Il pouvait m'arriver de vérifier trois fois dix bons de commande." Les effets de son addiction dépassent le cadre du travail, son témoignage rejoint celui de nombreux dépendants à la cocaïne : "Tu finis par le payer : j'avais mal au dos, je pouvais devenir caractériel, vite irritable, j'avais moins de patience, mes relations se dégradaient. Mais ce sont les autres qui le font remarquer, j'étais tellement dedans que je ne le voyais pas." Il change de travail et "redescend sur terre". Si la dégradation des conditions de travail et certains secteurs favorisent la consommation de drogue, "une activité professionnelle reste globalement un facteur de protection des conduites addictives", insiste l'Inpes. Les chômeurs consomment en effet davantage de drogues que les actifs. Ils ont par exemple 1,8 fois plus de chances de présenter une alcoolisation à risque chronique que les actifs occupés.

     

    * Les noms des personnes témoignant de leur addiction ont été changés

     

    Flora Genoux

     

     

     

     

    Source: Le Monde

     

     

     

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  16. Comment l'employeur pourrait pister la consommation de drogue de ses salariés

     

     

     

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    Un plan gouvernemental, des groupes de travaux, des assises régionales, des états généraux, un baromètre largement médiatisé avant une conférence internationale prévue au mois de mai : impossible d'ignorer le récent intérêt des autorités sanitaires pour la drogue au travail. "C'est un tabou qui va être levé", motive Etienne Apaire, de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). Cela reflète "une problématique qui est de plus en plus importante dans le débat publique", estime de son côté François Beck de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes), institut auteur du baromètre. Mais derrière cette thématique émerge un enjeu crucial : le rôle que peut jouer l'entreprise dans la prévention et le contrôle des pratiques addictives.

     

    Lire : "La drogue au travail : les dopés du quotidien"

     

    Pour les autorités sanitaires, l'argument central est la sécurité : selon la Mildt, "près de 15 % à 20 % des accidents professionnels, d'absentéisme et de conflits interpersonnels au travail seraient liés à l'usage d'alcool, de psychotropes ou de stupéfiants". D'après le baromètre de l'Inpes, la plus forte consommation d'alcool quotidienne correspond aux secteurs de l'agriculture, de la pêche et de la construction. Or, note François Beck, "ce sont des métiers où la prise de risque est plus fréquente, pour quelqu'un qui manipule une grue ou fait des travaux en équilibre par exemple". Et la Mildt de noter la responsabilité juridique de l'employeur en cas d'accident. Enfin, l'usage de substances illicites, comme la cocaïne, "pose un problème de vigilance et de légalité pour un employeur qui est face à un comportement interdit", souligne François Beck. Certaines entreprises comme la SNCF pratiquent ainsi des dépistages pour les postes de sécurité.

     

    "APTE" OU "INAPTE" : LE DÉPISTAGE

     

    "La mise en place de dépistages est un outil comme un autre pour savoir si quelqu'un est apte à occuper un emploi", considère Etienne Apaire. Dépistage à l'embauche, dépistage aléatoire : l'entreprise peut ainsi déterminer, sans connaître le détail des résultats, si un employé est "apte" ou "inapte". En mai 2011, le Comité consultatif national d'éthique avait rendu son avis sur le dépistage de substances illicites sur le lieu de travail : il l'avait étendu mais autorisé uniquement pour des "postes et fonctions de sûreté et de sécurité", établis au cas par cas par les entreprises. En des termes sibyllins, Etienne Apaire encourage "les partenaires sociaux" de toutes les entreprises à "débattre de ce sujet" et mettre en place des "politiques de prévention", ce que font déjà certaines entreprises avec des affichages et des campagnes de sensibilisation. D'autres pays vont bien au-delà, "aux Etats-Unis, un salarié sur deux est dépisté", révèle ainsi Astrid Fontaine, sociologue et auteure de Double vie: les drogues et le travail.

     

    Le dépistage généralisé en entreprise "pose des questions éthiques pas simples", évoque François Beck, dubitatif. Un médecin du travail rattaché à une entreprise pratiquant des test de dépistages sur des postes dits de sécurité partage également son scepticisme : "cela n'est pas d'une grande utilité si ce n'est de faire peur et faire perdre confiance : il vaut mieux en parler". Pour Astrid Fontaine, c'est l'enjeu économique qui motive une telle volonté, "le lobby pharmaceutique produit et cherche à vendre des tests de dépistage en entreprise, c'est un marché énorme". Face à "un marché américain saturé", l'industrie pharmaceutique s'intéresserait à l'Europe. "D'autant plus qu'en parallèle, les laboratoires produisent aussi les produits qui permettent de falsifier les tests, ce qui représente un marché", dénonce la sociologue. Alors que tests et campagnes de prévention sont financés par les entreprises les pratiquant, la Mildt se défend de tout transfert de responsabilité.

