Bernard Rappaz : Lettre ouverte
Par Invité, dans International,

Bernard Rappaz : Lettre ouverte au Tribunal cantonal du canton du Valais et à l’Office cantonale du ministère public
 
Monsieur le Président du Tribunal cantonal
 
Monsieur le Procureur
 
Les personnes soussignées ont été alertées d’une manière ou d’une autre sur la situation de Monsieur Bernard Rappaz, en détention préventive depuis le 15 mars 2006 pour infraction à la loi sur les stupéfiants. Nous avons également appris que M. Rappaz proteste de son innocence, qu’il a entamé une grève de la faim qui dure maintenant depuis quelque cinquante jours, et qu’il vient d’être transféré à l’Inselspital de Berne.
 
Source : Chanvre-info
Cette lettre a pour objectif de vous exprimer notre inquiétude face à cette situation. Bien entendu, nous n’entendons pas nous prononcer sur la culpabilité de Bernard Rappaz. Nous remarquons simplement que la loi actuelle sur les stupéfiants conserve une ambiguïté sur la légalité de la culture du cannabis et du commerce de graines. Mais surtout, nous considérons que les activités de M. Rappaz, s’il s’avère qu’elles sont illégales, ne constituent pas des crimes si graves et n’ont pas porté atteinte à l’intégrité des clients à qui divers produits ont été fournis au point de justifier ce traitement, en tout cas pas au même titre et dans la même proportion que celles des dealers de drogues dures.
 
Nous sommes particulièrement choqués par les mesures de sécurité draconiennes qui sont prises à l’encontre de M.Rappaz. Est-ce vraiment indispensables de prolonger la détention préventive, alors qu’il semble qu’il n’y a aucun risque de collusion, ni de fuite ? Est-il utile de limiter drastiquement le droit de visite de sa compagne et à son enfant ? Y a-t-il lieu de mettre des obstacles à la défense et de limiter de facto ses droits ?
 
Peut-être considérez-vous B. Rappaz comme un récidiviste difficile à contrôler ; peut être sa grève de la faim vous irrite-t-elle ; peut-être êtes-vous partisans de la tolérance zéro en matière de cannabis. Ce n’est toutefois pas une raison suffisante, à nos yeux, pour imposer à un prévenu des conditions de détention particulièrement dures, et peut-être contraires aux droits des justiciables ou du moins à l’esprit des lois et des procédures judiciaires.
 
Compte tenu du risque pour la santé et la vie de B. Rappaz, les soussignés vous demandent de libérer au plus vite B. Rappaz et de lui permettre, à lui et à ses défenseurs, de préparer correctement et sans entraves la prochaine audience à laquelle il doit comparaître.
 
C’est dans cette attente que les soussignés vous présentent leurs salutations les meilleures.
 
 
Premiers signataires :
 
Anne-Catherine Menétrey-Savary, Conseillère nationale
 
Luc Recordon, Conseiller national
 
Josef Zisyadis, Conseiller national
 
Marianne Huguenin, Conseillère nationale
 
Franziska Teuscher, Conseillère nationale
 
Valérie Garbani, Conseillère nationale
 
Stéphane Rossini, Conseiller national
 
Francine John Calame, Conseillère nationale
 
Theres Froesch, Conseillère nationale
 
Daniel Vischer, Conseiller national
 
Ueli Leuenberger, Conseiller national
 
Louis Schelbert, Conseiller national
 
Pierre Vanek, Conseiller national
 
 
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Contrôles d’urine pour automobilistes fumeurs régulier de joints
Par Invité,
LAUSANNE - Les automobilistes qui fument occasionnellement des joints n’ont pas à craindre de devoir se plier à des contrôles réguliers d’urine pour conserver leur permis. Ce sont les conducteurs souffrant d’une réelle dépendance qui sont visés en priorité.
 
Source : Chanvre-info
Même si fumer un joint peut, selon les études scientifiques, entraver l’aptitude à conduire, le risque est moindre pour le consommateur occasionnel de cannabis, indique le Tribunal fédéral (TF). Car il reste, en règle générale, en mesure de détecter une éventuelle baisse d’aptitude et peut donc se déterminer en conséquence.
 
En revanche, dès que la consommation de cannabis augmente, le risque s’accroît que l’automobiliste perde sa capacité de dissocier clairement la conduite et la consommation de drogue.
 
Le TF a par conséquent confirmé une décision de l’Office de la circulation et de la navigation du canton de Berne. En juin 2005, il avait obligé un automobiliste, condamné pour infraction à la loi sur les stupéfiants, à se soumettre à des contrôles réguliers d’abstinence pendant six mois.
 
Ce conducteur avait donné des indications contradictoires concernant sa consommation de cannabis. De plus, il avait été arrêté en possession de cocaïne.
 
Pour le TF, l’Office bernois pouvait ordonner des mesures de contrôle, car il est très probable que le conducteur éprouve des difficultés à reconnaître les situations où son aptitude à conduire est diminuée par la consommation de drogue.
 
