Cannabis : fini la tolérance zéro
Par Invité, dans International,

Pour faire face au problème de la consommation de cannabis chez les élèves, les écoles de la Commission scolaire de Montréal tournent le dos à la méthode dure, jugée inefficace. La tolérance zéro en matière de cannabis, en vertu de laquelle un élève pris à consommer à l'école était renvoyé chez lui, est chose du passé.
 
Source : Cyberpresse
En 2001, une nouvelle politique a remplacé la tolérance zéro, en vigueur dans les écoles québécoises depuis le début des années 90. La CSDM encourage les écoles secondaires à mettre sur pied un plan d'action, combinant prévention et intervention. L'école Joseph-François-Perreault est de celles qui ont modifié leur façon d'aborder le problème depuis deux ans.
 
«Les élèves sont gardés à l'école, parce que s'ils se retrouvent chez eux, ils vont consommer», explique Annie Lamarre, directrice adjointe à JFP. «ça n'est pas une démarche répressive. C'est une approche d'accompagnement. On veut que le jeune apprenne à gérer sa consommation.» Ce qui ne veut pas dire que l'école baisse les bras. Dès qu'ils se doutent qu'un élève a consommé, les enseignants sont incités à le référer à la direction. Il quitte immédiatement la classe et un programme d'intervention s'enclenche, qui s'articule autour du choix d'un «parrain», intervenant ou professeur, qui a reçu une formation spéciale sur le cannabis.
 
Des informations peuvent aussi être données par l'enseignant de biologie sur les impacts du cannabis sur la santé. Et si l'élève poursuit sa consommation, il peut être contraint de quitter l'école et est envoyé non pas chez lui, mais dans un programme spécial géré par le YMCA. «Mais les jeunes en arrivent très rarement là», dit Annie Lamarre. Depuis deux ans, une soixantaine d'élèves, sur 1200 inscrits à la polyvalente, ont, volontairement ou sous la contrainte, fait partie de ce programme. Un seul a dû quitter l'école.
 
Cesser de banaliser le pot
 
L'étude d'un chercheur de l'Université de Montréal, dont les grandes lignes ont été publiées hier dans nos pages, a suscité beaucoup de réactions. Le chercheur Serge Brochu a établi que 15% des élèves montréalais fumaient quotidiennement leur petit joint, et que 10% se disaient dépendants de la mari. Ces données ont fait frémir la ministre déléguée à la Protection de la jeunesse et à la Réadaptation physique, Margaret Delisle. «Les gens pensent que le pot, c'est moins dommageable. C'est faux», a-t-elle lancé au cours d'un entretien téléphonique avec La Presse, hier. «C'est tellement triste d'entendre un jeune dire qu'il a commencé à fumer du cannabis avec son père, dans le salon, à l'âge de 7 ans. C'est épouvantable.»
 
La ministre se dit «très préoccupée» par les conclusions de l'étude. Néanmoins, selon elle, «le gouvernement a pris ses responsabilités» face à cette problématique. Le printemps dernier, Québec a rendu public un plan d'action sur la toxicomanie axé sur la sensibilisation et la prévention, notamment en milieu scolaire. Mais, estime Mme Delisle, «il faut aussi que les parents soient aux aguets.»
 
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Le thé au cannabis suisse fait un tabac
Par Invité,
Après l’Europe, le C-Ice, thé froid au cannabis suisse, veut conquérir les Etats-Unis.
 
Source : 20minutes
Il s’agit d’un thé froid singulier vendu en Suisse dans les distributeurs Selecta et les magasins Prodega. Conditionné dans une cannette originale en carton biodégradable de la société finlandaise Lamican, le C-Ice contient des extraits de chanvre suisse provenant des cantons de Saint-Gall et de Berne.
 
Les Suisses en boivent en toute légalité plus de 100 000 cannettes par mois, soit 1,2 million par an. C’est à une société liechtensteinoise que revient l’idée de ce breuvage.
 
