Ce que nous avons retenu...

les jeunes Européens boivent et se droguent trop
Par Invité,

Strasbourg: L'observatoire européenne des drogues et des toxicomanies (OEDT) a fait part de sa préoccupation grandissante concernant la consomation exessive d'alcool et la consommation élevée de drogues, notamment de cannabis, par les jeunes de l'Union européenne.

 
<< Les jeunes ont désormais accès à un éventail plus large de substances et sont plus nombreux à les consommer en association avec l'alcool >>, selon le rapport annuel de l'OEDT sur ''l'état du phénomène de la drogue dans l'Union européenne et en Norvège''.
L'UE est << loin de remplir l'objectif qu'elle s'était donné de réduire substantiellement la consommation de drogues chez les jeunes d'ici 2006 >>, a declaré hier le président de l'OEDT ,Marcel Reimen. << La consommation de drogues parmi les jeune a augmenté réguulièrement dans els quinze états membres au cours de la dernière décennie >> et ils << commencent de plus en plus tot >>, met en garde le directeur de l'Observatoire , Georges Estivenart.
 
Il évoque également une << augmentation du trafic de drogues, l'intensification de la toxicomanie et la propagation de maladies infectieuse >> dans les nouveaux Etats membres de l'UE. << Toutefois , l'élargissement offre à ce pays une pccasion unique de bénéficier d'une collaboration plus étroite >>, estime-til.
 
Parmi les quinze Etats membres actuels, le cannabis est de plus en plus massivement consommé, << largement banalisé >> , et pose << désormais un problème de santé publique >>, selon Georges Estivenart. En Allemagne , en Espagne , en France , en Irlande et au Royaume-Uni, plus de 20% des 15-25 ans en ont fumé au cours des douze derniers mois. << On observe des taux plus élevés de consommation régulière >> , en particulier chez les garçons , selon le rapport.
 
L'alcool représente également une << menace sérieuse >>, juge l'OEDT , qui se penche pour la première fois sur cette question. << Dans certains Etats membres , l'alcool représente un fardeau plus lourd pourles services de santé >> que la drogue. Une étude dans dix villes montre que les moins de 20 ans y << dépensent plus d'argent pour l'alcool que pour les drogues ou toute autres catégorie de consommation de loisir >>. Entre 26% des 15-16 ans (Portugal) et 89% (Danemark) reconnaissent avoir été ivres, tandis que la consommation excessive est en hausse partout.
 
 
Source: Metro (www.Freemetro.be) , 23 octobre 2003
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On va accuser le cannabis
Par Invité,
Article paru sur le net :
 
«A mon arrivée, ils avaient le sourire. Tous deux paraissaient contents de me voir. Puis les éternels reproches sur ma consommation de drogue, mon comportement, mes fréquentations sont revenus au centre de la discussion. Sous la menace de l'arme, nous les avons maîtrisés.......
 
 
.....neutralisés sur une chaise dans la cuisine. Ensuite nous avons bu, beaucoup, fumé du cannabis sous leur nez. J'ai forcé Philippe à tirer quelques bouffées. Nous avons commencé à frapper. » Comme une histoire banale, Cédric dépeint avec minutie et froideur le calvaire qu'il a fait endurer à ses parents adoptifs, les époux Narre, le soir du 15 décembre 2000 à Lunel. Son copain Michaël Catherine participe à cette « mélodie en sous-sol » menée dans le sang, la sauvagerie au-delà de l'imaginable, en attendant le troisième larron, Eric Tirard, venu de Grenoble détrousser les cadavres. Sur les bancs de la partie civile, la famille sanglote, dignement. Imperturbable, Cédric reconstitue la scène d'horreur. La fille des victimes, à la limite de la syncope, veut connaître les derniers instants de ses parents pour pouvoir commencer le deuil.
Le chef de l'équipée sauvage donne force détails. L'opération était montée pour payer le réveillon suivant, qu'il devait passer en Hollande, « le paradis du shit », avec Laëtitia. « Il était prévu de ne pas laisser de témoin susceptible de nous identifier. » Michaël Catherine, tout aussi prolixe, confirme ses aveux préliminaires. Le soir du drame, réalisant la situation, le père adoptif pleure et dit à sa femme : « Adieu, je t'aime Aimée », soulignent les inculpés. Sa femme, dans une ultime réaction, tente de s'enfermer dans la salle de bain pour téléphoner. Cédric défonce la porte. Tire par les cheveux sa mère adoptive - dont le but de sa vie était d'accéder au désir de l'adolescent -, lui précise : « T'inquiète pas, tu vas bientôt retrouver le vieux. » Comble du sadisme, il l'embrasse sur le front, annonçant pour seule oraison : « Crève, salope ». Et de conclure benoîtement : « Sous l'effet de la colère, il y a des gens qui lancent : je vais le tuer. Moi je l'ai fait, j'étais sincère. »
« En général, les accusés des cours d'assises minimisent leur rôle. Avec vous, pas de problème. Le souci du détail, votre réalisme, votre sincérité, vous oblige à passer aux aveux spontanés », déclare l'avocat général pour détendre l'atmosphère lourde du prétoire. A contrario, Eric Tirard est atteint de subites pertes de mémoire. Il conteste les passages les plus « scabreux », s'enferme dans des explications fumeuses Quant à Laëtitia Catherine, qui n'était pas sur les lieux des assassinats mais largement au courant des funestes projets, elle en reste à ses premières déclarations. Malgré les efforts du représentant du ministère public, adepte de la théorie de groupe pour le partage des responsabilités.
 
Source https://www.leprogres.fr/
 
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Ces très regrettables évènements ne vont pas nous faire du bien. Après une histoire pareille, nos chers prohibitionnistes vont accuser le cannabis de la folie de ces jeunes.
On sait très bien que le cannabis décompense certaines pathologies psychologiques, on sait aussi qu'il est potentiellement plus dangereux lorsqu'il est mélangé a l'alcool, mais pourquoi lui en vouloir.
 
L'alcool est-il responsable de la cirrhose du foie qu'il nous a refilé ? Non, l'abus vient du consommateur et, on le sait, un petit apéro ne fait de mal a personne.
Le cannabis est-il responsable des actes de barbarie de ces jeunes ? Non, ils ont consommé ce produit de manière imprudente, de manière abusive et l'ont mélangé avec de l'alcool. Cet abus est de leur responsabilité, et, le joint récréatif avant d'aller au lit n'est pas plus dangereux que le verre de ricard avant d'aller a table. L'usage abusif de l'un, comme de l'autre sont beaucoup plus criminels a mon gout.
 
N'accusons pas une substance des dommages qu'a causé son abus.
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L'Allemagne exige des Pays-Bas la fermeture de ses "coffee-shops"
Par Invité,
Le ministre allemand de l'Intérieur Otto Schily a exigé mercredi des Pays-Bas la fermeture des établissements vendant du haschich, les "coffee-shops", une pomme de discorde entre les deux voisins, qui veulent intensifier la lutte contre le trafic de drogue.
Les "coffee-shops" sont une "concession à la vente de drogue", a déclaré le ministre allemand, lors d'une rencontre à Berlin avec le ministre néerlandais de la Justice Piet Hein Donner.
 
Le Néerlandais a indiqué pour sa part que les "coffee-shops" permettaient de surveiller la consommation de drogue. Les Pays-Bas totalisaient fin 2002 un peu moins de 800 "coffe-shops".
 
Les deux ministres ont en revanche affirmé leur volonté commune d'uniformiser la politique de lutte contre la drogue et de l'intensifier. Dans cette optique, l'Allemagne entend aussi conclure avec les pays du Benelux (Belgique, Pays-Bas, Luxembourg) des accords en vue d'échanger des informations.
 
De son côté, Piet Hein Donner a relevé le problème particulier des Antilles néerlandaises: »La Colombie est notre voisin» et l'un des principaux pays fournisseurs de cocäne, a-t-il observé.
 
Au moins 20 tonnes de cocäne transitent chaque année par l'aéroport d'Amsterdam-Schiphol. La police néerlandaise y interpelle environ 200 intermédiaires tous les mois, selon Piet Hein Donner.
 