SDA-ATS
 
 
Ce sont de biens jolis mots du Tribunal Fédéral, seulement dans les Administrations Cantonale l’arbitraire règne toujours.
 
Comme c’est arrivé dans le canton de Fribourg où un piéton se vu retirer son permis de tracteur pour avoir avoué sa consommation de chanvre. L’homme n’a pas participé à la circulation routière et n’a pas enfreint la loi sur la circulation. Il est obligé de passer des test urinaire pendant des mois et maintenant il doit encore payer les frais des analyses.
 
Interdiction de conduire, invasion de la vie privée et pénalité financière, le canton de Fribourg pratique la triple peine pour les usagers de chanvre.
 
Chanvre-Info
 
 
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CANNABIS : ALERTE TOXIQUE !
Par Invité,
Quand l’Observatoire Français des Drogues et Toxicomanies(OFDT), nous apprend dans son étude du mois de mai 2005 portant sur le dosage en THC qu’il lui semble « très peu probable qu’il existe en France, à la fin 2004, à une échelle importante, de coupage du cannabis avec d’autres produits agissant directement sur le système nerveux central », on s’étonne, pour notre part de ne voir aucune étude portant sur les produits de coupage qui sont pourtant systématiques dans la résine de cannabis. Rappelons que cette résine représente 80% de la consommation en France. Il y a bien là de quoi s’inquiéter.
 
Source : Chanvre-info
Quand on discute avec Didier Jayle, le président de la Mission Interministérielle de Lutte contre les Drogues et Toxicomanies (MILDT), il se montre pourtant très sensible à ce problème. Par contre, il ignore totalement l’existence d’études concernant ce problème, en particulier, l’étude du CRISP (Cannabis Resin Impurities Survey Project) portant sur les impuretés contenues dans la résine de cannabis et menée par l’université d’Edimbourg depuis 2001.
 
Rappel : Le CRISP est un projet d’étude qui consiste en l’analyse de « barrettes » d’origines marocaines saisies par les douanes britanniques depuis 2001. On y apprend que certains échantillons contiennent à peine 10 à 20% de résine de chanvre. Pour exemple, l’un d’eux était composé à 80% de terre.
 
Les principales impuretés identifiées jusqu’à présent sont : réglisse, cirage, cire d’abeille, résine de pin, henné, café, huile de moteur, déjections animales, lait en poudre ; et aussi aspirine, ketamine, colle, toluène et benzène en quantités démesurées... Quand on sait que ces deux derniers produits présentent à eux seuls de graves risques d’empoisonnement, y compris des dommages sur le foie et les reins, on a du mal à être rassuré par les rapports de l’OFDT qui trouve plus intéressant de diaboliser la soi-disant explosion du taux de THC contenu dans le chanvre que de s’occuper de ce qui est véritablement toxique dans la résine de chanvre.
 
Le whisky est-il plus dangereux que le vin ? Ce sont évidemment les abus qu’il faut combattre. Et sans information, l’usager ne fait que risquer de toujours plus tomber dans l’abus et l’addiction. Les analyses britanniques les plus récentes datant de 2002 ont même mis en évidence la présence de phénols-hydrocarbonnés aromatiques utilisés dans les désinfectants, tout un programme, pur fruit de la prohibition.
 
Un nouveau problème se pose à l’usager français de chanvre récréatif. On constate que le coupage de la fleur de chanvre (l’herbe) se développe de manière importante. Ce problème a fait son apparition il y a un peu plus de deux ans dans le Nord, et se développe à l’heure actuelle dans le Nord-est où il est désormais quasi impossible de trouver une fleur « saine ».
 
On trouve, mélangé à la fleur, une poudre blanche, très fine, que les non connaisseurs prennent comme gage de qualité en croyant avoir affaire à une fleur très résineuse. Or, il n’en est rien, et c’est même absolument le contraire !
 
De différentes constitutions, ces poudres servent à alourdir le produit et donc à en augmenter la valeur ajoutée pour le trafiquant. Nous avons même eut les échos d’une fleur coupée au « speed » (mélange médicamenteux à base d’amphétamines et autres « restes » du dealer). Et oui, il y a des régions où le speedball est jusqu’à deux fois moins cher que l’herbe ! Et là, que ce soit au niveau des effets, de la dépendance ou des risques sanitaires encourus, on ne parle plus de cannabis.
 
Nous avons pu nous procurer quatre échantillons de ces fleurs pleines de « poudres » servant à augmenter leur poids vendues sur la région lorraine. Sur un de ces échantillons, nous avons procédé à l’extraction de cette poudre. Nous avons obtenu cette poudre par tamisage d’une fleur de chanvre (normalement, par cette opération, nous aurions dû obtenir du haschich de très bonne qualité). Résultat : plus de 35% de coupage en poids pour cette fleur.
 
