De l'herbe coupée au verre pilé
Par Invité, dans Ce que nous avons retenu...,

Mélangé à des microbilles, du cannabis potentiellement dangereux circulerait depuis l'été.
 
Après le hasch au cirage ou au pneu, l'herbe coupée. Voire coupante. La rumeur circule depuis cet été : des dealers vendraient du cannabis mixé à du verre pilé pour en augmenter le poids (et donc le prix) mais aussi pour lui donner un aspect plus résineux (le THC, la substance active, se concentre dans la résine des fleurs).
 
Source : Libération
Saisie de l'affaire par une association qui a également alerté la presse, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les toxicomanies (Mildt) n'est pas en mesure de confirmer mais mène des analyses. Elle a toutefois admis jeudi qu'au moins un cas d'herbe coupée aux microbilles de verre («pas susceptibles d'entraîner des effets sanitaires sérieux à court terme») a été déclaré par la police de Lille en juillet, ainsi qu'un cas de cannabis coupé avec du sable.
 
«Toxique». «La rumeur, partie de Nantes, a vite envahi la Bretagne, assure Arnaud Débouté, président du Circ (Collectif d'information et de recherche cannabiques, principale association antiprohibitionniste). «Notre enquête a détecté non seulement du verre pilé, mais aussi de la fibre ou des microbilles de verre ou encore du sable. Ces produits peuvent être collés à l'herbe avec de la laque, extrêmement toxique.» D'après le Circ, plusieurs personnes auraient été hospitalisées à Nantes et à Rennes. Ce que démentent les hôpitaux concernés. Restent que les récits sur cette herbe «brillante», «qui craque sous la dent» et est «inodore» se recoupent dans la moitié nord de la France, mais aussi aux Pays-Bas, en Belgique et en Suisse.
 
«La fibre de verre est trop fine pour être perçue au toucher. Mais sous une forte lumière, l'herbe scintille de manière peu naturelle», confie Christelle, 28 ans, lorraine, contactée sur le web, qui dit avoir mis deux jours à se remettre d'une crise d'asthme provoquée par la consommation de cette herbe. «J'ai commencé par sentir de grosses crampes au ventre, rapporte cet autre internaute, alsacien. Puis les douleurs n'ont fait qu'augmenter, suivies par des vomissements. Aux urgences, le médecin m'a expliqué qu'un morceau de verre aurait pu partir dans mon poumon, puis après coagulation, du poumon dans le système sanguin, puis m'aurait bloqué le rein.»
 
Dans les années 80, des affaires de cocaïne coupée au verre pilé étaient fréquemment rapportées. Une des hypothèses avancées dans le cas présent serait que des grossistes néerlandais récupéreraient la résine présente sur les fleurs de cannabis afin de confectionner un hasch de très bonne qualité ­ en vogue aux Pays-Bas ­ puis colleraient du verre ou du sable sur l'herbe restante pour la revendre.
 
«Filtre acétate». Le Circ conseille aux amateurs de prendre leurs précautions : «Cette herbe irrite les doigts, craque sous la dent et se reconnait sous la loupe. Si le consommateur a un doute, il lui est recommandé de ne pas acheter, évidemment, et en cas contraire de mettre à son joint ou à sa pipe un filtre acétate, achetable chez les buralistes.» Et de conclure : «Si le cannabis était légalisé et les coopératives de productions à but non lucratif autorisées, nous n'aurions pas affaire à ce type de nouveaux mélanges.»
 
Arnaud Aubron.
 
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Fermeture de la Mauvaise Graine
Par Invité,
Cette fois-ci c’est la bonne. Mauvaise Graine, la boutique des Agité-e-s des neurones (ADN), ouverte en 2000, fermera définitivement le 23 septembre.
 
