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Décriminalisation du chanvre - L'initiative populaire a abouti
Par Invité,

Les Suisses voteront sur la décriminalisation du chanvre. L'initiative populaire intitulée "Pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse" a formellement abouti, a indiqué mardi la Chancellerie fédérale.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Après vérification, elle a validé 105 994 des 106 314 signatures déposées le 13 janvier dernier par le comité "Protéger la jeunesse contre la narco-criminalité". Le texte prévoit la dépénalisation de la consommation, de la possession et de l'acquisition pour son propre usage de "chanvre psycho-actif". La culture de cannabis pour sa propre consommation devrait aussi être autorisée. L'initiative a été lancée après que le Conseil national, emmené par l'UDC, le PDC, le PEV, le PLS et une partie du PRD, a enterré en juin 2004 la révision de la loi sur les stupéfiants. Le projet, approuvé par le Conseil des Etats habituellement plus conservateur, prévoyait notamment la dépénalisation de la consommation de cannabis.
 
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Bienne : Les autorités prônent le pragmatisme
Par Invité,
Chanvre : La politique de la Ville en question...
 
Par le biais d’une motion, la conseillère de ville Liliane Lanève-Gujer (Les Verts) de se montrer « plus ouverte et plus pragmatique » face aux consommateurs de haschisch.
 
Source : Chanvre-info
La motion de Liliane Lanève-Gujer fait suite à la décision du Conseil national, prise en juin 2004, de ne pas entrer en matière sur le projet de révision de la Loi sur les stupéfiants. L’écologiste réagit également à la fermeture de plusieurs magasins de chanvre biennois sur décision préfectorale. Si la motionnaire constate une augmentation générale de la consommation de cannabis, elle estime que « les conséquences de ce phénomène ne sont pas supérieures à l’absorption de drogues légales, même si la consommation de cannabis entraînerait un risque sérieux, notamment pour la jeunesse ». Selon Liliane Lanève-Gujer, l’expérience faite dans d’autres villes aurait démontré que la fermeture de magasins de chanvre incite les vendeurs à agir dans la clandestinité, sans que cela génère une diminution de la consommation par les jeunes : « Par contre, le risque de voir le commerce de chanvre se confondre avec celui de drogues plus dangereuses est réel, en particulier dans la rue. »
 
Liliane Lanève-Gujer propose au Conseil municipal d’agir de manière concrète, afin que Bienne ne devienne pas « une plaque tournante du trafic de cannabis ». Dans sa réponse à la motionnaire, l’exécutif constate que, sur le plan fédéral, la situation juridique ne donne pas satisfaction en raison du fossé régnant entre le cadre légal et son application : « Ce cadre est contraignant aux échelons cantonal et communal. Reste que certaines autorités (dont la Ville de Bienne) ont pris position publiquement en regrettant l’échec de la révision de la loi et en affirmant vouloir donner la priorité à la prévention sur la répression ». Le Municipal admet toutefois que « cette politique déclamatoire reste sans effet concret. A Bienne, la question de la consommation de cannabis est traitée de manière très pragmatique. Toutefois, ce sont des organes relevant des autorités cantonales qui s’en chargent. La police municipale est aussi impliquée ». De l’avis de la directrice de l’antenne régionale du Réseau Contact, Christine Meier, il serait souhaitable que la Ville tolère des points de vente connus des autorités et de la police, afin de pouvoir mieux contrôler le marché et faire davantage de prévention, notamment auprès des jeunes.
 
L’exécutif se dit « prêt à répondre à toute initiative venant des milieux compétents pour une systématisation de l’information, par exemple en vue d’une campagne de sensibilisation ». Il recommande au Conseil de ville de transformer la motion en postulat et de le rayer du rôle comme étant réalisé.
 
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La consommation de cannabis a doublé en dix ans
Par Invité,
Berne - La consommation de cannabis a doublé ces dix dernières années en Suisse. Et les jeunes fument leur premier joint en moyenne avant leurs 16 ans, selon une étude de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
 
Source : Romandie news
En tout, 46,1% des adolescents et des jeunes adultes ont déjà consommé du cannabis, selon le rapport du groupe de travail de l'OFSP publié jeudi dans le magazine "Facts". L'étude a porté sur 5000 personnes âgées de 13 à 29 ans interrogées en 2004. Parmi elles, 13,3% ont indiqué qu'elles avaient fumé au moins un joint dans les six derniers mois. Ces personnes comptent parmi les consommateurs actuels.
 
Ce qui inquiète particulièrement les experts est que les jeunes semblent commencer à fumer des joints de plus en plus tôt. Ils ont aujourd'hui en moyenne 15,9 ans, comme l'a expliqué Janine Messerli, de l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA) qui a participé au rapport.
 