Nous procédons donc, ce jour, à un envoi à fin d’analyse, à la MILDT dont nous allons attendre les résultats avec impatience.
 
Cet envoi constitue d’ailleurs à lui seul un double délit passible d’une cour correctionnelle, en l’occurrence celui de détention et de cession de stupéfiants.
 
- Le CIRC est la seule association française représentant les usagers et étant spécifique au cannabis. Qui plus est, le CIRC fête cette année ses 15 ans d’existence. Malheureusement, s’alerter d’un problème aussi grave pour le CIRC constitue un délit nous faisant risquer de lourdes peines.
 
Pour réussir à réunir ces différents échantillons, plusieurs personnes ont dû multiplier les délits. Ces délits vont de l’achat à la détention en passant par le transport sans oublier le délit de cession (directement assimilé à la revente). Toutes ces actions demandent bien évidemment la réunion de plusieurs personnes ce qui ajoute lourdement à la gravité des peines en y ajoutant le crime en bande organisée.
 
La mission du CIRC est la diffusion d’information sur le cannabis. Or, outre le problème légal qui interdit de parler objectivement du chanvre, il reste encore beaucoup de questions qui demandent des réponses claires et précises.
 
L’usager confronté à un cadre légal de prohibition qui cherche à « consommer sain », à ne plus se confronter à la délinquance et qui ne désire plus enrichir les réseaux mafieux a trouvé une solution, c’est l’autoproduction (la culture du chanvre destinée à l’usage personnel)
 
Pour ça, le législateur a lui aussi trouvé une solution. La conduite la plus responsable en matière de Santé Publique est punie par les plus fortes sanctions pénales. Même si ces procédures sont systématiquement correctionnalisées, c’est-à-dire présentées devant une chambre correctionnelle juridiquement incompétente, elles dépendent d’une cour d’assise spéciale sans jurés, à laquelle les pires criminels de sang n’auront eux jamais affaire. Au niveau des peines encourues, on atteint là le summum du règne de la prohibition des stupéfiants : 20 ans de prison et 7 500 000 € d’amende. A ce propos, n’oublions pas l’affaire de l’association 1001 Jardins en cours et notre opération de soutien.
 
Face à ce constat dramatique aux conséquences sanitaires les plus graves, nous demandons donc d’urgence, une étude d’importance sur les produits de coupage contenus dans le cannabis consommé en France.
 
Le président de la République venant d’annoncer un grand plan de lutte contre les addictions, le moment apparaît comme propice.
 
De plus, cette étude viendrait renforcer celle, très bien réalisée de 60 millions de consommateurs récemment publiée. N’oublions pas le dramatique de cette étude qui a dû être réalisée par un magazine pour exister. Quand l’Etat prendra t’il enfin ses responsabilités ailleurs que dans la répression ?
 
Une étude doit donc être réalisée sur les produits de coupage contenu dans le chanvre récréatif consommé en France. Cette étude doit porter sur la résine autant que sur la fleur. Elle doit être d’importance, c’est-à-dire comporter au moins 1000 échantillons pour être scientifiquement crédible et non 241 à l’instar de la dernière étude de l’OFDT. Elle devrait aussi être réalisée sur les saisies policières, plus proches du produit de consommation que les saisies douanières.
 
Nous en profitons pour rappeler que le CIRC est toujours ouvert à toutes les discussions visant à informer les usagers sur les risques du chanvre bien qu’il en soit quasi systématiquement banni alors que, rappelons le, il est la seule association d’usagers spécifique au cannabis.
 
N’oublions pas non plus que la prohibition du cannabis, et de son commerce engendre du profit, lui-même intimement lié à l’absence de cadre légal et donc de contrôle. Le désir de toujours retirer plus de profit se fait toujours au détriment de l’usager et entraîne une perte de qualité à toutes les étapes de la distribution ; de la production à la consommation. Tout ceci est largement amplifié par l’incessante augmentation de la répression associée.
 
Pour augmenter leurs bénéfices, les petits vendeurs autant que les gros distributeurs coupent généralement la résine, et maintenant la fleur avec différents produits. Ces substances sont évidemment toutes plus nocives les une que les autres et leur toxicité est sans aucune mesure avec la toxicité propre du cannabis qui est somme toute relative en rapport aux « drogues légales » dont les français détiennent aussi des records de consommation.
 
Il ne faut pas non plus oublier toutes les autres transformations néfastes que peut subir la résine, « gonflage » aux solvants, chauffage lors du « découpage » des savonnettes, ce qui ne fait que les assécher un peu plus...
 
Sous couvert d’une soi-disant « mission de Santé Publique », le législateur continue de détourner les discours des acteurs de prévention et autres professionnels de santé, pour justifier une législation toujours plus répressive. La prohibition sans cesse accrue n’a qu’un seul effet : une constante augmentation des consommations, en particulier chez les jeunes.
 