Définitivement ? Pas tout à fait puisque sa librairie écolo-libertaire, ainsi que divers autres articles, sont déjà disponibles en ligne sur son site web : www.mauvaisegraine.org
 
Source : Chanvre-Info
De son côté Abeurad’Oc - la branche commerce équitable de l’association - continuera à diffuser ses boissons auprès de la petite restauration et des événementiels. Pour 2007, elle travaille à re-localiser son activité en faisant appel à des producteur-trice-s de jus de fruits de la région. Le commerce équitable doit permettre à chacun de vivre décemment de son travail, au nord comme au sud.
 
Par ailleurs, ADN continuera, à la demande, à tenir des tables de presse alternatives lors des manifestations à caractère socio-culturel.
 
Pour joindre les ADN :
- Tél./Fax : (0) 467 610 367
- adn@mauvaisegraine.org
- abeuradoc@mauvaisegraine.org
- www.mauvaisegraine.org
 
Mauvaise Graine
- la boutik virtuelle des agité-e-s des neurones - ADN
- Ecologie, alternatives et économie solidaire
- Tél./Fax : (0) 467 610 367
- Site : https://www.mauvaisegraine.org
- ADN : adn@mauvaisegraine.org
- VPC : vpc@mauvaisegraine.org
- Informations : info@mauvaisegraine.org
 
ADN adhère au :
- réseau MINGA pour le développement économique d’un commerce équitable - www.minga.net
- réseau Sortir du nucléaire - www.sortirdunucleaire.fr
- SCCA - Syndicat des commerces de culture alternative - scca@tele2.fr
 
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Espagne : le Ministère de l’Interieur empêche la restitution des plantes
Par Invité,
Un recours du Ministère de l’Intérieur empêche au dernier moment la restitution des plantes de Marijuana saisies à l’association Pannagh.
 
Source : Chanvre-Info
Le mardi 12 septembre, à 9.30 H., il était prévu que le laboratoire de la Délégation du Ministère la Santé et de la Consommation de Bizkaia restitue à l’association la marijuana saisie dans l’intervention policière de l’année dernière , après la conclusion émise en ce sens par la Cour d’Instruction nº 3 de Durango. Toutefois, l’arrivée in extremis d’un fax de la cour dans lequel on informe qu’on a déposé un recours ,au ministère de l’intérieur, contre cette décision ,a empêché la restitution des plantes.
 
Devant cette situation, Pannagh, en plus de protester contre ce nouveau retard au moment de la résolution définitive, exprime publiquement de nouveau son exigence que les plantes saisies, légitime propriété de l’association, soient restituées pour pouvoir être utilisées par les membres du groupe. S’il n’existe pas d’indice d’infraction, comme il était affirmé dans la décision de non-lieu statué par la Cour Provinciale, et si on reconnaît en outre que la destination des plantes était l’utilisation privée, y compris pour usage médical de quelques membres, cette condamnation indirecte sous la forme de confiscation d’un bien cher et difficilement remplaçable n’a aucun sens.À l’heure actuelle, les plantes saisies doivent être en très mauvais état, de sorte que la plupart ne doit déjà plus être utilisable. Ceci suppose déjà un préjudice grave pour notre association, spécialement pour les partenaires qui en font un usage thérapeutique. De fait, notre association a dû recourir au marché noir pour couvrir ces besoins.
 
Si l’actuelle situation se prolonge, le préjudice sera encore plus grand, par la nécessité de chercher sur le marché noir ce que la loi nous a pris. Évidemment, celle-ci est une manière curieuse de combattre le trafic illicite de drogues, principalement quand, officiellement, tout ce manège aura comme excuse pas moins que la "santé publique".Pannagh va présenter aujourd’hui même des requêtes contre le recours du ministère de l‘Intérieur. Au cas où serait finalement refusé la restitution, nous recourrons de nouveau à la Cour Provinciale pour réclamer ce que nous considérons nos droits légitimes.
 
Le « modèle se répand » : Durant les dernières semaines, le nombre de groupes qui ont décidé de suivre l’exemple de Pannagh continue d’augmenter et d’autres associations basques (comme Bhang, Ganjazz et Paotxa) ont décidé à leur tour de mettre en marche des cultures collectives de caractéristiques semblables. L’association pontevedresa Ave María a commencé déjà les préparatifs pour sa culture sociale de l’année 2007, tandis que depuis Madrid nous arrivent les nouvelles de la création de l’Association madrilène de consommateurs de Cannabis (AMUC), basé sur le même modèle que Pannagh elle a aussi prévu une culture collective.
 