Dans la tranche d'âge des consommateurs de 13 à 18 ans, le premier joint a été fumé à 14,7 ans. Chez les 19 à 29 ans, à 16,4 ans. Selon le rapport, cet âge est en constante diminution depuis le début des années 90.
 
Les résultats du rapport ne sont pas surprenants mais inquiétants, a ajouté Mme Messerli. La consommation régulière de cannabis trouble le développement des jeunes concernés. L'ISPA demande ainsi une prévention et des conseils accrus pour les jeunes.
 
Un tiers environ des fumeurs actuels ont des problèmes liés au cannabis. Extrapolé, ce chiffre représente 4,3% de la population d'ensemble des 13-29 ans. Ces personnes disent souffrir de difficultés de mémorisation et de concentration, elles ont peur de perdre le contrôle de leur consommation ou encore de partir à la dérive sociale.
 
Plusieurs études comparées par le "Cannabismonitoring" de l'OFSP concluent que le nombre de consommateurs a doublé en Suisse en dix ans. En 2002, entre 30 et 50% des personnes interrogées affirmaient qu'elles avaient déjà fumé un joint. Au début des années 90, ce taux n'était encore que de 15 à 25%.
 
Beaucoup de facteurs contribuent à la popularité d'une drogue: disponibilité, prix, modes et tendances ou tout simplement l'évolution générale d'une société.
 
Selon certaines études menées auprès d'écoliers, il semblerait toutefois que la consommation de cannabis se soit stabilisée à un haut niveau, voire qu'elle est même en légère diminution.
 
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Initiative Pro-chanvre : 105 571 signatures et maintenant ?
Par Invité,
Un grand merci à ceux qui nous ont aidé à collecter et à informer le grand public. Le chemin est encore long et ardu jusqu’à une réforme. Votre mobilisation ne doit pas faiblir. Le chanvre a encore besoin de vous. Le Parlement et le gouvernement savent désormais officiellement qu’une part non négligeable de la population veut une réglementation pragmatique sur le chanvre. Ils vont être obligés de faire une proposition. Sera-t-elle acceptable ou le comité devra-il aller à la votation ? Pouvons-nous gagner ? Nos opposants iront-ils au référendum ?
 
Source : Chanvre-info
Un événement de portée mondiale
 
Cette initiative est l’étude d’opinion la plus sérieuse et la plus représentative jamais réalisée, les conditions de validation sont bien plus strictes et contraignantes que pour un sondage ou une commission d’enquête, c’est un engagement public pas un avis anonyme. Plus de 105 000 signatures dans un pays multiculturel, confessionnel et linguistique de 7 millions d’habitants, représentent autant que 920.000 en France. Et encore, quand on a vu l’immense engouement des Français lors des récoltes de signatures, ils insistaient pour signer, on peut parier que le million serait largement dépassé si seulement la France proposait un tel système. La défunte constitution européenne prévoyait un mécanisme de pétition référendaire, sans valeur obligatoire comme en Suisse, avec un plancher d’un million de signatures. Une projection de l’initiative à l’échelle européenne donnerait 6 855 000 signatures dont 1,3 rien que pour l’Allemagne. Les Suisses viennent d’offrir un formidable outil aux partisans de la réforme de pays moins démocratiques. En leurs noms, Merci !
 
 
Le parlement doit faire une proposition
 
Les chambres travaillent actuellement à une révision light de la Lstup, essentiellement pour donner une base légale à la politique des quatre piliers. Il était prévu que le cannabis sera traité à part avec d’autres aspects qui ne font pas consensus. Le dépôt de l’initiative peut les pousser à inclure à nouveau le chanvre dans la révision.
 
Dans ce cas de figure, il ne faut pas s’attendre à un retour du système refusé par le National. Une part importante des décideurs veut maintenir l’interdiction et renforcer la répression sur l’offre et parfois même la demande. Certains veulent décriminaliser la consommation et poursuivre la détention de quantités minimes avec des amendes. D’autres veulent dépénaliser la consommation et la possession pour usage mais interdire la consommation publique. Les plus audacieux rajoutent la dépénalisation de l’autoproduction. Trop peu défendent encore un marché réglementé pourtant approuvé en commission et en plénière par les deux chambres et le Conseil fédéral de l’époque. Il est difficile de donner des noms d’organisations pour chaque tendance car les opinions sur le sujet sont plus individuelles que partisanes, sinon la révision serait déjà passée.
 
 
Un compromis acceptable ?
 
Que pouvons-nous accepter ? En théorie, rien qui n’est pas un marché réglementé pour les majeurs. En pratique, on doit s’attendre à une tentative de conciliation au pays du compromis. Nous ne pourrons certainement pas accepter que rien ne bouge ou que soit légalisée la relative tolérance actuelle, il faut un vrai changement de politique. Les organisations impliquées dans la réforme internationale de la politique des drogues, comme ENCOD, réclament un standard juridique minimum et une grande liberté pour les initiatives locales ou nationales. Pas de prison pour les usagers surtout mineurs mais un dispositif d’assistance en cas d’abus et de réduction des risques.
 
