Le président d’Aurora Cannabis démissionne
Par Boogerman, dans International,

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1510439/aurora-cannabis-marijuana-mise-a-pied-licenciements
 
Le président d’Aurora Cannabis démissionne
 
Jeudi, les actions de la société ont chuté de 15 cents à la Bourse de Toronto clôturant à 2,67 $.
PHOTO : RADIO-CANADA / TRAVIS MCEWAN
 
 
Radio-Canada Publié le 7 février 2020 Dans le cadre de son bilan financier du 2e trimestre, le producteur albertain de marijuana Aurora Cannabis a annoncé avoir supprimé 500 postes à temps plein, dont environ 125 au sein de la direction, ainsi que la démission de son président et chef de la direction Terry Booth.
Bien qu’il y ait encore beaucoup de travail à faire, le moment est venu d’annoncer ma retraite avec un plan de succession bien réfléchi, écrit M. Booth dans une déclaration.
Le président exécutif Michael Singer a été nommé président-directeur général par intérim par le Conseil d’administration.
L’entreprise ne spécifie pas quels postes seront touchés par les licenciements. Elle opère cependant dans 25 pays dans des domaines comme la recherche, la production, la vente en gros et la vente au détail de cannabis.
Ces changements devraient clairement démontrer aux investisseurs qu’Aurora à la continuité, l’orientation stratégique et le leadership nécessaire pour faire la transition de ses racines entrepreneuriales à une organisation établie, poursuit M. Booth.
À lire aussi :
« Plusieurs » faillites à prévoir dans l’industrie du cannabis en 2020 Demandes en recours collectif déposées contre de grands producteurs de cannabis Il y a un an, le secteur du cannabis était en plein essor et le cours des actions montait en flèche. Mais beaucoup de choses ont changé et certains analystes prévoient désormais de nombreuses faillites d’ici la fin de l’année.
Il existe environ 200 entreprises de cannabis sur le marché canadien, avec des ventes annuelles totalisant près d’un milliard de dollars.
En décembre, deux d’entre elles, AgMedica et Wayland, se sont placées sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies.
 
Des économies recherchées
Aurora Cannabis a déclaré qu’elle avait l’intention de réduire ses dépenses pour le reste de l'exercice financier de 2020 afin de ramener ses dépenses en capital en dessous de 100 millions de dollars.
En novembre, l’entreprise a annoncé qu'elle arrêterait la construction de deux installations de production pour économiser plus de 190 millions de dollars dans le cadre d'un plan visant à renforcer son bilan financier.
Les travaux de construction de l'installation Aurora Nordic 2 au Danemark ont cessé devant permettre à l'entreprise d'économiser environ 80 millions de dollars.
La construction de son installation Aurora Sun à Medicine Hat, en Alberta, a également cessé afin de permettre des économies de 110 millions de dollars.
En novembre, Aurora Canabis affirmait qu'elle réactiverait ses projets quand le marché international du cannabis sera plus développé.
Jeudi, les actions de la société ont chuté de 15 cents à la Bourse de Toronto clôturant à 2,67 $.
Le plus haut prix atteint par les actions Aurora Cannabis, sur une période de 52 semaines, était de 13,67 $.
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Cannabis : 30 % de moins pour le marché noir selon Ottawa
Par Boogerman,
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1648582/cannabis-revendeurs-marche-noir-legalisation
 
Cannabis : 30 % de moins pour le marché noir selon Ottawa
 
 
Un entrepreneur en cannabis est échaudé par les interactions avec les institutions bancaires.
PHOTO : ISTOCK / STOCKSTUDIOX
 
