Ce que nous avons retenu...

Projet de décriminalisation au Canada
Par Invité,

L'édition de samedi du Globe and Mail révèle que le gouvernement fédéral devrait déposer son projet de loi sur la décriminalisation de la marijuana la semaine prochaine, évoquant la journée de jeudi. Selon le quotidien torontois, la possession de moins de 15 grammes de marijuana serait ainsi décriminalisée mais serait tout de même passible d'amendes en vertu de la Loi sur les contraventions.
Le projet de loi inclurait également une stratégie conçue par Santé Canada visant à dissuader la population de faire usage de la drogue. Ottawa projette également de dépenser plus d'argent pour lutter contre les trafiquants de drogue en finançant davantage les organismes chargés de l'application de la loi.
 
En ce moment, la possession 30 grammes de marijuana ou moins peut valoir une accusation de possession simple, tandis que la possession de plus 30 grammes peut conduire à une poursuite pour fins de vente illégale. La limitation de possession simple à 15 grammes prévue dans la nouvelle législation est due au fait que la drogue douce est devenue beaucoup plus puissante ces dernières années. Quinze grammes de cannabis peuvent servir à rouler environ une vingtaine de joints.
 
Cette nouvelle législation n'est cependant pas sans créer certains remous. Plusieurs ministres fédéraux craignent qu'elle constitue un irritant inutile dans les relations canado-américaines, qui se sont déjà tendues depuis que le Canada a décidé de ne pas se rallier à la coalition anglo-américaine dans la guerre en Irak.
 
De plus, le directeur des politiques de contrôle contre la drogue de la Maison-Blanche, John Walters, a averti le Canada que la décriminalisation de la marijuana n'était pas une bonne idée. Les États-Unis ont d'ailleurs reproché aux Canadiens d'être à l'origine du nouveau type de pot de forte intensité.
 
L'Association canadienne des policiers suggère pour sa part de laisser un pouvoir discrétionnaire aux agents en matière de possession de marijuana. Les policiers souhaiteraient avoir le droit de déposer des accusations criminelles contre les personnes ayant en leur possession un sac de cannabis dans une cour d'école, par exemple. Ils pensent également que l'existence d'un dossier criminel chez un individu justifie une arrestation. Les demandes des policiers n'auraient toutefois pas été intégrée dans la nouvelle loi, selon certaines sources.
 
De leur côté, les partisans de la décriminalisation considèrent que la loi est injuste car elle stigmatiserait les contrevenants en les empêchant de traverser les frontières et en nuisant à leurs possibilités d'embauche. Le surplus de tâches administratives pour les policiers et l'application souvent inégale de la loi, favorisant certains au détriment d'autres, sont parmi les arguments invoqués.
 
 
Source :
https://radio-canada.ca/nouvelles/Index/nouvelles/200305/10/005-marijuana-loi.shtml
0 commentaire En savoir plus… ›
Jean-Pierre Raffarin s'attaque au "fléau" de la consommation de cannabis chez le
Par Invité,
Jean-Pierre Raffarin s'attaque au "fléau" de la consommation de cannabis chez les jeunes
 
PARIS (AP) - Pour lutter contre le "fléau" de la consommation de cannabis chez les jeunes, le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a confirmé vendredi que le gouvernement préparait un "ensemble de mesures globales" pour "moderniser" la loi de 1970.
 
"Il nous faut traiter ce fléau avec d'abord le souci de la prévention, sans oublier celui de la sanction", a-t-il indiqué devant plus de 500 jeunes réunis à Matignon pour la "Fête de l'Europe". "Il faut donc engager une pédagogie nationale pour une meilleure prise de conscience".
 
"C'est d'abord et avant tout une question de santé publique" et un "grave problème de société", a-t-il ajouté. "Le cannabis est consommé dans des proportions importantes pour les jeunes générations, or vous le savez évidemment, il est dangereux pour la santé". "Fumer du cannabis avant de conduire par exemple, c'est criminel", a-t-il souligné.
 
Jean-Pierre Raffarin a donc confirmé qu'il avait demandé aux ministres de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, de la Justice Dominique Perben et de la Santé Jean-François Mattéi de lui proposer "un ensemble de mesures globales qui inclut une modernisation de la loi de 1970". Il s'est engagé à traiter cette question avec "fermeté, notamment contre les dealers" et "réalisme". "La loi doit évidemment être adaptée à la situation".
 
Le 23 avril dernier, Nicolas Sarkozy s'était prononcé pour une modernisation de la loi de 1970, afin de supprimer la possibilité de prononcer des peines de prison à l'encontre des simples consommateurs. En contrepartie serait créée une "panoplie de sanctions adaptées à l'âge" du contrevenant, telles que la confiscation temporaire du scooter, l'obligation d'accomplir un travail d'intérêt général ou le recul de l'âge du permis de conduire.
 
"Il n'y a pas de drogue douce ou de drogue dure", avait estimé le ministre de l'Intérieur, soulignant qu'un jeune sur deux a déjà consommé du cannabis et que 25% en consomment régulièrement. Or, seuls 8% des 71.667 usagers de drogue interpellés en 2001 ont été condamnés.
 
Durant la campagne présidentielle, Lionel Jospin avait relativisé les dangers des drogues douces en affirmant qu'"il y a moins de danger à fumer un joint chez soi qu'à boire trop d'alcool avant de prendre le volant".
 
Par ailleurs, Jean-Pierre Raffarin a fait part de sa préoccupation face à la consommation de tabac chez les jeunes. Or, la commission des Affaires sociales de l'Assemblée a rejeté mardi une proposition de loi sénatoriale qui interdisait la vente de cigarettes aux moins de 16 ans dans les débits de tabac. Les contrevenants s'exposaient à une amende de 3.750 euros, peine portée à un an de prison et 7.500 euros d'amende en cas de récidive. Si le récidiviste était un débitant de tabac, il risquait la résiliation pure et simple de son traité de gérance.
 
"On va s'occuper des buralistes, mais on fait une politique de la santé", a expliqué Jean-Pierre Raffarin. "Leur métier est respectable et nous serons attentifs", a-t-il dit. Le gouvernement devrait donc légiférer sur cette question, vraisemblablement dans le cadre du projet de loi d'orientation sur la santé publique. AP
 
Source : Yahoo!
 
0 commentaire En savoir plus… ›
La réponse des médecins à Nicolas Sarkozy
Par Invité,
Les spécialistes de la toxicomanie jugent utile de rappeler la nocivité d'un usage intensif du cannabis, mais estiment que la principale réponse à cette question doit être sanitaire plutôt que répressive.
 