Option minimale La base serait la dépénalisation de la consommation des adultes, de la possession d’une quantité raisonnable pour consommation personnelle, de l’autoproduction sans commerce. Ce modèle fonctionne déjà en Belgique ou en Espagne, la République tchèque va certainement l’adopter prochainement . Il est perfectible. Pour être réaliste, Il faudrait offrir la possibilité de collectiviser sans profits les droits individuels à l’autoproduction. Le MEP, Giusto Catania, auteur du très progressiste dernier rapport du parlement européen sur les drogues, vient d’interpeller la Commission européenne sur ce sujet. Tout le monde n’a pas le temps, la place ou l’envie d’autoproduire. Dans ce modèle, personne ne capitalise sur une drogue donc n’a d’intérêt à faire de la publicité ou du prosélytisme, l’Etat ne devient pas dealer par les taxes, les libertés individuelles sont mieux respectées.
 
 
Gérer la consommation publique
 
La consommation publique est un sujet difficile. La solution serait dans une politique commune avec le tabac, interdit dans les lieux publics et dans les lieux privés accueillant du public accessible aux mineurs ou ne disposant pas de système de traitement des fumées. Comme pour l’alcool, l’ébriété manifeste sur la voie publique et la consommation dans les lieux touristiques ou près des écoles, des jardins d’enfants ... Mais l’interdiction publique absolue serait socialement très discriminatoire. Les riches peuvent s’aménager des fumoirs et les pauvres fument devant les gosses ou la famille. Dans ce schéma, pas de joint dans le train, devant l’école ou au salon de thé. Des amendes, lourdes en cas de récidives, devraient réfréner les ardeurs cannabiques déplacées. Pour éviter d’être taxé de trop grande permissivité, Il est à craindre que les peines ne soient augmentées trop fortement pour les dealers, il faudra donc bien différencier l’usager partageur et le dealer par métier pour éviter que les consommateurs ne soient transformés en dealer par une enquête ou une instruction à charge.
 
 
Une solution imparfaite
 
Cette solution présente bien des défauts. Il sera difficile de faire accepter la collectivisation de l’autoproduction. La solution d’une production individuelle ne suffira pas à couvrir le marché, on peut ainsi espérer le couper en deux. La police aura de la peine à distinguer le deal du dépannage, le professionnel et le partageur. Une dépénalisation sans solution pour l’approvisionnement serait très insuffisante car elle ne change rien aux problématiques du marché noir. Elle permettrait de rétablir le lien social et médical avec les usagers et un minimum de citoyenneté mais elle ne résout pas le problème macro-économique, ni la difficulté pour séparer l’usager du dealer. Même au cas ou cette solution serait adoptée, il sera difficile de s’assurer du caractère non lucratif des coopératives de production ou d’éviter les détournements vers un marché noir si leur nombre est insuffisant ou avec une trop faible quantité de cannabis cultivable par coopérateur.
 
 
L’autogestion n’est pas tendance
 
Enfin et surtout, ce modèle autogestionnaire est à l’opposé du système néolibéral dominant. Pourquoi supprimer un système facile à contourner et très lucratif pour les élites ? Pour rétablir les droits de la base de la pyramide ? Pour limiter les coûts et les dommages démocratiques de la répression ? En ce moment, nos gouvernants n’ont pas souvent ce genre de préoccupations. Il faut faire du profit, créer des emplois, réduire les déficits et les inégalités, financer la retraite et la protection sociale. On ne peut pas retirer une telle masse de capitaux du système sans lourdes conséquences. Le modèle de régulation proposé par l’initiative reste le plus pragmatique et le plus efficace. Dans l’état de l’opinion et de la classe politique,
 
 
Préparons la votation
 
Nous devons nous préparer à la votation. Le comité ne dispose pas, et je doute qu’il dispose un jour, des moyens financiers pour arroser les médias de publicité. Nous n’aurons même pas de quoi tirer des affiches et des flyers en très grand nombre. Il faut bien plus dans bras pour les afficher et les distribuer, des militants pour convaincre, des orateurs pour communiquer. Nous devons surtout répondre systématiquement aux attaques dont nous sommes sans arrêt les cibles dans certains médias. Nous ne pouvons pas répondre à tous, il faut déjà avoir l’information et pouvoir réagir vite. Il y a trop de supports à surveiller : Presse, radio, TV, Affiche, web, flyers ...
 