Mais ce dernier a été lancé en 2003 par la société thurgovienne centenaire Thurella, fournisseur du jus de pomme Obi pour la Migros. Distribué en Europe par la société autrichienne Seagul, le C-Ice s’y consomme à près de 3 millions de cannettes par an.
 
«Ce thé aromatisé au cannabis ne produit aucun effet sur le consommateur», assure Matthias Geier, responsable de clientèle chez Thurella. Moins sucré que le thé froid traditionnel, il ne contient pratiquement pas de THC(tétrahydrocanna-binol).» Après trois ans de tests presque sans publicité, ce produit aux marges élevées reste sans concurrent. Thurella projette de le faire monter en puissance au niveau international.
 
«Nous recrutons un spécialiste en marketing chargé de développer le marché mondial, confie Matthias Geier. Aux Etats-Unis, nous pourrions écouler 50 millions de cannettes de C-Ice par an: le jackpot!» Rien n’est joué. Le cannabis sent le souffre. En Suisse,
Migros et Coop n’ont pas souhaité vendre le C-Ice.
 
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Marijuana à des fins médicales : le Canada montre le chemin
Par Invité,
Pour la première fois dans l’histoire de la conférence, une exposition sur l’utilisation thérapeutique de la marijuana (cannabis) sera offerte à la XVIième Conférence internationale sur le sida qui a lieu cette semaine à Toronto.
 
Source : Corus Nouvelles
Cette initiative reconnaît que pour plusieurs personnes vivant avec le VIH/sida, le cannabis est un aspect important de leur thérapie médicale.
 
L'exposition intitulée «Le cannabis et le VIH/sida» aura lieu dans le Global Village (Village mondial). L'exposition offre aux personnes vivant avec le VIH/sida, aux personnes soignantes, aux travailleurs de première ligne et aux professionnels de la santé de l'information clinique courante, de l'information sur l'accès légal, et des conseils pratiques sur l'utilisation du cannabis comme thérapie.
 
Le Canada est un leader mondial avec sa politique progressive sur l'accès au cannabis à des fins médicales. Les personnes vivant avec le VIH/sida qui utilisent le cannabis comme thérapie doivent être informées de leur droit de le faire légalement. Ce droit est accordé grâce au Règlement sur l'accès à la
marihuana à des fins médicales (RAMM).
 
Le rapport intitulé Le cannabis comme thérapie pour les personnes vivant avec le VIH/sida : «Notre droit, notre choix», lancé par la Société canadienne du sida en juin 2006, identifie les obstacles à l'accès légal au cannabis à des fins médicales et propose des recommandations pour les aborder.
 
L'augmentation d'information au sujet du programme et le besoin d'éduquer les médecins font partie des recommandations.
 
Dominique Bernier / GENERATIONFLASH
 
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Arrêtons de couper nos arbres
Par Invité,
Je crois essentiel de toucher à un sujet très important au Québec et surtout en région. La coupe de bois ; une tragédie et un désastre écologique !
 
Source : Chanvre-info
Je ne connais pas la réponse, mais je serai curieux de connaître le nombre d’arbres que l’on coupe sur tout le territoire de la province de Québec chaque jour. Je suis persuadé que le quantité va nous faire dresser tous les poils. Ce qui est encore pire, c’est que rien n’arrête la coupe de bois.
 
On ne pense pas aux conséquences et à l’enchaînement de ce crime envers la planète. Car oui, c’est un crime ! Je veux souligner les gestes néfastes et les actions irréfléchies des gouvernements et des compagnies forestières.
 