À ces bonnes nouvelles on ajoute l’acquittement récent du seul accusé de l’association sévillane ARSEC-SE pour une plantation collective .De sorte que cette année ce sont déjà deux cas de plantations collectives de marijuana que les tribunaux jugent non-délictueuses.
 
Les « clubs de cultures » de cannabis au Parlement Européen :
 
On confirme la présentation au siège du Parlement Européen du modèle de culture collective de cannabis que nous avons baptisé comme Cannabis Social Club. Cette présentation aura lieu les 6 et 7 novembre à Bruxelles, dans le cadre d’un symposium organisé par les groupes parlementaires GUE/ngl (Groupe de Gauche Unie) et Les Verts/Alliance Libre Européenne, avec la coalition européenne d’ONGs ENCOD, sous le titre "Alternatives européennes dans les politiques de drogues : Le chemin à Vienne 2008 ". Bilbao, 12 septembre 2006.
 
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Du verre pilé dans le cannabis
Par Invité,
Une herbe coupée avec du verre pilé circule actuellement sur le marché français. Les associations demandent aux pouvoirs publics d'informer les fumeurs.
 
Source : Nouvel Obs
Les associations de consommateurs de cannabis dénoncent, sur leurs sites internet, la présence sur le marché français d'une herbe coupée avec plusieurs produits, dont du verre pilé, mettant en danger la santé des fumeurs.
"Depuis quelques semaines, nous sommes régulièrement alertés par les usagers de la présence sur le marché clandestin d'une herbe coupée", indique sur son site le Collectif d'information et de recherche cannabique (Circ). Selon l'association, qui milite pour la légalisation, une première variété serait coupée avec de la farine, destinée à alourdir le produit et ainsi augmenter les profits.
Plus dangereuse, la deuxième variété serait coupée aux "microbilles" et au verre pilé. Le Circ affirme ainsi que plusieurs cas d'hospitalisation a été signalés, notamment en Bretagne après consommation de cette herbe -ce que dément l'association Médecins du monde contactée par nouvelobs.com.
 
L'intérêt de cette pratique serait de lester le produit tout en lui donnant une apparence scintillante, caractéristique des herbes riches en résine de cannabis.
"Les premières alertes auraient été données dans la région de Nantes, il y a un mois un demi avant de s'étendre un peu partout en France", précise Jean-Pierre Galland, co-fondateur du Circ. Des cas auraient été signalés jusqu'en Belgique.
 
Conseils
 
De son côté, l'Union nationale des consommateurs de cannabis (UNCC) donne des conseils afin de repérer un produit coupé: "Voir avec une loupe si l'herbe n'a pas de cristaux brillants, s'il y en a, c'est sûrement du verre. Pour vérifier, regardez vos doigts sous une loupe avec une forte lumière ou au soleil, si plusieurs cristaux reflètent la lumière, c'est du verre". Si le consommateur décide tout de même de fumer le produit, l'UNCC et le Circ conseillent d'utiliser une filtre à cigarette pour rouler le joint afin de limiter l'absorption de particules.
 