« En France, depuis trente ans, tous les débats sur le cannabis ont toujours été faussés par avance parce qu'il y a toujours deux camps qui s'affrontent et n'arrivent pas à se parler. D'un côté, il y a un discours de dramatisation extrême, selon lequel toute consommation est quasiment la fin du monde. Et, en face, il y a souvent un angélisme tout aussi excessif », explique le docteur Marc Valleur, médecin-chef du centre de Marmottan à Paris, spécialisé dans la prise en charge de la toxicomanie. Un avis largement partagé par le docteur Xavier Laqueille, psychiatre et responsable de l'unité de toxicomanie de l'hôpital Sainte-Anne à Paris. D« Les débats sur le cannabis sont toujours piégés par avance. Dans ce pays, soit vous êtes pour, soit vous êtes contre, explique-t-il. Ce qui rend difficile un travail d'information qui soit le plus objectif possible. »
 
Ces deux médecins avouent donc ne pas être surpris par les réactions très passionnelles suscitées par les récentes déclarations du ministre de l'intérieur, Nicolas Sarkozy, sur la nécessité de « reconsidérer » la loi de 1970 sur les stupéfiants. Votée à l'époque pour faire face à l'augmentation de l'usage d'héroäne, cette loi avait instauré une obligation de soins (injonction thérapeutique) pour les consommateurs. Elle stipule aussi qu'un consommateur de stupéfiants encourt une peine d'un an de prison et de 3 750 Euro d'amende. Les poursuites engagées contre les simples usagers de drogues sont laissées à l'appréciation des procureurs.
 
Eviter une « catastrophe sanitaire » en France
 
En 1999, 91,6 % des usagers interpellés en France (80 037 personnes) n'ont pas été jugés par un tribunal. Parmi les 8,4 % des personnes poursuivies, 577 ont été condamnées à de la prison ferme pour le seul usage (peine moyenne : 2,1 mois). En juin 1999, une circulaire signée par Elisabeth Guigou a atténué le volet répressif de la loi de 1970. Dans cette circulaire, la ministre de la justice du gouvernement Jospin demandait en effet aux parquets d'éviter l'incarcération et de favoriser les alternatives aux poursuites avec une orientation sanitaire et sociale, quelle que soit la substance consommée.
 
Devant la commission du Sénat, Nicolas Sarkozy s'est prononcé pour une modification de la loi de 1970. « On doit gommer la disposition la plus critiquable : une peine d'emprisonnement à l'encontre des simples usagers », a-t-il expliqué, en préconisant la « création d'une échelle de sanctions adaptées ». Pour les consommateurs de cannabis, le ministre de l'intérieur a cité trois nouvelles sanctions possibles : la confiscation du scooter, l'obligation d'accomplir un travail d'intérêt général ou le recul de l'âge pour passer le permis de conduire. « Accepter que la moitié des jeunes de 16 ans se droguent régulièrement, c'est préparer une catastrophe sanitaire pour notre pays », a ajouté jeudi, devant des élus locaux, le ministre de l'intérieur.
 
Pour certains médecins, l'intervention de Nicolas Sarkozy a un mérite, celui de rappeler que le cannabis n'est pas un produit totalement inoffensif. « Fumer du cannabis, ce n'est pas quand même pas comme boire du jus d'orange », affirme le docteur Valleur. « Il faut rappeler qu'il s'agit d'une substance pyscho-active qui entraîne une certaine ivresse ainsi que des complications : des troubles anxieux, des problèmes de mémoire, des risques de décompensation, des perturbations cognitives et un temps de réaction allongée pour la conduite automobile », ajoute le docteur Laqueille.
 
Cependant, pour ces médecins, le véritable problème aujourd'hui, en matière de cannabis, concerne son usage très intensif chez certains jeunes. « Lorsqu'on dit que 50 % des jeunes en France fument du cannabis, ce n'est pas vrai. Ce pourcentage concerne des jeunes qui, à 19 ans, ont déjà expérimenté au moins une fois cette drogue. Le plus problématique, à mes yeux, concerne les 16 % de jeunes qui consomment du cannabis au moins dix fois dans le mois », explique le docteur Laqueille. « L'usage problématique du cannabis concerne des jeunes qui sont dans une extraordinaire détresse psychique et qui, souvent, rencontrent le cannabis avant le psychiatre. Pour ces jeunes, la réponse doit d'abord être sanitaire. Ce n'est pas en leur confisquant leur moto ou en leur faisant un travail d'intérêt général qu'on va les aider en quoi que ce soit », estime quant à elle le docteur Béatrice Stambul, psychiatre et spécialiste des questions de toxicomanie à Médecins du monde.
 
Source : La Croix - mardi 29 avril 2003 - Pierre BIENVAULT
 
 
0 commentaire En savoir plus… ›
Prohibition...
Par Invité,
Hier, au Palais de justice de Chicoutimi, la Juge Johanne Roy a prononcé une sentence dans la cause d'un homme de La Baie, qui a plaidé coupable dans un cas de possession simple de hachisch.
 
Que voulez-vous que la juge fasse? Elle a donné 80 heures de travaux communautaires à ce pauvre gars qui consomme régulièrement car ça lui "permet d'entrer dans sa peinture et de mieux peindre ses toiles", a-t-il expliqué à sa seigneurie.
 
Ça démontre cependant que la justice a évolué dans ce domaine. Avant de prononcer son jugement, la magistrate Johanne Roy a justifié les raisons qui ont motivé ce jugement.
 
"Ca devient de plus en plus difficile, pour un juge, de sanctionner la possession simple de marijuana quand le législateur lui-même indique qu'il a l'intention de décriminaliser cet acte criminel. Il est donc de plus en plus difficile d'évaluer la gravité de ces actes", a expliqué la juge avant de renvoyer l'accusé faire ses travaux communautaires.
 
"Pour le moment, il s'agit d'une infraction criminelle et tant que ce sera ça, vous devrez revenir devant les tribunaux pour répondre de vos actes", a averti la juge.
 
J'écoutais la magistrate parler à l'accusé et je pensais à Elliot Ness, ce policier fédéral qui s'est battu pendant des années pour arrêter les trafiquants d'alcool à l'époque de la prohibition, aux États-Unis.
 
Dans le film les Incorruptibles, avec Kevin Kusner, qui joue le rôle de Ness, un journaliste interpelle le policier, à la fin du film, et lui dit : M. Ness qu'allez-vous faire maintenant que la prohibition est terminée et que la vente d'alcool est permise?
 