Maintenant, je vous emmène en Chine. Vous allez vous rendre compte que la Chine, les deux Corée et le Japon sont au prise avec des tempêtes de sable. Je suis persuadé que vous avez vu des photos de ces incidents. Ce qui me fait rire, c’est que l’on décrit cela comme des caprices de Dame Nature. Erreur :
 
Dame Nature n’a rien à faire là-dedans. Ces tempêtes sont l’unique faute de la stupidité des hommes. Ils ont coupé tellement d’arbres en Chine dans le but de développer des mégaprojets, qu’ils ont oublié que les arbres avaient une utilité essentielle dans les déplacements de sable. Aujourd’hui, ces grains se déplacent librement d’un pays à l’autre car il n’y a plus d’arbres afin les arrêter.
 
Ce n’est qu’un exemple du dommage que cause la coupe de bois. On parle souvent de pollution dans l’air, mais on ne parle jamais des dégâts sur la terre ferme. La combinaison de gaz polluants des usines et de la coupe de bois est un bon mélange pour détruire notre planète.
 
Solution : Je ne possède pas l’expertise et la compétence afin de répondre à cela. Par contre, je pose des questions de base. Pourquoi on coupe le bois ? Quelle est la nécessité ?
 
Premièrement, on nous dit que la coupe est nécessaire pour le renouvellement des forêts car les jeunes arbres qui constitueront les massifs à venir ont besoin de lumière et d’éléments minéraux du sol pour se développer. Si aucune coupe n’est effectuée, le résultat serait telle que ces jeunes arbres ne pourront pas croître. Lorsque la forêt en place verra ses vieux peuplements périr, le renouvellement naturel n’existera pas. OK.mais est-ce que l’on doit en couper autant ?
 
Le deuxième besoin de la coupe c’est que tout ce qui nous entoure et qui est fait de bois - le mobilier, le papier etc. nécessitent du bois issu des coupes de forêts gérées. Peut-être que la solution est dans cette deuxième nécessité. Est-ce que l’on peut remplacer le bois par une autre source afin de satisfaire nos besoins ?
 
Il y a quelques années, un agent forestier m’a rapporté ce fait. Au début du siècle, les États-Unis ont banni la culture du chanvre car les autorités américaines ont eu peur que cette culture empêche le développement de l’industrie forestière. Au lieu de mettre de l’argent dans la recherche de ce produit, ils ont préféré bannir la culture. Aujourd’hui, on sait que bien des produits peuvent être faits à partir de chanvre.
 
Pourquoi ne pas se pencher sur la question ? Pourquoi ne pas développer ce produit avec des normes et des mesures sécuritaires ?
 
À mon avis, utiliser une plante, oui, je l’avoue, controversée, pourrait aider notre planète à survivre de nos bêtises. Imaginez que l’on ramène nos bûcherons à la maison et que l’on les équipe afin de produire des plantations de chanvre.
 
On sait que le plastique est aussi controversé. Mais des ingénieurs et les chimistes de Warwick Advanced Sustainable Technologies (WASTe), du Groupe Warwick Manufacturing, développent depuis quelques années des plastiques à partir des triglycérides, l’huile extraite de cultures telles que le raisin, le lin et le chanvre.
 
On dit que les polymères fabriqués à partir de certaines plantes pourraient apporter une réponse à une législation sur l’environnement de plus en plus sévère sur le traitement des plastiques utilisés dans les sacs et les intérieurs de voitures.
 
Ces plastiques renouvelables pourraient avoir une variété d’applications car ils possèdent une gamme de propriétés dont toute la richesse n’a pas encore été établie.
 
Dans le cas du lin et du chanvre, on en extrait non seulement de l’huile, mais aussi des fibres utilisables à la fabrication entre autre de maison et vêtements. Les experts avance même que cette culture offrirait une survie financière aux agriculteurs.
 
Finalement les experts affirme que le travail consiste maintenant à réduire les coûts et à développer des marchés pour les polymères avant qu’ils puissent être commercialisés. On souligne aussi que les gouvernements devraient également envisager d’encourager plus d’entreprises à utiliser les polymères écologiques.
 