L'attitude des pouvoirs publics
 
Les associations dénoncent par ailleurs l'attitude de l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT) qu'elles affirment avoir contacté. Celui-ci "n'a pas jugé nécessaire de communiquer à ce sujet et la réponse apportée par la très idéologique Mildt (mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) consiste à rappeler la prise de risque inhérente à tout usage de drogue (comme le Pape, elle prêche l'abstinence, pas la capote)", affirme ainsi le Circ, qui estime que "plus que jamais l'autoproduction reste la meilleure solution pour un contrôle complet de la qualité et des variétés du cannabis dont vous feriez usage."
De son, côté, l'UNCC réclame une information publique d'alerte, sans message prohibitif et, surtout, le moyen de s'en protéger. Selon l'association, "seule une légalisation publique contrôlée par l'Etat éviterait cette pandémie et beaucoup d'autres à venir."
Contacté par nouvelobs.com, l'OFDT a récusé ces accusations et affirmé être à la recherche d'échantillons afin de les faire analyser. L'observatoire affirme avoir demandé au Circ de Nantes, à l'origine de l'alerte, de se rapprocher de ses services locaux.
Il précise également que la collecte de ce produit, de part sa nature illégale, dépendait d'un système particulier mené par des personnes habilitées. Si les analyses confirmaient la présence d'un produit toxique, une campagne d'information serait immédiatement mise en place, "comme pour n'importe quel produit", affirme l'OFDT.
 
 
Réédition : Cannabis coupé au verre pilé : des analyses en cours
 
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« Cannabis » : Sortie romande prévue en novembre
Par Invité,
On a bien sûr un peu de la peine à les croire, le réalisateur et la productrice du film, quand ils jurent leurs grands dieux que la libéralisation des drogues n’est pas le thème de leur film. Un film qui se nomme « Cannabis » et est sous-titré « essayer vaut mieux que gouverner » ! En fait, expliquent-ils, il s’agit surtout de montrer les effets salvateurs de l’amitié et de la sincérité.
 
Source : Chanvre-Info
Il est vrai que l’amitié est au centre de ce film, sorti jeudi dernier en Suisse alémanique : celle qui lie peu à peu Remo, seize ans, écolier sans père à la recherche d’une place d’apprentissage, et le conseiller fédéral Aloïs Mumenthaler, atteint d’un glaucome inopérable tant que sa pression oculaire restera trop élevée. Remo, rencontré par accident (au sens premier : Mumenthaler manque de l’écraser) pourvoit le magistrat dans ce qui va le soulager, le cannabis, plus efficace que les préparations chimiques licites.
 
Un retour en grâce
 
D’abord peureux, le conseiller fédéral, magnifiquement interprété par Hanspeter Müller-Drossaart (que l’on voit partout, de « Grounding » à « Jeune homme »), s’initie avec Remo, jusqu’au joint. Magiquement, le malade se transforme : non seulement son œil va mieux, mais son attitude plus détendue lui vaut un retour en grâce auprès du public et de sa femme (interprétée par la comédienne romande Viviana Aliberti, qui, dans ce rôle d’épouse fédérale, mélange astucieusement français et allemand).
 
Bien sûr, les ficelles de l’histoire sont un peu grosses et, si l’humour et le charme de nombreuses scènes font que l’on ne s’ennuie jamais, la surprise n’est guère au rendez-vous. Le plaidoyer en faveur du cannabis est en outre très appuyé par une comparaison avec d’autres travers toxicomaniaques, licites ceux-là, calmants et alcool, absorbés par les deux méchants du film.
 
Alors, satire politique ? Sûrement pas. Pas assez « gros », trop louvoyant entre une certaine fidélité et les débordements comico-critiques trop rares. Plaidoyer pour la libéralisation du cannabis ? Assurément, même sur le mode comique, et même si ses auteurs s’en défendent. Montré au Festival de Locarno en privé à une trentaine de parlementaires, « Cannabis » a convaincu les plus sceptiques, raconte le réalisateur Niklaus Hilber, 30 ans, né à Fribourg, dont c’est le deuxième long-métrage. Seul le conseiller national radical bernois Kurt Wasserfallen s’est scandalisé, juste avant la sortie du film, de la subvention de l’Office fédéral de la culture (500 000 francs sur un budget de 2 millions).
 