 
Louis Blouin Publié le 4 mars 2020 Depuis la légalisation du cannabis, les parts de marché des vendeurs illicites ont fondu de près du tiers, selon le gouvernement canadien. Ottawa avance aussi que la consommation chez les jeunes n'a pas augmenté.
Plus d'un an après la légalisation, le Canada tente de rassurer ses partenaires internationaux. Une haute fonctionnaire a présenté des données préliminaires cette semaine à la 63e Commission des stupéfiants des Nations-Unies qui se déroule à Vienne.
Dans la déclaration d’ouverture du Canada, Michelle Boudreau de Santé Canada a déclaré que le marché illicite perd du terrain depuis la légalisation du cannabis.
Selon les estimations de Michelle Boudreau, cela représente 2 milliards de dollars de moins dans les poches d'organisations criminelles.
Ces informations démontrent tout de même que les vendeurs illicites occupent toujours une place significative au Canada et que plusieurs années pourraient s'avérer nécessaires pour rendre leurs activités marginales.
Consommation chez les jeunes
Selon des données préliminaires, la représentante canadienne affirme que le taux de consommation chez les jeunes et les jeunes adultes demeure inchangé. L'ancienne ministre de la Santé, Ginette Petitpas-Taylor, a déclaré que cela constituait une mesure de succès à ses yeux.
Le gouvernement canadien assure n'avoir constaté aucune augmentation du transport illégal de cannabis aux frontières jusqu'à maintenant.
Michelle Boudreau a précisé que le Canada allait continuer à recueillir les données pertinentes au cours des prochaines années.
À lire aussi :
Un an de cannabis légal : la catastrophe redoutée ne s'est pas produite « Plusieurs » faillites à prévoir dans l’industrie du cannabis en 2020 Cannabis : des profits pour la SQDC… et dans le marché noir! Le Canada critiqué
La réforme canadienne touchant le cannabis a été mal accueillie par l’Organe international de contrôle des stupéfiants des Nations Unies. Le Canada est accusé de violer ses obligations internationales concernant les stupéfiants.
Dans une déclaration en 2018, l'organisme a prévenu que la légalisation du cannabis à usage non médical est une violation de la Convention unique sur les stupéfiants ratifiée en 1961 et vient miner le cadre international de contrôle des drogues ainsi que le respect d'un ordre international fondé sur des règles.
Cette semaine, à Vienne, d'autres pays n'ont pas hésité à montrer le Canada du doigt sans le nommer en raison de ses politiques encadrant le cannabis.
La Russie rejette la légalisation de stupéfiants, a déclaré un délégué russe en plénière.
Un représentant japonais s'est déclaré inquiet de l'augmentation du nombre de pays qui ont légalisé le cannabis à usage non médical.
Un groupe d’experts de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a d'ailleurs soumis une proposition officielle lors de la commission pour que la classification du cannabis et ses dérivés soit revue selon le droit international, ce à quoi certains pays ont réagi avec une vive opposition.
Un représentant de la Gambie a exprimé son « opposition totale » à cette idée, prétextant que le cannabis est la drogue causant le plus de problèmes de criminalité dans son pays.
Impossible de savoir pour l'instant si la légalisation du cannabis aura un effet néfaste sur la campagne du Canada pour obtenir un siège au Conseil de sécurité des Nations Unies, alors qu'il cherche des appuis.
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Mon métier : testeur de cannabis
Par Boogerman,
https://www.neonmag.fr/mon-metier-testeur-de-cannabis-555141.html
Mon métier : testeur de cannabis
  © NEON par NEON6 mai 2020 José est testeur de cannabis au Canada, un job en vogue depuis la légalisation de la marijuana, en octobre 2018. Notre journaliste a suivi son eneignement. Enfin, jusqu’à la première taffe. Après, c’était plus compliqué…
 