     

    LIMITER LES POTS EN ENTREPRISE, DONNER L'ALERTE

     

    Sans aller jusqu'à pratiquer des tests pour cibler les substances illicites, Philippe Hache, de l'Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles, questionne la consommation d'alcool sur le lieu de travail. Le code du travail l'autorise mais l'entreprise peut l'interdire. "Il faut éviter les pots avec alcool lorsqu'on a identifié des personnels ayant des problèmes avec cette substance." Qu'en est-il de la convivialité, du libre-arbitre de l'employé ? "Il s'agit d'aider, de soutenir, il faut que la convivialité reste sans montrer du doigt", tente Philippe Hache. Le pilote de la thématique drogue au travail à l'institut préconise également la signalisation de collègues alcooliques auprès du médecin du travail. "Ce n'est pas de la délation, c'est une alerte face à quelqu'un en danger pour lui-même et l'équipe," justifie Philippe Hache.

     

    "Je crois beaucoup à la médecine du travail", avance de son côté François Beck. "ll faut faire passer des questionnaires de façon systématique" pour cerner ce que le salarié "ne dévoile pas car cela peut être considéré comme une faiblesse", estime le spécialiste. Astrid Fontaine doute quant à elle de l'efficacité de l'action des médecins du travail, déjà "en sous effectif énorme" et en déficit de formation sur la question des drogues. A l'appui du cas pratique d'un salarié licencié de son entreprise peu après un test positif au cannabis, la sociologue s'inquiète de l'ingérence de l'entreprise dans l'addiction des individus : "le risque est que, sous le prétexte d'aider, on fragilise".

     

    Flora Genoux

     

     

     

     

    Source: Le Monde

     

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  17. L’Amérique latine veut faire la paix des drogues

     

     

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    Alors que les principaux candidats à la présidentielle française font de leur mieux pour éviter le sujet, la question du statut légal des drogues sera l’un des principaux points abordés au Sommet des Amériques, qui se déroule -tout un symbole- en Colombie ce weekend, en présence de chefs d’Etat de tout le continent. Et le Président Obama, attendu ce vendredi à Carthagène, pourrait ne pas être à la fête, alors que de nombreux dirigeants latino-américains mettent aujourd’hui ouvertement en cause la guerre à la drogue impulsée depuis quarante ans par les Etats-Unis.

     

    Histoire de donner le ton des discussions à venir, le nouveau président du Guatemala, Otto Perez Molina, lançait le 7 avril dans les colonnes du Guardian, un appel à la « régulation » du marché des drogues, soit une légalisation contrôlée de toutes les drogues. Ancien général et responsable des services secrets, Perez n’est pas précisément un idéaliste hippie mal redescendu de son nuage de fumée.

     

    Mais le Guatemala se trouve sur la route du trafic qui mène de Colombie aux Etats-Unis et paie de ce fait un lourd tribu à la guerre à la drogue: « Nous sommes juste un petit territoire qui se trouve être géographiquement situé entre les plus grands marchés de la drogue et les principaux producteurs », résume le chef d’Etat, qui constate qu’après vingt ans de guerre à la drogue dans son pays, consommation et production sont toujours à la hausse.

     

    « Nous sommes tous d’accord pour dire que les drogues sont mauvaises pour la santé et que pour cette raison nous devons combattre leur consommation, comme nous combattons le tabagisme ou l’alcoolisme. Mais personne au monde n’a jamais suggéré d’éradiquer les plantations de cannes à sucre, de patates ou d’orge parce qu’ils entrent dans la composition du rhum, de la bière ou de la vodka. Or nous savons tous que l’alcoolisme et le tabagisme tuent des milliers de gens chaque année dans le monde. »

     

    Il ne s’agit pas, précise Otto Perez Molina, de mettre les drogues en vente libre, ce qui serait « irresponsable ». Mais « la consommation et la production devraient être légalisées dans certaines limites et conditions. La légalisation ne veut pas dire libéralisation sans contrôles »:

     

    « Nous ne pouvons pas éradiquer le marché de la drogue, mais nous pouvons certainement le réguler comme nous l’avons fait pour le tabac et l’alcool. L’abus de drogues, l’alcoolisme et le tabagisme devraient être traités comme des problèmes de santé publique, pas de justice pénale. »

     