En juin, le ministre allemand avait appelé les Pays-Bas à intensifier leur lutte contre le trafic de cocäne et à prononcer des sanctions plus sévères contre les intermédiaires.
 
Dans un courrier au ministre néerlandais de la Justice, M. Schily avait alors estimé que les Pays-Bas menaient "une politique légère de lutte contre la drogue".
 
 
Source : https://www.tageblatt.lu/
 
Pauvres Hollandais, encore oppressés par leurs voisins.
Il serait pourtant plus judicieux de suivre leur exemple !
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Les spermatozoädes perturbés par la graisse et le cannabis
Par Invité,
BRUXELLES
 
Les hommes qui veulent avoir des enfants devraient renoncer à fumer de la marijuana et à s'alimenter dans les fast-foods, selon les conclusions de deux études présentées au congrès de la Société américaine de médecine reproductive.
 
La première a concerné 22 collégiens qui fumaient en moyenne deux joints par jour. Résultat: leurs spermatozoädes se mettent en mouvement trop vite et trop tôt, ce qui leur fait perdre tout dynamisme avant même d'avoir atteint leur cible: l'ovule. «Les spermatozoädes doivent rester au repos en attendant de passer à l'action», explique le Dr Lani Burkman, chercheur à l'Université de Buffalo. «Or ceux des amateurs de cannabis sont déjà actifs dans le sperme.» Des expériences de laboratoire antérieures avaient fait apparaître que les spermatozoädes ne pouvaient pas tenir un rythme soutenu plus de six heures, bien qu'ils mettent 24 heures ou plus pour rejoindre l'ovule. «Si les spermatozoädes se mettent à nager vite trop tôt, ils n'ont plus la vigueur suffisante à leur approche de l'ovule, et n'ont pas la force d'y pénétrer», a ajouté Lani Burkman.
 
Ces travaux montrent par ailleurs que les fumeurs de marijuana ont un taux de spermatozoädes égal à la moitié environ du taux retrouvé dans le sperme d'un groupe témoin composé d'hommes qui ne fument pas d'herbe. Selon Lani Burkman, six mois d'abstinence sont nécessaires pour que les spermatozoädes retrouvent toute leur vigueur.Enfin, dans une seconde étude, les chercheurs ont analysé trente prélèvements de sperme et ont découvert qu'un poids excessif (indice de masse corporelle supérieur à 25) pouvait diminuer la concentration du sperme en spermatozoädes et augmenter le nombre de ceux présentant un ADN endommagé.
 
 
Source : https://www.dh.be
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1er Salon Du chanvre à Nantes
Par Invité,
Nantes a enfin son salon du chanvre, le samedi 20 et dimanche 21 décembre 2003 venez decouvrir les applications de cette plante sans pareil.
Ouverture de 11H à 20H
Entrée 3€
Contact Mail
POUR TOUT RENSEIGNEMENTS
06 88 94 36 91
02 40 74 81 70
Liste des exposants :
 
Cannabis Club
- Bière au chanvre
Chanvré Diffusion
- Produits de construction
- Produits alimentaires
Chanvre Info
- Site d'informations
- Produits bio à base de chanvre suisse
Euro American Marketting
- Produits en chanvre textile
Humacult
- Produits de culture
La maison du chanvre
- Gamme complète de produits chanvresques
Le musée du fumeur
- accesoires et divers
Mama Editions
- Librairie chanvresque
- Accessoires
Peau de chanvre
- Collection de vetemens en chanvre textile
THC
- Gamme complète de produits de culture
 
Flyers



 
C'est où ?

 
Site officiel du 1er Salon du Chanvre
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Vive le chanvre !
Par Invité,
Papier, murs, tissus, emballages et tableaux de bord, le chanvre sert à tout... et aussi à fumer des joints. Jadis familière, cette plante devenue suspecte a failli disparaître. Elle a trouvé de nouveaux promoteurs.
"Le chanvre, c'est une vieille tradition dans le pays nantais. Pendant des siècles, nos ancêtres l'ont cultivé pour fabriquer les cordages et les voiles de leurs navires, des vêtements, des sacs, du papier, des toiles, et mille autres choses... A l'automne, la récolte du chanvre, puis l'extraction de la fibre mobilisaient les villages pendant des jours et des nuits. Ensuite, on organisait les fêtes les plus folles de l'année, car l'odeur du chanvre tourne la tête des filles..." Jean-Claude David, 53 ans, ancien militant du Larzac, syndicaliste paysan et maraîcher "bio", habite Saint-Julien-de-Concelles (Loire-Atlantique), dans une ferme qu'il a construite de ses mains. Sur le buffet du salon, il a posé une photo : "Elle a été prise par mon père, en 1952. Le garçonnet, c'est moi, dans les bras de ma grand-mère. Et juste derrière, c'est grand champ de chanvre. Mon père en a cultivé jusqu'à la fermeture des filatures d'Angers".
 
Comme partout en Europe, la culture du chanvre sur les bords de Loire a rapidement décliné au cours du XXe siècle, face à la concurrence des fibres synthétiques. Mais sa disparition presque totale a aussi une autre cause : le chanvre de nos campagnes et le cannabis sont une seule et même plante, cannabis étant le mot latin signifiant "chanvre". A l'état sauvage, toutes les variétés de chanvre contiennent du THC (tetrahydrocannabinol), la substance psychotrope tant appréciée des fumeurs de joints.
 
Les lois interdisant de fumer du cannabis ont entraîné dans tous les pays occidentaux une désaffection générale pour la culture du chanvre : cette plante familière était soudain devenue suspecte, subversive, et presque exotique, car elle avait changé de nom. La France est l'un des seuls pays d'Europe à avoir maintenu une production, surtout pour fabriquer du papier à cigarette. Les fumeurs de tabac fument ainsi du cannabis, sans le savoir ! Pour éviter les ennuis avec la justice, la Fédération nationale des producteurs de chanvre (FNPC), installée au Mans, a développé des variétés de semences à très faible teneur en THC, donc sans effet psychotrope. Aujourd'hui, la loi autorise la culture de chanvre contenant moins de 0,2 % de THC.
 
Grâce à ses décennies de recherches, la FNPC possède un quasi-monopole à l'échelle européenne sur la vente de semences "licites". En outre, les cultivateurs n'ont pas le droit de conserver les semences qu'ils produisent et doivent se réapprovisionner chaque année auprès de la FNPC. Si un seul pied de chanvre à forte teneur en THC pousse quelque part, il peut, à 30 kilomètres à la ronde, polliniser des champs de plantes "licites". Pour assurer le respect de la loi, l'administration a mis en place un système contraignant de contrôles, de prélèvements et d'analyses.
 
De fait, en France, la production de cette plante reste une aventure. En 1996, Jean-Claude David décide de produire de la "piquette", boisson traditionnelle appréciée par la clientèle des boutiques d'aliments bio. Il se lance dans la fabrication de "frênette", à base de frêne, puis d'"ortillette", faite avec de l'ortie. Un jour, il a l'idée de faire de la piquette de chanvre : "J'ai planté du chanvre sur une de mes parcelles, et j'ai inventé la "chanvrette". Pour décorer mes bouteilles, j'ai fait imprimer des étiquettes avec une belle feuille de chanvre." Or la feuille de chanvre est aussi le symbole international des militants de la dépénalisation du cannabis.
 
Aussitôt, les ennuis commencent : convocation à la brigade des stups de Nantes, perquisition de la police judiciaire (PJ) de Rennes, visite de la répression des fraudes, enquête des douanes, démontage de son stand au Salon de l'agriculture. "Tous leurs tests montrent que mon produit ne contient pas de THC, assure M. David, ils veulent surtout m'obliger à supprimer la feuille de chanvre de mon étiquette et à changer le nom." Mais l'agriculteur, qui a l'habitude d'affronter les autorités, tient bon. En 2002, il a produit 50 000 litres de chanvrette et s'est lancé dans l'exportation vers l'Europe du Nord. Là-bas, sa boisson s'appelle "Kannab-Fizz".
 