 
Votre soutien
 
Nous avons besoin de l’aide de tous les supporters de la réforme. Faites-nous parvenir sur info@chanvre-info.ch tous les documents sur le chanvre que vous rencontrerez, en français, allemand, italien ou anglais (l’ennemi peut venir de l’extérieur), nous écrirons des réponses et suivrons le dossier sur le site. Par la suite, nous pensons créer un blog pour communiquer autour de l’initiative et aussi mettre à dispositions des modèles de réponses aux stupidités le plus souvent entendues en Suisse sur le chanvre. Comme cela, les citoyens impliqués mais faible de la plume pourrons agir à titre personnel. Les médias sont très sensibles au courrier des lecteurs, nos adversaires les inondent d’insultes à la moindre occasion. Le blog du Rédacteur en chef du magasine Bilan est un bon exemple de la pression subie par ceux qui osent encore nous soutenir. Nous ne devons plus laisser passer ce terrorisme intellectuel. Il n’est pas question de tomber aussi bas que nos adversaires mais d’opposer la raison et l’expertise à la passion et l’irrationnel. Nous comptons sur vous.
 
 
L’agenda politique
 
Il faut encore attendre la validation par la chancellerie pour s’estimer vraiment en campagne. Au plus vite, le dossier peut arriver au parlement en 2007 et un compromis est possible pour 2008 applicable en 2009. Sinon, la votation pourra intervenir entre 2008 et 2010. J’espère que la vague sécuritaro-hygièniste sera passée et que nous pourrons l’emporter. En cas de victoire, nos opposants pourront encore initier un referendum. Avec leurs réseaux et leurs moyens illimités, ils ont de grandes chances d’y parvenir. Dans ce cas, l’aventure pourrait s’éterniser jusqu’en 2012 avec deux victoires aux urnes. On a vu plus facile. Si la pression populaire et surtout celle des centaines de milliers d’usagers était plus forte, il nous serait facile d’exiger des mesures plus rapides et de garder l’initiative comme épée de Damoclès. Le Conseil Fédéral peut à tout moment changer le classement du cannabis et le repasser en médicament. La Lstup ne s’appliquerait plus et l’ordonnance pourrait établir les droits, les interdictions et les sanctions. Alors impliquez-vous davantage, par exemple comme membre individuel de la Coordination Suisse du Chanvre, témoignez, réclamez vos droits. Ou soyez très patient.
 
 
Laurent Appel
 
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Pas de chanvre pour le bétail : une persécution ridicule
Par Invité,
En s’appuyant sur des expérimentations contestables ou parcellaires, l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) suisse a interdit l’affouragement du bétail au chanvre sous toutes ces formes et l’utilisation comme litière. En s’appuyant sur cette ordonnance, une association française de lutte contre la drogue veut la même interdiction en France. Et demain en Europe ? Une fois encore, l’hystérie hygiéniste des prohibitionnistes porte un grave préjudice au secteur du chanvre. Chanvre-info conteste cette décision qui nous prive d’un débouché naturel pour le tourteau de pressage du chènevis. Aucun test n’a démontré que cet aliment très complet et facilement digestible faisait passer du THC dans lait des vaches.
 
Source : Chanvre-info
Dans une fiche technique éditée pour justifier l’interdiction depuis mars 2005, les offices concernés étendent abusivement la portée de l’interdiction à toute la plante alors que les tests ne démontrent une concentration de THC potentiellement perceptible que dans des cas extrêmes. La litière de chènevotte de variétés industrielles ou le tourteau sont des produits couramment commercialisés partout dans le monde. Ils se retrouvent interdits en Suisse uniquement pour contrer les pratiques d’une société et d’un hommes, tristement célèbres dans le monde du chanvre helvète, Sanasativa et J.P Egger.
 
Ce sont ses granulés de chanvre pressés destinés à l’affouragement des vaches qui ont déclenché les foudres de l’OFAG et de l’OFSP. JP Egger prétend ainsi justifier sa culture de chanvre « paysan », « indigène », « non indica », une variété que cet avocat est le seul à connaître mais qui donne en moyenne 4% de THC, 20 fois plus que la chènevotte européenne qui est maintenant illégale. C’est certainement une farine de ces plantes qui arrive à une moyenne de 0.43% de THC donc 4300 mg par kilo pour 225 μg/kg dans le lait dans une expérience récente de l’ALP et L’OFSP.
 
La première expérience de 98 est encore plus critiquable. Le laboratoire a administré une dose de 625 mg de THC dit libre, donc un concentré ou un produit de synthèse car cette forme exclusive n’est pas naturelle, diluée dans du beurre, un corps gras qui maximalise le passage du THC dans le sang et son assimilation dans l’organisme des mammifères. Puis le lait a été chauffé à des températures et pendant une durée incomparable à l’usage domestique pour obtenir des résidus, 0,1 % du THC d’origine. Rien ne reproduit le processus réel dans cette expérience. On fait gober un space cake à une vache puis on carbonise le lait pour trouver au maximum de la concentration 20 ng de THC par ml, soit 0,00002 mg par ml donc 0,02 mg par litre soit 20 μg
 
Sachant qu’il y a 1200 mg de calcium dans un litre de lait et que la ration journalière conseillée par l’OMS est de 500 mg pour les adultes, 700 mg pour les enfants et 1200 mg pour les femmes enceintes ou allaitant. Le risque serait donc d’ingérer 20 μg pour les femmes enceintes et les nombreux abonnés au litre de lait par jour.
 