Est-ce que c’est la solution ? Je ne sais pas mais si ca peut arrêter la coupe de bois, nous risquons d’être sur une piste plus encourageante pour notre planète.
 
Dominique G. Harvey Un Bleuet au Japon
 
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Cannabis au balcon : interdit ou non ?
Par Invité,
Dans les villes romandes, il suffit de lever les yeux pour voir du chanvre aux fenêtres des immeubles. Nombreux sont les citadins romands qui font pousser de la marijuana chez eux. Une pratique facilitée par le flou juridique qui entoure la culture du chanvre en Suisse.
 
Source : Le Matin
Où sont passés les géraniums de grand-maman? Réponse: soit ils sont démodés, soit ils sont cachés derrière les imposantes plantes de cannabis qui ornent désormais bon nombre de balcons romands.
 
Une petite balade dans les rues de Genève, de Lausanne ou d'ailleurs suffit pour s'en convaincre. Aux fenêtres et sur les balcons, toutes les variétés de marijuana se gorgent de soleil avant la floraison du mois de septembre. Particulièrement sur les façades orientées au sud, photosynthèse oblige.
 
Pourtant, la consommation du cannabis et de ses dérivés stupéfiants reste interdite en Suisse. Faut-il en déduire que tous ces citadins à la main verte sont en infraction? La réponse d'Eric Grandjean, porte-parole de la police genevoise, est sans équivoque: «C'est absolument interdit et les gens qui cultivent sont en infraction dès la première graine.»
 
Et le porte-parole enfonce le clou. «Même s'il est vrai que la brigade des stupéfiants a des choses plus importantes à faire, la police effectue régulièrement des descentes lorsqu'elle est avertie que des plantes poussent chez quelqu'un, poursuit Eric Grandjean. Il s'agit d'une pratique répréhensible et poursuivie.» Voilà qui a le mérite d'être clair.
 
Problème: l'article 19 de la loi fédérale sur les stupéfiants n'est pas aussi ferme et assuré que le discours de la police genevoise. «Celui qui, sans droit, cultive des plantes à alcaloïdes ou du chanvre en vue de la production de stupéfiants (...) est passible, s'il a agi intentionnellement, de l'emprisonnement ou de l'amende.» En clair, il est interdit de cultiver du chanvre pour en tirer des stupéfiants, mais la culture en tant que telle n'est pas interdite.
 
C'est d'ailleurs derrière ce détail d'importance que peuvent s'abritent ceux qui font pousser du cannabis. «La loi est mal faite, sourit Laurent Duvanel, vice-président du C.H.I.T., le Comité helvétique pour l'introduction du THC (THC, pour Tetrahydrocannabinol, la substance active du cannabis, n.d.l.r.). Nous avons appris à la lire et nous nous en servons! On a le droit de faire pousser du cannabis décoratif et la police ne peut pas l'empêcher. C'est l'intention d'en faire des stupéfiants qui rend l'affaire illégale.»
 
Cette brèche dans la loi pose bien des problèmes aux différentes polices cantonales quand elles veulent sévir contre les particuliers qui cultivent. «Sur Vaud, la gendarmerie intervient avec le mandat d'un juge quand elle constate des plantes sur un balcon, explique Didier Vautherin, adjoint du chef de la brigade des stupéfiants de la police cantonale. Mais il est vrai qu'on nous dit parfois qu'il s'agit de plantes décoratives. Dans ce cas, c'est sur la police que repose le fardeau de la preuve, c'est-à-dire que nous faisons le travail d'enquête nécessaire pour établir que la personne a bien l'intention de produire des stupéfiants.»
 
La maréchaussée ouvre-t-elle donc une enquête à chaque fois qu'elle tombe sur une plante? «Dans la pratique, en fonction des circonstances, le magistrat pourrait admettre une plante décorative, répond Didier Vautherin. Mais si nous en découvrons plus, une enquête dont les résultats seront laissés à la libre appréciation du juge sera entreprise par nos services.»
 