Une belle couleur verte. Au nez, des arômes de conifères. Au goût, un fond d’épices. L’effet ? Un soupçon d’euphorie et une envie pressante de s’enfiler des tonnes de chips. José Dominguez, Québécois de 38 ans, note des échantillons de fleurs séchées sur des critères précis. Il est sommelier en cannabis. Chaque mois, l’entreprise canadienne Ahlot lui envoie un lot qui comprend cinq à sept variétés différentes. A lui de les tester, à l’aveugle, et de les évaluer. Un boulot rendu possible depuis que le Canada a légalisé le cannabis à des fins récréatives, en octobre 2018. Depuis, ils sont huit à évaluer les produits d’Ahlot, pour environ 1 000 dollars canadiens par mois (soit 690 euros). Les meilleurs échantillons seront ensuite vendus aux distributeurs autorisés partout dans le pays.
José fume pas moins de 2 500 joints par an. Ce soir, je l’accompagne dans son métier de sommelier. Devant nous, des petits paquets contenant 1 gramme d’herbe chacun. José en ouvre un : « C’est toujours avec ses yeux qu’on goûte en premier. » Nombre de feuilles, allure des trichomes – il s’agit des petites excroissances sur les feuilles et la tige dont la couleur peut aller du blanc laiteux à l’ambré – fleur sèche ou spongieuse… Tout ça permet à l’expert de savoir si la plante a été cultivée avec soin.
Son expertise, José la tient de ses quinze années en tant que cultivateur et de ses trophées. Il a remporté quarante-trois Cannabis Cup, des compétitions pendant lesquelles le meilleur cannabis est désigné par un jury de testeurs.
Je prends une belle tête de beuh entre mes doigts et l’observe de près. Puis j’approche mon nez, ferme les yeux… « Ça sent juste le cannabis », dis-je. J’essaie encore. Pour m’aider, José me montre une sorte de diagramme des goûts, allant de l’ananas au chili, en passant par la terre et la noix. « Trouve le premier mot qui te vient en tête quand tu la sens », me conseille-t-il. Je lance sans grande assurance : « Tropical ? »
Je suis incapable de dire autre chose que : « J’aimais mieux l’autre… »
José effrite la fleur aux ciseaux, puis roule un beau joint. Pur, s’il vous plaît. « Moi, je prends une première taffe à sec, sans allumer. On sent tout de suite un goût », assure l’expert. Je fais de même. Effectivement, un arôme subtil se dépose sur mes papilles. Mon manque d’expérience m’empêche de le définir. On allume. Je tire une première bouffée. José me conseille de taper un peu ma langue sur mon palais et de recracher une partie de la fumée par le nez.
Malgré ses conseils, je ne suis pas capable de détailler le goût de ce que je fume. « C’est la chose la plus difficile à définir, parce que tu as le goût de la combustion qui s’y mêle. » Nous testons ensuite l’autre échantillon. Le goût est totalement différent, mais je suis incapable de dire autre chose que : « J’aimais mieux l’autre… »
Je demande à José ce qui fait une bonne herbe. « C’est un cannabis qui plaît à la majorité, décrit-il. Le goût n’est pas tellement important. Ce qui l’est, c’est qu’il doit être bien cultivé, bien récolté et bien séché. » On tire encore une taffe. Je ne fais plus vraiment l’effort de sentir quoi que ce soit. J’ai un sourire figé. José part dans un monologue dans lequel il m’explique sa vision de la légalisation de la marijuana au Canada. A côté de son travail de sommelier, il conseille Neptune, une entreprise de transformation. Il y travaille sur la meilleure manière de proposer le chanvre sous différentes formes : bonbons, tisanes, crèmes… Il parle et ça me semble absolument interminable, mais intéressant. Je me demande comment je vais faire pour me souvenir de tout ce qu’il me raconte, puisque j’ai arrêté de prendre des notes.
Il semble dans un état totalement normal, contrairement à moi
Je fixe sa montre gravée de feuilles de cannabis et me rends compte à quel point c’est une passion pour lui. « Je vais le terminer, si ça te va », me dit-il en reprenant le joint en main et en enchaînant. Je perds le fil. Puis il se lève, me laisse quelques échantillons de sa récolte personnelle, « rien que des variétés primées », précise-t-il. Il semble dans un état totalement normal, contrairement à moi qui me demande encore comment je vais faire pour me cuisiner quelque chose. Il me lâche en passant le pas de la porte : « Weed makes friends » (le cannabis fait les amis).

Delphine Jung
Article publié dans le magazine NEON en Février-Mars 2020
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Canopy Rivers investit dans les bonbons gélatine au cannabis
Par Boogerman,
https://www.lesaffaires.com/bourse/nouvelles-economiques/canopy-rivers-investit-dans-les-bonbons-gelatine-au-cannabis/617504
Canopy Rivers investit dans les bonbons gélatine au cannabis
 
Canopy Rivers est exploitée en tant que société de capital-risque spécialisée dans le cannabis. (Photo: Chris Carlson/ La Presse canadienne)
Canopy Rivers (RIV) a annoncé lundi avoir réalisé un investissement de 2 millions $ dans Dynaleo, une entreprise d’Edmonton qui se spécialise dans les bonbons gélatine au cannabis.
Dynaleo a construit une usine de fabrication et soumis des documents justificatifs pour l’obtention d’une licence de traitement auprès de Santé Canada.
La société prévoit de fabriquer des produits comestibles au cannabidiol (CBD) et au tétrahydrocannabinol (THC) en marque blanche pour le marché canadien, qui pourront être personnalisés pour répondre aux besoins des clients et aux exigences réglementaires.
Canopy Rivers, qui est exploitée en tant que société de capital-risque spécialisée dans le cannabis, affirme que son investissement dans Dynaleo est structuré comme une débenture convertible non garantie avec une couverture de bons de souscription supplémentaire.
La débenture est convertible au gré de la société en actions ordinaires de Dynaleo.
Lors de la conversion de la débenture et de l’exercice des bons de souscription, et en supposant qu’aucun autre changement ne soit apporté, la participation de Canopy Rivers dans la société sera de 12,2 %.
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Cannabis : Ben & Jerry’s défend la légalisation et dénonce les inégalités raciales liées à la prohibition
Par Boogerman,
https://www.neonmag.fr/cannabis-ben-jerrys-legalisation-555336.html
Cannabis : Ben & Jerry’s défend la légalisation et dénonce les inégalités raciales liées à la prohibition
 