Les graines de chanvre, comme celle que nous commercialisons, doivent contenir moins de 20 mg de THC par kilo pour respecter les normes strictes de l’OFSP. En projetant le résultat de l’étude sur la farine à 0,43 %, on risque donc d’obtenir environ 0,9 μg/kg de lait, en admettant que le THC résiste intégralement au pressage. L’ALP admet qu’une tolérance de 1 μg/kg peut s’avérer nécessaire. Elle l’est pour le tourteau.
 
Il n’y a aucune publication scientifique qui démontre la psychoactivité ou une quelconque nocivité du THC à une dose aussi faible, 1 comme 20 μg/litre. Jusqu’à présent les normes fédérales pour le THC s’exprimaient en mg et les μg étaient réservés au LSD et autres substances très concentrées. Le cannabis préparé pour des tests par le National Institute of Drug Abuse (NIDA) aux États-Unis varie entre 1,75 % THC pour les doses faibles, 2,67 % pour les doses moyennes et 3,95 % pour les doses fortes. Converti en mg/kg de poids, les doses correspondent à 100, 200 et 300 mg/kg, la dose forte recherchée par les usagers réguliers correspondant généralement à 308 mg/kg. Une faible dose pour un bébé de 10 kilos serait donc de 1000 mg. Il faudrait donc qu’il ingère 4 litres de lait dans la dernière expérience, 50 dans celle de 1998 et 1000 litres dans le cas du tourteau.
 
La brochure d’information prétend de telles valeurs seraient dangereuses pour la santé. Sans avancer, une seule étude comme preuve à l’appui de cette théorie délirante. Des chercheurs du monde entier travaillent sur ce genre de dosage pour le traitement préventif de nombreuses maladies dont les tumeurs au cerveau et l’artériosclérose, principale cause de décès en Europe. Le lait issu de vaches affouragé au tourteau ne serait même pas assez fort, il faudrait en consommer bien trop pour pouvoir le digérer. Par contre des vaches nourries avec une farine de fleurs feraient très bien l’affaire. Cela ouvrirait l’énorme marché des alicaments aux paysans suisses. Mais les moralistes, Brigitte Bardot et les prohibitionnistes vous diront que ce dosage porte atteinte à la santé de la vache, qu’il est immoral de lui faire produire un stupéfiant, qu’elle devient schizophrène ... Si seulement Marguerite pouvait donner son avis !
 
On finirait par vous clouer le bec au nom de l’image des produits suisses dans le monde et de la lutte contre la drogue. C’est pour ne pas fournir à JP Egger une raison légale de cultiver des variétés au-dessus de 0,3 % et sous la pression des producteurs de La Gruyère, flippé d’une campagne de dénigrement sur la fondue au THC, que les Offices ont bricolé cette interdiction. Les motivations sont politiques et non scientifiques, comme en France. Le Comité national d’information sur la drogue (CNID) gersois affirme : « Cela risque de nuire à leur propre image et au tourisme dans le département » et surtout « Tout cela donne une bonne image du chanvre. Et rien n’empêche des "zoulous" de venir cacher leur propre champ, disséminé dans des chanvres légaux" »
 
Le chanvre est parfaitement adapté à l’affouragement du bétail mais les filières agricoles concurrentes et les obsédés de la guerre à la drogue font tout pour casser ce marché d’avenir. Nous allons essayer de faire triompher la raison et la science face à cet obscurantisme d’un autre temps.
 
Laurent Appel
 
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Marc Emery et ses amis...
Par Invité,
NON À L'EXTRADITION DE MARC EMERY, MICHELLE
RAINEY ET GREGORY WILLIAMS AUX ÉTATS-UNIS
 
Janvier 2006. La présente campagne électorale est une occasion privilégiée de saisir nos futurs élus d'une question sérieuse et urgente, qui touche l'ensemble des citoyens. En juillet 2005, à Vancouver, trois canadiens ont été arrêtés pour avoir vendu des graines de marijuana à des fins médicales, suite à une opération d'envergure de plus de 18 mois menée conjointement par la DEA et la GRC.
 
Source : CIRC Paris
UN COMMERCE TOLÉRÉ
 
Depuis 11 ans, Marc Emery opérait un commerce de vente de graines de marijuana par correspondance; un commerce dûment enregistré comme tel et qui procurait des revenus à l'État en taxes et certifications de toutes sortes. L'établissement avait pignon sur rue et opérait au vu et au su des forces policières. Marc Emery était également autorisé par Santé Canada à fournir des graines de marijuana à des fins médicales et a toujours fonctionné dans les strictes limites permises par la loi.
 