Ness de répondre : "Je pense que je vais aller prendre un verre".
 
Ce pauvre justicier s'est battu toute sa vie contre un crime qui est devenu permis.
 
Devant le jugement de Johanne Roy, j'avais l'impression qu'elle était devant un crime qui n'en sera plus un bientôt.
 
Source : Le Quotidien (Canada) - jeudi 1 mai 2003 - Roger BLACKBURN
0 commentaire En savoir plus… ›
A propos de la manif' du 3 mai 2003
Par Invité,
Paris, Le ton de la manifestation organisée samedi à Paris par le Collectif d'Information et de Recherche Cannabique (CIRC) était souvent à la plaisanterie même si le propos de l'action, militer pour la légalisation du cannabis, était on ne peut plus sérieux. "Recherchés pour vol de scooter: Jah Chirac, Rastafarin et Narkozy". "Dites non à la drogue: ça en fera plus pour les autres" : les pancartes conçues par le CIRC pour la manifestation intitulée "Cannabis sans frontière", devant l'opéra Bastille, déclenchent le sourire.
 
Laurent, un thésard de 23 ans, peste pourtant, tout en fumant son pétard. Arrêté à Saint-Denis en venant à la manifestation, il s'est senti "comme un criminel, un délinquant". "Je n'embêtais pourtant personne. Ils m'ont quand même pris mon bout de shit", s'énerve-t-il. Une sirène de police l'interrompt. La foule hurle à l'encontre des forces de l'ordre, qui ne font pourtant que passer. L'intervention du ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy, mercredi devant le Sénat, a été mal accueillie par les fumeurs de l'opéra Bastille. Tous les manifestants craignent le durcissement des peines contre les consommateurs envisagé par Nicolas Sarkozy. "Je me sens directement visé par ces lois sarkoziennes", remarque Pascal, 41 ans, père de trois enfants. "Les peines ne correspondent pas à l'époque dans laquelle on vit", ajoute cet ingénieur en informatique qui milite pour un système du type néerlandais, "avec des revenus florissants, des impôts, des taxes, des emplois générés".
 
Légalisation et sécurité
 
"En Hollande, depuis que les coffee-shops existent, le nombre de consommateurs de cannabis a diminué", souligne Jean-Pierre Galland, président-fondateur du CIRC. "En France, on continue à dire que le cannabis est l'antichambre de l'héroäne, et le nombre de fumeurs augmente".
 
Premiers concernés, les jeunes qui, de plus en plus avouent fumer des pétards. "Nous, on commence par le oinj (joint) du matin, avant d'aller en cours. Puis on enchaîne lors des cours. On fume tout le temps. Mais nos résultats ne s'en ressentent pas. On n'a pas de plus mauvaises notes que nos copains qui ne consomment pas, et qui travaillent plus", rigole Louise, 17 ans, élève en première scientifique dans un "lycée réputé de Paris". Le propos glace son voisin Nicolas, un étudiant de 21 ans qui remarque: "ça me fait mal de voir des jeunes de moins de seize ans fumer. Le cannabis reste une drogue, même douce, nocive pour la santé sur le long terme".
 
Nouvelles huées lorsqu'une sirène retentit. L'ambiance de la manifestation reste bon enfant. Les pétards se consument. "Le joint, quoi qu'on en dise, reste un bon moment à passer entre amis, sourit Jérémie, 24 ans. La première chose que je fais en rentrant du boulot, c'est m'en rouler un. Après ça, je me sens bien. C'est mon moment de liberté".
 
Source : AFP 3 mai 2003 Joris FIORITI
 
0 commentaire En savoir plus… ›
C'était Samedi 3 mai à la Bastille (Paris)
Par Invité,
https://eur.news1.yimg.com/eur.yimg.com/xp/afpji/20030503/030503200107.z2w9v8580a.jpg[/img]
Un millier de personnes selon les organisateurs, cinq cents selon la police, ont manifesté samedi après-midi devant l'opéra-Bastille à Paris à l'initiative du Collectif d'information et de recherche cannabique (Circ) pour demander la légalisation du cannabis, a constaté un journaliste de l'AFP.
 
"Nous avons appelé à cette manifestation car nous pensons que le temps de la répression est révolu et qu'il faut légaliser la production, la distribution et l'usage du cannabis", a affirmé Jean-Pierre Galland, président et fondateur du Circ.
 
Des centaines de personnes ont donc symboliquement "roulé leur joint" devant l'opéra-Bastille en dansant sur de la musique électronique.
 
Venu spécialement de Mantes-la-Jolie pour cette manifestation, Julien, 18 ans, espère que celle-ci "influera sur les orientations des politiques". "Il faut décoincer la France, nous sommes là pour ça", a-t-il ajouté.
 
Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a demandé une réforme de la loi de 1970 sur les stupéfiants qui permettrait de verbaliser les jeunes fumeurs de cannabis. Le ministre de la Justice, Dominque Perben, travaille quant à lui sur une meilleure application de cette même loi.

Source : AFP - Pierre Verdy - 03/05/2003
 
Photos disponible sur le site For Loving Jah
0 commentaire En savoir plus… ›
Lien pour du savon cannabique !
Par Invité,
Voici un lien pour une société californienne qui fabrique et vend du savon magique ! Why not ?
 
Dr. Browner's magic soap
 

0 commentaire En savoir plus… ›
Dépénalisation en Jamäque
Par Invité,
Le Procureur Général Nicholson a déclaré le 29 mars que la législation sur l'usage privé du cannabis était en préparation. Il n'a pas dit quand un projet de loi serait soumis au parlement, mais il a insisté sur le fait que la dépénalisation du cannabis se ferait dans un cadre limité. "Oui, cela se fera, pour usage privé uniquement," a-t-il déclaré au Sunday Observer.
Il y a presque deux ans, la Commission Nationale sur la Ganja, nommée par le Premier Ministre Patterson, recommandait la dépénalisation de cette drogue.
 
Source : The Jamaica Observer * dimanche 30 mars 2003
 
0 commentaire En savoir plus… ›
Les politiques bloquent le débat sur le cannabis, selon Malek Boutih
Par Invité,
Paris, Le président de SOS Racisme, Malek Boutih, a accusé "les politiques de bloquer le débat" sur la consommation de cannabis, qui est selon lui, "peut-être le plus lourd tabou de la vie politique" française, dans une interview publiée dimanche par le Parisien.
 