La prohibition associée à la diabolisation savamment orchestrée, engendre quant à elle la constante augmentation des consommations problématiques et des conduites addictives.
 
Avec la législation la plus sévère d’Europe, la France détient aussi les records de consommation. Il y a bien là aussi de quoi s’interroger sérieusement.
 
Il est grand temps de mener une véritable politique de prévention si l’on veut faire baisser la consommation et surtout ses excès.
 
Le cannabis est une drogue, mieux vaut ne pas en consommer. Malgré tout, on ne peut pas marginaliser les usagers au détriment de la santé publique, les considérer comme des drogués, des délinquants, des malades ou, au mieux comme des personnes en souffrance. On ne peut pas ignorer que l’ultra majorité des usagers en font un usage récréatif, non abusif, raisonnable et raisonné. On ne peut pas non plus continuer de maintenir le fait qu’un usager de chanvre récréatif soit un criminel au regard de la loi. La légalisation est le seul moyen d’éradiquer totalement le trafic et le frelatage des produits.
 
Il est possible d’avoir un bon usage du chanvre. Militons pour une CIRC (Consommation Intelligente et Raisonnable du Chanvre).
 
On nous dit qu’une légalisation engendrerait une explosion des consommations. Ce n’est pas le cas. La légalisation, c’est la Loi. C’est le contrôle et l’encadrement de l’usage, de la production et de la distribution. L’erreur serait d’opter pour la dépénalisation qui bien que ne poursuivant plus l’usager (ce qui n’est pas rien) risque d’avoir l’effet pervers de donner un mauvais signal à l’usager et à celui qui tend à le devenir.
 
Le cannabis a besoin d’un cadre légal. C’est une urgence sanitaire. Les douanes devraient contrôler la qualité d’importations légales au lieu de les traquer sans résultat. La police devrait s’occuper de la véritable délinquance et arrêter de perdre la moitié de son temps à s’occuper d’un problème qui ne devrait pas être le sien. L’usage de chanvre récréatif est un problème de santé publique qui devrait concerner les professionnels de santé publique. L’usager préférera toujours enrichir la sécurité sociale que le terrorisme ; il préférera toujours être informé sur ce qu’il consomme par un professionnel plutôt que par un dealer.
 
Combien d’usagers se confrontent à la délinquance et aux produits frelatés par choix ?
 
Combien d’usagers préféreraient consommer un cru classé de Sativa du Languedoc labellisé AB plutôt qu’un cocktail explosif à base de haschich vendu au marché noir ?
 
A l’instar de l’oenologie, développons la chanvrologie !
 
C’est aussi pour l’ensemble de ces raisons que samedi il faut se rassembler en nombre à la Marche Mondiale pour la Légalisation du Cannabis à Paris et à Lyon ainsi que dans plus de 200 autres villes dans le monde.
 
Exception culturelle française, cette manifestation est déjà menacée dans son expression par courrier du Préfet de Police qui dans un amalgame juridiquement appuyé, menace d’arrestation tout le monde qui par ses propos ou son comportement leur semblerait sortir de leur appréciation de la Loi.
 
C.I.R.C. Nord-est - Collectif Information Recherche Cannabiques
 
B.P.25 - 54410 Laneuveville - Tel : 03.83.57.20.51 - circnordest@free.fr
 
Des photos en très haute qualité des échantillons envoyés à la MILDT sont disponibles et libres de droits sur le site internet du CIRC Nord-est, à l’adresse https://circnordest.free.fr
 
 
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Hollande : Projet d’une pharmacie spécialisée dans le cannabis
Par Invité,
A Groningen, les patients qui souhaitent soulager leurs douleurs, pourront bientôt acheter à prix raisonnable du cannabis médical de première qualité. C’est dans cette ville néerlandaise, que l’ouverture d’une première pharmacie spécialisée dans le cannabis médical est prévue.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Et bien qu’aux Pays-Bas le cannabis soit en vente partout dans les fameux coffee-shops, la « Société néerlandaise pour le cannabis médical » souhaite installer une pharmacie dans le Nord du pays afin que les patients puissent se procurer sur place du cannabis de bonne qualité à un tarif convenable.
 
Le prix du cannabis médical sera fixé à environ 5 Euros le gramme, ce qui correspond au prix pratiqué dans les coffee-shops, d’après un article paru le 31 janvier dans le NRC Handelsblad. Ce projet est soutenu conjointement par l'Agence pour le Cannabis médical du ministère néerlandais de la Santé, par la ville de Groningen ainsi que par la police locale. Deux autres pharmacies seront également prévues dans les villes Hoogezand et Assen.
 
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Canada/Etats-Unis : Extradition de Steve Kubby
Par Invité,
Cinq années après sa fuite au Canada (pour échapper à une peine de 4 mois de prison) le militant pour le chanvre médical, Steve Kubby, est depuis le 26 janvier de retour en Californie. Il souffre d’une forme rare de cancer (tumeur du cortex de la glande surrénale) et traite les symptômes les plus pénibles avec du cannabis.
 