Le chanvre est à la mode chez les agriculteurs proches de la mouvance écologiste. A Chauvé, à 40 kilomètres de Nantes, Hubert Morice, président de la section bio du Centre de valorisation du milieu rural (Civam), a créé un "groupe chanvre" rassemblant une quinzaine d'exploitants. "Le chanvre, explique-t-il, est un superoutil pour relancer une agriculture durable et équilibrée : si on s'y prend bien, on peut le cultiver sans désherbants, ni pesticides, ni insecticides, ni fongicides. En plus, il régénère les sols."
 
Hubert Morice a choisi la filière du béton de chanvre (mélange de chaux et de chanvre) pour la construction et l'isolation des bâtiments : "Une maison en béton de chanvre est 15 % plus chère qu'une maison ordinaire, mais c'est un matériau sain, léger, durable." De même, à Trémargat, dans les Côtes-d'Armor, un groupe d'artisans et de cultivateurs a créé la société Kana-Breizh, qui fabrique des matériaux de construction à base de "chanvre éthique", cultivé selon des méthodes respectueuses de l'environnement. Kana-Breizh a aussi renoncé aux subventions européennes, pour tenter de lancer une économie rurale hors du cadre de la PAC.
 
Tous sont persuadés que la demande va exploser dans les années à venir, car les industriels redécouvrent les produits à base de cette plante, notamment les huiles et les textiles. C'est ainsi qu'Armani fait depuis peu des costumes en toile de chanvre. Et les ingénieurs inventent sans cesse de nouveaux usages : les tableaux de bord des nouvelles Mercedes et BMW sont en plastique composé en partie de chanvre, léger, peu inflammable et recyclable ; des fabricants de bateaux, d'emballages et d'électroménager se lancent aussi dans la plasturgie à base de chanvre et dans la laine de chanvre.
 
En attendant, les obstacles s'accumulent pour les petits exploitants. En septembre 2002, en pleine période de récolte, Kana-Breizh a subi six contrôles de six administrations différentes. A Chauvé, Hubert Morice a dû planter ses semences sur un terrain éloigné de la route : "Sinon, les jeunes de la région viennent se servir, car avec ou sans THC, les fleurs ont le même aspect. Et les gendarmes ne sont pas loin derrière."
 
Pourtant, la difficulté semble presque lui plaire : "Pour simplifier, je me sens proche de José Bové. J'ai participé à la destruction d'OGM et connu les bagarres et les gardes à vue. J'ai l'habitude du front, je n'aurai pas peur de me battre pour réhabiliter le chanvre, même s'il n'a pas la cote chez les flics."
 
Par ailleurs, la culture de chanvre s'accroît dans d'autres régions, sur des bases plus classiques. A Bar-le-Duc, la coopérative des Chanvrières de l'Aube regroupe 330 agriculteurs, cultivant 6 000 hectares, et possède une usine de transformation. A ce jour, elle vend 90 % de sa fibre aux fabricants de papier à cigarette, mais démarche activement les nouveaux marchés.
 
Officiellement, les producteurs de chanvre industriel ne veulent pas entendre parler du chanvre à fumer. Ils refusent tout contact avec les militants de la dépénalisation du cannabis, qui se sont mis à vendre des objets à base de chanvre "licite" pour créer l'amalgame dans l'esprit du public. Pourtant, le destin du chanvre "utile" et celui de son cousin "récréatif" restent liés.
 
Le second producteur européen de chanvre industriel est l'entreprise néerlandaise Hemp-Flax, qui cultive 2 300 hectares à Oude Pekela, dans le nord du pays, et possède une usine de transformation. Son patron, Ben Dronkers, siège aux côtés des grandes entreprises du secteur au sein de l'Association européenne du chanvre industriel (EIHA). Mais, aux Pays-Bas, Ben Dronkers est surtout connu comme le patron de la société Sensi-Seeds, qui vend des graines de cannabis aux fumeurs et aux revendeurs désireux de faire pousser leur propre récolte. Dans sa jeunesse, Ben Dronkers a passé plusieurs années au Moyen-Orient, où il partagea la vie des producteurs de chanvre. Lorsqu'il rentre aux Pays-Bas, il rapporte des semences, puis crée un atelier pour développer des variétés possédant un très fort taux de THC.
 
Aujourd'hui, les techniciens de Sensi-Seeds réussissent à produire des semences quatre fois par an tout en préservant leur qualité originelle, grâce notamment aux nouveaux procédés de clonage des plantes par culture de tissus. En 2002, Sensi-Seeds a gagné près de 4 millions d'euros. Pour la vente au détail, la société possède une boutique et un coffee shop installés au cÅ“ur du quartier chaud d'Amsterdam. Pour la vente en gros et par correspondance, elle édite un catalogue multilingue et possède des sites Internet de vente et de promotion.
 
Juste à côté de sa boutique, Ben Dronkers a créé le célèbre Musée du haschich, de la marijuana et du chanvre, qui propose aux touristes un parcours pédagogique expliquant les usages de cette plante à travers les âges. Il est en outre copropriétaire des coffee shops Sensi-Smile à Rotterdam et de l'hôtel Sensi-Paradise, situé dans une île thälandaise.
 
Assis à la terrasse de son coffee shop, Ben Dronkers fume un peu de cannabis, en sirotant un verre de vin suisse parfumé au chanvre. Les passants le saluent, c'est une personnalité dans le quartier : "Je prends le temps de vivre, j'ai 53 ans, mes cinq enfants travaillent avec moi dans le chanvre. Ils vont poursuivre ma mission." Tout en militant pour la dépénalisation du cannabis, Ben Dronkers s'intéresse depuis longtemps au chanvre industriel. Il est aujourd'hui persuadé que, à elle seule, cette plante exceptionnelle peut résoudre tous les problèmes de pollution et d'épuisement des ressources naturelles : "La fibre de chanvre permettrait de produire tout le papier dont le monde a besoin, en évitant la déforestation ; grâce à sa pousse très rapide, il pourrait fournir la matière première pour un biocarburant capable de remplacer le pétrole tout en produisant de l'oxygène ; sa graine riche en protéines pourrait subvenir aux besoins nutritionnels du tiers-monde - sans parler de ses vertus médicales... Le chanvre pourrait sauver la planète."
 
 

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[Suisse] Le chanvre qui ne doit pas être fumé peut être brouté
Par Invité,
Justice
 
Le Tribunal cantonal fait rendre à un paysan broyard une récolte dépassant légèrement les 0,3% de THC: il veut le donner comme fourrage à ses vaches.
 
C'est une décision première en Suisse», clame le président de l'Association suisse des amis du chanvre, Jean-Pierre Egger: la Cour d'appel pénale du Tribunal cantonal fribourgeois a fait restituer à un paysan d'Aumont sa récolte de chanvre de deux années.
 
La première, transformée en huile essentielle, était destinée à une entreprise de parfumerie. La seconde finira en fourrage pour le bétail. Son taux de THC (la substance hallucinogène) de 0,5% était légèrement au-dessus des 0,3% qui permettent, selon le Tribunal fédéral, de soupçonner un emploi stupéfiant.
Le juge d'instruction qui voulait faire détruire tout ce matériel est chargé de vérifier que ce sont bien les vaches du paysan recourant qui profiteront de cette manne, il est vrai bienvenue après la canicule de l'été.
Grand défenseur du chanvre paysan, Jean-Pierre Egger jubile: selon lui, sa plante fétiche peut désormais être librement cultivée, quel que soit son taux de THC, pourvu qu'elle ne soit pas destinée à la consommation humaine.
 
 
Confisquer la moitié
 
Le cas de la première récolte n'était pas vraiment problématique: le paysan avait pu prouver que, dès l'origine, son chanvre, plutôt riche en THC puisqu'il en contenait entre 6 et 13%, était destiné à être transformé en huile pour la parfumerie. Le juge d'instruction, curieusement, avait libéré une partie de cette récolte, puis ordonné la confiscation et la destruction du reste de l'huile. La décision de la Cour d'appel de restituer le reste paraît logique.
Pour la seconde récolte, les choses étaient plus compliquées. Le paysan, s'attendant à une légalisation rapide du cannabis, voulait sécher et écouler lui-même sa récolte. Il avait ensuite conclu un contrat avec Chanvre Info, à Morat, commerce de chanvre lui-même dans le collimateur de la justice. Le cultivateur a déclaré au juge qu'il se fichait de savoir ce que Chanvre Info allait faire de son chanvre. La variété plantée n'était de toute façon pas assez riche en THC pour servir de stupéfiant. Ce n'est que bien plus tard qu'il a affirmé vouloir donner le chanvre à ses vaches.
 