"Si on refuse de poser le problème du cannabis de façon responsable, on va droit dans le mur en renforçant l'économie parallèle qu'on prétend combattre : quand on arrête un dealer, il y en a dix pour prendre sa place compte tenu de l'argent en jeu. On voit trop bien qui trafique avec la drogue, on feint de ne pas voir qui la consomme", a-t-il déclaré.
 
"On consomme aujourd'hui plus de cannabis que de Smarties ! Il faut que le ministre de l'Intérieur regarde cette réalité en face et que le débat s'ouvre. On verra ensuite sur quoi il débouche", a-t-il poursuivi. "La plupart des adultes sont prêts à un dialogue sans tabou. Ce sont les politiques qui bloquent tout. Comme s'ils acceptaient l'idée de deux sociétés étrangères l'une à l'autre, celle du ghetto (structuré par la drogue) et celle hors du ghetto", a-t-il ajouté.
 
Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a souhaité la semaine dernière que loi de 1970 qui s'applique aux consommateurs de drogue soit reconsidérée afin de ne plus "rien" tolérer en ce domaine.
 
Source : AFP 27 Avril
0 commentaire En savoir plus… ›
Modification de la loi de 70 : le SM inquiet de l'afflux de procédures
Par Invité,
PARIS, 25 avril, Le syndicat de la magistrature (SM, gauche) s'inquiète vendredi dans un communiqué d'un éventuel afflux de procédures, en cas de modification de la loi de 70, après les propos du ministre de l'Intérieur sur sa volonté de sanctionner également les consommateurs occasionnels de cannabis.
 
"M. Sarkozy déterre le hasch de guerre", titre le SM, qui "se demande comment la justice va pouvoir faire face à ce nouvel afflux de +dangereux délinquants+, constitué par 60% des garçons et 41% des filles de 17 à 19 ans qui déclarent avoir déjà fumé du cannabis". Pour le SM, la condamnation des usagers "n'a aucun effet sur la consommation de stupéfiants, qui poursuit sa croissance". "La seule politique pénale pertinente et adaptée est la recherche des trafiquants", ajoute le SM.
 
"La loi de 1970 prévoit des peines d'emprisonnement pour un simple consommateur mais elle n'est jamais appliquée. Il faut donc la faire évoluer", a répété M. Sarkozy vendredi en Corse, après avoir tenu des propos parfois plus durs mercredi au Sénat et jeudi dans les Hauts-de-Seine. M. Sarkozy, qui avait indiqué vouloir faire modifier la loi de 1970 sur la consommation de drogue, a précisé qu'il s'agissait de "(son) avis personnel dans le cadre d'un débat", mais que le gouvernement n'avait pas pris de décision.
 
Source : AFP 25 Avril
 
0 commentaire En savoir plus… ›
Nicolas Sarkozy veut "reconsidérer" la loi de 1970 sur l'usage de drogues
Par Invité,
PARIS, Le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy, a annoncé mercredi au Sénat qu'il souhaitait "reconsidérer" la loi de 1970 qui s'applique aux usagers de drogues afin de ne plus "rien" tolérer en ce domaine.
 
Entendu, sous serment, par la commission d'enquête du Sénat sur la politique nationale de lutte contre les drogues illicites, M. Sarkozy a estimé qu'il "faut surtout reconsidérer la loi de 1970 qui a vieilli et n'est manifestement plus adaptée aux réalités".
 
"Pour que la lutte contre l'usage de drogues devienne une réalité, il faut que chaque interpellation donne lieu rapidement à une véritable réponse : sanction ou orientation vers les autorités sanitaires", a-t-il souligné.
 
Aussi, afin de mettre en place un "dispositif réellement applicable", M. Sarkozy souhaite alléger la loi de laquelle "on doit gommer la disposition la plus critiquable : une peine d'emprisonnement à l'encontre des simples usagers".
 
En revanche, il souhaite la "création d'une échelle de sanctions adaptées qui permettent de punir réellement et rapidement tant les mineurs qui consomment occasionnellement du cannabis ou de l'ecstasy que les usagers d'héroäne qui refusent les soins".
 
A l'encontre des premiers, M. Sarkozy souhaite "une palette de sanctions : confiscation du scooter, obligation d'accomplir un travail d'intérêt général, recul de l'âge pour passer le permis de conduire" par exemple.
 
Le ministre a indiqué à la commission sénatoriale que la France "détient un triste record". "C'est le premier pays d'Europe où les jeunes de seize ans consomment du cannabis", a-t-il relevé. Il a ajouté qu'en France "50% des jeunes ont consommé du cannabis et 25% le font de manière habituelle et, entre 2000 et 2002, le nombre de jeunes gens ayant expérimenté l'ecstasy a doublé, c'est le cas également pour la cocäne".
 
Face à cela, alors que le taux de sanctions prononcées (contre les usagers de drogues) était "de 30% en 1990, en 2001, à peine 8% ont été sanctionnés", a précisé le ministre, en estimant qu'ainsi "pour 9 consommateurs sur 10, l'usage des stupéfiants s'est trouvé de fait dépénalisé."
 
"Il n'est pas question d'ordre moral, mais question de sauver une génération entière de ce fléau" de la drogue, a conclu M. Sarkozy.
 
Source : AFP - mercredi 23 avril 2003
 
0 commentaire En savoir plus… ›
La consommation de cannabis moins pénalisée ?
Par Invité,
Législation. "Un joint, une contravention". C'est du moins la volonté exprimée, à Vienne, par le ministre français de la Santé.Fumer du cannabis ne devrait plus conduire en prison. C'est du moins la volonté affichée la semaine dernière, à Vienne, en Autriche, par Jean-François Mattei, le ministre français de la Santé. Dans l'entretien accordé, en marge de la 46e session de la commission des stupéfiants de l'ONU, aux journalistes de quatre médias dont l'Humanité, jamais il n'était allé aussi loin dans ses propos. À la tribune, Jean-François Mattei s'était félicité "des progrès évidents" obtenus par la communauté internationale dans la lutte contre les drogues (1). Dans son entretien, il a affirmé : "Il faut revoir la proportionnalité des peines : un joint, une contravention. Par contre, le trafic et la revente doivent rester des délits." Pour lui, "la guerre aux drogues" est "un enjeu de santé publique qui doit mobiliser la communauté internationale", mais, a-t-il ajouté, "les toxicomanes doivent d'abord être considérés comme des malades. Un toxicomane, ça se soigne !" Sous-entendu : ça ne se met pas en prison. Certains y verront la volonté du docteur Mattei de ne pas abandonner le terrain des drogues à son collègue de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. D'ailleurs, assure-t-il, "le regard de la société sur les toxicomanes a changé". Lorsque la remarque lui est faite que sa proposition revient à dépénaliser la consommation du cannabis et des autres stupéfiants, le ministre se contente de récuser toute idée de laxisme et précise : "Cela ne veut pas dire que le cannabis sera légalisé. Au moment où nous menons la guerre au tabagisme et aux excès d'alcool, nous ne délivrerons aucun contre-message laissant entendre que le tabac est mauvais et qu'il serait anodin de fumer du cannabis.
 