Source : CIRC - Revue de presse
S. Kubby, ancien candidat libre au poste de gouverneur, était en 1996 l’un des moteurs dans la campagne pour l’autorisation du cannabis médical 1996 en Californie. Son extradition vers les Etats-Unis a eu lieu, après que toutes ses requêtes pour rester au Canada aient échoué et que sa demande d'asile ait été rejetée.
 
A l’époque, Steve Kubby fut arrêté par la police à l'aéroport international de San Francisco, peu après l'atterrissage de son avion en provenance de Vancouver. Au printemps 2001, il s’enfuît à Columbia au Canada, accompagné de sa femme Michèle et ses deux filles. Il risque aujourd’hui une peine maximale de trois ans d’emprisonnement pour violation de liberté conditionnelle plus les 4 mois d’emprisonnement qui correspondent à la peine prononcée en 2001 par le juge d’un tribunal californien pour possession illégale de petites quantités de mescaline et de psilocine (un composant de la psilocybine).
 
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L'usage médicinal du cannabis remis en question - Suite
Par Invité,
Article initial
 
Etats-Unis : la FDA enregistre une perte de crédibilité suite à sa prise de position dénigrant les propriétés médicales du cannabis.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Lors d’une prise de position le 20 avril 2006, la FDA (Food and Drug Administration) a décrété que «il n’existe aucune étude scientifique, suffisamment pertinente, pour soutenir l'utilisation de la marijuana médicale aux Etats-Unis. De même, il n’y a pas de résultats, issus de tests sur des personnes ou des animaux, qui prouvent la sûreté ou l’efficacité dans l’application médicale de la marijuana.»
 
Suite à cette déclaration, de nombreux journalistes ont fait remarquer que la FDA avait ainsi perdu sa crédibilité. Ainsi le New York Times a écrit à ce sujet : «Cette habitude qu’a le gouvernement Bush, de politiser les institutions scientifiques, a de nouveau fait parler d'elle sur tous les écrans au cours de la semaine, c’est-à-dire lorsque la FDA, sans raison aucune et de manière complètement inattendue, a pris brièvement position au moyen de piètres arguments pour nier les valeurs thérapeutiques de la marijuana. La prise de position a été justifiée comme étant une réponse aux nombreuses demandes émises par la Maison Blanche, bien que la véritable intention semble plutôt se trouver dans le soutien aux perquisitions contre les personnes qui fument de la marijuana pour des raisons médicales ainsi que pour aller contrer les nombreux efforts déployés par certains états fédéraux pour légaliser ces pratiques. (…) En règle générale, quand la FDA traite un sujet aussi critique, elle a pour habitude de faire appel à un groupe d’experts qui, après avoir évalué les résultats des dernières études scientifiques, se prononcent pour ou contre l’utilisation sûre et efficace de la substance en question. Or, cette fois-ci, la prise de position de l’office fédéral comportait à peine une page dans laquelle il assurait que «il n’existe aucune étude scientifique, suffisamment pertinente, pour soutenir l’utilisation de la marijuana médicale».
 
Et voici l’article publié par le magazine britannique The Economist : «Admettons que le cannabis ne soit pas encore connu et qu’un beau jour, des scientifiques à la recherche de nouveaux principes actifs issus de végétaux découvrent cette plante qui pousse dans une crevasse éloignée. Alors, cette découverte serait sans doute qualifiée de révolutionnaire dans le domaine de la recherche médicale. Les scientifiques loueraient le potentiel thérapeutique de la plante fraîchement découverte pour traiter d’innombrables troubles, allant des maux de tête jusqu’aux cancer et ils s’émerveilleraient devant ce riche éventail de possibilités thérapeutiques – puisque de nombreux composants de la plante imitent les molécules vitales présentes dans le corps humains. Or, en réalité, le cannabis accompagne l’humanité depuis des milliers d’années bien que souvent de nombreux gouvernements (notamment aux Etats-Unis) le considèrent comme une drogue dangereuse et totalement inutile.» Et plus loin dans l’article, on peut lire que cette prise de position de la FDA était surtout «dépourvue de bon sens».
 
Dans le New York Times, le Dr Daniele Piomlli, professeur en pharmacologie à l’université de Californie, a expliqué: «Je n'ai encore jamais rencontré un seul scientifique ayant déclaré que la marijuana était dangereuse ou inutile». Et il a ajouté que les études menées démontrent clairement que certains patients profitent effectivement de quelque(s) propriété(s) de la marijuana. «Et avec cela, nous sommes tous d’accord.»
 
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Des milliers de consommateurs de marijuana défient la loi à Toronto
Par Invité,
Des milliers de consommateurs de marijuana ont défié la loi et se sont allumé un joint en face de la législature de l'Ontario, aujourd'hui (samedi), en guise de soutien à la légalisation de cette substance.
 