par Jules Rondeau22 avril 2020 Le célèbre fabricant de crème glacée, aussi connu pour ses engagements progressistes, a délivré un message particulier sur les réseaux sociaux le 20 avril dernier, date symbolique pour les militants pro-légalisation.
 
 
20 avril : la date est symbolique pour les fumeurs anglophones en raison du nombre 420 (4/20, les mois précèdent les jours dans les pays anglo-saxon), servant de moyen d’identification à la communauté des défenseurs du cannabis. Selon la légende, l’origine de ce nombre serait liée à un groupe d’adolescents américains, qui avaient l’habitude de se retrouver tous les jours à 4h20 pour fumer un joint. C’est donc à cette date que Ben & Jerry’s a publié sur son site une tribune de soutien aux associations militant pour la légalisation du cannabis aux États-Unis, en appelant à plus de justice sociale. La marque américaine s’appuie sur un rapport de l’Union américaine pour les libertés civiques (ACLU, comparable à la Ligue des droits de l’Homme), qui dénonce les mesures de prohibition à l’égard du cannabis, vectrices d’inégalités raciales supplémentaires.
Crédits: Ben&Jerry’s
 
3,6 fois plus de chances d’être arrêté pour détention de cannabis aux États-Unis lorsqu’on est noir
Le cannabis est historiquement au cœur de la guerre contre la drogue menée par le gouvernement, et représente 43 % des arrestations liées aux drogues aux États-Unis. Dans 9 cas sur 10, il s’agit d’arrestations pour possession. Dans son étude, l’ACLU affirme que les afro-américains ont en moyenne 3,6 fois plus de probabilité d’être arrêtés que les blancs, qui représentent pourtant plus de 80 % de la filière.
L’association américaine note de fortes disparités suivant les États et leur législation. Ainsi dans le Minnesota ou le Kentucky, qui restent prohibitionnistes, un noir a 9 fois plus de risques d’être arrêté pour cette raison. Les pays ayant opté pour des processus de légalisation ces dernières années, comme le Colorado la Californie ou l’Alaska, observent des différences moins importantes (respectivement 1,5, 1,8 et 1,6 fois plus de risques d’arrestation pour les afro-américains). L’UCLA relève également que les inégalités raciales liées à la drogue ont augmenté dans 31 États.
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Ce que les Etats-Unis font mieux que la France : l’industrie du cannabis
Par Boogerman,
https://start.lesechos.fr/societe/engagement-societal/ce-que-les-etats-unis-font-mieux-que-la-france-lindustrie-du-cannabis-1196912
Ce que les Etats-Unis font mieux que la France : l’industrie du cannabis
Avec le confinement, la consommation de cannabis aux Etats-Unis a fortement augmenté dans les Etats qui l’ont légalisée. Entre revenus fiscaux et création d’emplois, les avantages économiques (et sanitaires) liés à la légalisation sont nombreux et la France a peut-être à apprendre.
 