Oui mais avec garde-fous
 
La productrice Ruth Waldburger, grande dame du cinéma ayant à son actif une longue liste de chefs-d’œuvre (Resnais, Godard, Robert Frank entre autres) précise que si un spécialiste du cannabis sous l’angle médical a été consulté, ça n’a pas été le cas pour les questions de prévention. « Mais de nombreux professionnels s’accordent à placer l’alcool en première place des problèmes chez les jeunes », dit-elle. Le réalisateur de son côté est favorable à la libéralisation du cannabis, mais « avec des garde-fous, car le cannabis n’est pas inoffensif », dit-il. Malgré son statut flou entre la comédie satirique et la comédie tout court, « Cannabis » est une belle rencontre, sobrement filmée, avec des personnages attachants. Sortie romande prévue en novembre.
 
Article associé :
Avant-première de «Cannabis» : un film à vocation récréative
 
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Opération "Cisaille" : selon le Bloc Pot, un coup d'épée dans l’eau
Par Invité,
Selon le parti Bloc Pot, les opérations Cisaille menées en région sont loin de faire peur aux producteurs illégaux de marijuana. www.blocpot.qc.ca
 
Cette formation politique québécoise, qui croit en la décriminalisation de la possession et de la culture du cannabis, avance que le programme de la SQ n’éradique qu’environ 10 % des plants poussant au Centre-du-Québec. On parle là-bas d’une récolte annuelle d’environ 2 millions de plants (chacun valant jusqu’à 1000 $), une véritable mine d’or pour les revendeurs.
 
Source : Chanvre-Info
« Sans avoir des statistiques précises pour l’Estrie, c’est sensiblement la même proportion. Les efforts des policiers sont nettement insuffisants, compte tenu de la quantité importante de marijuana dans les champs de la région. L’Estrie, avec son microclimat dans certains secteurs (dont à Magog et à Coaticook), comporte de bonnes terres arables », souligne Hugo St-Onge, président du Bloc Pot.
 
Ce dernier croit donc que l’Opération Cisaille est avant tout une question de marketing, car il est pratiquement impossible d’éliminer l’industrie lucrative qu’est la culture de marijuana. M. St-Onge soutient que les producteurs se font un coussin, prévoyant que le tiers de leur récolte passera aux mains des forces policières.
 
« Je respecte les agents de la SQ, qui font leur travail consciencieusement. Mais nous croyons que tout cet argent devrait être investi ailleurs. Si la consommation et la récolte de marijuana étaient légales, la qualité du produit serait contrôlée et il y aurait beaucoup moins de violence », note-t-il.
 
Faire son possible
 
Louis-Philippe Ruel, relationniste pour la Sûreté du Québec en Estrie, se montre surpris face aux commentaires du Bloc Pot. « Je considère que nos policiers font de l’excellent travail, justifié par les dangers qui entourent la consommation de marijuana. La drogue fait des ravages sociaux, notamment dans les écoles secondaires. Tout effort en vue d’éradiquer des plants de /pot /est tout à fait louable », lance-t-il.
 
M. Ruel souligne que pour la production du cannabis, l’Estrie est en milieu de peloton.
 
C’est tout de même 50 000 plants par année qui sont saisis, avec un record de 53 459 plants en 2005.
 
« Nous arrêtons environ 80 personnes par année, ce qui contribue à ralentir les activités criminelles qui entourent la récolte de /pot/. Évidemment, il est toujours possible de faire mieux, mais pour en arriver là, la SQ a besoin du support de la population. Par le biais d’Info-Crime, entre autres, nous pouvons recueillir les informations nécessaires afin d’organiser des perquisitions. Bien que l’Opération Cisaille fonctionne surtout à la fin de l’été, ce programme est effectif toute l’année », indique M. Ruel.
 
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Du "pot" en pleine forêt + album photos
Par Invité,
Compliqué de trouver des plantations de cannabis? Pas vraiment. Une heure d'hélicoptère a permis au Journal de Montréal de découvrir d'importantes cultures de marijuana.
 
Source : Canoe - Infos
Nous sommes dans les environs de Val-David, dans les Laurentides, à une heure de voiture de l'île de Montréal.
 
La végétation dense que nous survolons est inaccessible aux voitures. Le chemin le plus proche se trouve à une bonne dizaine de kilomètres et il faut emprunter des véhicules utilitaires sport -dont des traces sont visibles au sol- pour se rendre sur les lieux de la plantation.
 
