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Uruguay : la vente de cannabis en pharmacie décolle
Par mrpolo,

Depuis six mois, la vente de cannabis est autorisée dans les pharmacies en Uruguay. Le dispositif compte déjà 18.000 consommateurs enregistrés.
  L’Uruguay est le pays au monde qui va le plus loin en matière de légalisation de la marijuana pour un usage récréatif. Depuis le 19 juillet dernier, elle est en vente dans une douzaine de pharmacies sous le contrôle de l’Etat qui en maîtrisant la production et la distribution de cette drogue, espère combattre les narcotrafiquants. Déjà, 18.000 consommateurs réguliers se sont enregistrés pour pouvoir en acheter et ils plébiscitent l’initiative.
 

 
Dans les pharmacies en Uruguay, il n’y a pas que des médicaments et des produits de soin : on y trouve aussi du cannabis. Depuis le 19 juillet dernier, certaines officines ont l’autorisation de le commercialiser pour un usage récréatif.
L’Uruguay est ainsi devenu le premier pays au monde où le marché de la marijuana, sa production et sa commercialisation sont régulés par l‘État. Après avoir formellement légalisé le cannabis en décembre 2013, les autorités uruguayennes ont adopté une mesure qui va plus loin que les expériences menées dans plusieurs États américains, aux Pays-Bas et en Espagne.
Dans une officine de la vieille ville de Montevideo, nous rencontrons Federico, un consommateur de cannabis. Il salue l’initiative. “Depuis qu’on peut en acheter en pharmacie, dit-il, j’ai l’impression que c’est un système qui fonctionne vraiment bien. Le seul problème, c’est qu’il n’y a vraiment pas beaucoup de pharmacies qui en vendent et très souvent, dans celles qui ont du cannabis, il faut faire la queue, parfois jusque dans la rue, regrette-t-il avant d’ajouter : Mais sinon, j’ai l’impression que ça se passe très bien.”
1,30 dollar le gramme
Pour l’instant, une douzaine de pharmacies ont intégré le circuit de distribution mis en place par le gouvernement. Chaque client peut acheter jusqu‘à 10 grammes par semaine pour 1,30 dollar le gramme, un tarif moins élevé qu’au marché noir.
Pour pouvoir obtenir des sachets de marijuana, il faut être citoyen uruguayen, majeur, s’enregistrer auprès de l’Institut national de régulation du cannabis et donner ses empreintes digitales. Objectif des autorités : conserver une trace des transactions, contrôler les identités et exclure le tourisme de la drogue.
“Aujourd’hui, on achète ça dans les pharmacies, on paye des impôts dessus, fait remarquer un consommateur. C’est un système qui existe et qui va continuer d’exister dans l’avenir : ça me paraît très bien de pouvoir s’en procurer légalement, acheter du cannabis comme on achèterait n’importe quoi d’autre : c’est très bien.”
La vente en pharmacie est l’axe principal du projet de régulation par lequel l’Etat uruguayen veut combattre les narcotrafiquants et les priver d’un marché qui représenterait 40 millions de dollars par an.

"Les sommes dépensées ne vont plus au marché noir"
Pour approvisionner les clients des pharmacies en marijuana estampillée “production gouvernementale”, la culture a été confiée à des producteurs privés. Chaque année, 4 tonnes de fleurs de cannabis seront produites.
Pour l’Institut de régulation du cannabis, après quelques mois de commercialisation en officine, le bilan est encourageant : près de 20% des consommateurs réguliers de cannabis se sont enregistrés.
“Cela veut dire que tous ces gens ne s’en fournissent plus illégalement ; donc les sommes dépensées pour acheter du cannabis ne vont plus au marché noir, se réjouit Diego Oliveira, directeur de l’Institut national de régulation et de contrôle du cannabis (Ircca). Il ne fait aucun doute que ça limite les possibilités de trafic, du moins en ce qui concerne le cannabis ; mais il est encore trop tôt, il faut continuer à avancer dans cette voie avant d‘évaluer le dispositif, ce qui est d’ailleurs l’une des nos tâches fondamentales,” indique-t-il.
Mais cette régulation ne plaît pas à tout le monde : la population y est défavorable à 54% et l’opposition juge que le dispositif offre une nouvelle voie d’accès à la drogue. Politologue à l’Université catholique d’Uruguay, Rosario Queirolo a mené des recherches sur cette politique. “Cela marchera si le gouvernement atteint les trois objectifs de cette loi : décriminaliser les consommateurs ; en matière de santé publique, produire une substance de meilleure qualité et concernant la sécurité publique, reprendre ce marché aux narcotrafiquants et diminuer le niveau de violence, énumère-t-elle. Si le gouvernement obtient des résultats dans ces trois domaines, assure-t-elle, je crois que les Uruguayens seront toujours plus nombreux à soutenir cette régulation.”
Culture personnelle
Cette loi permet aussi aux Uruguayens de cultiver eux-mêmes leur herbe dans un club de consommateurs par exemple pour jardiner en groupe
ou bien, alors tout seul chez soi. C’est ce que fait Martin. La culture à domicile est autorisée si elle est limitée à sa consommation personnelle et à six plants par foyer.
“L’avantage, c’est que je sais exactement ce que je vais fumer par la suite, dit-il. Je sais comment la plante a été cultivée, je peux choisir les graines, si je veux de la Sativa ou de l’Indica et la quantité que je veux, explique-t-il. J’aime fumer au moment de l’année où j’en ai envie, sans aucune bureaucratie, être totalement indépendant et surtout, complètement en dehors du narcotrafic,” conclut-il.
“Six mois après que les premiers grammes de marijuana ont été vendus en pharmacie, nous précise Pierre Morel, notre reporter sur place, la population uruguayenne montre de plus en plus d’enthousiasme face à cette initiative de régulation. Le processus initié sous le président José Mujica n’est pas la priorité de l’actuel gouvernement de Tabaré Vázquez ; pourtant ce système unique au monde est bien lancé : à ce jour, 18.000 personnes achètent de la marijuana vendue par le gouvernement uruguayen,” souligne-t-il.

 
Source: Euronews
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Par mrpolo,
(OTTAWA) Le gouvernement Trudeau jongle plus que jamais avec l'idée d'accorder une amnistie générale aux Canadiens qui ont été reconnus coupables de possession simple de marijuana dans le passé, alors que plusieurs États américains, dont la Californie, ont déjà retenu cette option au moment de légaliser le cannabis sur leur territoire.
 
 
Près de 600 000 Canadiens ont un casier judiciaire pour possession de cannabis.
Photo Adrian Wyld, Archives La Presse Canadienne
  Pour l'heure, la priorité du gouvernement Trudeau est de mener à bien son projet de loi visant à légaliser la marijuana au plus tard le 1er juillet avec le concours des provinces et des municipalités. Le projet de loi C-45 a été adopté par la Chambre des communes en novembre dernier par un vote de 200 à 82 et il a été expédié au Sénat pour qu'il en fasse l'étude à son tour.
Mais dès que cette mesure entrera en vigueur et que la vente et la distribution du cannabis seront une réalité au pays, Ottawa entend bien statuer sur le cas de centaines de milliers de personnes qui traînent un casier judiciaire parce qu'elles ont été arrêtées et condamnées pour possession simple de marijuana. Selon certaines estimations, on compte pas moins de 600 000 Canadiens qui ont un casier judiciaire pour possession de cannabis - un boulet qui peut les empêcher de décrocher un emploi ou encore de voyager à l'étranger.
 
En 2016 seulement, près de 20 000 personnes ont été accusées de possession simple par les corps policiers du pays, même si le gouvernement Trudeau avait clairement énoncé son intention de légaliser la marijuana. Le projet de loi C-45 permettra notamment à une personne de 18 ans et plus de posséder jusqu'à 30 grammes de marijuana. Il permettra aussi à un consommateur de cultiver jusqu'à quatre plants de pot à la maison, bien que cette mesure soit rejetée dans certaines provinces, notamment au Québec.
 
Dans les rangs libéraux, on affirme qu'il faudra corriger d'une manière ou d'une autre cette iniquité qui frappera les individus ayant un tel casier judiciaire pour une infraction qui disparaîtra avec la légalisation du cannabis.
D'ici là, toutefois, « les lois et les règles actuelles demeurent en vigueur jusqu'à l'adoption de la nouvelle loi par le Parlement », a-t-il dit.
 
PARAMÈTRES À DÉFINIR
 
Le Nouveau Parti démocratique (NPD) presse depuis deux ans le gouvernement Trudeau de décriminaliser la possession simple de marijuana pour éviter que d'autres Canadiens soient inculpés et doivent ainsi traîner un casier judiciaire pour une infraction qui n'en sera plus une quand le cannabis sera légalisé. Le NPD réclame aussi qu'Ottawa accorde une amnistie générale aux Canadiens qui ont déjà un casier judiciaire pour la possession simple de marijuana.
Si le gouvernement libéral semblait écarter l'option d'une amnistie au départ, le premier ministre Justin Trudeau a entrebâillé la porte en avril dernier durant une assemblée publique à Toronto. « Nous allons voir ce que nous pouvons faire pour les gens qui ont un casier judiciaire pour quelque chose qui ne sera plus un crime », avait alors simplement affirmé M. Trudeau.
Sous le couvert de l'anonymat, une source gouvernementale a indiqué à La Presse hier que la décision à cet égard est essentiellement prise, même si le cabinet n'a pas encore été saisi du dossier. C'est qu'il reste à définir les paramètres d'une telle amnistie.
 
Dans l'intervalle, M. Bardsley a souligné qu'une personne reconnue coupable de possession simple de marijuana, jusqu'à 30 grammes, peut demander la suspension de son casier par l'intermédiaire de la Commission des libérations conditionnelles du Canada cinq ans après avoir purgé sa peine.
Le gouvernement Trudeau tient d'ailleurs des consultations publiques relativement aux réformes qui pourraient être adoptées pour simplifier le système de pardon. « Nous voulons nous assurer que la période d'attente, les frais et le but du programme sont équitables, proportionnels et productifs. Nous y arriverons en mettant en oeuvre des politiques de justice pénale axées sur des données probantes qui appuient la réadaptation, préviennent la criminalité et la victimisation et assurent la sécurité de nos collectivités », a-t-il affirmé dans un courriel à La Presse.
 
« CONSÉQUENCES DÉVASTATRICES »
 
Selon le député néo-démocrate Don Davies, le gouvernement Trudeau doit absolument procéder à une amnistie générale pour ceux qui traînent un casier judiciaire. « Cela fait plus d'un an que nous talonnons le gouvernement Trudeau à ce sujet. Cela affecte beaucoup les jeunes, les gens de races différentes et les autochtones », a affirmé M. Davies.
Ce dernier avait d'ailleurs présenté, durant l'étude du projet de loi C-45, une motion proposant une amnistie générale, à tout le moins dans le cas des individus coupables des infractions qui seront éliminées par le projet de loi, mais cette motion a été rejetée par les membres du comité de la santé des Communes.
Selon M. Davies, le gouvernement Trudeau doit aussi entreprendre des négociations avec les autorités américaines pour éviter que les Canadiens ayant déjà consommé du cannabis ne soient refoulés à la frontière canado-américaine.
La militante procannabis Jodie Emery, qui a été condamnée en décembre dernier, tout comme son mari Marc Emery, à payer une amende de 195 000 $ pour possession de marijuana dans le but d'en faire le trafic, a affirmé hier qu'une amnistie s'impose dans les plus brefs délais. « Je milite depuis des années pour cette amnistie. Il faut que le Canada suive les traces de la Californie », a-t-elle dit.
 
Interdiction de consommer du cannabis dans les lieux publics réclamée à Montréal
Devrait-on encadrer le cannabis comme le tabac ou plutôt l'alcool ? Alors qu'Ottawa s'apprête à légaliser la substance, l'opposition à l'hôtel de ville de Montréal réclame l'interdiction d'en consommer dans tout lieu public sur l'île. Le parti de Lionel Perez déposera une motion lors du conseil municipal du 22 janvier prochain pour demander une modification du règlement sur la paix et le bon ordre. On souhaite ainsi « interdire à partir du 1er juillet 2018 de consommer ou d'absorber du cannabis sur le domaine public ». Il serait ainsi interdit de fumer un joint dans les rues, sur les trottoirs ou dans les parcs de Montréal. « On veut assimiler l'usage cannabis à celui de l'alcool plutôt qu'à celui du tabac », explique Lionel Perez, chef de l'opposition par intérim. Il évoque notamment le fait que l'exposition à la fumée secondaire pourrait représenter une nuisance plus importante que celle représentée par le tabac. Il dit aussi vouloir éviter de banaliser la consommation de cannabis auprès des jeunes.
 
Malgré cette interdiction, l'opposition conserverait la possibilité d'autoriser la consommation à certains évènements, comme cela se fait avec l'alcool. Il y aurait peut-être un intérêt pour certains festivals, comme Osheaga. Mais une célébration de quartier avec beaucoup d'enfants, ce serait inapproprié », dit-il. L'administration Plante a toutefois indiqué qu'elle ne compte pas appuyer la demande. En entrevue à Radio-Canada, la mairesse Valérie Plante a indiqué qu'elle comptait se « coller aux mêmes interdictions [que] pour le tabac ». On note par ailleurs que les règlements de Montréal permettent déjà d'interdire de fumer le tabac dans certaines portions des parcs de Montréal, notamment les zones dédiées aux jeunes enfants.
 
- Pierre-Andrée Normandin, La Presse
 
Source: lapresse.ca
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Par mrpolo,
Dan Sutton a toujours pris pour acquis que le cannabis se cultivait à l'intérieur. L'ancien professionnel en technologie était un néophyte en 2012 lorsqu'il a fondé Tantalus Labs. Il avait en tête l'image stéréotypée d'un grand entrepôt, avec des plants alimentés par les lumières vives et les ventilateurs.
  photo IVANOH DEMERS, archives LA PRESSE
 
Mais lorsque M. Sutton a interrogé des universitaires, des horticulteurs et des ingénieurs, ils lui ont tous dit qu'aucune culture à des fins commerciales n'était effectuée à l'intérieur.
Il serait plutôt insensé de remplacer l'énergie du soleil, qui est abondante et bénéfique pour les plantes, par des moyens artificiels, a-t-il souligné.
M. Sutton avait donc à coeur la santé des plantes, et pas nécessairement le développement durable, lorsqu'il a décidé de construire SunLab, une serre de près de 11 150 mètres carrés à Maple Ridge, en Colombie-Britannique.
 