"L’Etat aurait plus à gagner en contrôlant le marché qu’en le réprimant" 
Par Alix Publie Publié le 21 avr. 2020 à 18h06Mis à jour le 22 avr. 2020 à 10h54 La France a l'une des politiques les plus répressives en termes de lutte contre le cannabis. Pourtant, les Français sont les premiers consommateurs de cannabis en Europe avec 22% des personnes entre 15 et 34 ans ayant consommé durant l’année écoulée. La légalisation du cannabis est un serpent de mer de la politique française, entre autres, parce que la drogue peut aussi bien être un médicament qu’un produit dangereux pour la santé. “Il y a un vrai coût social à prendre en compte”, explique Christian Ben Lakhdar, économiste et professeur à l’université de Lille, qui vient de sortir un nouvel ouvrage sur le sujet.
Le cannabis reste une substance addictive et les risques liés à la consommation ne sont pas des moindres. On ne le rappellera jamais assez : fumer peut provoquer des cancers du poumon, de la bouche ou encore de la gorge. Un consommation régulière peut également avoir des risques sur la structure du cerveau, surtout chez les adultes ayant consommé depuis qu’ils sont jeunes, ainsi que des risques psychiques comme la diminution de la mémoire et de la concentration. Mais pour les partisans de la légalisation, une consommation de cannabis régulée serait un moindre mal. Pour sa part, l’Etat aurait plus à gagner en contrôlant le marché qu’en le réprimant, selon Christian Ben Lakhdar.
Aux Etats-Unis, les législations sont différentes selon les Etats. Onze Etats plus Washington D.C. ont légalisé la vente de cannabis à usage récréationnel pour les adultes âgés de 21 ans et plus. Dans plus d’une trentaine d'États supplémentaires l’usage médical est autorisé. On compte seulement trois États, l’Idaho, le Nebraska et le Dakota du sud, où le cannabis est illégal sous toutes ses formes. Ces vagues de légalisation ont un impact positif sur l’économie et une réelle industrie s’est développée en l’espace de quelques années.
Une industrie à plus de dix milliards de dollars
  Aux Etats-Unis, l’industrie du cannabis représentait plus de 10 milliards de dollars (9,2 milliards d’euros) en 2018. D’après une nouvelle étude de New Frontier Data, un cabinet d’analyse et de recherche sur l’industrie du cannabis, l’industrie pourrait bien valoir jusqu’à 30 milliards de dollars d’ici 2026. Un autre cabinet de conseil, Grand View Research évalue le marché à plus de 70 milliards de dollars d’ici 2027. En comparaison, l’industrie du tabac aux Etats-Unis est estimée à 77 milliards de dollars par an.
Bientôt le LSD à usage thérapeutique?
Les recettes fiscales des Etats et fédérales ne sont pas à négliger non plus. D’après l’Institut de Taxation et de Politique Économique (ITEP), un think tank américain, les Etats ont récolté plus de 1,9 milliard de dollars en 2019 contre 1,4 milliard de dollars en 2018. La Californie enregistre les plus grandes recettes, avec une augmentation de 43% par rapport à l’année précédente. Les prédictions pour les années à venir sont extrêmement positives d’un point de vue économique. Certaines estimations vont jusqu’à prédire un dépassement de la barre des 100 milliards de dollars si tous les Etats fédérés venaient à légaliser l’usage récréatif.
Ces revenus fiscaux sont généralement destinés à des programmes d'intérêt général. Par exemple, dans le Colorado, l’Oregon, le Nevada ou le Massachusetts, les taxes récoltées sont reversées dans l’éducation à travers la construction d’écoles, de bourses pour les étudiants, dans la santé notamment pour lutter contre les addictions ou encore dans les programmes de régulation du cannabis.
Quid de l’Hexagone ?
En France, le secteur est estimé entre deux et trois milliards d’euros selon l’Insee. Pour l’économiste Christian Ben Lakhdar, les Français dépenseraient actuellement entre un et un milliard et demi d’euros par an pour un usage purement récréatif. Un chiffre qui pourrait être bien plus élevé si le cannabis venait à être légalisé selon lui, car en plus du secteur récréatif, se développeraient les secteurs cosmétique et thérapeutique, par exemple.
Addictions : à quoi les jeunes sont le plus accros ?
Avec un marché légal qui dépasserait largement les évaluations actuelles de l’Insee, il estime les rentrées fiscales pour le gouvernement français de l’ordre de un à deux milliards d’euros, des chiffres à prendre avec des pincettes toutefois. “On se base sur des estimations de niveau de taxation. Il pourrait être très bas comme la TVA (20%) ou très élevé comme les taxes sur le tabac (80%)”, précise l’économiste. Dans tous les cas, une possibilité de recette fiscale conséquente auxquelles s'ajouteraient les économies sur le recours aux ressources policières, judiciaires, douanières, les pénitentiaires... étant donné que la consommation ne serait plus interdite, mais régulée.
Un secteur créateur d’emplois
Face à une croissance si dynamique, les pays qui ont légalisé sa consommation ont vu se multiplier les créations d’emplois. Aux Etats-Unis, l’industrie du cannabis représente plus de 240.000 emplois à plein temps, une augmentation de 15% par rapport à l’année précédente. Depuis 2017, le nombre d’emplois aurait doublé. En terme de créations d’emploi, le secteur grandit plus vite que n’importe quel autre secteur. La Californie suivie de près par le Colorado sont les deux Etats qui comptent le plus d’emplois dans ce domaine.
Selon New Frontier Data, Grand View Research et Leafly, le leader de l’information sur le cannabis et de la vente en ligne, d’ici 2028 le nombre d’emplois dans le secteur du cannabis pourrait avoir augmenté de 250%. Les Etats-Unis doivent se contenter de chiffres émanant d’acteurs privés : les chiffres officiels n'existent pas car le Bureau (fédéral) of Labor Statistics en charge de recenser les données sur la création d’emploi refuse de reconnaître les emplois créés par l’industrie du cannabis, des emplois qui sont donc catégorisés comme illégaux ou inexistants par le gouvernement.
 