D'autant, poursuit-il, que nous sommes de plus en plus convaincus que l'usage de cette substance a des effets nocifs sur la combativité, la mémoire ou la motivation. Fumer des joints, c'est aller moins bien en famille, à l'école. Si le tabac était une substance nouvelle, nous interdirions sa mise sur le marché. Ce n'est sûrement pas pour en légaliser une autre."
 
Ainsi, Jean-François Mattei brise le tabou de la loi de 1970 qui a transformé en délinquant tout consommateur d'un psychotrope illicite. Après trente-trois ans d'application, force est de constater que la loi n'a pas atteint ses objectifs. Elle a eu, en revanche, des effets pervers comme la surpopulation carcérale, la clandestinité qui gêne la prise en charge sanitaire et sociale des toxicomanes, etc. Jean-François Mattei a annoncé sa volonté de réformer cette loi devenue, selon lui, "inapplicable" si bien que les juges envoient rarement en prison les simples usagers de cannabis. D'ailleurs, comment envisager l'incarcération des quelques trois à quatre millions de personnes qui reconnaissent avoir fumé au moins un joint dans leur vie ?
 
"Une loi qu'on n'applique pas doit être réformée", affirme donc le ministre. L'annonce de la dépénalisation de la consommation, même si elle ne dit pas son nom, risque d'exposer le ministre au tir croisé de ceux qui assimilent toute réforme de la loi de 1970 à du laxisme, et des partisans d'une légalisation du cannabis qui y verront une demi-mesure. Il reste que le débat sera enfin lancé, au plus haut niveau de l'État. Jean-François Mattei estime "équilibrée et de bon sens" la politique française en matière de lutte contre les toxicomanies, conjuguant répression des trafics, prévention, soins et réduction des risques. À la tribune de l'ONU, il a lancé l'idée d'une prochaine conférence réunissant à Paris les nations situées sur les "routes de la drogue", car l'opposition traditionnelle entre pays producteurs et zones de consommation n'a aucune pertinence. "Il y a cinq fois plus d'héroänomanes en Iran qu'en France", a souligné le ministre.
 
Source : l'Humanité - lundi 21 avril 2003 - Serge GARDE
 
0 commentaire En savoir plus… ›
le cannabis comme aphrodisiaque...
Par Invité,
Certains medecins renomés en matière de comportement sexuel ont démontrer que la consommation de cannabis augmentait la longévité de l'exitation et la prise de plaisir...
A vous d'en juger !
 
Bonne bourre et n'oubliez pas, sortez couverts !
 
Tchô
0 commentaire En savoir plus… ›
[Canada] Le cannabis thérapeutique non déductible des impôts
Par Invité,
Le pot n'est pas déductible d'impôt !
 
Une femme atteinte de sclérose en plaques autorisée à fumer de la marijuana à des fins thérapeutiques veut déduire la drogue, à titre de frais médicaux, dans sa déclaration de revenus.
«C'est un médicament, a indiqué Jane Parker, mardi, à son domicile de la région de Lunenburg, en Nouvelle-Écosse. Je ne fais pas cela pour le plaisir. Je fais cela pour pouvoir marcher, pour pouvoir me lever le matin et pour pouvoir dormir la nuit.» La femme a opté pour la marijuana parce que les médicaments traditionnels qui lui avaient été prescrits par un médecin n'avaient pas d'effets sur ses symptômes. Un permis de Santé Canada autorise la mère de sept enfants, âgée de 41 ans, à fumer jusqu'à cinq grammes de cannabis par jour. À 10 $ le gramme, sa facture monte rapidement. L'an dernier, elle a dépensé 12 000 $ en marijuana; l'année précédente, 14 000 $.
 
Parce qu'elle n'avait pas de reçus des revendeurs de marijuana qui l'approvisionnent, elle a pris la précaution de faire une déclaration sous serment sur ses dépenses devant un commissaire aux serments. C'est alors que son comptable l'a avisée que la somme qu'elle espérait déduire comme crédit d'impôt pour frais médicaux ne serait pas admissible -- ce qu'a confirmé un porte-parole de la branche néo-écossaise de l'Agence des douanes et du revenu du Canada. Les seules dépenses admissibles doivent avoir servi à acheter des médicaments prescrits par un médecin ou fournis par un pharmacien, a-t-il expliqué. Pour Revenu Canada, la marijuana «thérapeutique» ne diffère en rien des traitements dits «alternatifs» comme les suppléments alimentaires ou les vitamines.
 
Source : Le Devoir (Canada) - jeudi 17 avril 2003
 
 
0 commentaire En savoir plus… ›
Pour avoir QUE des graines femelles sur un de vos plants
Par Invité,
Sur un site j'ai trouver comment avoir que des graines femelles sur un plant alors je vous la done !!!

Croiser 2 plants femelles sert à obtenir une plante qui ne donnera que des graines femelles. Pour simplifier il faut en fait créer 1 plante hybride qui va polléniser l'autre femelle. Afin d'obtenir une descendance de bonne qualité, choisissez vos 2 meilleurs plants.
 
Achetez de l'acide Gibbérellique ( dans les jardineries où des les magasins spécialisés ) et pulvérisez en une fois par jour pendant 10 jours sur une des 2 plantes que vous avez choisies. Normalement ( les résultats sont très variables, c'est une question de chance ) vous devriez voir apparaître sur ce plant femelle des fleurs mâles au bout de quelques jours ! Le plant est donc devenu un hybride.
 
Isolez vos 2 plants et laissez faire la nature. En période de reproduction, la plante hybride va polléniser la femelle et votre femelle va donner des graines qui ne contiennent aucun chromosome mâle et ne va donner que des graines femelles !
 