Vert sombre
 
Entre les arbres, plusieurs «bouquets» font leur apparition. Leur couleur vert sombre tranche avec le reste de la végétation, plutôt pâle en cette fin d'été. Même si nous sommes à 400 pieds du sol, il y a peu de doutes possibles sur la nature exacte de cette «herbe».
 
Samedi dernier, des dizaines de plantations de cannabis pouvant valoir des centaines de milliers de dollars ne demandaient plus qu'à être récoltées.
 
Cliquez ici pour accéder à la galerie photos
 
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Une production record au Quebec
Par Invité,
La production de marijuana au Québec prend des proportions stupéfiantes et a fracassé de nouveaux records l'an dernier.
 
«Au milieu des années 90, on commençait à voir un phénomène qui serait un jour devenu incontrôlable, et là, nous sommes en plein dedans», soutient Roch Côté, témoin expert pour la GRC au Québec.
 
Source : Canoe - Infos
Les statistiques parlent d'elles-mêmes. Entre 2002 et 2005, le nombre de saisies de plants de marijuana de la SQ a carrément doublé dans la province.
 
Le Québec bon premier
 
Et pour l'année en cours, on s'apprête à atteindre de nouveaux records. «Si la tendance se maintient, ça devrait continuer d'augmenter», estime Pierre Renaud, coordonnateur provincial de l'Opération Cisaille de la SQ.
 
La situation au Québec a tellement progressé ces dernières années que, selon les chiffres de la GRC pour 2004, la province a réussi à déclasser la Colombie-Britannique, auparavant «championne» de la culture du cannabis.
 
«Si on se fie aux statistiques, on a quasiment deux fois plus de saisies de plants qu'en Colombie-Britannique, alors il est possible qu'éventuellement on passe au premier rang», observe Roch Côté.
 
Il prévient néanmoins que les chiffres d'une seule année ne sont pas suffisants pour classer le Québec en tête de la production canadienne. Pour contrer l'ampleur du phénomène de la culture de la marijuana dans la Belle Province ainsi qu'au Canada, de nouveaux effectifs policiers ont été engagés.
 
«Du jamais vu»
 
Au Québec, la SQ a mis sur pied en 1999 son Opération Cisaille, qui vise à éradiquer la culture de la marijuana. «Au début, c'était une opération qui ne devait durer que deux mois, mais c'est désormais une lutte à l'année et on s'attaque aussi aux boutures qui sont cultivées à l'intérieur avant de se retrouver à l'extérieur», précise Pierre Renaud.
 
À l'échelle nationale, la situation est similaire, explique Roch Côté. «Le problème a pris une ampleur énorme et la GRC a créé en 2003 des sections spécialisées dans chaque province qui s'occupent exclusivement du phénomène de la culture du cannabis. Du jamais vu.»
 
Le cannabis cultivé au Québec est exporté principalement en Ontario et dans le nord-est des États-Unis.
 
Puisqu'il est impossible de calculer le nombre exact de plants de cannabis à l'échelle de la province, les experts se fient au nombre de plants saisis pour évaluer la production.
 
Facile à faire
 
Pas besoin d'avoir la main verte pour se lancer dans la production de la marijuana. Selon les experts, n'importe qui peut y arriver.
 
«On a longtemps pensé que la production de marijuana au Québec était contrôlée par une souche du crime organisé, mais finalement, on s'aperçoit que depuis belle lurette, la production du cannabis est ouverte à tous», révèle Roch Côté, de la GRC.
 
En fait, il suffit de disposer d'un terrain pour la culture extérieure et d'investir quelques centaines de dollars pour l'achat de graines ou de boutures. «Tout est tellement accessible, déplore le témoin expert de la GRC. On peut acheter les graines ou les boutures sur Internet et y trouver tous les conseils nécessaires pour la culture. C'est plus facile que de faire pousser un plant de basilic !»
 