Reste que celui qui cultive du cannabis pour le fumer peut très bien s'éviter les ennuis s'il maîtrise parfaitement la loi et la mauvaise foi.
 
Et ce, quel que soit le canton puisque la réglementation est fédérale. Même si Christian Buschan, chef du service psychologique à la police fédérale et porte-parole pour les questions de dépendance aux drogues, souligne que «souvent, les polices cantonales parviennent à prouver l'intention de produire des stupéfiants en utilisant des indices dans la vie privée des gens».
 
Néanmoins, tant la police fédérale que les polices cantonales aimeraient bien que les règles soient clarifiées pour simplifier leur tâche.
 
© Le Matin Online.
 
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Espagne : Non-lieu definitif concernant la plantation collective de marijuana Pa
Par Invité,
Pannagh demande que les plantes confisquées leurs soient rendues et porte plainte pour détention abusive de ses membres. L’exemple des clubs de consommateurs se met en marche dans plusieurs pays et sera officiellement présenté au parlement européen.
 
Source : Chanvre-Info
1)LA PROCEDURE JUDICIAIRE :
 
La section 6 du Tribunal Provincial de Bizkaia, prononce le 14 mars 2006 un non-lieu en faveur des trois membres de l’association Pannagh ainsi que du propriétaire du terrain loué, arrêtés le 3 octobre dernier alors qu’ils récoltaient les plantes destinées â l’usage des membres de l’association. Le classement de ce dossier est définitif étant donné qu’aucune instance n’a fait appel de cette décision.
 
La Cour reconnaît qu’il n’y a pas de délit, que la plantation satisfait aux exigences que la jurisprudence du Tribunal Suprême impose pour être reconnue comme "consommation partagée".C’est â dire un fonctionnement en circuit interne qui empêche l’accès â des tierces personnes ou la culture â des fins commerciales. De plus, la Cour reconnaît le fait que Pannagh est une association légalement constituée et exclue la notion de clandestinité inhérente â toute organisation criminelle qui se destinerait au trafic de drogues illicites.
 
Les faits remontent au 3 octobre 2005,quand,aprâ
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Un fournisseur de cannabis à fins médicales recherché par Santé Canada
Par Invité,
Les gens désirant faire pousser du cannabis pour le gouvernement fédéral vont bientôt avoir la chance d’offrir leurs services.
 
Source : Chanvre-info
Le contrat de 5,75 millions $ et d’une durée de cinq ans de Santé Canada avec Prairie Plant Systems, son fournisseur actuel de cannabis à des fins médicales, viendra à échéance le 30 septembre et le ministère se prépare à recevoir les propositions de nouveaux fournisseurs.
 
« Travaux publics et Services gouvernementaux Canada poursuivent toujours leurs négociations avec Prairie Plant Systems afin d’assurer un approvisionnement ininterrompu de cannabis pour la recherche et les utilisateurs autorisés alors qu’un processus est mis en branle pour identifier un fournisseur à long terme », a indiqué la porte-parole de Santé Canada, Carole Saindon.
 
Le gouvernement invitera les compagnies et les individus intéressés à soumettre leur demande de proposition pour obtenir un contrat leur permettant de faire pousser du cannabis. Le gouvernement devra choisir celui qui offrira la plus grande qualité et le meilleur prix pour les contribuables.
 
Le processus de sélection pourrait permettre à Prairie Plant Systems d’être sélectionné de nouveau.
 
Certains des usagers du cannabis fourni par Prairie Plant Systems ont demandé au gouvernement d’envisager d’autres fournisseurs .
 
« Nous devons aller au-delà du monopole d’un producteur de cannabis à des fins médicales », a soutenu Philippe Lucas, un utilisateur du cannabis à des fins médicales et le porte-parole du groupe des Canadians for Safe Access.
 