D’après l’économiste Christian Ben Lakhdar, en France, il y aurait déjà entre 90.000 et 150.000 personnes impliquées dans le trafic de cannabis mais toutes ne travaillent pas forcément “à plein temps”. “Si on se base sur l’employabilité des Pays-Bas, on estime que 13.000 personnes pourraient trouver de l’emploi dans le secteur récréatif”, estime le spécialiste. Une estimation bien moins élevée que les chiffres observés aux Etats-Unis (même en rapportant à la taille de la population), mais qui pourrait augmenter en incluant les secteurs indirects comme la cosmétique et la thérapeutique.
Dans l’innovation des startups
Le boom de l’industrie du cannabis a engendré la création de nombreux produits dérivés. La Weedtech comme elle est appelée de l’autre côté de l’Atlantique, connaît un essor remarquable. La livraison à domicile est un secteur très populaire parmi les startuppeurs. Une longue liste de “Ubers du cannabis” dans laquelle on retrouve Eaze, Meadow ou encore Canary. Eaze est d’ailleurs l’une des startups les plus prometteuses avec 600.000 utilisateurs. En février, la startup a levé 35 millions de dollars et compte même étendre son activité à la vente de son propre cannabis. Des réseaux sociaux uniquement dédiés au cannabis ont vu le jour tels MassRoots qui compte près d’un million d’utilisateurs, TokeToMe, le WhatsApp des usagers de cannabis, ou encore High There!, le “tinder des stoners.”
Alors que les banques sont encore méfiantes des startups du cannabis, leur refusant des crédits, les fintechs ont fait leur entrée en fournissant des modes de paiement sécurisés aux différents acteurs du marché. Entre autres, Tokken pour les paiements entre particuliers et vendeurs et Cannabis Hemp Exchange pour les vendeurs et fournisseurs.
Pour encadrer ou propulser ces startups, on trouve également des accélérateurs tels Gateway et The Hood Incubator uniquement dédiés aux “cannabis startups”. Situé à Oakland, Gateway compte près d’une vingtaine de jeunes pousses dans leur portefeuille de clients.
Au-delà de l’économie
D’après l’administration en charge des questions de drogues et de santé mentale aux Etats-Unis, la consommation chez les mineurs aurait reculé au Colorado, dans l’État de Washington et en Alaska. L’Oregon est le seul état où la consommation de cette tranche d’âge a augmenté. En revanche, chez les majeurs, on constate une hausse de la consommation, peu importe l'État. A cette hausse de consommation s’ajoute une hausse des intoxications aiguës. Il faut tout de même rappeler que le taux d'hospitalisations liés au cannabis reste dix fois moins élevé que pour les cas liés à l’alcool.
Alix Publie
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Netsplif, le Netflix des fumeurs de cannabis
Par mrpolo,
Une plateforme gratuite de vidéos à la demande a vu le jour cette semaine sur la toile. Baptisée Netsplif et reprenant les codes graphiques du célèbre service de streaming Netflix, elle propose aux consommateurs de spliffs (joints), activité qui reste illégale en France, des contenus à visionner quand leur esprit est altéré, parmi lesquels des recettes de cuisine, des sketches ou encore des documentaires. Netflix, qui n'a rien à voir avec ce lancement, a réagi positivement sur Twitter avec un laconique «Ça défonce». 
 