Lucrative, la culture du cannabis nécessite paradoxalement un minimum de travail.
 
Pour la production intérieure, une quinzaine de minutes par jour sont suffisantes. À l'extérieur, il faut s'assurer d'avoir un bon système d'arrosage et surveiller les plans de deux à trois fois par semaine.
 
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Créons un Cannabis Social Club à Berne
Par Invité,
La ville de Berne mène une politique incohérente en matière de chanvre. Au printemps, les élus adoptent une motion en faveur d’un système contrôlé de distribution locale pour lutter contre les nuisances du marché noir. A la fin de l’été, 20 grenadiers de la police municipale avec une grande échelle des pompiers coupent la cinquantaine de plantes destinées à la consommation personnelle de militants de la Reitschule. Ce lieu et ces citoyens subissent pourtant la recrudescence des nuisances du marché noir des drogues, surtout depuis la fermeture des magasins du chanvre. Les consommateurs de chanvre de Berne et les militants pour une réforme raisonnable de la politique des drogues doivent agir pour forcer les autorités à respecter enfin leurs engagements. Il est urgent d’adopter une autre politique.
 
Source : Chanvre-Info
Depuis quelques mois, ENCOD, un réseau européen de plus de 100 associations anti-prohibitionnistes, travaille sur un modèle non marchand de production et de distribution de cannabis, le Cannabis Social Club (CSC). Les CSC sont des associations légales qui organisent la culture professionnelle collective d’une quantité limitée de cannabis suffisant à satisfaire les besoins personnels des membres du club. La culture, le transport, la distribution, la consommation doivent être sous contrôle de sécurité et de qualité, sans publicité, ni enseigne, ni vitrine. Les membres assurent l’équilibre financier du système par le versement de cotisations annuelles et de droits mensuels en fonction de leurs besoins. Il ne doit pas y avoir de commerce de cannabis. Les membres doivent s’engager à ne pas vendre, ni inciter à la consommation de cannabis par des tiers, surtout mineurs.
 
Aujourd’hui, des CSC opèrent déjà en Espagne et en Belgique. Dans d’autres pays, des initiatives sont prises sur un modèle similaire. Tout dépend de la législation et de la pratique politique, les CSC peuvent se créer sous différentes formes. Dans les pays ou les régions les plus progressistes, ces cercles privés d’usagers pourront aussi offrir à leurs adhérents un espace ouvert à la consommation de cannabis, en échange d’une séparation des marchés des stupéfiants et d’un haut niveau de prévention et d’assistance des usagers problématiques.
 
Les avantages du Cannabis Social Club sont nombreux. D’abord, ce modèle permet la gestion de la production pour consommation personnelle et la distribution sans commerce ni import/export de cannabis. Il n’est donc pas contraire aux conventions internationales. En donnant la possibilité à des adultes de s’auto suffire en cannabis, ce marché va devenir plus transparent. De meilleures méthodes pour la santé publique et l’environnement seront utilisées pour cultiver le cannabis. Le marché noir va diminuer avec les problèmes qui y sont liés : augmentation du taux de THC, produits de coupage, prix élevés, violence, vente aux mineurs, nuisances des scènes ouvertes...
 
Les autorités pourront établir un cadre raisonnable et contrôler les CSC pendant le processus entier de la culture à la consommation. Les CSC peuvent produire des emplois et des achats officiels des quantités considérables de marchandises et de services qui sont imposés et taxés. Ce système peut fournir rapidement aux consommateurs une alternative au marché noir.
 
Pour monter notre détermination à la ville de Berne, commençons dès demain une expérience pilote à la Reitschule : Energies renouvelables, culture biologique, sélection génétique raisonnable, informations sur les produits, quantité individuelle réaliste, cotisation mensuelle, culture et distribution discrète et sécurisée, pas de publicité, recrutement des adhérents sur parrainage pour limiter le nombre de membres et l’infiltration d’éléments perturbateurs... voilà des bases concrètes pour entamer une action indispensable.
 
Laurent Appel
 
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