0 commentaire En savoir plus… ›
PUISSANCES = POUVOIRE??
Par Invité,
Voici un petit texte posté par un Canaweedeur Anonyme ce la fait deja des annes que le regime policier tunisen a ces regle tendu en ver le cannabis,pourtant des jeunes francais sont partit dans les derniere vancances d'ete au club med a djerba,sous l'exebition du petard au coin d'un fast food,ces jeunes ignorant ce sont fait choper par les force de l'ordres tunisienne comme si de rien aiter,bon apres quelque moi a la bouchoucha (penitentier spetial toxicomanie),chirac ces fait entendre aupres de ben ali qui na pas esiter a les relacher.pourtant il devait normalment passer 7ans ferme pour 46 gramme de shit afgan! ce la prouve que le plus puissant a toujour raison.
0 commentaire En savoir plus… ›
US Army face au haschich
Par Invité,
Voilà plusieurs semaines que la guerre en Irak sévit, et cela n'empêche pas certains soldats américains de se laisser aller aux coutumes du pays... D'aprés un aricle de presse, des soldats américains " se serraient emparés de tous les instruments permettant a la consommation de... hashich, narguilés, pipes a eau... et auraient marchandés la vie du fils à un paysan contre de grossières parts de haschich. Saddam n'a qua bien se tenir ! Si tout les marines sont stone ils vont se lâcher. Cela dit : avec ou sans shit,
la guerre c'est NON.
Peace
0 commentaire En savoir plus… ›
Les Etats-Unis s'enlisent dans la lutte antidrogue
Par Invité,
Les Etats-Unis s'enlisent dans la lutte antidrogue en Colombie (ECLAIRAGE)
 
BOGOTA, Malgré une aide de deux milliards de dollars à Bogota, les Etats-Unis, impuissants à éradiquer la coca et le pavot, s'enlisent dans la lutte antidrogue...Lisez La suite , avec la perte de trois avions en deux mois en Colombie.
 
Pour la première fois depuis le lancement en 2000 du Plan Colombie par les présidents américain et colombien de l'époque, Bill Clinton et Andres Pastrana, Washington a enregistré cette année une série de revers dans son combat contre le trafic de cocäne dans le pays andin.
 
Le dernier en date a eu pour cadre le département du Narino, frontalier de l'Equateur, avec la mort du pilote américain, dont l'identité n'a pas été révélée, aux commandes de son monomoteur T-65 qui s'est écrasé lundi près de Buesaco, à 900 km au sud-ouest de Bogota.
 
Aucune précision n'avait encore été fournie mardi soir par les autorités sur les causes de cet accident, survenu dans une zone montagneuse, alors que l'avion répandait des herbicides sur des plantations de pavot, à l'origine de la production d'héroäne.
 
Cette série noire avait débuté le 13 février, lorsqu'un appareil Cessna-208 du gouvernement américain avait été abattu par la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC, marxistes) près de Florencia, à 600 km au sud de la capitale, lors d'une opération antinarcotique, avec cinq passagers à bord.
 
Un officier colombien et un Américain avaient alors été exécutés par les rebelles, selon les autorités, et les trois survivants, tous Américains, enlevés par un commando des FARC, première guérilla de Colombie avec 17.000 hommes, et toujours otages aujourd'hui malgré la mobilisation de plus de 2.000 soldats colombiens et de 49 Américains des forces spéciales.
 
Partis à la recherche de leurs compatriotes, trois autres Américains avaient trouvé la mort le 25 mars dans l'accident de leur avion, également un Cessna-208, dans la même région de Florencia.
 
Florencia se trouve à l'orée de l'ex-zone démilitarisée retirée à la guérilla des FARC le 20 février dernier par le pouvoir après plus de trois ans d'une expérience stérile pour en faire un "laboratoire de paix" afin de mettre fin à une guerre civile qui a fait plus de 200.000 morts depuis 1964.
 
C'est près de cette ville qu'Ingrid Betancourt, ancienne candidate des Verts à la présidentielle colombienne, a été enlevée le 23 février 2002 par les FARC.
 
Le Plan Colombie inclut une aide américaine de 2 milliards de dollars, avec la présence de 400 conseillers militaires, 400 civils, et la livraison de 79 hélicoptères pour l'éradication de la coca - utilisée pour fabriquer la cocäne - et du pavot, par fumigation d'herbicides.
 
La Colombie reste le premier producteur mondial de cocäne, avec de 480 à 680 tonnes par an selon les diverses sources officielles, et exporte également 6 tonnes d'héroäne chaque année.
 
En dépit des épandages aériens, par les conseillers américains, de glifosate, un puissant herbicide fourni par la firme californienne Monsanto, la superficie des plantations de coca et pavot reste stable.
 
Les destructions massives de ces cultures sont compensées, dans un pays de 1,12 million de km2 deux fois grand comme la France, par la mise en place permanente, par les trafiquants, de nouvelles plantations, dans des zones difficiles d'accès.
 
Les 120.000 hectares de ces bases de la drogue, enregistrés en 1999, sont même inférieurs aux 144.450 hectares reconnus dans le dernier bilan de 2002 fourni par le "tsar" antidrogue des Etats-Unis, John Walters.
 
Source : AFP - mercredi 9 avril 2003 - Jacques THOMET
 
0 commentaire En savoir plus… ›
Au Canada plus d'ados fument du cannabis que du tabac
Par Invité,
Les adolescents de l'Outaouais sont plus nombreux à consommer du cannabis qu'à fumer la cigarette.
 
Selon une étude de la Direction de la santé publique de l'Outaouais (DSPO) sur l'évolution de la consommation de tabac, d'alcool et d'autres drogues chez les élèves du secondaire, 34 % des jeunes entre 12 et 18 ans affirment consommer de la marijuana contre 28 % qui fument la cigarette. Parmi les consommateurs de cannabis, 16 % affirment en fumer au moins une fois par semaine et un consommateur de tabac sur cinq fume à tous les jours.
Par rapport à 1996, on observe une augmentation de 9 % des consommateurs de pot. Cette donnée est observable dans tous les groupes d'âge et pour les deux sexes. L'augmentation s'élève à 23 % par rapport à 1991. Qui plus est, plus d'un jeune consommateur sur trois affirme fumer de la marijuana à l'école ou avant de s'y rendre.
 
La DSPO peut toutefois se consoler puisque le taux de fumeurs a diminué dans la même proportion, soit de 37 % en 1996 à 28 % en 2002.
 