Près de 280 patients reçoivent présentement le cannabis du gouvernement que Prairie Plant Systems fait pousser dans une section inutilisée d’une mine en roche dure près de Flin Flon au Manitoba.
 
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Une ville néerlandaise relègue ses coffee-shops à la frontière
Par Invité,
Comment se débarrasser des touristes fumeurs de joints sans pour autant compromettre les affaires ? Venlo, petite ville néerlandaise de 45 000 habitants, frontalière avec l’Allemagne, a trouvé la solution : déplacer les coffee-shops du centre-ville vers la frontière pour que l’incessant ballet des clients allemands ne dérange plus les riverains.
 
Source : Chanvre-Info
Pas d’alcool. Roots et Oase, deux des cinq coffee-shops de Venlo, se sont relogés depuis début octobre dans un ancien restaurant pour chauffeurs routiers. De la route, on sent déjà l’odeur du cannabis. Sur le parking, grand et propre, beaucoup de plaques d’immatriculation allemandes et néerlandaises. Un vaste édifice en brique abrite, au premier étage, un café à la déco vaguement marocaine et, au sous-sol, une cave à la lumière tamisée. Comme beaucoup des 740 coffee-shops des Pays-Bas, l’établissement ne vend pas d’alcool. Seule particularité notable de l’endroit : la file d’attente quasi permanente aux deux guichets, à côté du bar, qui écoulent sachets d’herbe et de haschisch, à raison de 5 grammes au maximum par jour et par client. Et puis les caméras de surveillance de la police, discrètes, posées sur les murs et au plafond, à la suite d’un accord entre la municipalité et le propriétaire des lieux.
 
Hubert Bruls, le maire de Venlo, affirme que sa politique a amélioré le « sentiment de sécurité » de ses administrés. Mais il avoue aussi qu’elle a peut-être « trop bien réussi » , dans la mesure où l’afflux des « narcotouristes » est plus important qu’auparavant. Les adeptes de la fumette arrivent maintenant à Venlo par trains entiers à la gare voisine de Kaldenkerken, en Allemagne, puis traversent la frontière à pied pour aller s’approvisionner. En chemin, affirme le maire, ils s’exposent à des vols.
 
Le gérant de Roots et Oase, Henk Jansen, collier en argent et petites pierres aux oreilles, dément le moindre problème de sécurité. « Il n’y a jamais eu de bagarre ici , dit-il. On ouvre à 10 heures et on ferme à 22 heures, pas de stress . » Son souci, manifestement, consiste plutôt à gérer une affaire qui a pris de l’ampleur : 21 employés permanents, 1 500 clients par semaine au bas mot, Allemands à 70 %, un chiffre d’affaire classé secret défense (150 000 euros par semaine, selon le maire), 1 million d’euros d’impôts annuels versés à l’Etat et un approvisionnement supervisé par le patron lui-même. « Tout est transparent , assure-t-il, la police peut vérifier autant qu’elle veut, grâce à ses caméras . »
 
Tourisme. Geert Leers, le maire de Maastricht, aurait aimé répéter l’expérience dans sa ville. Son idée : créer un « boulevard de la drogue » en déplaçant 7 des15 coffee-shops de Maastricht vers la frontière belge, et en les dotant de parkings conséquents pour mieux servir les clients belges, français, mais aussi espagnols et italiens. Mais Guy Verhofstadt, le Premier ministre belge, a officiellement protesté le 31 mai auprès de son homologue néerlandais. Aussi Geert Leers a-t-il renoncé « temporairement » , le 27 juin, à son projet. Mais sa bataille continue, contre Piet Hein Donner, le ministre néerlandais de la Justice, qui veut combattre le tourisme de la drogue. Le gouvernement planche sur l’introduction d’un système d’adhésion obligatoire pour les coffee-shops, qui ne pourraient plus vendre qu’à leurs membres attitrés, des résidents des Pays-Bas, exclusivement.
 