C'est seulement lorsqu'il a fait ses calculs qu'il a compris que celle-ci utiliserait 90 pour cent moins d'électricité qu'une installation intérieure traditionnelle.
Alors que le Canada s'approche de la légalisation du cannabis, des experts font remarquer que cette politique pourrait avoir des effets néfastes sur l'environnement.
La culture du cannabis à l'intérieur gobe de l'électricité en raison des lampes à haute intensité, de l'air conditionné et des déshumidificateurs qu'elle nécessite. Même à l'extérieur, l'irrigation utilisée pour arroser les plants a eu pour effet d'assécher des secteurs en Californie.
M. Sutton souligne que le cannabis est si lucratif que les entreprises n'ont pas à contrôler leurs dépenses; elles ne surveillent donc que très peu les coûts en électricité, par exemple.
Selon lui, les autorités devraient aider les nouveaux venus sur le marché à prioriser le développement durable, mais il n'y a eu que peu de discussions sur le sujet au Canada, déplore-t-il.
«Nous nous laissons entraîner dans une situation où le cannabis est si profitable que les gens ne considèrent même plus l'avenir de notre planète», a-t-il constaté.
 
Une industrie énergivore
 
Selon une étude publiée en 2012, un pour cent de la consommation d'électricité aux États-Unis provenait de la culture intérieure du cannabis.
En Californie, le plus grand producteur du pays, la culture intérieure de cannabis représente environ trois pour cent de la consommation d'électricité, ce qui est l'équivalent de ce qui est consommé dans un million de maisons, a écrit Evan Mills, un scientifique spécialisé en technologie de l'énergie au Laboratoire national Lawrence Bergeley.
Plusieurs entreprises canadiennes cultivent leur cannabis dans des serres. Canopy Growth construit une serre de plus de 120 770 mètres carrés en Colombie-Britannique, alors qu'Aurora Cannabis a acheté une firme de conception de serres pour superviser la construction d'une installation de plus de 74 300 mètres carrés près de l'aéroport d'Edmonton.
Évidemment, les producteurs illicites de cannabis ont traditionnellement gardé leurs plants à l'intérieur pour les cacher de la police. S'ils se joignent à l'industrie légale, il est possible que certains optent pour la culture extérieure, a avancé Jonathan Page, un professeur de botanique à l'Université de la Colombie-Britannique.
M. Page a écrit au comité parlementaire responsable de la légalisation du cannabis en août pour inclure la culture extérieure de cannabis dans le régime canadien de production. En novembre, Santé Canada a proposé des règlements qui incluent les producteurs intérieurs et extérieurs.
 
Des cours d'eau asséchés
 
Bien que la culture extérieure nécessite moins d'énergie, elle requiert plus d'eau. À l'intérieur, il est important de contrôler l'utilisation de l'eau pour garder l'humidité basse et prévenir la moisissure, a expliqué Emily Backus, présidente d'un groupe de travail sur la durabilité du cannabis mis sur pied par la ville de Denver, dans l'État du Colorado.
Une étude publiée par le département des Pêches et de la Faune en Californie a étudié la culture extérieure du cannabis et a découvert que l'industrie utilisait beaucoup d'eau de rivières où les populations de saumon sont menacées.
L'auteur principal, Scott Bauer, a indiqué que les chercheurs avaient travaillé à partir d'une estimation de l'industrie, selon laquelle un plant de cannabis aurait besoin d'environ 22 litres d'eau par jour. En comparaison, un plant de raisin utilisé pour le vin consomme environ 12 litres d'eau.
Plusieurs serres en Californie utilisent aussi des lampes, ce qui suscite des inquiétudes sur leur consommation d'énergie et la pollution lumineuse qu'elles projettent à l'extérieur, a-t-il soutenu.
 
Pas d'encadrement spécifique
 
La réglementation de Santé Canada n'encadre pas la consommation d'énergie ou d'eau. Les producteurs devront respecter certains critères - cultiver leurs plants dans des environnements sanitaires et leurs installations devront être inspectées pour détecter des contaminants ou des pesticides non autorisés.
Dans un communiqué, Santé Canada a dit que les installations de cannabis, comme celles de toute autre industrie, seront soumises aux réglementations du ministère de l'Environnement et du Changement climatique sur les polluants et le prix sur le carbone.
«À ce moment-ci, toutefois, Environnement et Changement climatique Canada ne prévoit aucune réglementation spécifique dans ce secteur», a ajouté le ministère.
Santé Canada attend l'avis des gens sur les règlements proposés d'ici le 20 janvier. Le ministère évalue également les impacts environnementaux de la production de cannabis, entre autres, et publiera ses résultats en même temps que les règlements finaux.
Le comté de Boulder, au Colorado, oblige les producteurs à diminuer leur consommation d'électricité en utilisant des énergies renouvelables, sans quoi ils paient un supplément.
Ces sommes sont ensuite réinvesties dans un fonds spécial utilisé pour éduquer les producteurs afin qu'ils adoptent les meilleures pratiques.
Alors que l'industrie est de plus en plus imposante, les entreprises ont commencé à surveiller leurs coûts pour demeurer plus compétitives, selon Ron Flax, responsable du bâtiment dans ce comté.
«Il y a en fait un niveau incroyable d'innovation qui a eu lieu dans les dernières années en matière d'économie d'énergie», a-t-il déclaré.
 
Source: lapresse.ca
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Par mrpolo,
Seize ans après l’occasion manquée pour la Suisse de devenir le premier Etat au monde à légaliser le cannabis, la nécessité de réglementer le marché de la drogue illégale la plus consommée dans le pays n’a jamais était aussi pressante. Deux spécialistes du GREA proposent un survol historique permettant de mieux comprendre les raisons d’une telle agitation.
 
 
Deux tiers des Suisses seraient favorables à une légalisation du cannabis,
selon une récente étude du Fachverband Sucht,
le pendant alémanique du Groupement romand d’étude des addictions (GREA).
FLICKR/CC/EXTENSIVELY RENEWED
 
Après une période de tolérance caractéristique de la fin des années 1990 qui a vu fleurir un marché gris du cannabis, le Conseil fédéral soumet en 2001 au Parlement un ambitieux projet de révision de la LStup pour ancrer dans les textes de loi les principes et les mesures de la politique des quatre piliers. Ce projet incluait aussi le principe de la réglementation du marché du cannabis. Réticents sur ce dernier point, les parlementaires la rejettent en 2004.
 
Au delà de cet échec, ce refus va avoir une conséquence terrible pour le futur de notre politique drogue. Dans un climat de tensions avec le Parlement, Pascal Couchepin annonce en 2005 le retrait du Conseil fédéral de la politique drogue et laisse au législatif la tâche de trouver des solutions. Le pilote vient de sauter de l’avion, qui va dorénavant devoir se débrouiller sans lui. Depuis 1991 et l’annonce par Flavio Cotti du Premier paquet de mesures pour réduire les problèmes liés à la drogue (ProMeDro 1), c’était pourtant le Conseil fédéral qui avait mis tout son crédit politique pour remporter le succès des quatre piliers. Le cannabis aura eu raison de son volontarisme et il ne proposera plus de projet de loi au Parlement. Les nouvelles propositions seront toutes présentées par la voie de l’initiative parlementaire, très peu utilisée en Suisse.
 
Trois ans plus tard, 2008 a été une année cruciale pour la Suisse en matière de politique drogue. Le Parlement revient à la charge avec une nouvelle révision qui, pour renforcer l’acceptabilité des quatre piliers, écarte la question de la réglementation du marché du cannabis. Mécontents des atermoiements, les chanvriers déposent l’initiative populaire: «Pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse» qui reprend en grande partie le modèle initial du Conseil fédéral. Les deux objets sont soumis au vote populaire le 30 novembre 2008.
 
Le résultat est sans appel. D’un côté, la politique des quatre piliers est plébiscitée en votation populaire par 68% des électeurs; de l’autre côté, l’initiative des chanvriers est rejetée par plus de 63% du peuple et la majorité des cantons. Cette différence de résultat s’explique par le fort soutien des partis politiques et de la société civile (santé publique, protection de la jeunesse et forces de l’ordre) pour la révision prônée par le Parlement, et par une désaffection de l’initiative par tous les milieux actifs dans le domaine, qui, craignant l’amalgame, préfèrent soutenir le modèle des quatre piliers ancré dans la LStup, jugée comme prioritaire.
 
Depuis cette date, le Parlement continue de chercher une solution car le problème reste entier. Sur le terrain, la situation change rapidement, avec la fin du régime de tolérance.
 
Captation mafieuse du marché du cannabis et deal de rue
 
Selon les estimations prudentes des experts, le cannabis contenant plus de 1% de THC constitue dans notre pays un marché annuel de près de cent tonnes, pour un chiffre d’affaire estimé à un milliard de francs.
 
Durant les années 1990 et jusqu’à la révision de la LStup en 2008, le cannabis bénéficiait en Suisse d’un statut particulier qui a rendu possible l’émergence d’un marché gris. Ce marché était composé d’une multitude de petits réseaux, plus ou moins officiels, avec notamment des points de vente et des producteurs connus des autorités et bénéficiant d’une certaine tolérance de la part des forces de l’ordre qui avaient anticipé le changement légal tant attendu. Après le rejet de l’initiative chanvre, cette attitude a radicalement changé. Les magasins ont été fermés, les champs et autres espaces de culture détruits et les entrepreneurs du secteur dénoncés et emprisonnés.
 
Alors que la demande en produits de cannabis est restée stable, cette politique a contribué à réduire l’offre en cannabis produit localement et à provoquer une hausse massive du deal de rue dans les grandes villes suisses. Profitant du vide, de nouveaux opérateurs ont rapidement saisi l’opportunité qui leur était donnée. La mutation s’est ainsi réalisée sans difficulté et avec beaucoup de succès. Disposant déjà de réseaux d’approvisionnement et de revente, la criminalité organisée, active principalement sur le marché visible (deal de rue), a augmenté son chiffre d’affaires et a renforcé ses compétences d’opérateur clandestin. Cette nouvelle thématique, qui se mêle dangereusement à la question de l’asile, par la présence de dealers qui ont le statut de requérant débouté, va hystériser à nouveau le paysage politique sur les drogues. Plusieurs magistrats vont hausser le ton, à l’image du syndic de Lausanne Daniel Brelaz, qui promet la disparition du marché de la drogue en 2014.
Sans grande surprise, cette politique n’a produit aucun résultat, si ce n’est la montée du sentiment d’insécurité dans la plupart des grandes villes Suisse.
 
Au niveau fédéral, une initiative parlementaire, entrée en vigueur le 1er octobre 2013, prévoit qu’un adulte peut, en lieu et place de poursuites judiciaires, recevoir immédiatement une amende d’ordre d’un montant de 100 francs (payable dans les trente jours), sans que ne soit tenu compte quelconque antécédent et sans enregistrement autre qu’à des fins administratives.
Cette simplification procédurale poursuivait trois objectifs principaux: la réduction de la répression de l’usage bénin de cannabis, la diminution des coûts induits par la répression et l’harmonisation au niveau national du traitement des contrevenants. Toutefois, le remplacement des dénonciations pénales par des amendes d’ordre a eu des effets contraires à ceux attendus. Il a entraîné une augmentation de la répression des consommateurs (+15% entre 2012 et 2015) et des coûts supplémentaires. De plus, aucune harmonisation sur le plan de la définition des infractions concernées (consommation, consommation et détention, seulement détention), sur celui des critères d’exclusion (les infractions connexes) ou sur le contexte d’application (les corps de police habilités à les donner) n’a eu lieu (Zobel, Homberg et al., 2017).
 
Pour couronner le tout, le 6 septembre 2017, un arrêt du Tribunal fédéral donne une nouvelle interprétation de la LStup en ce qui concerne la détention simple de moins de 10 grammes de cannabis. S’appuyant sur l’article 19b, il déclare que la possession de moins de dix grammes cannabis n’est pas punissable. Cette décision contredit la pratique actuelle où de nombreuses amendes ont été infligées pour ce motif. A ce titre, les polices de la plupart des cantons alémaniques ont d’ores et déjà annoncé avoir modifié leurs directives sur les amendes d’ordres en conséquence. Mais quid des cantons romands qui ont annoncé ne rien changer?
 
Des projets scientifiques pour faire bouger les lignes
 
Les villes qui subissent les nuisances du trafic comprennent que l’on n’échappera pas à la règlementation du marché et des projets pilotes voient le jour. Comme aux temps initiaux de la politique des quatre piliers, c’est le terrain qui donne l’impulsion et expérimente des mesures pragmatiques. Ainsi, pour éluder les restrictions de la LStup et susciter un débat constructif sur la question de la réglementation du cannabis, plusieurs autorités politiques locales ont engagé des scientifiques pour concevoir des projets de recherche permettant l’accès, pour des publics-cibles bien définis, à du cannabis contenant plus de 1% de THC tout en respectant la loi. En effet, selon l’article 8.5 de la LStup, des autorisations de production et de distribution de produits qualifiés de stupéfiants peuvent être délivrées dans le cadre de la recherche scientifique.
 
En 2012 dans le Canton de Genève, un groupe inter-parti réunit, à huis-clos et sans mandat politique officiel, des parlementaires qui ont l’objectif de réfléchir à un projet-pilote de régulation du marché du cannabis sous la forme d’associations de consommateurs. Il en résulte un ambitieux rapport. Depuis, ce projet est piloté par la Commission consultative en matière d’addictions qui a mandaté l’Institut de recherche sociologique (IRS) de l’Université de Genève et le Service d’addictologie des Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) afin de concrétiser cette volonté. Avec le soutien de Mauro Poggia annoncé publiquement fin octobre par voie de presse, cette expérience obtient enfin une légitimité politique.
 