La responsable de l'enquête, Marthe Deschesnes, ces changements sont le fruit de plusieurs facteurs sociaux. " D'un côté on observe qu'il y a une plus grande tolérance au sein de la société à la consommation de marijuana, à quoi s'ajoute une accessibilité beaucoup plus grande que ce qu'elle était il y a quelques années, indique-t-elle. Le tabagisme est toujours présent dans notre société, mais les différentes politiques sociales concernant le tabac, comme la hausse du prix, ont eu un impact certain sur les consommateurs. "
 
Parmi les produits recensés par l'étude c'est l'alcool qui est la substance consommée par le plus fort pourcentage d'élève soit 59 %. Cette donnée est observable autant chez les filles que chez les garçons et est relativement stable d'année en année.
 
La DSPO note une augmentation importante (10 %) de la consommation de drogues chimiques (hallucinogènes) entre 1991 et 2002. De fait, 16 % des adolescents consommaient des drogues chimiques l'an dernier. Selon Mme Deschesnes, cette réalité s'explique en partie par la prolifération des partys rave et les différentes modes dans le monde de la drogue.
 
On dénote aussi une forte hausse au chapitre des polyconsommateurs. Entre 1996 et 2002, la catégorie des moyens et gros polyconsommateurs a augmenté chez les 16 à 18 ans, passant de 7 % à 17 %.
 
" Entre 1985 et 1991, il y avait une stratégie pancanadienne bien orchestrée pour diminuer la consommation de drogue et de tabac et ç'a eu des effets sur les habitudes des jeunes, a expliqué la directrice de la DSPO, Lucie Lemieux. Depuis un certain temps, les stratégies gouvernementales se sont estompées. Nous avons besoin de programmes précis où les jeunes sont invités à participer. Nous comprenons ça de plus en plus. Les programmes sont construits dans une plus grande collaboration des différents intervenants du milieu. "
 
Maurice Hotte, un travailleur social en prévention de la toxicomanie à la Maison-ADO Jeunes de Buckingham admet qu'il se fait de la prévention dans les écoles, mais qu'elle n'est pas efficace.
 
" Il manque d'intervenants spécialisés en toxicomanie, dit-il. La prévention est généralement faite par les policiers qui sont des spécialistes de la loi et non de la toxicomanie. Si un intervenant va dire aux jeunes que la drogue c'est mal, il perd automatiquement sa crédibilité. " Julien et Philippe, deux étudiants de secondaire III de l'école secondaire de l'Ã
0 commentaire En savoir plus… ›
Vignoble de cannabis !
Par Invité,
EH OUI, le cannabis ne sert pas qu'à apaiser les douleurs de l'âme et du corps. Les multiples vertus du chanvre permettent aussi d'en faire un traitement sur mesure pour la reconstitution de la fertilité d'un sol fatigué et infecté par un virus. Au Mas Amiel, célèbre domaine de l'appellation Maury dans le Roussillon, le nouveau propriétaire Olivier Decelle a dû arracher cinq hectares de vignes qui souffraient des ravages des nématodes. Ces petits vers blancs, vecteurs du virus du court-noué, s'attaquent aux racines de la vigne, perturbant ainsi son métabolisme. Au lieu de laisser le sol en jachère, c'est-à-dire au repos avant de replanter, il a choisi de planter du chanvre, afin d'assainir ce sol, pendant une année. Il faut savoir que les racines du chanvre ont le pouvoir de tuer les nématodes. Aussi, grâce à ses racines pénétrantes, il décompacte les sols et, une fois réintroduit dans le vignoble après avoir été arraché, il devient un puissant engrais végétal. Cette parcelle du Mas Amiel semble en voie d'être débarrassée des nématodes et riche du retour d'une faune active et bénéfique. Faune que les produits chimiques, généralement utilisés pour combattre ce fléau, auraient anéantie.
 
Une seule ombre au tableau, les gendarmes obligent Olivier Decelle à couper la fleur du chanvre...
0 commentaire En savoir plus… ›
A quand la route du cannabis ?
Par Invité,
GRANBY - La culture du cannabis pourrait constituer une voie d'avenir très intéressante pour développer davantage l'économie régionale, estime Dominic Thibeault, le candidat du Bloc Pot dans le comté de Shefford.
"Avec toutes les terres agricoles que l'on a sur notre territoire, caractérisé par ses nombreux microclimats, il serait facile de devenir une région privilégiée au Québec, pour la culture du chanvre, voire même un attrait touristique", explique-t-il.
 
À quand la création d'une "route du cannabis", après celle des vins ? Pourquoi donc ne pas tirer profit de tout le potentiel que pourrait représenter, chez nous, la culture du cannabis ?, questionne le jeune homme.
 
Source : La Presse (Canada) - vendredi 21 mars 2003 - André TREMBLAY
 
 
0 commentaire En savoir plus… ›
TF1 parle du canna
Par Invité,
Cannabis : quels effets sur la santé ?
 
Un rapport de l'Inserm, présenté jeudi, fait le point sur les connaissances liées au cannabis. La consommation de cette substance et ses effets sur la santé sont au centre de leurs travaux. Objectif : balayer les idées reçues.On dit tout et n'importe quoi sur le cannabis. C'est pour tordre le coup aux idées reçues et replacer le débat sur cette substance à un niveau scientifique, et non plus "idéologique", que Bernard Kouchner a présenté jeudi le rapport baptisé "Cannabis : quels effets sur le comportement et la santé ?". A la demande de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), des experts de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont fait le point sur les connaissances ayant trait au cannabis, le produit le plus consommé parmi les drogues illicites :-D Premier constat : en augmentation depuis dix ans en France, la consommation de cannabis concerne principalement les adolescents. En 2000, 50% des garçons âgés de 17 ans et 41% des filles du même âge disent avoir fumé au moins une fois du cannabis. Près d'un tiers des garçons de 18 ans en a consommé dix fois et plus au cours de l'année ; un peu moins d'un sur cinq en a fumé 40 fois et plus. Qu'elle soit ponctuelle ou régulière, l'usage baisse au-delà des 30 ans. Les consommations de cannabis, de tabac et d'alcool sont souvent associées. [/size]Durant entre deux et dix heures, les effets "psychoactifs" du cannabis se caractérisent par un état de somnolence, une sensation de bien-être mais aussi par des troubles divers (altération de la perception temporelle et de la mémoire, irritation oculaire…). Il existe aussi une "psychose cannabique" : bouffées délirantes, hallucinations visuelles… "Aucun cas de décès consécutif à la prise isolée de cannabis" n'a jamais été constatée, indique le rapport."40% des sujets ayant consommé plus de six fois du cannabis rencontrent des critères de dépendance", un chiffre qui grimpe à 87% en ce qui concerne le tabac. "Dans deux cas sur trois, la dépendance au cannabis est modérée ou faible", concluent les experts. "Une consommation chronique de cannabis pourrait augmenter le risque de certains cancers", préviennent-ils, précisant qu'il faut "tenir compte des taux de goudrons et autres produits cancérogènes" contenus dans le joint, le cannabis étant presque souvent associé au tabac. La fumée d'un joint contiendrait ainsi 50 mg de goudrons, contre 12 mg pour une cigarette. Des cas de cancers bronchiques mais aussi de la bouche, de l'Å“sophage ou du larynx ont ainsi été constatés chez des fumeurs de cannabis et de tabac. Ces études doivent êtres confirmées, insiste l'Inserm.Les produits à base de cannabis (cannabis sativa indica) se présentent essentiellement sous deux formes en France : l'herbe, qui est un mélange de feuilles, tiges et sommités florales de la plante, et la résine de cannabis, appelée haschich. Deux nouveaux produits sont apparus depuis 1998 : le "skunk", une variété de fleurs de cannabis originaire des USA et des Pays-Bas, et le "pollen", qui désigne les étamines des plants mâles. Les effets du cannabis sont principalement dus à la substance Delta 9 – THC contenue dans la plante.
0 commentaire En savoir plus… ›
Le cannabis pourrait être taxé par un impôt fédéral
Par Invité,
BERNE - Le cannabis pourrait faire l'objet d'un impôt fédéral. La commission de la santé du National propose d'inscrire une taxe incitative dans la loi, en sus de la dépénalisation. Les nouvelles recettes serviraient à financer la prévention, l'AI et l'AVS. Adoptée par 12 voix contre 3 en commission, la nouvelle taxe serait calculée en fonction du poids et du taux de THC (substance active). Le Conseil fédéral serait chargé
de fixer le taux de taxation en tenant compte du taux de THC des produits mis sur le marché, de leur danger et de leur prix.
 