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Cannabis : l'arme des interdits
Par Invité,
Le format est le même, le contenu toujours scientifique mais le message véhiculé radicalement différent. Avec sa couverture noire sur fond jaune aux allures de polar, son appel à "faire face" aux drogues et son insistance sur le caractère illicite de certaines substances, le livret d'information grand public, lancé en juin par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), dramatise à l'envi la question de l'usage de produits psychoactifs.
 
Source : LeMonde.fr
On est loin du constat "Une société sans drogue, ça n'existe pas" qu'affichait la Mildt sous l'ancienne majorité en diffusant, entre 1999 et 2002, à plus de 6 millions d'exemplaires son livret d'information "Savoir plus, risquer moins". Basé sur l'apport conceptuel de l'addictologie, l'objectif de la Mildt était alors de questionner les conduites de consommation plutôt que de focaliser sur tel ou tel produit. Mais, depuis 2002 et le lancement de campagnes de prévention essentiellement axées sur les méfaits du cannabis, cette orientation a été battue en brèche. Quitte, pour l'actuelle majorité, à perdre en efficacité sur le plan de la prévention ce qu'elle cherche symboliquement à gagner sur le terrain de l'idéologie et de la morale.
 
Ancré dans le cadre juridique de la loi du 31 décembre 1970, qui pénalise l'usage simple de stupéfiants, les politiques de prévention de l'usage de drogues se sont longtemps bornées à diffuser un message de prohibition. Le discours public, centré sur la peur que suscitent les drogues ("La drogue, c'est de la merde", 1986), accréditait alors l'idée, selon la théorie de l'escalade, que l'usage de cannabis était la première marche vers la consommation d'héroïne. L'image du toxicomane, marginal et potentiellement délinquant, faisait alors figure de repoussoir, censé prévenir toute velléité des jeunes de transgresser l'interdit des drogues.
 
L'apparition du sida, à la fin des années 1980, a profondément modifié ces perceptions. Pour empêcher la diffusion de l'épidémie parmi les toxicomanes, l'Etat s'engage dans la politique dite de "réduction des risques" - mise à disposition gratuite de seringues et de produits de substitution -, qui fait chuter le nombre de décès par overdose et incite des milliers d'usagers à "décrocher". L'image du toxicomane, devenu un patient qu'il convient de soigner, transforme le regard social sur les drogues. Dans ce sillage, l'Etat décide de réorienter ses politiques de prévention vers un discours plus en phase avec la réalité des consommations.
 
S'inspirant du rapport du pharmacologue Bernard Roques et des travaux de l'addictologue Philippe-Jean Parquet, l'ancienne présidente de la Mildt, la magistrate Nicole Maestracci, a ainsi construit, entre 1999 et 2002, une politique dite "d'approche globale" des drogues. Rompant avec la distinction entre produits, selon leur caractère licite ou illicite, son plan d'action triennal incluait le tabac et l'alcool dans le champ des drogues, en reconnaissant leur caractère fortement addictogène. Surtout, cette politique insistait non plus sur les substances elles-mêmes, mais sur la manière dont les utilisateurs en usaient en reconnaissant l'existence d'usages non problématiques aux côtés d'usages problématiques, et des polyconsommations.
 
Avec l'arrivée de la droite, en 2002, cette approche a été patiemment déconstruite au profit d'un discours réhabilitant la notion d'interdit. Officiellement, la Mildt, présidée depuis 2002 par le docteur Didier Jayle, a toujours dans son périmètre l'ensemble des substances psychoactives, tabac et alcool inclus. Mais son action s'est en réalité recentrée sur la question des drogues illicites, et singulièrement du cannabis. Prenant appui sur l'augmentation continue de la consommation de ce produit, notamment chez les jeunes, la Mildt a mis en place un réseau spécifique de consultations cannabis, qui a enrichi le dispositif de soins. Mais, au lieu d'inclure la préoccupation cannabis dans la question plus générale des conduites addictives, elle a engagé des campagnes généralistes sur les méfaits de ce seul produit, au risque, en voulant forcer le trait sur sa dangerosité, de caricaturer son message.
 