 
Cher la botte
 
Cette manière de botter en touche a déplu au juge d'instruction qui, outre la confiscation des deux récoltes, a condamné le paysan aux frais de justice.
C'était aller un peu vite, a estimé le Tribunal cantonal. Puisque la première récolte ne devait, dès le début, servir qu'à des fins industrielles licites, il fallait la rendre. Pour la seconde récolte, elle doit aussi être rendue, à condition de vérifier que son emploi sera lui aussi licite.
Mais l'attitude ambiguë du paysan justifie qu'il supporte la partie des frais de justice relatifs à cette récolte. L'un dans l'autre, ça fera quand même assez cher la botte de foin.
 
Antoine Rüf
 
Source : https://www.laliberte.ch/
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[Brésil] découverte d'une plantation dans un hopital, 3 docteurs suspendus
Par Invité,
Trois docteurs ont été supendu aprés la découverte de plants de marijuana dans leur bureaux.
Des femmes de ménage ont trouvé les plantes poussant sous des lampes dans des pots, cachées dans des placards couverts d'haluminium.
 
Les dirigeants du Celso Ramos State Hospital, Florianopolis, ont suspendu 2 généralistes et un chirurgien et ont lancé une enquette.
 
Un porte parole de la police a dit:
"je n'ai pas toutes les informations, mais c'est grave, comment des docteurs peuvent ils faire pousser de la drogue dans un hopital d'état ?
Et ce n'est même pas pour des expérience médicale."
 
 
 
 
Three doctors suspended after marijuana found growing in hospital
 
Three Brazilian doctors have been suspended after marijuana plants were found growing in their hospital offices.
 
Cleaners found the plants growing under lights in pots that had been hidden inside boxes covered in tin foil, reports Jornal do Brasil online.
 
Managers at Celso Ramos State Hospital, in Florianopolis, immediately suspended two GPs and a surgeon and launched an investigation.
 
A police spokesperson said: "We haven't been informed about this case. But this is serious, how can a doctor grow drugs inside a state hospital?
"And it is not like they are studying the medicinal uses of the plant, is it?"

 
source ananova
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Le papier à rouler dans le collimateur
Par Invité,
Les députés Yves Bur (UMP, Bas-Rhin) et François Vannson (UMP, Vosges) ont décidé de s'attaquer au papier à cigarettes, en déposant des amendements qui visent «à le mettre sur le même plan que le tabac». Ils souhaitent notamment interdire aux fabricants de réaliser toute opération de publicité et rendre obligatoire la mention sanitaire type «Le tabac tue» sur les paquets. Le faible coût d'une cigarette roulée par rapport à une cigarette vendue en paquet fait en effet des plus jeunes une cible privilégiée. Les fabricants ne s'y sont pas trompés et mettent en oeuvre des campagnes publicitaires très axées, avec des slogans tels que «où tu veux, quand tu veux».
 
Les députés s'attaquent aussi aux messages incitant implicitement à la consommation de cannabis. «Dans le cadre de la lutte contre la toxicomanie, il paraît tout aussi légitime d'interdire aux fabricants de papier à rouler de communiquer, même implicitement, sur l'usage potentiel de leurs produits dans le cadre de la consommation de drogues douces», indiquent-ils. Les leaders du marché du papier à rouler ont en effet adapté depuis longtemps leur gamme en proposant des formats «extra long», des «rouleaux de papier» permettant la réalisation de «cigarettes» de plus de 20 centimètres ou encore des produits «spécial chanvre» qui ne laissent guère de doute sur leur destination. Enfin, les deux députés espèrent aussi surtaxer ce papier au même titre que les produits du tabac et en interdire la vente aux mineurs.
 
 
Sources : Le Figaro - jeudi 10 juillet 2003
 
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[Canada] Du cannabis pour Noël
Par Invité,
OTTAWA — Quasi assuré de perdre son portefeuille avec l'arrivée de Paul Martin, le ministre de la Justice Martin Cauchon a indiqué hier qu'il souhaitait faire adopter son projet de loi sur le cannabis avant l'ajournement des Fêtes. Le projet risque toutefois d'être substantiellement modifié.
Aujourd'hui, le projet de loi devrait être référé à un comité spécial avant même sa deuxième lecture. Son étude sera ainsi accélérée, mais son contenu pourrait être chamboulé.
 
« Cela va nous permettre d'aller plus rapidement en fonction des règles, a expliqué hier le ministre de la Justice. La seule raison pour laquelle on procède ainsi, c'est pour accélérer le processus. »
 
M. Cauchon espère que le comité se penchera sur le projet rapidement et qu'il y aura consensus sur les amendements. « On peut le faire avant Noël et ce serait bien », a-t-il dit. On se souviendra que les homologues provinciaux du ministre ont exprimé de sérieuses réserves sur le projet, notamment au niveau de la diminution des peines pour possession de petites quantités.
 
Éléments fondamentaux
Martin Cauchon se dit ouvert aux amendements. « Mais il y a des éléments fondamentaux auxquels le gouvernement tient. » Parmi eux, un message clair sur l'illégalité du cannabis, des outils additionnels pour les corps policiers, des peines plus sévères pour ceux qui s'adonnent à la culture, l'absence de dossier criminel pour les jeunes consommateurs et une application uniforme de la loi à travers le pays. Le ministre estime qu'après les rapports des Comités du Sénat et de la Chambre des communes, il est temps de passer à l'action.
 
La procédure choisie par le gouvernement vise aussi à satisfaire une partie de la députation libérale opposée à toute espèce de signal banalisant le cannabis.
 
Après trois heures de débat aujourd'hui, le projet de loi sera donc directement envoyé en comité, une procédure exceptionnelle utilisée seule-ment pour un projet de loi sur dix.
 
Et le comité aura l'autorité de réécrire la loi de A à Z, selon son bon vouloir.
 
« Ça permet au comité de faire des amendements qui vont plus loin que les articles du projet de loi », a expliqué hier le leader du gouvernement en Chambre, Don Boudria. « Le comité est lié seulement par le titre de la loi et non par les articles spécifiques », a-t-il précisé.
 
Source : Canoe
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« dépénalisation hypocrite »
Par Invité,
Julien Dray, porte-parole du PS, a qualifié de « dépénalisation hypocrite » le projet de Jean-Pierre Raffarin de réformer la loi de 1970 sur les stupéfiants. « Cela risque d'accroître la logique mafieuse » des quartiers, a-t-il critiqué lundi 22 septembre. Pour Malek Boutih, secrétaire national chargé des questions de société, favorable à une légalisation du cannabis, la seule dépénalisation reviendrait à « maintenir le marché parallèle ».
 
Source : Le Monde
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Cannabis: les députés veulent renforcer la prévention à l'école
Par Invité,
Paris, Les députés ont adopté mercredi en première lecture un amendement UMP au projet de loi Mattei de santé publique qui renforce la prévention sur les effets de la consommation de drogues, et notamment de cannabis, en obligeant les collèges et lycées à organiser au moins une séance d'information par an.
La droite a voté pour, tandis que la gauche s'est abstenue.
L'amendement présenté par le député UMP Bernard Accoyer prévoit qu»'au moins une séance annuelle» sera organisée dans les collèges et lycées pour informer les jeunes des «conséquences de la consommation de drogues» et notamment des «effets de la consommation de cannabis sur la santé mentale».
«La France est le pays où la consommation de cannabis chez les jeunes est le plus élevé en Europe», souligne le texte de l'amendement. «En France, 60% des garçons de 19 ans déclarent avoir consommé du cannabis au moins une fois dans leur vie».
Or, «les effets cancérigènes puissants, les effets sur les bronches et le cerveau sont désormais scientifiquement établis», assure le député UMP. «Contrairement aux idées répandues, les effets sur la santé physique (cancer, asthme) sont nettement plus importants que ceux du tabac et les effets psychiques sur la santé mentale peuvent avoir des complications graves qui vont des troubles de l'attention et de la mémoire au désintérêt social et jusqu'à des troubles psychotiques».
Les députés ont ensuite approuvé un autre amendement de Bernard Accoyer qui encadre la psychothérapie en précisant que seuls les professionnels détenteurs de diplômes universitaires pourront exercer cette fonction. Actuellement, «le vide juridique est total», observe le député UMP. «Des personnes insuffisamment qualifiées, voire non qualifiées, se proclament elles-mêmes psychothérapeutes. Elles peuvent faire courir de graves dangers» aux patients.
Pour que ces deux dispositions entrent en vigueur, il faut encore que l'ensemble du projet de loi Mattei soit adopté par le Parlement. AP
 