La taxe serait au maximum de 8 francs par gramme pour un taux de THC inférieur à 10 %, de 15 francs pour un taux entre 10 et 15 % puis augmenterait encore pour chaque tranche de 5 % de THC. Une telle hausse des prix aura un effet préventif, a déclaré Christine Goll (PS/ZH). L'introduction d'une taxe permettrait en outre de rapporter plusieurs centaines de millions de francs par an à la caisse fédérale. Les recettes seraient réparties pour moitié à l'AVS et pour un quart à l'assurance invalidité (AI). Le quart restant serait partagé entre cantons et Confédération pour financer les mesures de prévention et de traitement en matière de dépendances. Cette taxe s'inscrit dans la série des mesures libérales prévues dans la révision de la loi sur les stupéfiants. Fumer un joint ne devrait ainsi plus être punissable. La majorité de la commission du National propose au plénum d'accepter une dépénalisation de la consommation de cannabis, à l'instar du Conseil des Etats La culture et la vente resteraient en principe interdit mais le Conseil fédéral fixerait des exceptions par voie d'ordonnance. Les cultivateurs devraient annoncer chaque plantation de cannabis et sa teneur en THC. L'exportation serait interdite.
 
Source : Edicom - https://www.edicom.ch/news/suisse/030328162442.fr.shtml
0 commentaire En savoir plus… ›
Tribunaux spéciaux
Par Invité,
Groupe anti-drogue du Conseil de l'Europe :
quelles perspectives européennes pour les tribunaux de toxicomanie ?
 
Les tribunaux de toxicomanie constituent-ils une alternative au système de justice pénale en Europe ? Cette question sera au centre d'une conférence organisée les 27 et 28 mars à Strasbourg par le Groupe Anti-drogue du Conseil de l'Europe (Groupe Pompidou).
S'adressant à des toxicomanes accusés de crimes non-violents, ces tribunaux ont été créés afin d'aider ces personnes à surmonter leur dépendance et à s'abstenir de toute infraction liée à la toxicomanie. Ils s'envisagent comme une solution de rechange novatrice au système de justice pénale et en particulier à la peine d'emprisonnement. De telles instances - qui se sont principalement développées aux Etats-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Irlande ou dans les Caräbes - peuvent imposer aux toxicomanes délinquants, des programmes multidisciplinaires de réhabilitation et de traitement.
 
Avant de s'interroger sur la création d'un tel tribunal, il faut analyser les politiques en matière de toxicomanie, l'évolution des pratiques d'utilisation des drogues et les différents types de réponse du système de justice pénale à l'égard des infractions liées à la toxicomanie.
 
Dans un deuxième temps, la réussite de la mise en Å“uvre et du fonctionnement d'un tribunal de toxicomanie dépend essentiellement d'un soutien politique réel, d'une base juridique solide et de partenariats inter-institutionnels. De même, une définition claire des besoins, des objectifs et des critères de sélection des participants ainsi que la formulation de dispositions précises en matière de procédure et de sentence pénale contribueront à son succès.
 
Le Professeur Paul Moyle (Edith Cowan University, Australie) présentera un rapport qui devrait permettre aux Etats membres qui envisagent d'adopter ce type de mesures, d'identifier les bonnes pratiques déjà existantes en matière de mise en Å“uvre, de fonctionnement et d'évaluation des tribunaux de toxicomanie.
 
La conférence se tiendra en Salle 5 du Palais de l'Europe et sera ouverte à la presse.
 
Source : https://www.newspresspro.com/aff_comm.php?communique=FR130257
0 commentaire En savoir plus… ›
Un nouveau test dépiste neuf familles de stupéfiants !
Par Invité,
« Nous avons trop longtemps évité de poser la question du nécessaire dépistage des drogues douces, considérées comme moins « dangereuses » que l'alcool ou le tabac». Secrétaire générale du Syndicat FO des Magistrats, Näma Rudloff s'insurge.
 
Car aujourd'hui 14% des conducteurs impliqués dans un accident mortel sont sous l'emprise du cannabis. Une proportion qui s'élève à plus de 27% chez les conducteurs de moins de 27 ans. On estime ainsi que 1 500 jeunes, conducteurs ou passagers, meurent chaque année en France à cause de la drogue au volant.
 
Fiable à plus de 99%, un nouveau test de dépistage peut détecter en quelques minutes la présence dans l'urine ou la sueur des principales drogues : cannabis mais aussi ecstasy, cocäne, héroäne, morphine, phencyclidine, méthadone, benzodiazépines ou barbituriques. Bientôt disponible en pharmacie, il sera délivré sur prescription d'un médecin.
 
Sources: Médec, 11-14 mars 2003
0 commentaire En savoir plus… ›

1349 articles dans cette catégorie