DES ACCUSATIONS NON FONDÉES
 
Marc Emery, Michelle Rainey et Gregory Williams ont été arrêtés en vertu d'une entente d'assistance légale mutuelle entre les deux pays relativement à la répression des Drug King Pins, l'étiquette de monsieur Emery aux yeux de la DEA, pour une activité tolérée par la population et les autorités canadiennes.
 
UNE PEINE CRUELLE ET INUSITÉE
 
L'extradition expose Marc Emery, Michelle Rainey et Gregory Williams à une peine cruelle et inusitée qui n'a pas son équivalent en droit canadien. De fait, Marc Emery fait face à une peine d'emprisonnement de 25 ans, soit l'équivalent d'une sentence pour meurtre au premier degré. Paradoxalement, ils ne sont actuellement pas détenus en attendant l'audience de la requête.
 
Il s'agit d'une profonde atteinte à notre souveraineté et à notre système de justice pénale. Si Marc Emery, Michelle Rainey et Greg Williams ont commis une infraction à une loi canadienne, qu'ils soient jugés et condamnés ici. Le Canada ne doit pas céder aux pressions prohibitionnistes. Cette guerre n'est pas la nôtre.
 
NOUS NE DEMANDONS AUCUNE PRISE DE POSITION CONCERNANT LA LÉGALISATION DE LA MARIJUANA
 
Nous sollicitons votre appui en vue d'exercer toutes les pressions nécessaires afin que le Ministre de la justice du Canada rejette la requête en extradition et s'engage à ne pas livrer ses citoyens aux autorités américaines.
 
_____________________
 
Voir articles associés :
Liberté pour Marc Emery, un militant canadien producteur de graines de cannabis.
Le « prince du pot » menacé d’extradition
 
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Dépôt de l’Initiative populaire pour la décriminalisation du chanvre le 13/01/06
Par Invité,
Le comité « Protéger la jeunesse contre la narco-criminalité » prévoit le dépôt de son initiative „Pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse » le 13 janvier 2006 à Berne.
 
Le comité directeur de l’initiative a fixé la date de soumission des signatures pour l’initiative populaire « Pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse ». Lors d’une cérémonie solennelle qui aura lieu le 13 janvier 2006 à 10h30 sur la Bundesterrasse, les formulaires de signatures seront remis à la chancellerie fédérale.
 
Source : Chanvre-info
Peu après le refus du Conseil national d’entrer en matière pour la révision de la Loi sur les stupéfiants, des représentants de tous les grands partis politiques ainsi que des personnalités du milieu chanvrier, de la prévention, de la police et de la justice ont lancé cette initiative populaire. Dans deux à trois ans, le peuple suisse devra voter pour le nouvel article constitutionnel suivant :
 
Art. 105a (nouveau chanvre)
 
1. Consommer des substances psychoactives du chanvre, en posséder ou en acquérir pour son propre usage n’est pas punissable.
 
2. Cultiver du chanvre psychoactif pour son propre usage n’est pas punissable.
 
3. La Confédération édicte des réglementations concernant la culture, la production, l’importation, l’exportation et le commerce des substances psychoactives du chanvre.
 
4. Elle prend des mesures appropriées afin qu’il soit tenu compte de la protection de la jeunesse. La publicité pour les substances psychoactives du chanvre ou pour l’emploi de telles substances est interdite.
 
Cette modification de la Constitution entravera les bases du marché noir de façon efficace et durable et constitue un pas important vers la mise en pratique de la protection de la jeunesse. Les organes judiciaires seront soulagés du fait que cette nouvelle réglementation leur épargnera la poursuite de cas insignifiants.
 
Dans la situation actuelle, si l’on estime le chiffre d’affaires du marché noir à un milliard par an, l’état est privé de recettes de plusieurs millions. Il serait logique que la plupart des revenus fiscaux provenant de la vente de chanvre reviennent à des projets pour la Jeunesse et la Prévention.
 
Le comité de l’initiative tient à remercier cordialement tous ceux qui ont contribué au dépôt de cette initiative populaire. Par rapport à ce que nous avions imaginé au départ, les collecteurs ont du vaincre beaucoup d’obstacles. Vous en serez informés plus amplement lors de la procédure de dépôt du 13 janvier 2006.
 