Source : Nouvel Obs
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Six mois de prison ferme pour trafic de cannabis
Par Invité,
Un Mantais de 21 ans comparaissait devant la cinquième chambre correctionnelle de Versailles pour avoir recelé quatre kilos de résine de cannabis, achetés le 12 septembre dernier à Colombes. C'est en perquisitionnant au domicile des parents du prévenu que les policiers découvrent la drogue.
Le frère de celui-ci déclare tout d'abord être le propriétaire de la marchandise, avant que le Mantais de 21 ans n'avoue être le véritable détenteur du cannabis. « Cela fait un an que j'ai arrêté mes études. J'ai travaillé à droite et à gauche mais comme cela ne suffisait pas, j'ai revendu du cannabis, » explique-t-il aux magistrats.
Le jeune homme explique également qu'il a acquis la drogue contre 5.300 euros à un homme qui voulait lui vendre 5.500. « J'ai été trop gourmand. Avant, j'achetais en petite quantité, 2 ou 300 grammes que je détaillais. Je la revendais discrètement dans le quartier, » explique l'accusé depuis le box.
« Nous avons bien sous nos yeux un professionnel de la revente qui possédait une clientèle fidèle. Avec 200 grammes, il pouvait écouler sa marchandise à de petits acheteurs. Ce genre d'individu pollue nos cités et joue avec la santé de nos concitoyens, » assène le procureur de la république. Le Mantais a été condamné à 18 mois de prison, dont 12 assortis du sursis.
 
 
Note : Si le cannabis était légalisé, il n'y aurait pas autant de trafic...
 
Source : https://www.paris-normandie.fr/yvelines/000000269.html
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De l'herbe dans un buisson...
Par Invité,
Pour avoir « ramassé dans un buisson » 1,3 kg d'herbe de cannabis, Jean-Pierre Mendy (43 ans) a été condamné hier, en comparution immédiate, à quatre mois de prison ferme et placé sous mandat de dépôt.
Les faits remontent à dimanche soir. Deux hommes, dans une voiture en stationnement dans le quartier de la Madeleine à Evreux, suscitent l'intérêt des policiers qui décident de les contrôler. Tout d'abord, ils trouvent un couteau sur le tableau de bord, puis un second dans la poche de Jean-Pierre, originaire de Caudebec-lès-Elbeuf, et son passager sort de la sienne quelques grammes de résine de cannabis. Enfin, dans le coffre, les policiers découvrent quatre sachets contenant 1,3 kg d'herbe de cannabis et un couteau à cran d'arrêt.
« Vous reconnaissez les faits », questionne la présidente Durel avant de lui demander l'origine de cette herbe. Jean-Pierre reconnaît effectivement et raconte alors une histoire aussi plausible qu'extravagante. « J'ai vu des gars se battre puis cacher quelque chose dans une poubelle. Après leur départ, je suis allé voir ce que c'était. Si c'était de l'argent, c'était une belle aubaine ».
 
 
Un problème de société
 
 
Avec de l'herbe, l'aubaine était aussi intéressante. « Je n'avais pas l'intention de la vendre mais de la fumer », poursuit Jean-Pierre. Ce qui a valu au substitut du Procureur Hunault de mettre l'accent sur l'imagination du prévenu. Une imagination qu'elle souhaitait lui faire chèrement payer en requérant 8 mois de prison dont quatre avec sursis.
Côté défense, Me Fouche a longuement insisté sur la banalisation de la détention de cannabis. « Son passager qui possédait de la résine n'a même pas été poursuivi et le Parlement réfléchit actuellement à la modification de la loi sur les stupéfiants. Aujourd'hui, les réquisitions sont davantage sur la quantité et sur les soupçons de l'utilisation plutôt que sur les faits ». Une argumentation pour demander au final un simple rappel à la loi.
Le tribunal a également confisqué les trois couteaux qui, selon le prévenu sans domicile attitré, lui servaient à manger dans sa voiture.
 
 
Source : https://www.paris-normandie.fr/
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USA: Un juge suspendu six mois pour avoir fumé un joint
Par Invité,
TRAVERSE CITY, Michigan (AP) -- Un petit écart qui coûte cher... La cour suprême de l'Etat du Michigan a suspendu un juge pris en train de fumer de la marijuana lors d'un concert de rock après que celui-ci eut avoué consommer cette drogue environ deux fois par an. :-D
 
En octobre dernier, une femme a affirmé à des responsables de la cour avoir vu le juge Thomas Gilbert fumer un joint lors d'un concert à Detroit, à quelque 400km de Traverse City, où le magistrat officie. :-o
 
La cour suprême du Michigan a décidé la semaine dernière de le suspendre pour six mois sans solde. Thomas Gilbert a présenté ses excuses dans une déclaration écrite et a mis sa consommation de drogue sur le compte de son alcoolisme. :-?
 
Il a en revanche expliqué qu'il ne comptait pas démissionner. «Les citoyens m'ont élu pour effectuer un travail, et, si Dieu le veut, je le ferai du mieux que je peux jusqu'à ce qu'il soit terminé», a affirmé le magistrat dont le mandat doit s'achever en 2004.
 
Thomas Gilbert a effectué un séjour dans un centre de réhabilitation avant de reprendre son poste, sans toutefois pouvoir juger jusqu'au 1er octobre les affaires traitant de conduites en état d'ivresse et de possessions de marijuana.
 
Les autres dossiers lui ont, malheureusement pour lui, été retirés de facto cette semaine, sa suspension ayant pris effet jeudi !
 
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Cannabis Cup 2003
Par Invité,
La Cannabis cup arrive très bientôt ! Du 23 au 25 Novembre 2003https://www.420tours.com/art_csguide1.html
 
Calendrier de la Cannabis Cup
 
Réserver vos entrées
 
 
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[Suisse] Pas de dépénalisation
Par Invité,
BERNE - Le Conseil national a dit «non» à la dépénalisation du cannabis. Pascal Couchepin, appuyé par le camp rose-vert, a plaidé en vain pour une solution réaliste. Le texte retourne aux Etats, mais si aucun compromis n'est trouvé, il passera à la trappe.
 
Le National a refusé d'entrer en matière sur la révision de la loi sur les stupéfiants, par 96 voix contre 86. Le texte retourne au Conseil des Etats, qui s'était prononcé en décembre 2001 pour lever l'interdiction de consommer du cannabis. Si chacune des Chambres, qui seront alors nouvellement élues, campe sur ses positions, la révision et donc la dépénalisation passeront à la trappe.
 
Appuyé par le camp rose-vert et la majorité du PRD, le conseiller fédéral Pascal Couchepin a en vain plaidé pour une solution réaliste. S'adressant à ses collègues romands, les plus réticents à l'idée d'une dépénalisation, il leur a demandé de «s'inspirer du pragmatisme alémanique en matière de politique de la drogue» et d'en finir avec les «belles déclarations de principe» inapplicables dans la pratique.
 
Peu avant, les rapporteurs de la commission Anne-Catherine Menétrey (Verts/VD) et Felix Gutzwiller (PRD/ZH) ont aussi tenté de faire fléchir les députés de l'UDC, du PLS, la majorité du PDC et des radicaux romands, tous farouches adversaires de la dépénalisation. «Il est totalement irresponsable de prôner l'abstinence au mépris des réalités du terrain», a souligné l'écologiste vaudoise.
 