En Suisse alémanique, c’est respectivement en 2010 pour Zurich et 2014 pour Berne que les parlementaires des villes ont fait passer une motion demandant d’expérimenter de nouveaux modèles de régulation. Un projet permettant la distribution de cannabis par le biais des pharmacies, soutenu par le Fond national pour la recherche scientifique (FNS), est en route. D’ores et déjà, les villes de Bienne, Ostermundigen, Zurich et de Lucerne ont rejoint ce dispositif, alors que le Canton de Bâle-Ville souhaite, de son côté, l’expérimenter pour les personnes qui consomment du cannabis pour des raisons de santé (selon les principes de l’automédication). Enfin, les villes de Thoune et de Winterthur se sont jointes à la réflexion.
 
Autrement dit, les représentants politiques de près d’un quart de la population suisse sont insatisfaits de la situation actuelle en matière de régulation du marché du cannabis et souhaitent la faire évoluer. En date du 14 novembre 2017, à la surprise générale, l’Office fédéral de la santé publique (OFSP) refuse catégoriquement d’entrer en matière sur le principe des projets pilotes, prétextant que la loi ne permet pas de dérogation pour de la recherche portant sur des consommateurs de cannabis dont l’usage n’est pas thérapeutique. Reste maintenant à savoir quelle sera leur stratégie face à ce refus. Mettre toutes les ressources pour contester la décision sur le plan juridique? Prendre acte que le cadre légal, dans son état actuel, n’est pas pertinent en matière de cannabis et, enfin, s’engager fermement au niveau politique pour le changer?
 
Par ailleurs, la commercialisation en masse du cannabis CBD1 a surpris tous les experts et s’installe dans nos commerces. De plus, un sondage du Fachverband Sucht, partenaire alémanique du GREA, indique que deux tiers des Suisses sont favorables à une réglementation moderne du cannabis. Les conditions semblent désormais réunies pour un changement rapide du statut du cannabis en Suisse.
 
Les villes se sont remises en mouvement sur le sujet et ont repris les commandes d’une politique drogue laissée à l’abandon par son guide historique, le Conseil fédéral. Le Parlement, avec une initiative parlementaire issue des milieux paysans verts et le peuple, avec une initiative populaire (Legalize it!), relancent le débat au niveau national. Il ne reste plus qu’à rappeler le pilote, dont le siège est resté vide depuis douze ans. L’arrivée d’Ignacio Cassis, qui connait bien la problématique, fait rêver à un retour du Conseil fédéral pour enfin réussir une réforme qui échoue depuis trop longtemps.
 
1. Le cannabis CBD contient moins de 1% de THC, la molécule responsable de l’effet psychotrope. Ce chanvre, légal en Suisse, est commercialisé sous la forme de fleurs séchées, ainsi qu’en spray, liquide pour e-cigarettes et huile, ndlr.  
  > Simon Anderfuhren-Biget est collaborateur scientifique au Groupement romand d’études des addictions (GREA) et à l’Institut de recherches sociologiques (IRS) de l’université de Genève.
> Jean-Félix Savary est secrétaire général du GREA.
Article publié dans le journal de décembre 2017 de Première ligne, association de réduction des risques liés à la consommation de substances psycho-actives à Genève, www.premiereligne.ch
 
Simon Anderfuhren-Biget Et Jean-Félix Savary
 
Source : lecourrier.ch
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Par mrpolo,
La politique fédérale de tolérance à l'égard de la légalisation du cannabis à usage récréatif, qui s'étend parmi les Etats américains, a été révoquée jeudi par le ministre de la Justice.
 
 
Photo:President Trump with Attorney General Jeff Sessions (Evan Vucci/AP)
 
Jeff Sessions a annoncé le "retour à la règle de droit" avec l'annulation de cinq directives émises lors de la présidence de Barack Obama visant à alléger l'application de la législation fédérale, qui considère la marijuana comme une drogue dangereuse à l'instar de l'héroïne.
 
"C'est la mission du ministère de la Justice d'appliquer les lois des Etats-Unis et les directives publiées précédemment affectent la règle de droit et la capacité de nos partenaires des forces de l'ordre au niveau local, des Etats, tribal et fédéral de mener à bien leur mission", a indiqué M. Sessions dans un communiqué. Il n'a pas ordonné d'action à proprement parler contre la vente et l'usage de cannabis mais a expliqué aux procureurs fédéraux qu'ils pourraient agir comme ils l'entendent dans les territoires sous leur compétence.
 
Le ministre a notamment évoqué l'utilisation d'"outils nécessaires pour déstabiliser les organisations criminelles, lutter contre la crise croissante en matière de stupéfiants et contre la criminalité violente dans notre pays". Cette décision intervient alors que le nombre d'Etats ayant légalisé l'usage récréatif du cannabis a augmenté au 1er janvier, avec l'arrivée de la Californie. Cet Etat, le plus peuplé du pays, est devenu de facto le plus gros marché mondial légal de la petite feuille étoilée, après avoir été pionnier de l'usage médical en 1996. Désormais huit Etats et la capitale fédérale Washington autorisent la consommation récréative. De plus, 29 Etats et la capitale américaine ont avalisé l'usage médical malgré la réticence de l'Agence américaine des médicaments (FDA) à reconnaitre le cannabis comme un traitement médical.
 
M. Sessions, historiquement opposé à la légalisation de la marijuana, avait indiqué lors de l'audition parlementaire en vue de la confirmation de sa nomination que mobiliser les forces de l'ordre pour appliquer la législation fédérale sur le cannabis ne serait sans doute pas la meilleure utilisation des ressources. Lors de la campagne présidentielle, Donald Trump avait adopté une position de tolérance sur le sujet, répétant à plusieurs reprises qu'il laisserait les autorités locales gérer. Depuis son accession à la Maison Blanche, il est resté silencieux à ce propos, apportant son soutien aux positions dures de M. Sessions en matière de maintien de l'ordre.
      Source: Le Figaro.fr avec AFP
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Par mrpolo,
Décision passée somme toute inaperçue, sans doute parce qu’elle ne devrait rien changer aux actuels Cannabis Social Clubs espagnols : la Cour Constitutionnelle espagnole a confirmé que les communautés autonomes ne peuvent pas réglementer le fonctionnement d’associations d’usagers de cannabis, appelées Cannabis Social Clubs, considérant qu’elles vont à l’encontre de la loi pénale du pays.
 
Le tribunal avait plusieurs recours en instance déposés par le gouvernement central contre les lois de Navarre, de Catalogne et du Pays Basque. Il a en fait statué sur celui de Navarre, avec un critère qui étend l’inconstitutionnalité aux autres cas. La décision a été adoptée à l’unanimité.
 
Les magistrats ont annulé la loi forale, approuvée il y a deux ans, et qui réglementait les groupes d’usagers de cannabis en Navarre. La décision statue que la loi forale sur les association de consommateurs de cannabis viole la compétence exclusive de l’Etat en termes de législation pénale car elle réglemente « la consommation, la mise à disposition et la distribution de cannabis », ce qui entre pleinement dans les articles du Code pénal qui sanctionnent ces comportements.
Dans son recours, le Gouvernement a fait valoir que la loi forale empiétait sur les pouvoirs de l’Etat relatifs à la législation sur les produits pharmaceutiques, la sécurité publique et la législation pénale.
 
Pour sa part, le Parlement de Navarre a fait valoir que sa loi était constitutionnelle car protégée par la compétence de la communauté autonome en matière d’associations. Le tribunal constitutionnel a concentré son argumentation autour de la compétence de l’Etat en matière de législation pénale. En particulier, l’article 368 du Code pénal, qui punit de peines de prison de trois à six ans « ceux qui exécutent des actes de culture, de transformation ou de trafic, ou favorisent la consommation illégale de substances toxiques, stupéfiants ou substances psychotropes, ou les possèdent à ces fins ».
La décision finale a donné raison au Gouvernement. Les activités des Cannabis Social Clubs espagnols sont donc jugées criminelles par l’Espagne et les communautés autonomes ne peuvent rien faire pour les protéger.
 
Notre analyse est surtout que le gouvernement espagnol utilise le cannabis comme un outil de pression sur les communautés espagnoles afin d’éteindre leurs velléités d’indépendance. Il est très peu probable que cela touche réellement l’activité des Cannabis Clubs. Ces derniers vont devoir, en revanche, trouver un autre moyen légal de protéger définitivement leur activité. Les Etats-Unis avaient aussi connu lors de la présidence Bush une période de flottement autour des dispensaires de cannabis, qui avait cessé avec les années Obama et l’amendement Rohrabacher-Farr.
 
Aurélien BERNARD
 
Source: newsweed.fr
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Par mrpolo,
Le gouvernement espère ainsi augmenter rapidement la production dans le pays. La culture du cannabis demeure limitée en Australie, où son usage récréatif est interdit.
 
AP Photo/Marcio Jose Sanchez
 
L’Australie a annoncé jeudi 4 janvier avoir l’intention de devenir le quatrième pays dans le monde à autoriser les exportations de cannabis à usage médical, et de s’octroyer ainsi une part d’un marché estimé à 55 milliards de dollars.
 
La culture du cannabis demeure limitée en Australie, le pays interdisant son usage à but récréatif. Mais le gouvernement espère que l’usage médical, légalisé l’année dernière, et le développement des exportations vont permettre d’augmenter rapidement la production.

« Devenir le premier exportateur mondial »
 
« Notre objectif est très clair : donner aux agriculteurs et aux producteurs les meilleures conditions pour devenir le premier exportateur mondial de cannabis médical », a déclaré le ministre australien de la santé, Greg Hunt, à des journalistes à Melbourne.
 
Les sociétés du secteur, comme Cann Group, AusCann Group, BOD Australia et Hydroponics Company, ont vu leurs cours bondir d’environ 20 % à la Bourse Australienne après cette annonce.
Pour entrer en vigueur, l’autorisation des exportations de cannabis médical devra être votée par le Parlement fédéral australien, dont la prochaine session s’ouvrira en février. L’opposition travailliste a d’ores et déjà annoncé qu’elle soutiendra cette mesure.
 
Malgré la hausse de la demande mondiale, seuls trois pays (Uruguay, Canada et Pays-Bas) ont pour le moment légalisé les exportations de cannabis médical. Israël a également annoncé son intention de le faire dans les prochains mois.
 
Source: Lemonde.fr
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Par mrpolo,
Au Canada, des entreprises de cannabis thérapeutique, poursuivies pour avoir utilisé dans leurs cultures des pesticides interdits sur le marché, risquent désormais d'écoper d'amendes allant jusqu'à un million de dollars.
 
Certaines entreprises auraient aspergé leurs plants de cannabis avec le pesticide myclobutanil, malgré son interdiction par l'Etat.
[© ETHAN MILLER / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP]
 
 
Ces produits chimiques peuvent avoir des effets désastreux sur la santé des consommateurs. C'est une enquête du quotidien The Globe and Mail qui, en 2017, avait dénoncé de tels agissements frauduleux. Non seulement les industries auraient délibérément utilisé des produits chimiques bannis du marché, mais les autorités canadiennes elles-mêmes n'auraient pas effectué tous les tests nécessaires pour s'assurer qu'il n'y en avait pas.
  L'origine du scoop ? Un ancien salarié de Mettrum Ltd., une société de marijuana médicinale, qui avait révélé avoir vu des employés asperger régulièrement des plants du pesticide myclobutanil (prohibé en France depuis novembre 2015), malgré son interdiction par l'Etat. Selon lui, les produits toxiques en question étaient cachés dans les locaux de l'entreprise dès qu'une inspection sanitaire avait lieu. L'enquête menée en parallèle par The Globe a révélé de nombreux cas similaires dans d'autres compagnies spécialisées. La justice s'était alors emparée de l'affaire.
Une drogue douce qui fait des séquelles
Au vu des investigations, l'emploi de pesticides non autorisés pour cultiver des plants de marijuana à usage médicical serait beaucoup plus répandu que ce que le gouvernement canadien anticipait. Résultats : de lourdes conséquences sur la santé des consommateurs, à commencer par les patients qui utilisent la drogue douce pour soulager les douleurs (perte de poids, nausées, douleurs abdominales...).
D'après le ministère de la Santé, les entreprises concernées pourraient ainsi se voir contraintes, dès cette semaine, de payer chacune un million de dollars d'indemnités aux victimes – sous peine de voir leur licence suspendue ou révoquée.
  Des sommes d'autant plus lourdes que le marché du cannabis prend de l'ampleur au Canada. Quatre ans après avoir légalisé le commerce de marijuana à visée thérapeutique, le pays va en effet autoriser le cannabis à usage récréatif dès l'été prochain – à l'instar de plusieurs Etats aux Etats-Unis (Californie, Colorado, Washington, Oregon, Alaska...).
 
Source: cnewsmatin.fr
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Par mrpolo,
Alors que l’on ne sait toujours pas si la CNS, Caisse nationale de santé, l'assureur légal en matière de santé au Luxembourg, prendra en charge le remboursement du cannabis médical, les caisses de maladie allemandes, elles, ont remboursé près de deux tiers des factures de ce cannabis en 2017.
La ministre de la Santé, Lydia Mutsch, avait évoqué que le cannabis médical pourrait être délivré, entre autres, sous la forme de fleurs de marijuana à fumer, à inhaler donc. (illustration AFP)  
 
Sur près de 10 000 demandes de traitement via le cannabis qui ont été introduites auprès des deux plus grandes caisses de maladie allemandes, AOK (Allgemeine Ortskrankenkasse) et Barmer, près de deux tiers d’entre elles ont été approuvées en 2017. En revanche, les demandes n’ont pas été considérées comme recevables lorsqu’elles n’ont pas fait l’objet d’une justification médicale adéquate. Le constat émane du grand hebdomadaire allemand Die Zeit.
 