    Dans une région du Monde où les morts se comptent par milliers chaque année pour tenter, en vain, de protéger la jeunesse des Etats-Unis du fléau de la drogue, ce discours est loin d’être isolé. En octobre dernier, le président colombien, Juan Manuel Santos, ancien ministre de la Défense, appelait de son côté à la légalisation mondiale de la marijuana et serait aujourd’hui prêt à ouvrir le dialogue sur la base des propositions de son homologue guatémaltèque. Dans une récente interview au Washington Post, il déclarait ainsi:

     

    « Personne au monde n’a combattu les cartels et le trafic de drogue tel que je l’ai fait. Mais il faut être honnête: après quarante années passées à ramer, et ramer très dur, parfois vous regardez à droite, vous regardez à gauche et vous réalisez que vous n’avez pas avancé. Alors vous devez vous demander: faisons-nous les choses de la bonne manière? »

     

    Une position également défendue début mars par la présidente du Costa Rica, Laura Chinchilla et, à en croire le président colombien, par de nombreux autres leaders latino-américain qui hésitent encore à sortir du bois, inquiets des réactions de leur opinion publique et de Washington.

     

    Plus étonnant encore, le président mexicain, Felipe Calderon, engagé dans une sanglante guerre contre les cartels de la drogue de son pays (une guerre qui a causé plus de 50 000 morts), a lui-même suggéré en septembre dernier qu’il serait peut-être temps d’envisager des « alternatives de marché » pour affaiblir les narcotrafiquants:

     

    « Nous devons tout faire pour réduire la consommation de drogues. Mais si elle ne peut être limitée, alors les décideurs devront rechercher d’autres solutions – y compris des alternatives de marché – pour réduire les revenus astronomiques des organisations criminelles. »

     

    Des prises de position qui ne sont pas du goût de Washington, accusé par ses voisins du Sud d’être la cause de tous leurs maux, en raison de l’appétit immodéré des Américains pour les substances illicites. Début mars, à l’occasion d’un voyage au Mexique, le vice-président Biden a ainsi, poliment, fermé la porte à toute discussion sur le sujet:

     

    « Je pense que ça mérite une discussion. C’est totalement légitime. Et la raison pour laquelle cela mérite une discussion est qu’après examen, on réalisera que la légalisation pose plus de problèmes qu’elle n’en résout. »

     

    Avant de préciser sa pensée:

     

    « Il n’y a aucun moyen que l’administration Obama-Biden ne change sa position sur la légalisation. »

     

    Peu de chances, donc, de voir le rendez-vous de Carthagène accoucher de propositions concrètes sur la sortie de la guerre à la drogue. Mais le Sommet pourrait toutefois rester comme le premier de l’histoire au cours duquel plusieurs présidents en exercice, qui plus est en première ligne de ce conflit, auront officiellement appelé à la paix des drogues.

     

    Arnaud Aubron

     

     

     

     

    Source:Les inrocks

     

    A lire aussi:

     

    Chavez Absent du sommet des Amériques

     

    Le florissant marché de la drogue en Amérique Latine

     

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  18. Du cannabis commandé par téléphone à Bordeaux, livré à Guéret

     

    Originaires de Bordeaux, un livreur de résine de cannabis a été condamné à 4 mois de prison avec sursis et l’expéditeur à 8 mois de prison avec sursis mise à l’épreuve... à la suite d’une étonnante affaire découverte lors d’un contrôle routier organisé en Creuse. La commande, 14 barrettes de résine de cannabis, devait être réceptionnée à Guéret par une jeune femme dont le copain est écroué à la maison d'arrêt. Cette commande devait ensuite être livrée à un ami incarcéré dans un centre pénitentiaire, en dehors de la Creuse.

     

    La montagne

     

     

    Un atelier de production de cannabis découvert chez un prof qui avait proposé un joint à un élève

     

    Le professeur de 29 ans a été dénoncé par des élèves d'un établissement pour apprentis d'Emerainville, en Seine-et-Marne. Les policiers ont perquisitionné son domicile et y ont découvert un atelier de production d'herbe de cannabis.

     

     

     

     

    Un professeur d'histoire-géographie à Emerainville, en Seine-et-Marne, cultivait du cannabis chez lui où des champignons hallucinogènes ont également été découverts. Il a été condamné à 6 mois de prison ferme.

     

    Il ne partageait pas seulement son savoir. Un professeur d'histoire-géographie de 29 ans a été récemment condamné à six mois de prison ferme et à une interdiction d'enseigner de cinq ans après avoir proposé un joint à un élève et la saisie de cannabis à son domicile, a-t-on appris jeudi de source policière.

     

    Cet homme, interpellé le 4 avril, avait été dénoncé par des élèves d'un établissement pour apprentis d'Emerainville, en Seine-et-Marne. Les policiers ont perquisitionné son domicile et y ont découvert un atelier de production d'herbe de cannabis, équipé de lampes, de ventilateurs et de pompes à eau, ainsi que 3 kilos de beurre de cannabis, 2,5 kilos d'herbe de cannabis en cours de séchage et des champignons hallucinogènes, a précisé cette source, confirmant une information du Parisien.