Sans succès donc. Les arguments, souvent émotionnels, avancés mercredi par les adversaires de la dépénalisation ont porté leurs fruits. Les élections d'octobre ont aussi pesé sur les choix des députés, certains ayant été accusés par des collègues d'avoir retourné leur veste pour plaire à leur électorat.
 
Source : SuissInfo
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Fumer OU conduire !
Par Invité,
Les Suisses n'exportent pas toujours que du chocolat, pour preuve cette automobiliste helvète qui s'est fait pincer à Beaune, alors qu'elle fumait un joint dans son automobile.
Lundi après-midi, cette jeune femme d'une trentaine d'années était arrêtée dans un premier temps par une patrouille de police, car elle ne portait pas de ceinture de sécurité.
Il n'a pas fallu très longtemps aux policiers pour repérer l'odeur suspecte et la nature exacte de sa cigarette exotique.
Le femme avait à ses côtés un sachet de cannabis produit en Suisse. Elle n'a pas cherché à nier les faits et a été présentée au parquet de Dijon où elle a dû s'acquitter d'une caution de 1 000 €.
Elle sera convoquée ultérieurement devant le tribunal correctionnel pour « importation, détention et usage de produits stupéfiants ».
 
Source : BienPublic.com
 
Note de ShePaKoiFer : Ou est le problème ? peut être la sanction un peut dur, et encore ! Fumer ou conduire, faut choisir... on met pas en danger la vie d'autrui.
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"Merci pour l'info" Emission d'd'Emmanuel Chain sur Canal+
Par Invité,
Jérôme Expuesto a été libéré cet été. Depuis, il a repris sa vie d'étudiant, mais devenu une sorte de personnage publique, amblème de l'usager partageur, il est régulièrement contacté par les médias qui sollicitent son témoignage.
 
C'est ce qu'il advint le 19 septembre dernier dans le cadre de l'émission d'Emmanuel Chain "Merci pour l'info" sur Canal+. Hélas pour lui, tout ne c'est pas passé comme prévu.
 
Dégoûté, Jérôme nous a demander (CIRC) de vous faire suivre ce texte.
 
 
Merci pour l'intox !
 
Chronique d'une violence médiatique
 
Encore une fois je me sens floué par les médias et les journalistes ! J'ai participé vendredi 19 septembre 2003 à l'émission « Merci pour l'info », animée par Emmanuel Chain. Nous devions débattre, en compagnie de Messieurs Garrault et Bauduit, respectivement député UMP de Gironde et responsable syndical Synergie de la police nationale, d'une éventuelle modification de la loi de 70 et qui prévoirait une contraventionnalisation de l'usage de chanvre.
 
Je parle bien de débat car en fait ce ne fut qu'un simulacre. Peu avant l'émission, les très aimables et compréhensifs collaborateurs de M. Chain m'avait montré et expliqué le déroulement du débat et les questions qui seraient posées aux différentes personnes. On m'a bien donné la parole quelques minutes, cantonné à ma place de jeune qui s'est fait prendre pour avoir fait les courses pour lui et ses copains, mais pas d'avantage. En l'occurrence j'aurai été le premier à parler, mais bien évidemment pas le dernier...
 
Suite à l'exposition de mon cas, un reportage sur des quadras bobos des beaux quartiers de Neuilly d'assez bonne qualité est diffusé, puis je n'aurai plus l'occasion de m'exprimer car le débat commençant les deux messieurs « UMPistes » ou affiliés ne lâcheront plus le crachoir et c'est très embêtant. Finalement il n'y eut pas de débat. Les questions pour lesquelles on m'avait fait venir et auxquelles je devais répondre ne m'ont pas été posées. Ni même la très intéressante « Alors Patrick Bauduit, il paraît que 20 % des flics ont déjà fumé, c'est un sujet tabou dans la police ? ».
 
Donc on ne me rendit jamais la parole, je n'ai jamais pu répondre à la question : « Jérôme, que pensez vous du PV cannabis ? » J'ai eu beau essayé au début de contrer les malhonnêtes propos de ces sophistes, n'hésitant pas à utiliser des mots outranciers et diffamant à l'égard des usagers « les ravages causés par le cannabis sur les jeunes (...) une consommation pouvant entraîner des crises de bouffées délirantes, des suicides, des retards » je ne sais quoi etc. Bref toujours les mêmes élucubrations et inexactitudes qu'on nous ressasse depuis plus de trois décennies et dont on se fiche éperdument.
 
Même l'épreuve des faits n'y fait rien et ma présence, comme un flagrant contre exemple de leurs flagrants délires manifestes ne semble être en mesure de faire réfléchir ces gens, visiblement très bornés et dangereux car ils ne préconnisent rien d'autres que de l'enfermement, de la traque, de la stigmatisation, pour des gens qu'ils semblent considérer comme des malades ou peu équilibrés, si non ravagés.
 
Combien de temps va-t-on devoir encore tolérer la propagation de telles ignominies ? Pourquoi donnent-on encore et toujours la parole à des gens qui ne connaissent pas de ce dont ils parlent ? Car en définitive ce sont eux qui ont parlé à ma place, qui ont pensé à ma place, et qui ont clos le « débat ». Je me suis senti comme une masse silencieuse, encaissant les attaques de ces « gens biens », comme autant de gifles et sans bien sur pouvoir répondre ou participer au débat, ne serait ce que pour exposer des réalités quotidiennes qui à elles seules auraient suffit à clouer les becs de ces imposteurs incompétents qui, en plus, prétendent connaître les produit sans même les avoir jamais vu, sans même s'apercevoir qu'il y avait à côté d'eux quelqu'un de directement concerné par leur verbiage. Encore une fois les principaux concernés n'auront pas eu la parole pour au moins essayer d'avancer d'autres arguments. Etait-ce bien moi qu'on voulait vraiment entendre ? Pourquoi ne m'a-t-on même pas poser les questions dont on attendait des réponses ? Où est la démocratie là dedans ? Je suis le principal concerné et on ne me laisse même pas participer à un débat pour lequel on m'invite. Quelle indifférence, quelle violence ! Etre nié de la sorte est une des pire violence que j'ai jamais subi.
 
Alors, la faute à qui ? A M.Chain qui ne sait pas mener son émission et reprendre le pouvoir sur son plateau, pour donner la parole à tout le monde, je rappelle qu'outre les collaborateurs de l'animateur vedette, qui m'ont soutenu, j'étais seul contre deux types rôdés aux médias et pro de la com' et de l'intox ! Au direct, à l'oreillette qui n'a pas fonctionné : « eh Manu, coupe le, redonne la parole au jeune ! ». Je n'en sais rien, toujours est il qu'encore une fois rien de sérieux, d'important n'a été déballé. Probablement parce qu'il faut prendre le téléspectateur dans le sens du poil, ne pas l'inquiéter, le brusquer...
 
Ayez confiance, Nicolas Sarkozy pense à tout, s'occupe de tout...Bien évidemment on est incapable de prendre du recul et de voir que des gens souffre et dont certains sont en prison. C'est pourtant sérieux, mais il n'y a rien à faire pour que les choses à dire soient dites ! Malgré tout je suis prêt à retourner sur le plateau et dire toutes ces choses, même rapidement, le tout est d'avoir la parole...Alors ça suffit, prenons là, ne cédons pas, si non l'intox ne fera qu'augmenter. Ne cédons pas face à la langue de bois ! Rendons la parole aux usagers de chanvre !
Jérôme EXPUESTO
30 ans, étudiant dans l'éducation spécialisée.
 
Source :
- Introduction : CIRC
- Déclaration : Jerome Expuesto
 
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La Mildt propose deux scénarios
Par Invité,
PARIS, 15 septembre (Reuters) - Le président de la Mission interministérielle de la lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), Didier Jayle, a envoyé lundi en fin d'après-midi au Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, un rapport sur la réforme de la loi de 1970 sur les stupéfiants.
 
L'une des nouveautés de ce rapport, fruit de 14 réunions interministérielles qui se sont tenues en juillet et en août, est de préconiser des contraventions pour l'usage de cannabis, que la loi de 1970, conçue pour la consommation d'héroäne, rendait passible de peines de prison.
Il laisse cependant au Premier ministre le soin d'arbitrer entre deux scénarios, qui devraient notamment être examinés mardi en réunion interministérielle, dans la perspective d'une interview de Jean-Pierre Raffarin dimanche soir sur M6.
 