Ainsi, les patients allemands peuvent recevoir du cannabis sur ordonnance depuis le mois de mars. Les caisses d’assurance maladie ont depuis reçu plusieurs milliers de demandes, dont près de deux tiers ont été approuvées. Il s’agit là des chiffres avancés par AOK et Barmer, spécifie l’hebdomadaire de Hambourg. De son côté, l’AOK avait reçu 6 600 demandes de remboursement de cannabis médical au début du mois de novembre, dont 65% ont été approuvées par ladite caisse de maladie. Néanmoins, toutes les autres demandes n’ont pas été rejetées, car beaucoup d’entre elles étaient formellement incomplètes, que ce soit au niveau de la justification médicale à spécifier ou au niveau des déclarations complètes à faire sur les thérapies précédentes, a déclaré le porte-parole de l’AOK à Die Zeit.
 
Pas pour les cas d’hernies discales
 
En parallèle, la caisse de maladie AOK reçoit très régulièrement des demandes de patients qui ne souffrent pas de maladies définies par la loi comme pouvant donner lieu à un traitement à base de cannabis médical. Et quand ce ne sont pas les critères pour pouvoir prétendre se soigner avec ce produit qui ne sont pas remplis, la caisse de maladie évoque les situations dans lesquelles les patients demandeurs n’avaient pas épuisé les thérapies dites «standard». À l’image, par exemple, de patients atteints d’hernies discales qui, auparavant, étaient uniquement traités par le biais de la thermothérapie. Et l’AOK souligne encore que ce genre de cas individuels est très commun.
 
La deuxième plus grande caisse de maladie allemande, Barmer, a pour sa part également approuvé la plupart des demandes de patients amenés à suivre ce type de thérapie. Ainsi, près de 2 900 demandes de remboursement ont été reçues par Barmer depuis mars, comme l’a rapporté le Berliner Zeitung, citant des chiffres de Barmer. Parmi celles-ci, environ 1 700 demandes ont été approuvées, soit environ les deux tiers. Les autres demandes introduites ont, par contre, été rejetées.
 
Le manque de preuves de l’échec de traitements alternatifs ou même l’absence totale de traitements alternatifs antérieurs, sont l’une des principales raisons menant au rejet de ces demandes. «Le cannabis médical représente aujourd’hui une partie indispensable des soins aux personnes gravement malades, mais ce n’est pas la panacée», a déclaré le numéro un de Barmer, Christoph Straub, à Die Zeit. Des paroles qui rappellent inévitablement les propos de la ministre de la Santé, Lydia Mutsch, qui a toujours évoqué que le cannabis médical, au Luxembourg, sera strictement encadré.
 
Claude Damiani
 
Source: lequotidien.lu
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Par mrpolo,
Les fonctionnaires étaient fiers d'annoncer l'ouverture en douceur lundi du "plus grand magasin de marijuana de la planète" au centre-ville de Las Vegas.
 
Photo-La taille compte pour la tribu Paiute de Las Vegas.
 
Le dispensaire se trouve sur les terres tribales, au large de la rue Main et de l'avenue Washington. Beaucoup de gens ne réalisaient pas que la tribu possédait des terres dans la région.
L'intrigue de 31 acres est petite, mais il n'y a rien de petit à propos de NuWu Cannabis Marketplace construit sur le Paiute Circle.

"NuWu signifie en réalité les gens", explique Chris Spotted Eagle, le vice-président de la tribu.

Le président de la tribu, Benny Tso, a ri tout en expliquant certains des récents changements apportés aux politiques de dépistage des drogues sur la réserve.
 
"J'ai effectivement acheté le premier produit de notre magasin", a déclaré Tso. "J'ai acheté quelques Willie's Reserve et Skywalker OG."
Le client Davi Digitelli a déclaré qu'il était tellement excité par la quantité de marchandises qu'il allait se coucher après sa visite.
"J'ai vraiment des problèmes de sommeil, et la première fois que j'ai pris un edible, j'ai dormi neuf heures d'affilée", a t-il dit, "C'est mon truc depuis ... ils ont tout ce que je cherche, tout ce que je Je ne cherche pas, et tout le reste entre les deux. "

Autre que la taille, la plus grande différence entre la plupart des dispensaires du Nevada et NuWu a à voir avec les taxes et les règlements.
 
"Nous régulons nous-mêmes, mais c'est à l'image du Nevada", a déclaré Tso. "Je sais que nous sommes sous un microscope, donc je pense que nos réglementations et nos restrictions sont un peu plus strictes que les autres Etats ... Nous voulons juste être dans les affaires comme tout le monde, nous voulons être juste."

"C'est une excellente source de revenus, et j'espère que l'argent sera utilisé à bon escient", a déclaré le client Stephen Shorts.

Un directeur du dispensaire a déclaré que les clients paieraient exactement le même montant en taxes, mais l'argent ira à la tribu au lieu de l'état. Il a dit que l'argent ira à des choses comme les services de santé.

NuWu prévoit de rester ouvert  24/24 et d'établir un service au volant pour les clients.
 
Source: fox5vegas.com
 
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Par mrpolo,
A Berkeley, tout est prêt. A 6 heures du matin, lundi 1er janvier, le maire Jesse Arreguin doit couper le ruban : les ventes de marijuana pourront commencer au magasin du Berkeley Patients Group (BPG), sur San Pablo Avenue. Un moment « historique » selon le propriétaire du dispensaire, Sean Luse, qui milite pour la légalisation du cannabis depuis vingt ans et qui a connu les hauts et les bas du combat contre la prohibition de 1915 : les premières prescriptions de marijuana médicale, en 1996, la brusque répression pendant la présidence de George W. Bush, en 2004, et la grande libéralisation des années Obama.
Sean Luse s’attend à une file d’attente qui fera « le tour du pâté de maison ». Le magasin a installé des distributeurs automatiques de joints préroulés. Il prévoit des « kits du débutant » pour les néophytes qui voudront tester les différentes variétés (Indica, Sativa, etc.). Il faudra payer en espèces. Le secteur bancaire hésite toujours à s’engager dans un commerce qui reste illégal au niveau fédéral. Tout comme les assurances : 44 des multiples plantations illégales du « triangle d’Emeraude » du nord de la Californie viennent d’en faire l’expérience. Dévastées par les incendies d’octobre, elles n’ont aucun espoir de compensation.
 
La légalisation de la marijuana – avec ses produits dérivés exotiques, soupes, élixirs – est devenue presque banale aux Etats-Unis. Sept Etats l’ont déjà approuvée. Mais par son importance (39 millions d’habitants), le Golden State donne une dimension irréversible au mouvement lancé par le Colorado, premier Etat à avoir franchi le pas, le 1er janvier 2014. A partir du 1er janvier 2018, un Américain sur cinq vivra dans un Etat qui autorise la consommation à des fins récréatives. Seule une poignée d’Etats, dans le Sud républicain, résistent à la tendance et interdisent même la marijuana médicale.
 
Une once et six plants
Le marché, dans l’Etat le plus peuplé des Etats-Unis, s’annonce colossal. Les estimations décrivent des ventes annuelles de 7 milliards de dollars (5,8 milliards d’euros) en 2020, soit plus que le chiffre d’affaires de l’industrie laitière et autant que la récolte des amandes et des pistaches, les fleurons de l’agriculture locale. Inquiet de voir circuler autant de cash dans l’Etat (les entreprises apportent leurs liasses de liquide en fourgonnettes blindées chez le receveur des impôts), le bureau du gouverneur Jerry Brown a pris contact avec les représentants de 65 banques et établissements de crédit pour contourner l’obstacle fédéral.
 
La légalisation fait suite à l’adoption par les électeurs de la proposition 64, en novembre 2016, à une majorité de 56 %. L’administration californienne avait un an pour se préparer. Elle a pris du retard, ce qui a introduit une certaine pagaille. La réglementation n’a été publiée qu’en novembre 2017 : elle prévoit que les adultes pourront acheter une once (28,3 grammes) et cultiver six plants à domicile. Surtout, elle requiert que les exploitants obtiennent au préalable une licence de leur municipalité. Résultat : des bagarres au sein des conseils municipaux, qui ont fait apparaître une réalité contrastée. Alors qu’elle a été le premier Etat à développer la marijuana médicale, la Californie, bastion progressiste, traîne les pieds pour la mise en place du marché « récréatif ».
 
En Californie, 2,7 millions d’arrestations liées à la marijuana ont eu lieu entre 1915 et 2016   Au jeudi 28 décembre, seules 42 autorisations avaient été accordées par l’Etat, 150 autres étaient en cours d’examen et les employés du bureau de contrôle du cannabis prévoyaient de travailler tout le week-end pour expédier les dossiers. Los Angeles ne sera pas prête pour le 1er janvier et à San Francisco, l’ouverture des premiers magasins n’aura lieu que le 5, et avec des permis temporaires de cent vingt jours.
 
Seule une minorité de collectivités locales (27 %), parmi les 500 de l’Etat, ont approuvé la vente libre sur leur territoire. Les localités désargentées de l’intérieur et les desert towns de Californie du Sud ont donné leur feu vert, alléchées par la manne fiscale (de 7 à 9 % des ventes, en plus de la taxe fédérale de 15 %). En revanche, les communautés asiatiques ont refusé. Tout comme Palo Alto, où siège l’université Stanford. Même dans le comté de Marin, au nord de la baie de San Francisco, le lieu de naissance de la fête du cannabis – le 20 avril –, les anciens hérauts de la contre-culture se sont opposés aux pot shops.
Lire aussi :   Aux Etats-Unis, le cannabis médicinal a le visage d’une enfant de 12 ans
Il semblerait que la Californie a pris en compte les injustices provoquées par les années de répression. Selon le groupe NORML, qui milite pour l’abrogation de la prohibition, 2,7 millions d’arrestations liées à la marijuana ont eu lieu entre 1915 et 2016. Or, selon l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), les Noirs ont quatre fois plus de chance que les Blancs d’être arrêtés pour possession de cannabis, alors qu’ils ne consomment pas plus.
 
Cause populaire
En guise de « réparations », selon l’expression des militants, plusieurs localités, dont San Francisco et Los Angeles, ont mis en place des programmes dits « d’équité ». L’idée est née à Oakland, le fief historique des revendications afro-américaines. Dès le printemps, la ville a décidé de réserver la moitié des autorisations d’exploiter aux victimes de la « guerre contre la drogue ». Conditions : avoir été condamné pour un délit lié à la marijuana, avoir des revenus de moins de 80 % de la moyenne locale, ou avoir résidé pendant dix des vingt dernières années dans un quartier ayant connu un nombre élevé d’arrestations. Cent trente personnes ont postulé au programme.
 
La municipalité d’Oakland a aussi encouragé les riches investisseurs à s’associer à des victimes s’ils voulaient bénéficier d’une autorisation d’exploiter. L’industrie du cannabis nécessite des capitaux importants, hors de portée des jeunes des quartiers pauvres. Il faut assurer le traçage de chaque pied, installer un système de vidéosurveillance, soumettre la récolte à des tests de pesticides, recruter des agents de sécurité pour le convoyage.
 
Depuis un an, l’administration Trump renvoie des signaux contradictoires. Le ministre de la justice, Jeff Sessions, répète régulièrement qu’il est opposé au marché libre et qu’il n’a pas perdu espoir de sévir. Jusqu’à présent, le Congrès a préféré fouetter d’autres chats, d’autant que la légalisation est une cause populaire chez les libertariens et que 64 % de la population américaine y est favorable, selon le sondage effectué par Gallup depuis 1969 (12 % à l’époque, 36 % en 2006). En 2017, la proportion de républicains soutenant la normalisation a dépassé 50 % pour la première fois.
 
La légalisation ne repose que sur deux textes, fragiles, mais qui témoignent de la souplesse du fédéralisme américain. Le premier est un mémorandum (« Cole Memo ») d’août 2013, dans lequel l’adjoint du ministre de la justice de Barack Obama, James Cole, recommandait aux procureurs fédéraux de ne pas poursuivre les individus ou entreprises agissant en accord avec une série de principes qu’il énonçait – pas de vente aux mineurs, pas de débordements dans les Etats non légalisateurs, pas d’usage ou de production sur les terres fédérales, pas de retombées financières au profit de gangs ou de cartels… Il n’a pas été officiellement abrogé, mais nombre de procureurs ne l’appliquent plus.
 
Le second est un amendement, dit amendement Rohrabacher-Farr, qui empêche les procureurs fédéraux de consacrer des ressources aux poursuites contre ces entités. L’amendement, qui date de mai 2014, a été discrètement reconduit le 22 décembre lorsque Donald Trump a signé la loi de finances rectificative. Les avocats de la marijuana pourront profiter de la fête du 1er janvier.

Source: lemonde.fr
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Par mrpolo,
Dès le 1er janvier 2018, la loi légalisant le cannabis à usage récréatif prendra effet en Californie. Il s'agit du huitième État américain à franchir ce pas. Le Figaro fait le point.
 
 
Photo: Les Nords-Américains ont dépensé 6,7 milliards de dollars en cannabis légal en 2016. Robert F. Bukaty/AP
 
Le jour du nouvel an, la loi légalisant le cannabis à usage récréatif, votée en 2016, se concrétise en Californie et pourrait permettre à l'État de s'imposer comme le plus gros marché mondial de l'herbe planante. Le grand État de l'Ouest américain avait déjà été pionnier de la marijuana à usage médical aux États-Unis, l'autorisant dès 1996. Vingt-deux autres États ont légalisé cette drogue uniquement à des fins médicales.
 
Le Colorado a été le premier à voter, en 2012, en faveur de cet amendement sur l'usage récréatif, suivi de Washington. «Désormais, je ne me sens plus comme un criminel lorsque je fume de l'herbe», déclare Matt Johns, un jeune de Boulder, une ville au nord-ouest de Denver, la capitale du Colorado. Dans ces deux États, dès 2014, les adultes (plus de 21 ans) ont ainsi obtenu le droit d'acheter du cannabis dans des magasins accrédités en quantités limitées. Dans six États, un résident peut se procurer 28 grammes. Seul le Maine autorise la possession de 75 grammes et dans le Massachussets les habitants ont le droit de stocker 280 grammes chez eux et 28 grammes en public. L'usage récréatif est autorisé seulement dans un lieu privé et non dans la rue et les plans de culture doivent être recensés dans un fichier central informatisé. «Personne ne nous interpelle si l'on fume à l'extérieur. Nous n'avons pour l'instant pas de lieux réservés aux fumeurs de cannabis comme les coffee shops mais je pense que cela viendra dans le futur», ajoute Matt Johns.
 