Source : Presse canadienne
La Toronto Global Marijuana March, manifestation annuelle dont il s'agissait alors de la huitième édition, a attiré surtout des étudiants universitaires et des hippies.
 
Le mois dernier, le premier ministre Stephen Harper a rappelé l'engagement de son gouvernement à imposer de plus longues peines de prison et de plus lourdes amendes aux producteurs de marijuana, et de laisser tomber le projet libéral de décriminalisation de la possession de marijuana.
 
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Maastricht, capitale européenne de la drogue
Par Invité,
Malgré le soleil, le vent qui souffle sur les quais de Maastricht est coupant comme un tranchoir. Il est 7 heures du matin, mais ils sont déjà plusieurs dizaines à s'engouffrer dans l'un ou l'autre des seize coffee-shops de la ville pour fumer leur premier joint de la journée et faire le plein de cannabis ou de haschisch. Dans quelques heures, ils seront des centaines. Pour rien au monde, ces jeunes, venus pour la plupart de Belgique, de France ou d'Allemagne, ne manqueraient cela. Car ici, comme partout aux Pays-Bas, rien n'interdit de se rouler un pétard et d'acheter de l'herbe.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Les consommateurs ont le choix. Chaque établissement affiche les variétés dont il dispose. Seules restrictions légales : les clients doivent avoir plus de 18 ans et ne peuvent, théoriquement, acheter plus de 5 grammes de cannabis par jour. De quoi faire en moyenne une quinzaine de joints. Mais il est facile de visiter plusieurs coffee-shops et d'y acheter autant de fois cinq grammes qu'on le désire. Enfantin aussi, dans cette zone frontalière entre la Belgique et l'Allemagne, de contacter des producteurs clandestins qui n'hésitent pas à proposer du haschisch au kilo et parfois des drogues dures.
 
Les polices belge, néerlandaise et française ont ainsi procédé dernièrement à un vaste coup de filet sur plusieurs points de passage de la «route de la drogue» entre les Pays-Bas et la France. Bilan : 48 kilos de cannabis, 4 kilos de cocaïne, un kilo d'héroïne et un millier de tablettes d'ecstasy saisis et 28 personnes, 13 en Belgique, 10 aux Pays-Bas et 5 en France, interpellées.
 
En fin de journée autour des coffee-shops, le ballet des voitures étrangères et des dealers illégaux est tel que le maire (chrétien-démocrate) de Maastricht, Gerd Leers, a décidé d'employer la manière forte. « Chaque jour, entre 3 500 et 4 000 touristes se rendent dans les coffee-shops du centre-ville, soit plus d'1,5 million de consommateurs par an, explique-t-il. C'est trop. D'autant plus qu'il existe à Maastricht plus d'une centaine d'adresses, tenues par des particuliers en toute illégalité. Ce tourisme de la drogue entraîne de plus en plus de nuisances. C'est pourquoi j'entends prochainement concentrer une partie des coffee-shops en dehors de la ville, sur le trajet des grands axes routiers, afin de mieux surveiller ce commerce et de lutter contre les illégaux.»
 
Soutenu par les conseillers municipaux et par plusieurs gérants de coffee-shops, le projet du maire, baptisé «boulevard de la drogue» par la presse locale, tracasse particulièrement les communes belges voisines de Fourons et Lanaken. Une inquiétude vaine, selon la police néerlandaise, puisque de toute façon, 80 à 90% du trafic en direction de Maastricht passe déjà par la Belgique. «Le problème posé par la consommation du cannabis n'est plus une question d'ordre national, assure Peter Tans, porte-parole des forces de police de Maastricht. C'est un débat européen qui doit s'ouvrir. On ne peut plus se voiler la face. Ce n'est pas en déplaçant les coffee-shops que la consommation va augmenter en Belgique ou ailleurs. Les aficionados du pétard tenteront de toute façon de se procurer leur produit. Le vrai problème, à mon sens, est d'encadrer enfin la production et la culture du cannabis. Rien qu'à Maastricht nous avons recensé plus de 1 200 plantations illégales chez des particuliers. Une manne quand on sait que 15 mètres carrés de cannabis peuvent rapporter plus de 170 000 euros par an. »
 
De fait, la législation hollandaise est assez déconcertante. Depuis 1976, les Pays-Bas tolèrent en effet la vente de cannabis mais interdisent sa culture. Un peu comme si on autorisait un vigneron à faire du vin sans avoir de vigne. Par conséquent les propriétaires de coffee-shops vendent légalement un produit importé ou cultivé illégalement. Tout aussi troublant : bien que la culture du haschisch soit interdite, des dizaines de magasins spécialisés, les head shops, vendent tout ce dont peuvent rêver les pépiniéristes les plus exigeants, depuis les graines jusqu'aux engrais en passant par les lampes solaires [Note par Vyking : des growshops donc ^^] et les manuels édités en une dizaine de langues pour réussir ses plantations.
 