La première hypothèse est en fait une proposition du ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy. Elle prévoit une contravention de catégorie 5, c'est-à-dire pouvant aller jusqu'à 1.500 euros, avec comparution au tribunal de police et inscription au casier judiciaire.
 
Cette sanction peut être assortie de la confiscation du téléphone portable ou du véhicule (voiture pour les majeurs, scooter pour les mineurs) ou d'une condamnation à un travail d'intérêt général.
 
L'autre hypothèse, qui a la faveur du ministère de la Santé et de la Mildt, ne prévoit qu'une contravention de catégorie 3 ou 4, c'est-à-dire une amende forfaitaire de 68 ou 135 euros, sans comparution devant la justice.
 
La Mildt envisage cependant la possibilité de passer, pour les multirécidivistes, au stade du délit passible d'une amende plus importante.
 
Elle propose là encore de réfléchir à des peines complémentaires, comme l'immobilisation du véhicule pendant quelque temps, et suggère, pour les mineurs, d'assortir le paiement de cette contravention de l'obligation systématique de consulter des professionnels de la santé.
 
Selon la Mildt, il y a actuellement en France environ cinq millions de consommateurs de substances illicites, pour seulement 80.000 personnes interpellées par an, dont 90% de majeurs et 90% de consommateurs de cannabis.
 
 
PREVENTION ET SOINS
 
Nicolas Sarkozy a confirmé lundi que Jean-Pierre Raffarin arbitrerait bientôt le nouveau projet de loi sur les stupéfiants.
 
"Le Premier ministre aura l'occasion de dire des choses sur le sujet bientôt, attendons ce qu'il va dire", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'un déplacement à Lyon.
 
Selon le Monde, le Premier ministre devrait lever le voile sur ses choix dimanche dans l'émission "Zone interdite".
 
Le rapport de la Mildt estime que 200.000 jeunes de 12 à 14 ans fument quotidiennement du cannabis, a déclaré pour sa part Bernard Accoyer, vice-président du groupe UMP, selon qui c'est un record en Europe.
 
Nicolas Sarkozy a expliqué lundi qu'il "avait appelé" à la réforme de la loi de 1970 pour "deux raisons".
 
"Premièrement, elle est inapplicable aujourd'hui. Mettre en prison un fumeur de cannabis n'a pas de sens. C'est une réaction parfaitement exagérée. Et nous gardions un texte qui n'était plus appliqué" de facto par la justice, a-t-il dit.
 
"Deuxièmement, la France est championne d'Europe pour la consommation de cannabis chez les plus jeunes. Est-ce une situation que nous pouvons accepter ? Est-ce que la drogue est une liberté ou une aliénation ? C'est une aliénation", a-t-il ajouté.
 
Nicolas Sarkozy a ajouté qu'il fallait "prévoir une échelle de réponse et de sanctions qui soit applicable et adaptée, sans excès de fermeté ni de faiblesse".
 
Le rapport Jayle insiste cependant aussi sur les volets prévention et offre de soins, qui font, eux, l'objet d'un consensus des ministères concernés, indique-t-on à la Mildt.
 
La Mildt suggère d'articuler prévention et éducation nationale et appelle de ses voeux une prévention professionnalisée et programmée. Ce serait la première fois que la prévention serait inscrite dans la loi.
 
En matière de soins, le rapport propose de diversifier l'offre en fonction des usagers, des produits, des comportements et des populations.
 
 
Source :CIRC
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Communiqué de presse du CIRC - La fausse bonne nouvelle
Par Invité,
La fausse bonne nouvelle
 
Le rapport remis par la Mildt à Matignon qui préconise une modification du code de la santé publique et de la loi 1970, s'inspire des mesures outrageusement réactionnaires préconisées par les sénateurs dans leur rapport de juin 2003.
 
Deux philosophies s'affrontent, celle du ministère de la Santé qui vise à marquer le coup sans braquer la jeunesse et qui propose de punir le simple usage d'une amende de 68 euros, une répression inutile, mais encore soft.
 
 
Et celle ultra-répressive de Monsieur Sarkozy....... où fumer un pétard serait puni d'une amende de cinquième catégorie, la plus lourde (jusqu'à 1500 euros), assortie éventuellement de la saisie de votre scooter ou de votre portable.
 
Cette politique qui prétend afficher la tolérance zéro au cannabis sans encombrer la justice, servira simplement à punir des délits infimes qui de l'aveu même du ministre de l'Intérieur n'étaient plus guère poursuivis. Elle ne changera rien au sort des dizaines de milliers d'usagers-partageurs poursuivis pour transport, détention, offre ou cession : ils continueront de risquer la prison. Une politique qui aggravera les tensions entre jeunes et policiers et pénalisera les familles qui, à la finale, paieront les amendes.
 
De plus, le rapport de Didier Jayle ne dit rien concernant les récidivistes. Iront-ils en correctionnelle comme le proposent les sénateurs ? Il ne dit rien non plus sur les critères qui permettront au policier (ou au magistrat ?) de distinguer le simple consommateur, du vilain trafiquant.
 
Au total, une politique réactionnaire et sans imagination ! Mais si le Premier ministre est à court d'idées, il peut toujours jeter un Å“il, ça ne mange pas de pain, sur la Lettre aux législateurs envoyée par le Circ aux députés : dépénalisation de l'usage, légalisation de l'auto-production et cannabistrots sont à l'ordre du jour.
 
 
Source :Le CIRC
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L'expérimentation du cannabis en hausse constante chez les jeunes Français
Par Invité,
L'expérimentation du cannabis chez les jeunes est, depuis dix ans, en constante augmentation et place la France dans le peloton de tête des pays Européens, une évolution à laquelle la loi sur la drogue de 1970 n'apporte pas de réponse.
 
En France, où les autorités refusent d'introduire une distinction entre drogues "dures" et "douces", environ 90% des interpellations liées à l'usage ou à la possession de drogue concernent le cannabis, selon diverses études.
 
Dans ce contexte, la loi de 1970, qui avait comme objectif premier de s'attaquer à l'héroäne, "est inadaptée pour une question qui est devenue un problème de santé publique", selon le président de la mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) Didier Jayle. La Mildt a remis lundi au Premier ministre un rapport préconisant d'apporter une réponse systématique, sous forme d'amendes et de prise en charge thérapeutique, pour les mineurs consommant du cannabis.
 
Selon une étude de juin de l'office français des drogues et toxicomanie (OFDT), "il semble cependant prématuré de prédire si l'usage de cannabis va s'étendre ou si les jeunes consommateurs actuels cesseront d'en consommer en vieillissant". Cependant, "le niveau d'expérimentation du cannabis a plus que doublé entre 1993 et 2002", une évolution linéaire.
 
Petites Statistiques
 
De tous les produits stupéfiants illicites, le cannabis est le seul à avoir été massivement expérimenté dans la population.
 
Selon des estimations de l'OFDT :
Cannabis : 9,5 millions des Français l'ont expérimenté
 
Heroine : 300.000
Cocaine : 850.000
Ecstasy : 350.000
 
3,1 millions en ont fumé dans l'année, 600.000 en consomment régulièrement (10 fois dans le mois) et 350.000 le font quotidiennement.
 
Les jeunes sont les plus concernés !
 
 
En effet:
En ont fumé au moins une fois :
18-25 ans : 48.3%
26-44 ans : 30.7%
45-77 ans : 8.4%
 
Plus du quart des jeunes adultes (29%) ont fumé un joint dans l'année tandis qu'ils ne sont que très peu au-delà de 45 ans (2,7%).
 
"Il est probable que l'expérimentation du cannabis plafonnera en deçà de celle du tabac bien qu'on ne puisse prédire à quel niveau", estime une étude réalisée lors de la journée d'appel de préparation à la défense (JAPD) auprès des jeunes de 17 ans et publiée en mai.
 
Selon ce travail, 54,6% des garçons et 45,7% des filles de 17 ans ont expérimenté le cannabis, 17,7% et 6,8% reconnaissant en fumer régulièrement.
 