Au niveau fédéral, la marijuana est tout de même reconnue comme une substance dangereuse de catégorie 1 au même niveau que l'héroïne et au-dessus de la cocaïne. La consommation de cannabis est interdite par les autorités fédérales mais Donald Trump a assuré laisser la prérogative aux États.
L'Alaska et l'Oregon ont légalisé la marijuana à usage récréatif respectivement en 2014 et 2015. Dans le même temps que l'élection du 45e président américain, le 8 novembre 2016, la Californie, le Maine, le Nevada et le Massachusetts, ont dit «oui» au cannabis légal. Seule la Californie est dans l'attente d'une commercialisation légale via des magasins spécialisés.
 
Le 8 décembre, l'État de la côte ouest a ouvert une plateforme en ligne permettant de recueillir les demandes de licences des entreprises désireuses de travailler dans le cannabis à partir du 1er janvier 2018. Des villes comme San Francisco, San Diego et San José ont déjà émis les permis pour que les commerçants concernés puissent démarrer les ventes dès les premières heures de 2018. Los Angeles, en revanche n'a pas encore attribué les licences: les premières demandes ne seront traitées qu'à partir du 3 janvier.
Un boom économique
Dans le Colorado, où les premières ventes ont eu lieu en 2014, le marché du cannabis a créé 18.000 emplois à temps plein en trois ans. Les ventes ont engendré des recettes fiscales colossales, des taxes étant prélevées sur la vente de cannabis. La première année, l'État a imposé une taxe de 30%. Ce nouveau commerce lui a rapporté 50 millions de dollars et une augmentation du tourisme. Au total, les taxes prélevées en un an ont rapporté 30 millions de dollars de trop, explique l'Obs. Selon la Constitution du Colorado, qui prévoit un motant maximal d'impôts percevable par l'État, le surplus a dû être reverser au contribuable. Le gouvernement avait été contraint de restituer 7,63 dollars aux habitants.
Pour la Californie, les enjeux financiers sont énormes: l'État prélèvera 15%, plus une taxe sur les ventes de 10%, et la plupart des villes imposeront également une taxe municipale de 2 à 10%.
 
C'est dans le Nevada que les consommateurs achètent le plus de cannabis légal d'après les chiffres du site Marijuana business daily. Les dispensaires du cinquième État à avoir légalisé la marijuana à des fins récréatives ont vendu pour 27 millions de dollars d'herbe lors du premier mois de ventes en juillet 2017. C'est presque le double du chiffre d'affaires au cours du premier mois de ventes dans l'Oregon (14 millions) et plus de sept fois le montant enregistré par l'État de Washington (3,8 millions).
Selon une étude Arc View Market Research, les Nords-Américains ont dépensé 6,7 milliards de dollars en 2016 en cannabis légal. C'est 34% de plus par rapport à 2015.
Moins de trafic, plus d'accidents
Les anticannabis craignaient de voir les plus jeunes et des adolescents fumer ou ingérer davantage de marijuana. Selon une étude fédérale publiée à la fin des deux premières années de légalisation complète (2014-2015), la consommation chez les adolescents a diminué de 12%. Les aspects positifs de la légalisation ont tendance à l'emporter. Cette chute serait due à la baisse du marché noir des dealers. Grâce à l'ouverture des magasins réservés uniquement aux adultes, le trafic se tarit et les adolescents ont davantage de mal à se fournir.
En revanche, une étude a démontré que le nombre d'enfants ayant accidentellement ingéré du cannabis au Colorado a augmenté de 150% depuis 2014. Dans l'État de Washington, le bilan est mitigé. La consommation de marijuana aurait augmenté de 2% pour les 13-14 ans et de 4% pour les 15-16 ans à la suite de la légalisation en 2015.
     
Si globalement la consommation des adolescents a diminué, ce n'est pas le cas de celle des adultes de plus de 18 ans, particulièrement chez les consommateurs occasionnels et réguliers de plus de 25 ans. Dans l'Oregon, l'usage de marijuana a augmenté de 19,5% en 2013 à 23,19 % en 2016. Même bilan pour l'Alaska qui a vu le nombre de consommateurs augmenter de 19,86% en 2013 à 23,46% en 2016.
  Par  Morgane Rubetti   Source: lefigaro.fr
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Par mrpolo,
Une vaste enquête menée aux États-Unis montre que la consommation de cigarettes a fortement diminué chez les jeunes américains, qui sont aujourd'hui plus adeptes de cannabis.
 
photo: La consommation de cannabis est en hausse ces dernières années chez les jeunes américains. © Reuters
Les lycéens américains seraient désormais plus nombreux à fumer du cannabis quotidiennement que des cigarettes. C’est le principal résultat d’une large enquête menée auprès de 43 703 jeunes américains (entre 13 et 17 ans) par le National Institute on Drug Abuse (NIDA), l’organisme public qui traite des addictions aux États-Unis.
 
Pas de lien avec la légalisation
Ainsi, 5,9 % des élèves de terminale interrogés disent fumer du cannabis quotidiennement, contre 4,2 % pour la cigarette. Une consommation de tabac chez les jeunes américains qui atteint son plus bas niveau depuis 43 ans. Pour les commanditaires de l’enquête, il est impossible néanmoins d’établir une corrélation entre la légalisation du cannabis et son utilisation, rapporte le site américain Quartz. Dans les États où la marijuana est en vente libre, les jeunes n'en fumeraient pas plus que dans le reste du pays.
 
Consommation quotidienne de cannabis et de cigarettes des élèves de terminale aux États-Unis :

©drugabuse.gov
La cigarette électronique séduit les jeunes
Autre enseignement de cette étude, les jeunes fumeurs américains semblent avoir adopté la cigarette électronique. Un élève de terminale sur trois aurait déjà vapoté au cours de la dernière année. Une consommation fortement en hausse ces dernières années. Le phénomène inquiète les spécialistes, dont Nora Volkow, directrice du NIDA. Elle constate que la plupart des jeunes utilisateurs de vapoteuses en sont à leur premier contact avec le tabac. Il ne s’agit donc pas d’un outil de sevrage. « Il est impératif que nous intervenions pour alerter les jeunes sur les dangers de ces produits », rapporte Quartz. Une inquiétude fondée, puisque selon l’étude, pour 53,6 % des jeunes interrogés, la cigarette électronique est testée pour « voir ce que cela fait », contre 9,6 % qui souhaitent réellement arrêter de fumer.
 
Les drogues dures en baisse
Motif de satisfaction en revanche, la consommation de drogue dure semble en recul chez les lycéens américains. Excepté le LSD, dont 3,3 % des élèves de terminales disent en avoir absorbé dans l’année écoulée, la consommation de cocaïne (2,7 %), d’ecstasy (2,6 %) ou d’héroïne (0,4 %) est en baisse ces dernières années.
 
Source: jactiv.ouest-france.fr
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Par mrpolo,
Nouvelle source de revenus pour les uns, la culture de la plante à cinq pointes sans THC représente pour les autres une menace pour les légumes
 
Nous sommes sur la plaine de Magadino, la plus vaste zone agricole du Tessin. Ivan Martinelli, président de l’Association des producteurs de cannabis light du canton, qui regroupe dix producteurs, nous accueille dans ses serres. L’odeur caractéristique assaillit les narines. Sur 15 000 mètres carrés poussent quelque 40 000 plants de cannabis CBD (pour cannabidiol, un cannabinoïde non psychotrope), dit «light», sans aucun produit chimique.
 
Ses plantes sont croisées de façon à ce qu’elles contiennent moins de 1% de THC, (tétrahydrocannabinol, le cannabinoïde psychotrope), comme l’exige la législation fédérale. «C’est une plante facile qui donne énormément de satisfaction. Avec quinze heures de lumière – naturelle et artificielle – par jour, je peux atteindre trois cycles de floraison par an», explique le jeune père de famille.
Des légumes sans bénéfice
L’entreprise familiale Fioricoltura Martinelli a été fondée dans les années 1950. «Mes grands-parents vendaient des légumes, mes parents ont introduit les fleurs. L’année dernière, nous avons laissé tomber les légumes parce qu’ils ne rapportaient plus du tout», confie-t-il. C’est pour assurer le futur de la société qu’Ivan Martinelli, floriculteur et diplômé en commerce, s’est lancé l’an dernier dans la culture du cannabis.
 
Avec des résultats estimables. En un an, le nombre de ses employés a fait un bond de six à quinze. Son succès est tel qu’il a dû sécuriser ses plants. «J’ai subi six vols depuis que j’ai entrepris cette culture.» Il est autorisé à vendre en gros, minimum 250 grammes, et compte des clients dans toute la Suisse dans des secteurs aussi divers que la pharma, l’alimentaire ou le tabac.
 

Si la culture est autorisée depuis 2002 au Tessin, les demandes d’autorisation pour produire le cannabis CBD ont fait un saut en 2017 GABRIELE PUTZU
Nouvel engouement
Même si la culture est autorisée depuis 2002 au Tessin, les demandes d’autorisation pour produire le cannabis CBD ont fait un saut cette année, passant de quelques-unes les années passées à une douzaine. Selon la Police cantonale, dix producteurs sont actuellement autorisés, d’autres demandes sont en cours d’évaluation. Ce nouvel engouement pour la version light du cannabis suscite cependant une certaine polémique dans le canton.
Agriculteur et député (PPD) à Bellinzone, Claudio Cattori interrogeait fin août le gouvernement communal. Il voulait savoir dans quelle mesure les plantations de cannabis light ont augmenté ces derniers mois sur la plaine de Magadino. «L’autorisation de cultiver ici nous a été donnée pour les fruits et légumes. Or l’on voit toujours plus de champs de cannabis. A ce rythme, nous devrons bientôt devoir importer nos légumes de l’étranger, moins frais et bourrés de pesticides.»
«Gains faciles»
Président de l’Union des paysans tessinois, Roberto Aerni regrette lui aussi que «le potager traditionnel soit progressivement remplacé par le cannabis». Il ne croit pas que la qualité des sols tessinois – comme on l’entend souvent – explique la «vague» de nouvelles plantations. «Je pense qu’en Suisse interne, certaines valeurs sont encore préconisées, tandis qu’ici, nous sommes moins regardants, plusieurs se mettent à cette culture à cause des gains faciles qu’elle représente.»
Lire également:  Pour les consommateurs, le cannabis légal, c’est «le plaisir, sans la défonce»
Député (PLR) au Grand Conseil et ancien chef de la lutte antistupéfiants de la police cantonale, Giorgio Galusero est aussi sceptique. Il souligne que déjà, des gens arrivent de toute la Suisse pour louer des terrains au Tessin afin de cultiver la plante à cinq pointes, au détriment des légumes. «Dès l’an prochain, la pression sera plus forte encore.» «Pour moi, le marché du cannabis «light» n’existe pas; le fumer est comme fumer de la paille! Il s’agit plutôt d’un moyen intermédiaire pour éventuellement passer à la libéralisation du cannabis normal.»
Moins marqué ailleurs
En revanche, pour Sergio Regazzoni, producteur de cannabis CBD et président de l’Association cannabis récréatif Tessin (ACRT), la culture du cannabis light est une opportunité pour le canton. «Plusieurs terrains inutilisés ont été repris par des jeunes. Aujourd’hui, ils vivent grâce à leur travail de culture, alors qu’ils auraient facilement pu se retrouver à l’assistance.»
Ailleurs en Suisse, cette évolution n’est pas aussi marquée, relève Markus Waber, responsable de la communication de l’Union maraîchère suisse: «Même s’il y a des cultures de cannabis light, elles occupent peu ou pas les cultures maraîchères et se retrouvent plus sur des exploitations mixtes.»
 
Source: letemps.ch
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Par mrpolo,
Tandis que de nombreux anciens policiers et fonctionnaires canadiens entrent dans l'industrie naissante de la marijuana avec leurs propres entreprises commerciales, les activistes Marc et Jodie Emery sont poursuivis pour avoir aidé à en arriver là.
 
Photo: Jodie et Marc Emery devant la Cour suprême du Canada, gracieuseté de Jodie Emery.
 
 
Lundi, dans une salle d'audience du centre-ville de Toronto, les Emerys ont été forcés de plaider coupable aux accusations de possession de marijuana aux fins de trafic, de trafic de marijuana et de recel des produits de la criminalité.
En fin de compte, le «prince et la princesse du pot» ont évité d'aller en prison, mais ont maintenant une amende et une suramende compensatoire de 195 000 $ chacuns ainsi que deux ans de probation.
 
Les accusations sont dus à une chaîne de dispensaires récréatifs sans permis, dans diverses grandes villes à travers le pays, qui portait la marque Cannabis Culture. Une marque qui a été créée et développée par les Emerys dans un symbole emblématique de la réforme de la marijuana pour le Grand Nord Blanc.
Le 6 mars, Marc et Jodie ont été arrêtés à l'extérieur de l'aéroport international Pearson dans le cadre d'un démantèlement massif de toute l'organisation Cannabis Culture. L'effort controversé et gargantuesque, mené par la police de Toronto, comprenait les incursions de plusieurs franchises et la poursuite de divers employés.
Marc et Jodie ont depuis lors été interdits de toute relations commerciales directes avec Cannabis Culture. Ce verdict récent a ajouté une insulte à l'injure pour deux personnes qui ont attisé les flammes de la légalisation des décennies avant même que cela ne soit considéré comme une possibilité.
 
"Je suis heureuse que les 17 [employés] aient vu toutes leurs charges abandonnées" a déclaré avec émotion Jodie Emery dans une interview à Marijuana.com. "Je suis vraiment contente que nous n'ayons pas de prison ferme parce que le juge avait dit que nous devrions aller en prison pour ça."
Emery a ajouté qu'elle et Marc n'avaient pas d'autre choix que d'accepter un accord de plaidoyer afin d'éviter la prison et d'aider les autres accusés.Cependant, les faits soulevés par l'accusation étaient entachés d'inexactitudes quant à la somme d'argent que le couple gagnait.
"J'ai dû accepter un accord de plaidoyer qui contenait beaucoup d'informations qui n'étaient pas exactes, mais je ne peux pas me permettre de me battre, et c'est vraiment difficile à prouver quand les flics mentent", a déclaré Jodie.
 