LE LOBBY VITICOLE
 
La dernière campagne sur la sécurité routière est à cet égard exemplaire. S'appuyant sur les données de l'enquête "Stupéfiants et accidents mortels de la circulation routière", publiée en 2005, la Mildt a mis en exergue les chiffres n'impliquant que le cannabis. Elle rappelle ainsi que ce produit a causé la mort de 230 personnes sur les routes mais omet de dire que l'alcool en a tué 2 270. De la même façon, la Mildt a mis en avant, en 2005, le chiffre de 8,5 % des conducteurs responsables d'un accident sous l'emprise du cannabis, sous-entendant ainsi que le produit psychoactif serait la cause de ces accidents. Or il s'agit d'un chiffre intermédiaire à l'enquête : une fois exclues les autres causes d'accidents (âge, sexe, état du véhicule, circonstances), la part d'accidents mortels imputable à la consommation de cannabis est en réalité estimée à 2,5 %, contre 28,6 % pour l'alcool.
 
De fait, à mesure que la dangerosité du cannabis était pointée, le coût social induit par la consommation excessive d'alcool semblait au contraire minimisé. Bien que l'alcool soit la première cause de mort prématurée en France avec 40 000 décès par an, le discours de prévention visant sa surconsommation a quasiment disparu. Mieux, le lobby viticole a donné de la voix : en juillet 2004, un "Livre blanc sur le rôle et la place du vin dans la société française", présenté par un groupe de parlementaires, déniait au vin le caractère de "drogue" et estimait qu'il avait été "injustement diabolisé".
 
Focalisation sur le produit illicite, le cannabis, plus grande tolérance sur le produit licite qu'est l'alcool : en moins de trois ans, la majorité a réhabilité un discours classique sur les produits psychoactifs, implicitement chargé du poids de la morale et de l'utopie d'une société sans drogue. Si elles sont frappantes en termes politiques, ces campagnes ne sont pas forcément efficaces en termes de santé publique : en plaçant toutes les expériences sur le même plan, les messages fondés sur une dramatisation excessive contredisent le vécu des consommateurs et ratent leur cible.
 
En faisant l'économie de la réflexion sur différents usages, pour stigmatiser la substance en elle-même, ils véhiculent faussement l'idée qu'en se débarrassant du produit on éradique le problème de la toxicomanie. Partant, ils semblent rester sourds à la signification sociale du malaise exprimé au travers de l'augmentation des conduites addictives.
 
Cécile Prieur
 
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Italie : un joint est moins dangereux qu’un demi litre de vin
Par Invité,
A propos de la nécessité de dépénaliser la consommation des drogues douces, Paolo Ferrero, ministre chargé de la Solidarité sociale, a déclaré qu’un joint est moins dangereux qu’un demi litre de vin.
 
Source : Chanvre-info
Minister Ferrero : "Joints weniger schädlich als Wein"
 
Dans une lettre au Secrétaire Général des Nations Unies, le sociologue Guido Blumir, Président du comité scientifique "Liberté et Drogue", a demandé la démission du directeur de l’Unodc, Antonio Maria Costa, pour avoir promu une campagne contre le cannabis basée sur des mensonges.
 
D’après le rapport annuel sur les toxicomanies récemment présenté au gouvernement, la consommation des drogues en Italie aurait enregistré une forte augmentation, puisque les consommateurs de cocaïne auraient doublé en cinq ans.
 
Suite au rapport sur les toxicomanies présenté au Parlement italien, Giulio Manfredi (Comité national Radicali Italiani) a dénoncé l’échec de la politique antidrogue du gouvernement précédent, soulignant qu’au cours des cinq dernières années le nombre des consommateurs avait doublé.
 
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