Situation absurde
 
Une situation ubuesque qui a conduit les trente plus grandes villes des Pays-Bas, dont Amsterdam et Maastricht, à engager un débat sur la légalisation, sous des conditions strictes, de la production de cannabis. Les maires de ces communes ont reçu l'appui de plusieurs groupes parlementaires, dont celui des sociaux-démocrates. Mais aussi des libéraux actuellement au gouvernement qui se sont prononcés en faveur d'une légalisation au niveau européen. Au grand dam du ministre de la Justice Piet Hein Donner qui préfère réduire le nombre de coffee-shops et durcir les conditions d'accès à ces établissements aux étrangers. Le nombre de coffee-shops est ainsi passé de 1 179 en 1997 à 754 en 2003. Le gouvernement veut également fermer les coffee-shops situés près des écoles. Cette réduction a valu aux Pays-Bas un satisfecit de l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) en mars dernier.
 
 
« C'est absurde, estime Mark Josemans, président de l'association qui regroupe les coffee-shops de Maastricht (VOCM). Le circuit illégal va se développer et les citoyens de l'Union européenne seront poussés vers ces circuits illégaux, qui proposent généralement des drogues dures. Comme d'habitude, le gouvernement préfère laisser pourrir la situation au lieu de s'attaquer au vrai problème.» En attendant, le bras de fer entre partisans d'une légalisation sous conditions et tenants d'un renforcement de la législation continue.
 
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Mise à jour de la situation canadienne relative à l’extradition de Marc Emery
Par Invité,
Une tournée d’adieu canadienne pour Marc Emery ?
 
Les 23 et 24 mars 2006, Marc Emery s’adressait aux étudiants des universités montréalaises McGill et Concordia.
 
L’apôtre de la légalisation de la marijuana au Canada, Marc Emery, ainsi que deux employés font l’objet d’une demande d’extradition vers les États-Unis, suite à une descente musclée menée conjointement par la GRC et la DEA en juillet 2005.
 
Source : Chanvre-info
Aujourd’hui, l’auto-proclamé « Prince du pot » fait face à des accusations de trafic pour avoir vendu des millions de graines de marijuana aux États-Unis via son lieu d’affaire, à Vancouver ; des accusations qui pourraient lui valoir la prison à vie, s’il est reconnu coupable.
 
Rappelons que Marc Emery opérait son commerce depuis plus de 10 ans, à la connaissance des autorités policières et acquittait ses taxes municipales, provinciales et fédérales sous la rubrique :Commerce de graines de marijuana. L’organisme fédéral gouvernemental « Santé Canada » comptait Marc Emery parmi ses fournisseurs accrédités de marijuana à des fins thérapeutiques. Marc Emery est également le fondateur du Parti Marijuana de Colombie-Britannique.
 
L’audience en vue de fixer la date de la requête en extradition a eu lieu le 9 mars 2006 et fut remise à avril 2006. Les représentations devraient débuter à l’automne 2006.
 
En attendant, Marc Emery entreprend une tournée canadienne des campus universitaires, afin de récolter encore plus d’appuis au mouvement pour la légalisation de la marijuana mais également pour parler de son combat contre les autorités américaines et de la campagne contre l’extradition qui s’amorce.
 
Dans une entrevue avec un journaliste montréalais, Marc Emery explique qu’il s’agit d’une forme de tournée d’adieu « ... parce que beaucoup de Canadiens ne me reverront plus vivant. Si je suis extradé aux États-Unis et emprisonné pendant 35 ou 40 ans, ou même pour la vie, comme la tendance le laisse croire, alors les Canadiens doivent entendre ce que j’ai à dire avant d’être remis par mon propre pays à cet État nazifié, corrompu et voyou que sont les États-Unis ».
 
Marc Emery a peu à espérer du nouveau gouvernement conservateur, reconnu pour ses positions pro-américaines en matière de lutte à la drogue. À titre d’exemple, le nouveau ministre de la jsutice, Vic Toews, est en faveur de peines d’emprisonnement obligatoires pour les mariculteurs. Des milliers de personnes seraient automatiquement emprisonnées. Les Conservateurs sont déterminés à éradiquer le mouvement pro-pot et sont prêts à utiliser des mesures encore plus sévères que l’ancien gouvernement libéral.
 