Jodie a souligné que l'accusation et la police avaient prétendu que les Emerys recevaient des frais de participation de 25 000 $ de chaque boutique, ce qui, selon elle, n'est tout simplement pas vrai. Elle a ajouté que la "preuve" que la police avait concernant ce montant était basée sur certaines notes que Jodie avait écrites pour de futurs contrats commerciaux qui ne se sont jamais concrétisés. "Ils ont également déclaré [ que nous  faisions] 6 à 10% brut des ventes, ce qui n'est pas vrai. Ils vous font vraiment du tort. "
 
Jodie a ajouté que l'accusation faisait référence au mois où elle a fait un bénéfice et a utilisé cette information comme point de référence pour mesurer les revenus de toute l'entreprise. "Ils disent que c'est ce que nous faisons régulièrement. Au tribunal, la Couronne s'est même levée et a dit qu'ils savaient que si nous allions au procès, il serait difficile de prouver [cette accusation]. »Jodie avait supposé que le montant réclamé par l'accusation serait le quadruple.
 
S'il y a des aspects positifs dans cette situation malheureuse et apparemment hypocrite au nom du système de justice du Canada, ils ont été abordés par un membre de l'équipe juridique des Emerys. "Mon avocat a dit que si nous n'allions pas aller en prison pour ce qu'ils présentent comme une organisation géante, alors personne d'autre ne ira en prison pour moins que ça. Ce sera vraiment difficile [après ce verdict] de mettre d'autres propriétaires de dispensaires en prison.
 
Cette attitude d'équipe a été le modus operandi des Emerys tout au long de leur existence en tant que militants, y compris les cinq années que Marc Emery a passées dans une prison fédérale américaine pour vente de semences par correspondance à travers la frontière.
 
Pour ce qui est de la somme exorbitante que Marc et Jodie ont tous deux reçu en amende, ils ne l'ont tout simplement pas, et Jodie ne sait pas comment ils vont payer les 400 000 $ qu'ils ont tous deux. "On nous a donné deux ans pour payer et j'imagine que nous faisons juste de petits paiements. À ce moment-là, nous comparaissons devant le tribunal et nous leur prouvons que nous n'avons pas les moyens de le payer », a déclaré Jodie. "Je ne peux pas le comprendre; C'est une somme tellement handicapante. "
 
Quelle que soit la situation, Jodie n'a aucun regret. "Quand je me souviens de tous ceux qui nous remerciaient d'avoir amélioré leur vie, cela en valait la peine", a-t-elle déclaré. "Nous avons fait une belle chose, nous n'avons jamais blessé personne. Nous avons créé un si bon modèle [d'affaires] que le gouvernement le vole et le fait lui-même. Ils prennent tout ce que nous avons fait et le font eux-mêmes et nous punissent pour l'avoir fait en premier. "
 
En novembre, l'ancien chef de la police de Toronto, Julian Fantino, un opposant farouche qui a comparé la réforme du cannabis à la légalisation du meurtre, a annoncé qu'il se lançait dans le commerce de la marijuana.
Alors que Fantino coupait le ruban à sa nouvelle entreprise, ouvrant la voie aux profits dont il va maintenant profiter, les avocats de Marc et Jodie se préparaient à négocier ce qui se révélerait être une énorme amende qu'ils ne pourraient pas payer.
 
Le gouvernement du Canada fait également ses propres préparatifs afin de recevoir potentiellement des milliards de dollars de ventes légales de cannabis, en partie à cause des décennies d'activisme des Emerys. Quant à Marc et Jodie, ils ont mis en place un compte de crowdfunding en ligne dans l'espoir que le public viendra à leur secours.
 
Source: marijuana.com
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Par mrpolo,
Son histoire d'amour avec le cannabis a démarré par quelques bouffées volées avec ses amis lorsqu'il était adolescent. Elle s'est transformée en une véritable dépendance.
 
photo afp
"C'est une plante sacrée. Une intoxication sacrée", explique-t-il après avoir tiré sur son narguilé à son domicile de Peshawar, une grande ville du nord-ouest du Pakistan.
  "Cette addiction est comme une seconde épouse", sourit-il, goguenard.
  Niaz Ali reconnaît que sa passion va à l'encontre des préceptes de l'islam. "Nous savons que c'est +haram+ (interdit), mais c'est une accoutumance qui ne nuit à personne d'autre", affirme-t-il.
  Au Pakistan, pays très conservateur, la consommation d'alcool est strictement interdite pour les musulmans. La vie nocturne et ses plaisirs se mènent à domicile derrière des portes fermées. Une partie de l'élite pakistanaise boit de l'alcool en privé.
Mais nombre de Pakistanais se montrent ouverts à la consommation de cannabis, dont l'odeur acre se retrouve souvent au hasard des rues. La variante locale favorite, noire et spongieuse, est fabriquée à partir de marijuana cultivée dans les zones tribales frontalières de l'Afghanistan, dans l'ouest du pays.
Elle rend la nourriture plus savoureuse et aide à dormir, justifient-ils.
 
Plante rituelle 
 
Le haschich est utilisé depuis des siècles dans le sous-continent indien, dont le Pakistan fait partie. Sa consommation a précédé l'arrivée de l'islam. Des références ont été relevées dans le texte sacré hindou Atharva Veda, qui le décrit comme une plante médicinale et rituelle.
Selon une étude de l'ONU datant de 2013, le cannabis est la drogue la plus consommée au Pakistan avec environ 4 millions d'adeptes, soit 3,6% de la population.
 
Ce chiffre est toutefois sujet à caution dans un pays où les statistiques fiables sont rares: "C'est une sous-estimation", juge le Dr Parveen Azam Khan, qui préside la Fondation Dost Welfare, une ONG soignant les toxicomanes à Peshawar.
Et quel que soit le nombre d'accros à des drogues, la lutte contre l'addiction est difficile au Pakistan, avec une pénurie de cliniques spécialisées et des soins hors de portée de la plupart des gens, relève l'ONU.
Les experts en santé publique soulignent que l'omniprésence de cette drogue bon marché dans le nord-ouest du Pakistan représente une menace pour les enfants pauvres, qui y ont recours pour affronter la dureté de la vie et oublier les traumatismes infligés par des années de violence dans cette région instable.
"Pour les enfants, c'est la drogue de prédilection", explique le Dr Khan, décrivant le lien entre les mouvements insurgés, souvent financés par la drogue, et la dépendance au haschich.
 
  Une Pakistanaise fait chauffer une boulette de haschich, le 25 octobre 2017 à Peshawar
© ABDUL MAJEED / AFP  
Litres de thé 
 
Mohammad Tayyab Qureshi, imam de la principale mosquée de Peshawar, peste contre l'indulgence des forces de l'ordre, qui permet selon lui la popularité du cannabis. "Il n'y a pas de compromis avec le haschich", lance-t-il. Toute substance qui altère les sens ou nuit au corps est strictement interdite par la religion, poursuit-il.
La marijuana est considérée d'un œil plus clément dans certains sanctuaires musulmans du pays, tel celui de Bari Badshah, au cœur de Peshawar. Les fidèles du courant soufi s'y retrouvent la nuit dans une petite cour pour écouter de la musique religieuse, siroter des litres de thé et fumer de grandes quantités de haschich.
 
"La principale qualité du hasch (...) est d'ouvrir l'accès à de nouvelles zones de votre esprit", souligne Mohammed Amin, 50 ans.
De hauts fonctionnaires, des policiers ou des membres des agences de sécurité fréquentent ainsi ces sites religieux, ouverts à tous, note Sayeed Asjid, 27 ans, tout en exhalant des nuages de fumée vers le ciel. "C'est une relaxation profonde", poursuit-il, béat.
Mais les sanctuaires soufis sont souvent la cible d'attentats menés par les talibans ou d'autres groupes extrémistes comme l'Etat Islamique (EI), qui considèrent les soufis comme une secte hérétique.
"(Leur) but est de répandre la peur et la confusion", déplore M. Asjid, qui dit avoir foi en la puissance protectrice émanant du lieu.
 
Les mystiques soufis ne sont toutefois pas les seuls à apprécier la marijuana.
 
Mehwish, 26 ans, souligne qu'un joint occasionnel l'aide à gérer son stress quotidien. "Vous pouvez recourir au hasch quand vous êtes seul (...) et alors vous réfléchissez de manière détendue", explique cette mère célibataire de trois enfants, qui préfère taire son vrai nom.
Une grande partie de sa famille ignore son penchant, admet-elle. Mais "lorsque vous vous sentez bien, que vous êtes actif et que cela vous fait sourire, alors personne n'y voit d'inconvénient."
 
 
Source: h24info.ma
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Par mrpolo,
Lors d’un vote qui s’est déroulé récemment au Parlement norvégien, quatre partis sur les neuf représentés – et 133 députés sur 175 – ont voté en faveur d’une dépénalisation des drogues dans le pays.
 
 
 
Selon le site d'information 71 Republic, les Conservateurs, le Parti travailliste, la Gauche socialiste et les Libéraux se sont entendus sur cette mesure.
 
Cette nouvelle qualification juridique remplace les peines de prison prononcées actuellement à l’encontre des détenteurs de petites quantités de drogue par des mesures de réhabilitation.
 
Avec cette nouvelle législation, la Norvège emboîte le pas du Portugal, qui a opéré la même transition en 2001 et s’en félicite aujourd’hui, avec seulement trois morts par overdose pour un million de personnes chaque année et la plus basse proportion de fumeurs de cannabis chez les 15-34 ans.
 
Source: nessma.tv
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Par mrpolo,
Un club de Vienne a conclu un contrat de sponsoring d'un genre particulier. Partner est un producteur local de cannabis.  
Photo:Getty Images
  L'ancienne star de la Bundesliga Toni Polster (FC Cologne et Borussia Mönchengladbach) et l'équipe autrichienne de quatrième division du Wiener Viktoria, ouvrent de nouvelles perspectives en matière de sponsoring. Comme l'a rapporté le portail laola1.at, le club collabore avec le producteur de cannabis autrichien Flowery Field depuis novembre.
 
L'entreprise de Brunn am Gebirge, près de Vienne, est le plus grand fournisseur de plantes de cannabis d'Autriche, d'où l'on peut théoriquement se procurer de la marijuana et du haschisch. La culture de plantes de cannabis est légale en Autriche. Selon le journal Die Presse, 30% du montant de la commandite est destiné à des projets sociaux.
 
Source: goal.com
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Par mrpolo,
22,6 milliards de dollars, un nombre qui laisse rêveurs les investisseurs nord-américains. C’est peut-être moins de la moitié du potentiel européen – évalué à 56 milliards d’euros –, mais ces chiffres sont ceux d’un seul pays, où l’usage récréatif du cannabis est d’ores et déjà légal dans huit États – Colorado, Oregon, Washington DC, Alaska, Nevada, Californie, Maine et Massachusetts.
 
Crédits : ETHAN MILLER / GETTY IMAGES  
Le triplement des revenus américains du marché du cannabis légal serait naturel et ne se baserait que sur la suite logique des événements, d’après Reuters – comme, par exemple, le nombre toujours plus important d’entrepreneurs quittant leur emploi pour se lancer dans le business du cannabis.
 
  L’industrie américaine du cannabis évolue vite. Elle compte aujourd’hui 150 000 salariés, soit 20 % de plus qu’en 2016. Un seul facteur pourrait freiner son essor : Donald Trump. Le président, qui ne s’est pas encore positionné fermement sur la question, fait planer le doute.
Toutefois, un soutien grandissant est à noter de la part des citoyens. Et cela a fait du bien à l’économie du cannabis légal, puisque l’investissement dans le secteur est encore dominé par des individus fortunés, qui pensent avoir flairé le bon filon en plaçant leur argent dans des services de logistique et de technologie liée au cannabis – contournant ainsi la vente directe, illégale.
 
Source : ulyces.co
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Par mrpolo,
Les guides de voyage et les promoteurs du tourisme au Maroc n'en parlent jamais. Et pourtant, le tourisme du cannabis attire chaque année dans ce pays des milliers de visiteurs amateurs de "kif".
 


Quinze tonnes de haschich ont été saisies dans le nord-est du Maroc,



a-t-on appris le 3 avril 2017. © Rishabh R. Jain/AP/SIPA


 

« Le climat ici est très spécial. Rien ne pousse à part le kif! », plaisante Hassan, un quadragénaire rencontré dans un hôtel de la région de Ketama (nord), considérée comme « la Mecque de la production de haschich ».
 
« C’est notre principale richesse », explique Hassan, qui porte au poignet une ostensible montre en or et reste discret sur la raison de ses fréquents allers-retours vers Casablanca.
Attablée dans le bar de l’hôtel, Beatrix, une Allemande de 57 ans au look baba cool, roule un joint au vu de tout le monde. Celle qui se dit « habituée des lieux » explique être « tombée amoureuse » de la région pour « la qualité de son haschich et la gentillesse de ses habitants ».
 
Au Maroc où la culture du cannabis faisait vivre 90 000 ménages en 2013, selon les derniers chiffres officiels disponibles, vendre ou consommer de la drogue est interdit par la loi.
Mais à Ketama, où d’abondantes plantations de kif accueillent le visiteur, le haschich fait partie du patrimoine local et sa consommation est largement tolérée.
 
‘Bombola Ganja’
 
Avec des amis, Beatrix a organisé à la mi-septembre un « festival » à Ketama, le « Bombola Ganja » – en fait, une soirée entre copains fumeurs devant la piscine de l’hôtel. Sur l’affiche diffusée sur la page Facebook de l’évènement, les plants de cannabis relèguent au second plan les DJ venus mixer de la « trance psychédélique ». Les organisateurs ont aussi glissé un message appelant à légaliser le cannabis à des fins médicinales.
 