Cette hausse s'accompagne d'une banalisation de l'image du cannabis dans l'opinion puisque selon une étude d'opinion de l'OFDT parue en janvier 2003, 23,9% des Français étaient en 2002 en faveur d'une mise en vente libre du cannabis quand ils n'étaient que 17,1% en 1999.
 
Source :TV5
 
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Raffarin s'exprimera "bientôt" sur le cannabis
Par Invité,
Du cannabis est pesé dans une pharmacie de Rotterdam. Nicolas Sarkozy a confirmé que Jean-Pierre Raffarin arbitrerait bientôt le projet de loi sur les stupéfiants, qui prévoit notamment des amendes pour les fumeurs de cannabis.
© REUTERS
 
LYON - Nicolas Sarkozy a confirmé lundi que Jean-Pierre Raffarin arbitrerait bientôt le projet de loi sur les stupéfiants, qui prévoit notamment des amendes pour les fumeurs de cannabis.
 
"Le Premier ministre aura l'occasion de dire des choses sur le sujet bientôt, attendons ce qu'il va dire", a déclaré le ministre de l'Intérieur lors d'un déplacement à Lyon.
 
Selon le Monde, le Premier ministre devrait lever le voile sur ses choix dimanche 21 septembre dans l'émission "Zone interdite" de la chaîne M6 et une réunion des représentants de plusieurs ministères est prévue mardi sur le sujet.
 
Le bras de fer entre logique répressive et sanitaire porterait sur la hauteur de l'amende et les sanctions en cas de récidive.
 
Le ministère de l'Intérieur pencherait pour un système de contraventions pouvant aller jusqu'à 1.500 euros, assorti de la confiscation des scooters et des téléphones portables ou de travaux d'intérêt général.
 
Le ministère de la Santé préconiserait des amendes pénales moins lourdes, de 68 et 135 euros, assorties d'une obligation de prise en charge sanitaire.
 
Nicolas Sarkozy a expliqué lundi qu'il "avait appelé" à la réforme de la loi de 1970, qui prévoit la prison pour les consommateurs et trafiquants de tous produits, pour "deux raisons".
 
"Premièrement, elle est inapplicable aujourd'hui. Mettre en prison un fumeur de cannabis n'a pas de sens. C'est une réaction parfaitement exagérée. Et nous gardions un texte qui n'était plus appliqué" de facto par la justice.
 
"Deuxièmement, la France est championne d'Europe pour la consommation de cannabis chez les plus jeunes. Est-ce une situation que nous pouvons accepter ? Est-ce que la drogue est une liberté ou une aliénation ? C'est une aliénation", a-t-il ajouté.
 
Nicolas Sarkozy a ajouté qu'il fallait "prévoir une échelle de réponse et de sanctions qui soit applicable et adaptée, sans excès de fermeté ni de faiblesse".
 
Source : Libération, le 15 septembre à 14:31
 
 
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Pour la légalisation encadrée du cannabis !
Par Invité,
FAUT-IL poursuivre dans l'hypocrisie? La France continue d'interdire en principe ce qu'elle accepte en réalité: la consommation de marijuana, de haschich et autres dérivés du cannabis. Des millions de Français, jeunes et moins jeunes, consomment couramment du cannabis, souvent au vu et au su de tout un chacun. La police les laisse faire et se contente de pourchasser –souvent assez mollement– les trafiquants. Ainsi cet acte prohibé par la loi ne l'est plus par la police et la justice.
On dira qu'on ne sort de l'ambiguäté qu'à son détriment et qu'une légalisation officielle aurait l'inconvénient de lever l'interdit moral qui continue de peser, aux yeux d'une partie de l'opinion, sur ces substances. Recevant ainsi la bénédiction implicite du législateur, la consommation de "drogues douces" pourrait croître soudain dans des proportions considérables. Mais on sait aussi que ces fumées ne sont pas toxiques, sauf à dose très élevée, qu'elles ne présentent aucun risque d'addiction physiologique et que les véritables problèmes d'accoutumance et de santé publique sont ailleurs : dans l'excès d'alcool, de médicaments ou dans la dissémination des "drogues dures".
 
On dira encore qu'il n'est point besoin de rajouter une toxicomanie nouvelle, même bénigne, à celles qui existent. Certes, mais on néglige l'effet pervers de l'interdiction. En accroissant le prix de vente du haschich et de la marijuana, la prohibition fournit aux trafiquants une source de profits abondants. Les réseaux de dealers sont en fait contrôlés la plupart du temps par des criminels brutaux et actifs, qui cherchent sans cesse à gagner de nouveaux consommateurs. Les lycéens ou les collégiens désireux de se procurer du cannabis doivent la plupart du temps s'adresser à des dealers, c'est-à-dire entrer en contact avec cette pègre nouvelle, avec tous les dangers que cela comporte. Personne, évidemment, ne contrôle la qualité des produits proposés.
 
Dans ces conditions, une légalisation encadrée, avec des points de vente connus et contrôlés, apparaît comme une bien meilleure solution. Au lieu d'être encadrée par des gangsters, la consommation le serait par quelques professionnels soumis à contrôle, ce qui constituerait tout de même un progrès. Bien sûr, la chose mérite discussion. Au sein du Nouvel Observateur les opinions divergent et plusieurs fois nous avons fait état de ces interrogations. Aujourd'hui la France est mûre pour le débat. Ouvrons-le...
 
 
Source :Le Nouvel Observateur
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Les fumeurs de cannabis pourraient être mis à l'amende
Par Invité,
Le gouvernement français prépare une réforme de la législation sur la drogue remplaçant les peines de prison pour les consommateurs par des sanctions financières. Cette réforme constituerait en apparence un allégement des sanctions contre les consommateurs de drogue, passibles actuellement de prison mais elle vise en fait à rétablir l'existence d'une sanction, la prison n'étant de facto jamais prononcée par les tribunaux.
© REUTERS
 
LYON - Le gouvernement français prépare une réforme de la législation sur la drogue remplaçant les peines de prison pour les consommateurs par des sanctions financières, a confirmé dimanche le ministre de la Justice, Dominique Perben.
 
"Nous travaille effectivement sur la lutte contre la drogue, mais il n'y a pas encore d'arbitrage. Il y a seulement certaines idées qui sont émises et notamment celle de simplifier le système de peines avec des contraventions", a dit le Garde des sceaux à Reuters lors d'un déplacement à Lyon.
 
Cette réforme constituerait en apparence un allégement des sanctions contre les consommateurs de drogue, passibles actuellement de prison mais elle vise en fait à rétablir l'existence d'une sanction, la prison n'étant de facto jamais prononcée par les tribunaux.
 
"(La contravention) est une des hypothèses qui n'est pas inintéressante et elle a l'avantage d'une sanction rapide et réelle", a dit Dominique Perben.
 
Un rapport de la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) sera remis lundi à Matignon et une réunion des représentants de plusieurs ministères est prévue mardi sur le sujet, affirme le Journal du dimanche.
 
Le ministère de l'Intérieur pencherait pour un système de contraventions pouvant aller jusqu'à 1.500 euros, assorti de la confiscation des scooters et des téléphones portables ou de travaux d'intérêt général. Le ministère de la Santé préconiserait des amendes pénales moins lourdes de 68 et 135 euros, assorties d'une obligation de prise en charge sanitaire.
 
Une loi de 1970 prévoit la prison pour les consommateurs et trafiquants de tous produits, cannabis ou drogue dites "dures" - aucune distinction n'existe dans la loi -, mais les procureurs épargnent de facto les consommateurs, notamment de cannabis.
 
En 2001, sur 71.667 usagers de drogue interpellés, 8% ont été sanctionnés par la justice, contre 30% en 1990, selon l'Intérieur.
 
La question de la drogue est très sensible dans un pays où, selon de nombreuses études, plus d'un jeune Français sur deux a goûté au cannabis avant sa majorité. L'usage de cette drogue est très répandue dans tous les milieux sociaux.
 
Le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, pourrait s'exprimer sur le sujet le 21 septembre dans l'émission Zone interdite dont il est l'invité, sur la chaîne M6, qui est réputée avoir un public jeune.
 
Source : Libération
 
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