Comité multi-partis Protéger la jeunesse contre la narco-criminalité
 
Les co-présidents/es
 
Pour la Suisse romande :
 
Madame la Conseillère nationale Maria Roth-Bernasconi (PS) 078/718 71 13
 
Madame la Conseillère nationale Anne-Catherine Menétrey-Savary (Les Verts) 079/449 59 01
 
Pour la Suisse alémanique :
 
Madame la Conseillère nationale Christa Markwalder-Bär 079/222 52 80
 
Monsieur le Conseiller national Geri Müller (Les Verts) 076/34 777 26
 
Madame la Conseillère nationale Ursula Wyss (PS)
 
Madame la Conseillère nationale Rosmarie Zapfl (PDC)
 
Monsieur le Conseiller national This Jenny (UDC)
 
Monsieur le Conseiller national Theo Maissen (PDC)
 
Pour la Suisse italienne :
 
Signore Consigliere agli Stati Dick Marty (PLR)
 
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La consommation de cannabis a doublé en Suisse en dix ans
Par Invité,
BERNE - La consommation de cannabis a doublé ces dix dernières années en Suisse. Et les jeunes fument leur premier joint en moyenne avant leurs 16 ans, selon une étude de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
 
 
[source]www.romandie.com[/url]
(ats / 05 janvier 2006 17:31)En tout, 46,1% des adolescents et des jeunes adultes ont déjà consommé du cannabis, selon le rapport du groupe de travail de l'OFSP publié jeudi dans le magazine "Facts". L'étude a porté sur 5000 personnes âgées de 13 à 29 ans interrogées en 2004. Parmi elles, 13,3% ont indiqué qu'elles avaient fumé au moins un joint dans les six derniers mois. Ces personnes comptent parmi les consommateurs actuels.
 
Ce qui inquiète particulièrement les experts est que les jeunes semblent commencer à fumer des joints de plus en plus tôt. Ils ont aujourd'hui en moyenne 15,9 ans, comme l'a expliqué Janine Messerli, de l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA) qui a participé au rapport.
 
Dans la tranche d'âge des consommateurs de 13 à 18 ans, le premier joint a été fumé à 14,7 ans. Chez les 19 à 29 ans, à 16,4 ans. Selon le rapport, cet âge est en constante diminution depuis le début des années 90.
 
Les résultats du rapport ne sont pas surprenants mais inquiétants, a ajouté Mme Messerli. La consommation régulière de cannabis trouble le développement des jeunes concernés. L'ISPA demande ainsi une prévention et des conseils accrus pour les jeunes.
 
Un tiers environ des fumeurs actuels ont des problèmes liés au cannabis. Extrapolé, ce chiffre représente 4,3% de la population d'ensemble des 13-29 ans. Ces personnes disent souffrir de difficultés de mémorisation et de concentration, elles ont peur de perdre le contrôle de leur consommation ou encore de partir à la dérive sociale.
 
Plusieurs études comparées par le "Cannabismonitoring" de l'OFSP concluent que le nombre de consommateurs a doublé en Suisse en dix ans. En 2002, entre 30 et 50% des personnes interrogées affirmaient qu'elles avaient déjà fumé un joint. Au début des années 90, ce taux n'était encore que de 15 à 25%.
 
Beaucoup de facteurs contribuent à la popularité d'une drogue: disponibilité, prix, modes et tendances ou tout simplement l'évolution générale d'une société.
 
Selon certaines études menées auprès d'écoliers, il semblerait toutefois que la consommation de cannabis se soit stabilisée à un haut niveau, voire qu'elle est même en légère diminution.
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Le lobby hygiénisto-sectaire poursuit sa propagande contre les drogues
Par Invité,
Dans une invitation à une réunion publique, M. Chenaux, le rédacteur responsable de Drogue-Info, organe de l’Association romande contre la drogue, crache sa haine de toute réforme constructive et pragmatique de la politique des drogues en Suisse.
 
Source : Chanvre-info
Dans un style racoleur, rappelant les heures sombres de la dénonciation du lobby judéo-maçonnique, ce spécialiste des relations publiques se félicite de l’échec de la révision de la Lstup et d’une loi restrictive sur le chanvre à Bale-campagne. Nous savons maintenant qui féliciter pour ce désastre. Associant dans la même charrette du condamné l’initiative Prochanvre, la possible réforme partielle de la Lstup, le rapport psychoaktiv.ch, la réduction des risques et la substitution, il invite la population à résister aux nouvelles offensives d’un fantasmagorique lobby de la drogue, par référendum si besoin est.
 
On retrouve là les objectifs et le vocabulaire de Narconon (non à la drogue, oui à la vie), une association fondée par « l’église » de scientologie connue pour ses pratiques douteuses, sa propagande et son entrisme et même interdite dans certains pays ou régions. On y trouve aussi l’idéologie de l’UDF, parti religieux fondamentaliste, de l’administration américaine et ses affidés néoconservateurs, de tous les intégristes, les populistes, les opportunistes qui font de la drogue, et surtout du drogué, un épouvantail bien commode pour effrayer les plus crédules et masquer leurs magouilles. Y compris sur le marché des drogues et surtout du blanchiment d’argent et de la corruption qui l’accompagne.
 