Pourquoi ont-ils choisi Ketama? « Difficile de répondre », élude avec prudence Abdelhamid, le directeur de l’hôtel. « Certains sont attirés par les montagnes, les randonnées, le climat », affirme-t-il, sans évoquer l’attrait de la culture locale du haschich.
 
Quelques milliers de touristes viennent chaque année à Ketama, principalement d’Europe, mais aussi des grandes villes marocaines. Mais « la région n’est pas bien exploitée et il y a des dysfonctionnements (…), les routes sont désastreuses, l’eau manque », regrette l’hôtelier.
Et l’image de la ville a décliné avec le temps. Dans les années 1960 et 1970, Ketama était très prisée des hippies. Mais peu à peu, la destination a commencé à traîner une réputation de « zone de non-droit » – le guide du Routard appelait même à la fin des années 1990 les touristes à « bannir absolument » cette région de leur programme.
 
« Le tourisme a connu un net recul », confirme Mohamed Aabbout, un militant associatif local.
Il explique aussi cette désaffection par « l’extension de la culture du kif à d’autres villes du nord Maroc ».
 
Ville bleue à la main verte
 
À une centaine de kilomètres à vol d’oiseau, la ville de Chefchaouen, avec sa médina bleue accrochée à flanc de montagne, a progressivement ravi à Ketama sa position de destination phare.
 
Avec ses maisons pittoresques, ses ruelles entrelacées, ses venelles pavées, celle que l’on surnomme « Chaouen » est le chef-lieu d’une autre région réputée pour sa production de kif.
Ici, petits trafiquants et faux guides accostent immanquablement les touristes pour proposer du haschich ou une visite dans des fermes à la rencontre des « kifficulteurs ».
Certaines maisons d’hôtes offrent également ce « service » pour une quinzaine d’euros. Sans le mentionner dans leur catalogue.
 
À la terrasse d’un café stratégiquement situé, un homme s’approche de potentiels acheteurs: « Celle-ci c’est la meilleure, frère! », lance Mohamed, qui expose au nouveau venu sa grosse boulette de hachisch.
N’est-ce pas interdit? « Ici tu peux fumer où tu veux, mais pas devant le commissariat! », plaisante-t-il, avant de suggérer de se rendre sur « le terrain » voir comment est « travaillé » le kif.
Mexicaine, afghane et beldia
 
Mohamed accompagne un groupe de touristes à quelques kilomètres dans un village pauvre où le vert des champs s’étend à perte de vue.
« Ici tu as la plante mexicaine, l’afghane, la beldia (locale en arabe) », énumère le guide. Selon lui, la plupart des fermiers importent des graines permettant d’obtenir de plus grandes quantités.
À quelques mètres de là, de jeunes Français sillonnent les plantations avec un « guide », étape préalable à la « démonstration ».
 
Les deux groupes se retrouvent devant une modeste ferme où un agriculteur, après avoir tapoté sur un seau, récupère la poudre qui se forme au fond, entre dans son atelier. Il revient quelques minutes après avec le produit fini.
Des femmes du village assistent à la scène, l’air amusé, tandis que des poules picorent autour de la maisonnette.
 
« Ça, ça va direct à la cité. Direct à Saint-Ouen! » dans la région parisienne, lance un badaud, en claquettes et maillot de foot du Paris-Saint-Germain, qui vient d’acheter 200 euros de cannabis.
Comme ces jeunes, nombreux sont ceux qui viennent à Chaouen pour son kif.
La ville est toutefois parvenue en quelques années à élargir la palette de ses visiteurs.
« Il y a 20 ans, les touristes étaient essentiellement de jeunes Espagnols qui venaient fumer. Maintenant, les non-fumeurs viennent aussi pour le bleu de la ville, très apprécié par les touristes chinois », explique le patron d’une agence de voyage.
 
Par AFP
 
Source: jeuneafrique.com
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Par Indi-Punky,
De nouvelles lois sur la marijuana médicale en Oregon excluent les petits agriculteurs.
 
 
 

Glory Daze en Mars avant les nouvelles règles de la marijuana médicale (à partir de la gauche)



Emily Vandruff, Jeremiah Johnson, Jonathan Kurz et Tracy Wilhelm / Photo Emery Garcia


 
 
 
Glory Daze Botanicals est l'incarnation même d'une ferme familiale. À leur siège dans les montagnes du sud de l'Oregon, les chèvres et les chevaux gardent les champs fauchés, les poulets transforment les restes de nourriture en compost, et les vergers et les jardins bien entretenus fournissent des fruits et légumes toute l'année. Mais pendant plus d'une décennie, le cannabis médical en petites quantités a été leur centre d'intérêt.
 
GDB a débuté officieusement en 2005, lorsque l'équipe d'une cinquantaine de membres de la famille et d'amis a commencé à cultiver pour eux-mêmes et quelques patients qui avaient besoin dans le cadre du programme médical de marijuana de longue date de l'Oregon.
 
Lorsque les électeurs ont adopté l'Initiative 28 en 2008, ils leur ont permis de vendre n'importe lequel de leurs surplus de médicaments à des dispensaires médicaux dans tout l'État. Ils sont restés petit et fidèles à leurs racines, en choisissant la qualité plutôt que la quantité. Ils ont commencé à investir du temps et de l'argent dans une serre légère et à température contrôlée pour une production toute l'année.
 
Jeramiah Johnson, copropriétaire de GDB, et Ralph, son père maintenant décédé, ont construit eux-mêmes la structure et pour la première fois depuis de nombreuses années, les lumières sont éteintes, les portes sont fermées et les champs sont en jachère.
 
"Nous n'avons tout simplement aucun moyen de vendre notre produit", admet le copropriétaire Jeramiah Johnson. "L'Etat essaie aussi fort que possible de nous expulser."
 
Glory Daze est parmi les milliers de producteurs de marijuana médicale dans l'état frappé par une série de changements législatifs rapides du programme. Alors que l'OMMP existe toujours, Johnson croit que l'État expulse les petits agriculteurs et se plie à l'appel des grandes entreprises.
 
L'Oregon a légalisé l'usage du cannabis pour les adultes en 2015 et les dispensaires de marijuana médicale ont été les premiers à offrir des produits au public. En 2017, l'État a exigé que toutes les ventes récréatives de marijuana passent par les dispensaires agréés de l'Oregon Liquor Control Commission, un processus long et coûteux qui nécessite des milliers, souvent des centaines de milliers de dollars pour acquérir un permis. Les dispensaires de marijuana médicale étaient toujours autorisés à acheter et vendre du cannabis exclusivement aux patients médicaux.
 
Les choses ont encore changé au deuxième trimestre de 2017, lorsque l'État a commencé à permettre aux dispensaires agréés par l'OLCC de vendre des produits aux patients médicaux, tout en ne permettant pas aux cultivateurs de marijuana de vendre leurs produits aux dispensaires récréatifs. Selon Johnson, c'était le premier clou dans le cercueil.
 
"Il y avait des centaines de dispensaires médicaux à travers l'état l'année dernière, maintenant nous sommes à 11. Nous avons visité chacun d'entre eux, et avons produit pour la plupart, mais ils disent tous la même chose, nous ne pouvons pas rivaliser avec les dispensaires récréatifs. "
 
Puis, le 12 octobre, GDB a reçu une lettre par la poste, dans laquelle les membres de l'équipe et les cultivateurs de l'État passaient en justice. Lors d'une session à huis clos, la législature de l'Oregon a adopté le SB-1057. Le nouveau projet de loi a apporté des changements radicaux au système. Les patients sont actuellement empêchés de cultiver plus de 12 plantes sur leur lieu de résidence, quel que soit le zonage utilisé. Les propriétés résidentielles rurales sont maintenant assujetties à la même restriction maximale de 12 plantes.
 
«Nous dépensons seulement 1 400 $ pour renouveler nos cartes de patients, ce qui s'est avéré être une perte. Nous ne pouvons pas cultiver pour ma mère ou ma sœur parce qu'elles vivent à la même adresse que notre site de culture.
 
Bien que la serre soit vide, Johnson et GDB n'ont pas admis leur défaite. Ils ont demandé et obtenu l'approbation d'un permis de production de la CCO, mais ils avaient prévu d'augmenter le capital pour achever les améliorations coûteuses de l'infrastructure de leur ferme avant de devenir des installations récréatives. À partir des systèmes de sécurité, des projets de construction, des permis, des licences et des salaires des employés, Johnson évalue à un minimum de 250 000 $ l'investissement dans l'industrie de la récréation, même s'ils possèdent déjà la propriété.
 
"Nous voulions vraiment faire tout cela par nous-mêmes, maintenant nous devons chercher un financement extérieur pour mettre les choses en marche", a déclaré Johnson. "Nous pourrions juste continuer à produire et chercher une place sur le marché noir pour notre produit, mais nous faisons tout par les livres."
 
Pour Emily Vandruff, l'une des rares employées de GDB, la fermeture était la dernière chose à laquelle elle s'attendait.
 
"Nous avons fait tout ce que nous pouvions pour continuer, produire un produit de qualité dont nous sommes fiers, suivre les tests et les exigences de suivi, visité chaque dispensaire possible dans l'état, mais nous ne pouvons pas nous permettre de continuer", a déclaré Vandruff. "J'ai été poussé hors du meilleur travail que j'ai jamais eu."
 
La liste des nouvelles règles change presque tous les mois, mais pour l'instant, l'État a commencé à inspecter les sites et exige que tous les producteurs de plus de 12 plantes entrent dans le système de suivi du cannabis METRC. ventes de cannabis. D'autre part, les producteurs se sentent forcés dans la direction opposée.
 
"Si vous supprimez le débouché légal pour les agriculteurs, ils seront forcés de trouver un autre endroit pour décharger leur produit", a déclaré Johnson.
 
Chez GDB, l'équipe a de l'espoir malgré la fermeture.
 
"Nous serons bientôt de retour, mais je me demande combien d'autres ne seront pas aussi chanceux", a déclaré Johnson. "L'OMMP nous a permis de produire des médicaments de haute qualité à bas prix pour les patients à travers l'état. Je ne peux tout simplement pas imaginer que ces mêmes patients vont subir le poids de ces nouvelles lois. "
 
Source: cannabisnow.com
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Par Indi-Punky,
Par un décret fiscal relié à la loi de stabilité 2018 (et adopté au pas de course avant la dissolution des deux Chambres puisque les élections législatives doivent avoir lieu début mars), le gouvernement italien a inscrit la gratuité du cannabis utilisé dans les thérapies antidouleur.
 
 
 
Le cannabis médical sera pris en charge à 100 % par la sécurité sociale italienne (Mutua) et cela dans toute l’Italie, afin d’uniformiser le système. En l’état actuel, seulement onze régions sur vingt ont déjà introduit la gratuité des thérapies antidouleur à base de cannabis.
 
Garantir la demande nationale
 
Pour couvrir les besoins des 12 millions de patients italiens concernés, dont une majorité de femmes, recensés par le ministère de la Santé, le gouvernement a décidé de débloquer une enveloppe de 2,3 millions d'euros. Ce fonds servira à renforcer la production dans les établissements pharmaceutiques militaires de Florence. Ceux-ci, depuis l’adoption de la loi légalisant l’utilisation du cannabis à des fins thérapeutiques, ont le monopole de la culture et des procédés de transformation.
 
« Notre objectif est de garantir la demande nationale, estimée à 350 kg par an, sans devoir importer les quantités manquantes produites par d’autres pays de l’Union européenne », a déclaré Beatrice Lorenzin, ministre de la Santé italienne. C’est dans l’optique du renforcement des quotas de production que le gouvernement vient aussi d’autoriser le ministère de la Santé d'accorder des licences pour la culture légale et les procédures de transformation à d’autres entreprises et instituts italiens.
 
Ces structures devront observer le protocole rédigé par le ministère de la Santé et suivre les directives établies par le laboratoire pharmaceutique militaire florentin. Le ministère veut également développer le réseau des préparations pharmaceutiques à base de cannabis vendues en officine sur présentation d’une ordonnance portant la mention « délivrance en une seule fois ».
 
Le décret fiscal prévoit aussi la mise en place de cycles de formation professionnelle sur les thérapies antidouleur à base de cannabis pour le personnel médical et sociosanitaire.
 
De notre correspondante Ariel F. Dumont
 
Source: lequotidiendumedecin.fr
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Par Atchi,
Alexis Bortell, guérie de ses crises d’épilepsie grâce à des médicaments au cannabis, incarne la lutte pour la légalisation au niveau fédéral.
 


droits d'image:
https://www.facebook.com/pg/HealAlexis


 
Le procès intenté par Alexis Bortell, 12 ans, et cinq coplaignants, est certes médiatique. Mais il n’a rien du simple happening, de la tentative de buzz facile. Il s’agit d’obliger le gouvernement des Etats-Unis à regarder en face les contradictions judiciaires, de plus en plus intenables, qui existent en 2017 lorsqu’on parle de consommation de cannabis.
 
Alexis Bortell souffre depuis sa naissance de crises d’épilepsie paralysantes. Le seul remède qui a pu les juguler efficacement est une huile à base de cannabis. Le problème est qu’au Texas, d’où sont originaires Alexis et sa famille, le cannabis dont elle a besoin n’est pas légal. Les Bortell ont dû déménager en 2014 au Colorado, où le cannabis à usage thérapeutique (et aussi récréatif) est légal, pour que leur fille puisse essayer de mener une vie normale. Ce traitement, indispensable, empêche notamment la jeune fille de retourner au Texas pour voir ses grands-parents, au risque d’être arrêtée pour avoir transporté une substance illégale.
 
Alexis Bortell est devenue depuis plusieurs années le visage de ce combat judiciaire. Elle l’incarne dans les médias, sur les plateaux, dans les conférences, sur les réseaux sociaux et dans son livre, en vente sur son site Internet.
 
Une affaire de droits civiques
 
Ce n’est pas un hasard si les avocats encadrant les plaignants la mettent autant en avant. Elle leur permet d’illustrer, en des termes très simples, les raisons de poursuivre en justice le ministre Jeff Sessions, son ministère de la justice et la DEA (Drug Enforcement Administration), les stups américains.
 