De façon générale, les arrestations sont en hausse au Canada et aux États-Unis, malgré la réputation de « tolérance » des autorités canadiennes. Selon Marc Emery, il faut y voir une similarité entre les visions républicaine et conservatrice : « On le voit poindre à l’horizon. Il y a, dans le monde, environ 250 000 personnes emprisonnées pour des infractions reliées au cannabis, la violation la plus flagrante des droits humains dans le monde. Des millions de personnes se cachent, se sauvent, sont arrêtées, inculpées, emprisonnées, humiliées, soumises à des fouilles abusives et battues par la police - uniquement pour leur mode de vie, un mode de vie honnête et pacifique. Imaginons qu’on emprisonne 250 000 végétariens, chrétiens, musulmans ou homosexuels ! Il me semble tellement absurde de penser qu’on puisse être emprisonné pour du cannabis, mais à partir de maintenant, nous allons voir encore plus de personnes victimes de la répression ! »
 
« Au Canada, les descentes se multiplient. Le discours se radicalise aussi, et il y encore plus de collaboration entre les autorités canadiennes et le gouvernement américain. Les Conservateurs sont des Républicains dans l’âme. L’Alberta, berceau des Conservateurs, n’est pas très canadienne, à mon avis. Les Albertains ne rêvent que de joindre les États- Unis et se libérer du reste du Canada. Cela se voit dans les intentions de vote. Si Stephen Harper, Jason Kenney et le mouvement conservateur peuvent obtenir de 60 à 70% du vote albertain, cela signifie que les Albertains ne sont pas de loyaux Canadiens mais des Américains républicains qui participent à l’abdication de notre souveraineté. »
 
« Quant à la récente descente du Heaven’s Stairway, à Montréal (mars 2006), tout n’était que désinformation de la part des autorités policières. On a tenté de les représenter comme des criminels mais ils exerçaient un commerce toléré depuis des années, tout comme moi, un commerce légitime, enregistré et pleinement taxé. Cette descente fait partie d’une vaste opération pan-canadienne. La police se sent revigoré par l’élection d’un gouvernement conservateur. La saison de la chasse est ouverte... »
 
Interrogé sur la meilleure stratégie en vue de décriminaliser la marijuana, Marc Emery prône le militantisme actif. Il importe de s’impliquer dans tous les partis afin d'influencer le débat sur la prohibition. C’est la seule stratégie gagnante :
 
« En ce moment, les jeunes s’éloignent de la politique parce qu’ils sont désabusés. À mon avis, il s’agit d’une grave erreur car les jeunes sont les premières victimes de la guerre contre la drogue. Tous les jeunes qui fument de la marijuana ou qui croient aux libertés individuelles dans une société libre devraient s’impliquer activement afin de véhiculer le discours anti-prohibition dans tous les partis politiques. »
 
Pour Marc Emery, le temps est compté. La DEA en a fait une cible de choix et demeure confiante que l’extradition soit accordée. Les procureurs canadiens étaient récemment en formation aux États-Unis, une formation qui portait sur l’harmonisation de nos lois et de nos normes. En mai 2006, la ville de Montréal sera l’hôte de la Conférence internationale sur la répression des drogues, sous l’égide de la DEA. Un contre-évènement est prévu.
 
Nathalie Durand, Canada
 
Cannabis Culture - en français
 
 
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L’état de santé de Bernard Rappaz devient de plus en plus menaçant
Par Invité,
Au 53ème jour de grève de la faim, Maggie Loretan du comité de soutien a expliqué devant l’hôpital de Sierre, que le niveau de glucose dans le sang montre des résultats qui menacent la vie du chanvrier. Les professionnels appellent cette état entre la vie et la mort : hypoglycémie.
 
Source : Chanvre-info
Les nombreux sympathisants présents de proche et de loin ont parlé du sacrifice d’un pion par les autorités valaisanes en faveur d’une industrie pharmaceutique avec leur immense pouvoir, qui n’accepte pas des plantes naturelles à coté de leurs produits chimiques. Nul ne peut récolter dans son jardin des plantes médicales tant que l’industrie rentabilise davantage ses méthodes.
 
La demande des avocats pour la libération est refusée par le juge d’instruction selon Maggie Loretan. Les raisons insignifiantes, risque de récidive et risque de collusion, sont des réponses standardisées. Du point de vue du comité, l’enquête en cours n’a pas révélé de nouveaux éléments, et pour justifier une telle longue préventive elle est insuffisant. Suite à la réponse négative du juge d’instruction, les avocats ont déposé un recours le 24 avril au tribunal cantonal, pour lequel on attend toujours une réponse.
 
Le comité de soutien de Bernard Rappaz se sent renforcé de l’apparition de beaucoup de citoyens inquiets qui manifestent leur sympathie pour continuer leur protestation. Après bientôt 8 semaines de grève de la faim c’est aussi pour lui rendre la force mentale de ne pas arrêter notre combat commun pour la plante de chanvre. Tous ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de s’exprimer sont priés de montrer leur opinion par leur présence.
 
Sierre, le 7 mai 2006
 
Comité de soutien de Bernard Rappaz
Il s’agit des x milliards de francs, quand un seul médicament qui peut apaiser la souffrance de la sclérose en plaques, pourrait rapporter dans le monde entier. Alors nos juges prennent des décisions sans appliquer la loi-« on avait la pression de plus haut » - le pion peut crever, on a l’industrie.
 
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