 
"Netsplif, c’est votre pote à côté de vous dans le canapé qui vous conseille la meilleure vidéo en fonction de votre mood", annonce la plateforme. Lancée ce 20 avril 2020 à l'occasion du 420, qui célèbre la consommation de cannabis, cette plateforme gratuite propose une curation des meilleures vidéos YouTube à regarder légèrement défoncé. Mais à jeun ça fonctionne aussi plutôt bien.

 
Avec Netsplif.com, tu chilles déjà
Netsplif.com se veut être une plateforme gratuite et ouverte à tous qui te guidera dans ta recherche de contenus dans les moments où en trouver est le plus difficile.
 
Dessus, vous pourrez choisir entre 9 catégories de vidéos (bientôt 10), celle qui saura fasciner votre esprit altéré : “Munchies” pour les petits creux, “Satisfying” pour encore plus d’endorphines, “Curiosity” pour la fascination, “Documentaires” pour la découverte… Installez-vous confortablement, préparez le nécessaire et lancez dans la découverte.
Chaque vidéo présente sur Netsplif a été sélectionnée avec minutie pour faire découvrir de nouveaux horizons à ses consommateurs. Netsplif c’est un peu ton pote à coté de vous dans le canapé qui vous conseille la meilleure vidéo en fonction de votre mood. Un nouvel ami durant ce confinement ? On ne va pas s’en priver donc.
☞ Direction Netsplif.com.
 
(NB : le cannabis n'est pas légalisé en France et son usage est interdit par la loi). 
 
Sources: glamourparis.com  torrefacteur.co
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Cannabis : pourquoi est-il votre nouvel allié beauté ?
Par mrpolo,
Des articles beauté aux vidéos des influenceuses, les soins à base de cannabis sont partout en ce moment. Zoom sur leurs bienfaits miraculeux !
 

Si à l'origine le cannabis est connu pour son aspect récréatif, ce dernier cache en vérité de nombreux bienfaits. Longtemps pointé du doigt car illégal et controversé, il est pourtant de plus en plus présents dans la composition de produits de beauté.
Même s’il fait certes partie de la même famille que celui utilisé pour fumer (canabis indica), il reste un cousin très éloigné. Issu de l'huile de chanvre, le cannabis sativa ne contient pas de THC (tétrahydrocannabinol), la fameuse substance psychotrope. Utilisé par l’industrie cosmétique il est un sous-genre de cannabis très régulé qui n’en contient qu’une dose infime (inférieure ou égale à 0,2%) dans les parties vertes. La possibilité de voir apparaître des moutons roses gambadants dans la prairie est donc réduite à néant.
Les bienfaits du cannabis sativa
Cultivée depuis des siècles sans traitement chimique, cette plante nécessite que peu d'entretien, seules quelques gouttes d'eau lui suffise. Riche en oméga 3 et en oméga 6, ainsi qu'en acides gras essentiels, elle est idéale pour la peau puisqu'elle redonne de l'élasticité en renouvelant le film hydrolipidique. L'huile de chanvre est donc idéale contre les premiers signes de l'âge et pour hydrater les peaux matures. Mais pas que ! En effet, elle est aussi idéale pour les peaux à tendance acnéiques puisqu'elle régule l'excès de sébum qui est responsable de l'apparition des boutons et des points noirs.
Les marques qui prônent les vertus du cannabis
De nombreuses marques ont su détecter les vertus du chanvre et en ont décliné de nombreux produits de beauté. Parmi elles The Body Shop, Patchology, Sephora... Et surtout Ho Koran. La marque 100% made in France cultive le chanvre et le transforme en Bretagne. Entièrement dédiée à l'innovation scientifique que recèle cette plante, elle a imaginé une gamme de soin complète.
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Le Liban désormais premier pays arabe à légaliser le cannabis
Par mrpolo,
PIB

Lire la suite: https://libnanews.com/liban-adoption-de-la-loi-legalisant-la-culture-du-cannabis-a-usage-medical/ Réunis exceptionnellement au Palais de l’UNESCO au lieu du bâtiment du Parlement, les parlementaires libanais ont adopté le projet de loi légalisant la culture du cannabis à usage médical en dépit des objections de plusieurs députés dont certains appartiennent au bloc du Hezbollah qui s’interrogeaient notamment sur les garanties offertes pour contrôler la filière.