     

    Le 6 avril, l'enseignant a été condamné par le tribunal correctionnel de Meaux a une peine de six mois de prison ferme, sans mandat de dépôt à l'audience. Il a également écopé d'une interdiction d'enseigner de cinq ans, a-t-on poursuivi de source policière.

     

     

    L'Express

     

     

     

     

     

    15 kg d'herbe de cannabis trouvés chez lui

    B.Dls France-Antilles Martinique 10.04.2012

     

     

    Gaël et Pierre-Louis comparaissaient devant le tribunal correctionnel pour une affaire de stupéfiants. Une grosse quantité de cannabis a été retrouvée chez le premier.

    Le 22 mars dernier, Gaël G., 25 ans et Pierre-Louis E., 29 ans, sont arrêtés lors d'un banal contrôle routier. Le deuxième, un Sainte-lucien, n'a aucune pièce d'identité sur lui. Après palpation, les policiers découvrent de l'herbe de cannabis. Au domicile de Gaël, on retrouve 15 kilos d'herbe de cannabis, une liste et une balance. Le jeune Foyalais offre plusieurs versions durant sa garde à vue. Il finit par avouer l'existence d'un trafic avec une certaine personne.« Les 15 kilos sont à Pierre-Louis, je suis en commerce avec lui » , déclare-t-il à la barre du tribunal, comme nouvelle version. De son côté, le Sainte-lucien explique que le trafic lui sert à récolter de l'argent pour acheter des médicaments à sa fille extrêmement malade.« ILS ONT PEUR D'ÉVENTUELLES REPRÉSAILLES » « Je suis arrivé par bateau et j'ai prévenu Gaël qui a envoyé un ami me récupérer » , traduit l'interprète pour ce dernier. Durant la garde à vue, le jeune en situation irrégulière sur le territoire français a tenu les mêmes propos que son complice. Cependant, à la barre, lui aussi revient sur son témoignage : « J'ai emmené les 15 kilos en 3 fois. Je suis vraiment désolé » , affirme-t-il.Les deux individus comparaissent pour la première fois dans une affaire de stupéfiants.« Il y a beaucoup de versions dans cette affaire » , constate la procureur. Selon la représentante du parquet, il y a trop de détails pour paraître faux, elle rappelle la quantité de drogue retrouvée chez Gaël. Le ministère public requiert trois ans de prison ferme.Les avocats de la défense surprennent en allant dans le sens contraire des déclarations de leurs clients. Un constat s'impose, selon eux : ils ont peur d'éventuelles représailles.« Mon client risque un danger de mort s'il reste ici » , souligne Me Tinot, avocate de Pierre-Louis. Selon elle, les deux versions présentées par les prévenus à la barre sont absurdes.Le conseil de Gaël insiste sur les excellents dossiers scolaires et casier judiciaire de son client. Il ne faut pas charger la barque, son client avait simplement besoin d'argent à ce moment.« Sa garde à vue lui a servi de leçon, trois ans de prison c'est trop dur. Il a compris » , plaide Me Auteville.Le tribunal coupe la poire en deux et condamne les deux prévenus à 18 mois de prison ferme. Une peine qu'ils effectueront derrière les barreaux.Pour Pierre-Louis, s'ajoute aussi une interdiction de territoire pendant cinq ans.Compte-rendu d'audience : B.Dls

     

    France Antilles

     

     

  19. Le rappeur Snoop Dogg invente le livre... qui se fume

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    Le rappeur américain Snoop Dogg publie aux États-Unis, "Rolling Words", un livre à fumer imprimé sur du papier à rouler, dont la couverture est en chanvre et le dos en grattoir d'allumettes.

    Ce premier ouvrage de Snoop Dogg réunit les paroles de ses plus grands succès, entièrement imprimées avec une encre non toxique sur du papier à rouler, indique mardi le magazine français spécialisé Livres Hebdo.

    Les pages sont pré-découpées pour pouvoir les détacher plus facilement et les fumer intégralement. Tout est donc prêt pour ceux qui souhaitent humer la littérature de l'interprète de "Stoners" ("défoncés" en français), plusieurs fois arrêté pour possession de marijuana.

    Ce livre qui se fume sera en vente au festival de rock Coachella Valley Music & Arts, en Californie, à partir du 13 avril, puis en tirage limité dans le commerce. Une idée à creuser pour faire un tabac en librairie ?

     

    Source: Le parisien

    La montagne

     

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