« Il ne s’agit pas seulement de cannabis », dit Michael Hiller, qui dirige une équipe dont chaque avocat est membre de la New York Cannabis Bar Association.


La consommation de cannabis à des fins thérapeutiques est actuellement légale dans 29 Etat et dans le district de Columbia (la consommation à but récréatif l’est dans neuf d’entre eux). Environ 62 % de la population américaine a accès légalement à une substance qui, pour le reste du pays, et surtout pour la législation fédérale, est toujours considérée comme illégale. En 1971, le Controlled Substance Act a classé le cannabis comme une drogue de « catégorie 1 », au même titre que l’héroïne ou le LSD et, officiellement, plus nocive que des drogues de « catégorie 2 », comme la cocaïne, les amphétamines ou l’opium. 
Paradoxes, inconsistances et statu quo
 
En plus d’Alexis Bortell et de la Cannabis Cultural Association, Michael Hiller représente d’autres individus dont les situations illustrent les paradoxes, inconsistances et statu quo presque absurdes à la lumière de l’avancée de la dépénalisation aux Etats-Unis :
Jagger Cote, 6 ans, qui souffre d’une maladie neurologique et dont la famille a aussi dû quitter la Géorgie pour le Colorado. Marvin Washington, ex-joueur professionnel de football américain reconverti dans les produits au cannabis sans THC, qui milite pour que la ligue professionnelle accepte que les joueurs utilisent cette substance pour se soigner, plutôt que des antidouleur. José Belen, soldat ayant servi quatorze mois lors de la première guerre du Golfe, qui soigne son trouble de stress post-traumatique notamment avec le cannabis.

L’objectif ultime, pour Michael Hiller, est de faire reconnaître que le Controlled Substance Act est inconstitutionnel lorsqu’il s’applique au cannabis. « Si la justice nous accorde cela, ce procès pourrait avoir des conséquences sur la vie de dizaines de millions de personnes », croit-il savoir.
 
Même si le procès est en cours, le chemin judiciaire menant à cette hypothétique décision est encore très long. Les plaignants espèrent contribuer à une dynamique similaire à celle qui a abouti à la légalisation du mariage homosexuel : une légalisation progressive par des « Etats pionniers » qui pousserait le gouvernement à prendre position à l’échelle fédérale.
 
Source: LeMonde.fr
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Par Indi-Punky,
Un cannabis médical plus concentré en THC est autorisé en Pologne depuis le 31 octobre 2017... Sous certaines conditions trop restrictives au goût de ses adeptes.
 
 
 

Le cannabis médical plus concentré est autorisé en Pologne sous certaines conditions



JANEK SKARZYNSKI / AFP


 
 
 
Le cannabis plus concentré est autorisé depuis le 31 octobre 2017 pour usage médical en Pologne. Il contient une concentration élevée de cannabidiol, CBD - un agent anti-inflammatoire qui n'a pas d'effets euphorisants - et des traces infimes du tetrahydrocannabinol (THC), une substance psychoactive. Le THC est considéré comme plus efficace dans le traitement de douleurs chroniques, de stress post-traumatique et dans les soins palliatifs. Avec la nouvelle loi, un taux plus élevé du THC est désormais autorisé en Pologne.
 
Des effets médicaux encourageants
 
Un petit garçon secoue malgré lui ses mains violemment, en avant et en arrière. Puis ses agitations cessent peu après avoir reçu dans la bouche de la part de sa mère quelques gouttes d'huile couleur ambre : du cannabis médical. Krzysztof est un garçon polonais de 5 ans, espiègle et souriant, atteint de trisomie 21. Ses parents affirment que l'huile de cannabis médical qu'ils lui donnent depuis deux ans a changé leur vie.
 
"Nous avons essayé la marijuana médicale en dernier ressort, quand tout a échoué à soulager ces crises violentes. Cela a commencé à s'améliorer dès le premier jour", indique à l'AFP Artur Schewe, le père du garçon. Les médicaments conventionnels n'arrivaient alors plus à atténuer les plus de 200 crises d'épilepsie journalières qui épuisaient Krzysztof. "Nous avons vu des effets bénéfiques incroyables", raconte la mère du garçon, Dorota, le nombre de crises ayant baissé d'environ 80%. "Krzysztof est devenu beaucoup plus actif, il a commencé à rire et à pleurer. Il joue, il arrive à se concentrer et son système immunitaire est plus fort, son état de santé est bien meilleur", ajoute-t-elle.
 
Comme les Schewe, de nombreuses familles ont recours au cannabis médical et une nouvelle loi entrée en vigueur le 31 octobre 2017 en Pologne autorise l'accès à une formule plus fortement dosée mais des voix s'élèvent pour déplorer que cet accès reste très limité.
 
Oui à la consommation, non à la culture
 
La loi stipule en effet que les médicaments à base de cannabis avec un taux important de THC peuvent être fabriqués dans des pharmacies polonaises seulement sur ordonnance et uniquement à partir de la marijuana importée. Car bien que les importations soient plus coûteuses, les députés craignent que l'autorisation de la culture domestique ouvre la porte à la légalisation de la marijuana pour des fins récréatives.
 
Or, selon le docteur Marek Bachanski, pédiatre neurologue qui a ouvert la voie à la marijuana médicale en Pologne pour des traitements d'épilepsie chez les enfants, il n'y a déjà "pas assez de marijuana médicale importée des Pays-Bas" et les livraisons adéquates "arriveront seulement l'année prochaine". "Les patients polonais auront un accès limité à ce traitement parce que nous ne produisons pas la marijuana médicale chez nous", regrette-t-il.
 
Un manque de savoir-faire
 
D'après M. Bachanski, il y a "juste une poignée" de médecins en Pologne sachant appliquer la marijuana médicale et les pharmaciens manquent de savoir-faire et d'équipements nécessaires pour réaliser les prescriptions. Selon les règles européennes, les patients ne pouvant pas réaliser leurs prescriptions en Pologne peuvent le faire dans un des 13 autres pays membres de l'UE où la marijuana médicale est légale, mais cela augmente le coût du traitement.
 
Les critiques prônent la nécessité d'une nouvelle législation autorisant la culture et la fabrication sur place de la marijuana médicale, ce qui la rendrait meilleur marché et en faciliterait l'accès. Mais le ministre polonais de la Santé Konstanty Radziwill considère que ces préoccupations sont exagérées, des dizaines de patients, particulièrement des enfants, bénéficiant au cas par cas de financements spéciaux et de permis d'importation de marijuana médicale.
 
Source: sciencesetavenir.fr
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Par animalxxx,
L'Afrique est-elle la prochaine superpuissance du cannabis? Le Lesotho premier pays d'Afrique à octroyer une licence de marijuana thérapeutique
 
 
 
Lesotho accorde la première licence médicale de marijuana
 
L'Afrique comprend cinquante-quatre États souverains (pays) pleinement reconnus, neuf territoires et couvre plus de vingt pour cent de la superficie totale de la Terre. Le continent est immense, et désigné par beaucoup comme "La Patrie". Les paléoanthropologues croient que c'est le lieu d'origine des premiers hominidés, nos ancêtres dans l'évolution. C'est le deuxième plus grand et le deuxième continent le plus peuplé du monde et, comme la majeure partie du reste du monde, beaucoup de ses pays acceptent de plus en plus les avantages de la légalisation du cannabis.
 






Bob Marley – “Love the life you live, live the life you love.”


 

Bob Marley a partagé son héritage jamaïcain et son style de vie Rastafari avec le monde et a été accueilli avec amour par beaucoup, mais même l'île de la Jamaïque n'a légalisé ni décriminalisé la marijuana qu'en 2015. L'impact de Bob Marley sur l'acceptation et le plaidoyer du cannabis Le continent africain est l'un des plus grands producteurs de cannabis au monde. Le Lesotho, un petit pays complètement entouré par l'Afrique du Sud, en est un exemple, et est récemment devenu le premier pays africain à accorder une licence pour la marijuana médicale.
 
Le Lesotho n'est pas étranger à la culture du cannabis. Les paysans Lesothans cultivent du cannabis depuis des générations et, selon les locaux, le cannabis ne pose aucun problème: ils le considèrent comme une plante médicinale et une source de revenus considérable pour une grande partie de leur population pauvre. "C'est pourquoi le gouvernement ne peut pas sévir contre ceux d'entre nous qui le cultivent, parce qu'ils savent que c'est comme cela que nous survivons", a expliqué un local.
 
Certains des ministres ont grandi dans ces familles et ils savent que c'est ainsi que survivent les paysans dans ces régions. »La culture du cannabis parmi d'autres cultures et la vente à l'Afrique du Sud (qui reçoit environ soixante-dix pour cent de son approvisionnement en marijuana au Lesotho) a aidé à soutenir de nombreuses familles, bien qu'il fut complètement illégal jusqu'à encore récemment - tout comme dans les centres urbains de l'Amérique.
 






Lesotho Grants First Medical Marijuana License


 

Jusqu'à présent, une seule entreprise d'Afrique du Sud, Verve Dynamics, a reçu l'approbation réglementaire pour commencer le processus de culture et de production commerciale d'extraits de cannabis. Verve Dynamics autoproclamé «fabricant vegan friendly d'extraits botaniques hautement purifiés et d'ingrédients spéciaux provenant du monde entier sélectionnés exclusivement par eux même ».
 
Mais l'Afrique du Sud n'a pas encore complètement légalisé le cannabis. Beaucoup attendaient une certaine légalisation après que Mario Oriani-Ambrosini, un homme politique atteint d'un cancer du poumon de stade 4, ait plaidé auprès du parlement pour légaliser la marijuana médicale afin de soulager ses souffrances et potentiellement guérir sa maladie.
 
Trois ans après sa mort, l'Afrique du Sud a convenu que l'utilisation privée de cannabis à la maison ainsi que la liberté juridique pour les Rastafaris étaient leur droit. Toutefois, la loi sud-africaine sur la drogue et le trafic mentionne toujours le cannabis comme «Substances indésirables produisant une dépendance» et déclare que «le Cannabis (sic) (Dagga), la plante entière ou toute partie de celle-ci, à l'exception du dronabinol, est illégale».
 
Ce qui soulève la question: où est exactement cette installation de Verve Dynamics, et comment l'entreprise prévoit-elle de procéder, considérant que la culture ouverte, la distribution et l'utilisation publique sont toujours illégales en Afrique du Sud? Nous avons contacté l'entreprise mais n'avons pas encore reçu de réponse.
 
Un couple sud-africain connaît trop bien cette lutte. Après avoir eu leur maison perquisitionnée,
ont radicalement changé de vie: ils sont passés de l'industrie du cinéma et de la télévision au militantisme de la légalisation à plein temps à travers Fields Of Green For ALL, organisation à but non lucratif. 
Ils voyagent comme conférenciers et motivateurs connus comme le "Couple Dagga", une expression inventée par la presse sud-africaine (Dagga qui signifie marijuana). "Nous pensons qu'il y a plus de 500 arrestations par jour en Afrique du Sud pour possession de petit quantités", nous a dit Stobbs. "Les flics ont des quotas pour les arrestations de drogue, donc la weed attire au plus leur attention. Ils ont dénigré cette plante depuis 100 ans et ont démoli beaucoup de portes. Cela ne disparaît pas facilement. »Mais Clarke et Stobbs, avec l'Association des guérisseurs traditionnels sud-africains, sont déterminés à rendre le cannabis abordable et accessible à tous ceux qui en ont besoin. Selon Stobbs, le procès de la plante redémarrera vers le milieu de l'année prochaine.
 
 
 





Zimbabwe


 

Le Zimbabwe envisage également la légalisation. Assez curieusement, lorsque le ministre de la Promotion des investissements, Obert Mpofu, a reçu l'enquête d'une firme cannabique canadienne sur la production de mbanje (nom du cannabis au Zimbabwe), il pensait que c'était une blague, mais après quelques recherches il a découvert à quel point ils étaient sérieux. "Cette société vient du Canada, et c'est l'un des plus grands conglomérats de ce pays, et ils produisent du cannabis à des fins médicales dans des conditions strictes", at-il déclaré à un journal local.
 
Le Zimbabwe est en train de créer des zones économiques spéciales (ZES) destinées à «offrir aux investisseurs des incitations, y compris l'exemption de certaines dispositions de la législation du travail et des règles d'autonomisation économique», ce qui créerait idéalement des règles du jeu équitables. marché inclusif. "Nous avons reçu de nombreuses demandes de la part d'investisseurs désireux de participer aux ZES, et l'une d'entre elles est une grande entreprise internationale qui veut être impliquée dans la production de cannabis", a déclaré Mpofu à Sunday News.
 
La possession et la culture du cannabis sont illégales au Zimbabwe, et beaucoup ont même été emprisonnées pour un usage médical personnel. Un homme de Harare a été emprisonné pendant un an pour avoir cultivé du cannabis pour traiter une maladie osseuse rare. "Je ne vois rien de mal, et je pense que si nous légalisons [la production de] mbanje, nous en tirerons un bénéfice médical parce qu'il est utilisé comme un analgésique tel que la morphine", a expliqué Mpofu à Sunday News. Avec un potentiel de profit et un esprit ouvert, il semble que le Zimbabwe ne soit pas loin d'une forme de légalisation.
 
L'Afrique du Sud, le Swaziland, l'Afrique de l'Ouest, le Nigeria, le Ghana, le Sénégal, le Maroc et d'autres pays fournissent des cultures aux consommateurs de cannabis du monde entier, y compris l'Europe et la République d'Irlande. Ceci est juste une vue sténopé dans le macrocosme de la tradition et du commerce du cannabis en Afrique. Avec le mouvement mondial et la communauté des défenseurs de la légalisation du cannabis, il est grand temps d'accorder plus d'attention au réveil mondial sur la façon dont le cannabis peut transformer nos économies.
 






Le style de vie rastafari respecte le cannabis en tant que plante curative et mystique


 

Par Luna Reyna
 
Source: http://www.dopemagazine.com/lesotho-first-african-country-grant-medical-marijuana-license/
 

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