Ce projet de loi avait déjà été préalablement approuvé par la commission interparlementaire en février dernier.
Cette dépénalisation avait été également l’un des sujets les plus polémiques de la fameuse étude McKinsey visant à relancer l’économie libanaise qui reste très mal-en-point jusqu’à présent.
  La culture légale du Cannabis, entre 1 à 4 milliards de revenus supplémentaires pour le PIB
Ainsi, selon le rapport du cabinet McKinsey à l’époque, la légalisation du cannabis pourrait engendrer la création d’un secteur économique dont le chiffre d’affaire est estimé à 1 milliard de dollars.
Le Ministre de l’économie de l’époque, Raëd Khoury, de son côté, estimait que ce dernier pourrait atteindre 4 milliards de dollars.
Il s’agira notamment d’inclure dans le PIB ce secteur qui reste pour l’heure illégal.
 
Depuis la fin des années de guerre civile, les autorités libanaises combattaient la culture du hachisch, qui servaient précédemment notamment au financement de milices et cela, conformément à des engagements internationaux.
En contrepartie de l’abandon de cette culture, les autorités libanaises s’étaient engagées à verser des indemnités aux agriculteurs.
 
Face à l’absence de ces compensations et à la destruction de leurs cultures, les fermiers se sont engagées dans un bras de fer avec l’état, notamment dans la Békaa, jusqu’à des affrontements en 2012 avec l’Armée Libanaise et les Forces de Sécurité Intérieure, provoquant la suspension du programme d’éradication et l’explosion de la production locale.
 
Lors des dernières élections législatives de mai 2018, des producteurs locaux, faisant l’objet de plus de 40 000 mandats d’arrestations ont manifesté appelant à obtenir une amnistie, une amnistie jamais adoptée au final parce qu’elle concernait également des dispositions visant à absoudre les crimes concernant le détournement de fonds public alors que d’importantes manifestations, qui avaient débuté dans la nuit du 17 au 18 octobre, dénonçaient la corruption qui ravage la classe politique au Liban.
 
Source: libnanews.com
 
 
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Royaume-Uni : un héros masqué distribue gratuitement du cannabis et du papier hygiénique
Par mrpolo,
Ce héros de Manchester parcourt les quartiers en distribuant des produits de première nécessité
Au nord-ouest de l’Europe, dans les îles britanniques, un héros anonyme masqué, ou cherchant simplement à protéger les autres, est devenu célèbre grâce à une vidéo virale posté sur Instagram. Ce héros se consacre à parcourir les quartiers en distribuant du cannabis gratuitement a tous les nécessiteux actuellement en pénurie pour cause de covid 19. L’homme se faisant appeler Outlaw, est déjà connu pour ses dons d’argent aux sans-abri du centre-ville de Manchester. Il distribue également du papier toilette et des solutions hydro-alcooliques pour les mains.
Une vidéo avec la célèbre chanson de Bobby McFerrin « Don’t Worry, Be Happy » en arrière-plan et un livreur en vedette fait sensation. Dans la vidéo, vous pouvez voir le personnage avec sa camionnette livrant des produits de première nécessité aux portes des personnes qui l’appellent pour se ravitailler. Sur le véhicule qu’il utilise pour sa distribution, il porte un panneau indiquant « Matériels Essentiels  »d’isolation » gratuits : rouleau de papier toilette, désinfectant, bouteille d’eau, grinders, buds ». On peut comprendre matériel pour les gens en isolements….
  Ce ne serait pas la première fois que le producteur de musique et activiste basé à Manchester OUTLAW exécute un tour comme celui-ci. Il est devenu une sorte de personnage mythique de la ville. L’été dernier, pour le plus grand plaisir de tous, à l’exception de la police du Grand Manchester, il a remis des petits sacs d’herbe à tous les passants.
 
Il y a quelques jours, le visage couvert, le militant a distribué plus de 300 paquets de papier toilette, de l’eau en bouteille, des grinders, des désinfectants et du cannabis (toujours illégal au royaume uni). Sa nouvelle affiche, sur son camion, rappelle les consignes de sécurité :  » veuillez garder une distance de 2 m »
 
« Je ne fais aucun mal et aucune perte pour personne, puisque certaines personnes en vendent », a-t-il déclaré au Daily Mail. « Nous remettons en question les lois et la législation au Royaume-Uni et aimons tester l’autorité. Jusqu’à ce que quelqu’un puisse nous convaincre qu’il y a une raison légitime pour que le cannabis soit illégal. Nous continuerons à faire ce que nous faisons et nous continuerons à repousser la barrière, quelle que soit la loi.
 
Source: www.blog-cannabis.fr
 
 
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