Ces gens veulent plus de police, plus de restrictions aux libertés individuelles, plus de peines de prison pour mater les plus pauvres. Pour les classes moyennes, il faut dépister le camé partout : école, entreprise, route ... En alternative à la prison, ils veulent parquer les usagers de toutes les drogues illicites dans des camps de rééducation, style goulag, les sevrer de force, utiliser gratuitement ou presque leur force de travail et leur bourrer le crane de grands principes métaphysiquo-religieux. Des issues de secours, rappel à la loi et clinique privée, sont déjà prévues pour les riches, qui de toute façon savent échapper à la surveillance policière.
 
La politique de réduction des risques (RDR) et de substitution a été approuvée dans de nombreuses élections cantonales, elle fait la preuve de son efficacité partout où elle est appliquée, tant pour le sida que pour les overdoses ou la criminalité associée. Ce dispositif sauve des vies et redonne un peu de dignité aux injecteurs et aux usagers d’opiacés. Il est loin d’être complet, il ne correspond surtout pas aux drogues les utilisées : tabac, alcool, cannabis, médicaments psychotropes.
 
Rétablir une logique scientifique et sociétale pour améliorer la prévention, l’’information et la réglementation, légiférer en fonction des nuisances objectives de toutes les drogues, voilà la stratégie qui est développée dans le rapport psychoaktiv.ch. Elle est élaborée par un panel d’experts et correspond parfaitement aux orientation de la recherche internationale. Ce rapport n’a donc rien de révolutionnaire ou de provocateur, 2015 « pour surmonter le blocage des mentalités », c’est bien trop loin pour les militants de la réforme et surtout pour les consommateurs les plus précarisés. Mais ce rapport est favorable à la RDR, à l’extension de la substitution, à un marché réglementé du cannabis.
 
La science et la raison pragmatique ont toujours du lutter contre l’obscurantisme et la passion fanatique. M Chenaux n’est un inquisiteur de plus dans cette triste saga. Je flippe vraiment que des idées aussi toxiques aient encore tant disciples. Partout où nous pouvons intervenir, nous devons les confronter à la réalité et démasquer leur incompétence flagrante à gérer ce problème. Trente ans de « war on drugs » pour rien, assez de castration, passons à la régulation !
 
Laurent Appel
 
Pour (dés)information, voilà le texte de l’invitation. A lire avec beaucoup de recul.
 
Le lobby de la drogue repart en guerre
 
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
 
Le lobby suisse de la drogue a subi une cinglante défaite en juin 2004 avec le refus du Conseil national d’entrer en matière sur le calamiteux projet de révision de la loi fédérale sur les stupéfiants. Il a été à nouveau battu, le 25 septembre dernier, avec l’adoption à Bâle-Campagne d’une loi « anticannabis » qui verrouille le marché du chanvre industriel et qui pourrait servir de modèle dans notre canton (motion F. Payot du 31 octobre).
 
Ce lobby n’est donc pas invincible ! Mais il repart en guerre sur plusieurs fronts, avec notamment : une initiative populaire « procannabis » dont les signatures seront déposées le 6 décembre ; un projet de révision partielle de la LStup qu¹élabore la sous-commission drogue de la Commission de la santé du National ; le rapport psychoaktiv.ch rédigé par la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues, qui propose de fondre dans une même loi le tabac, l’alcool, les médicaments psychoactifs et les drogues, en se fixant pour objectif de « surmonter le blocage des mentalités » d’ici 2015 ; l’ouverture de locaux d¹injection (pour la consommation de drogues illicites) et de narco-cliniques (pour la prescription médicalisée d’héroïne) dans les cantons qui n’en ont pas encore (Vaud notamment).
 
Comment combattre ces nouvelles initiatives qui visent toutes, à terme, à la légalisation de toutes les drogues ? Faut-il recourir à l’arme du référendum pour contrer le projet de local d¹injection à Lausanne ? M. Jean-Philippe Chenaux, secrétaire patronal et journaliste RP, introduira le débat sur ces sujets d’une brûlante actualité mercredi 7 décembre 2005, à 20 heures, dans les locaux de la Ligue vaudoise.
 
Auteur de plusieurs ouvrages sur la politique de la drogue, M. Chenaux est membre du Conseil consultatif pour la prévention et la lutte contre la toxicomanie du canton de Vaud et de la Commission consultative de la Fondation du Levant. Il est aussi le rédacteur responsable de Drogue-Info, organe de l¹Association romande contre la drogue, qui a pris le relais en 2004 du Comité romand contre la révision de la loi sur les stupéfiants.
 
Recevez, Madame, Mademoiselle, Monsieur, nos meilleures salutations.
 
Lausanne, le 30 novembre 2005, Mercredi 7 décembre 05
 
M. Jean-Philippe Chenaux
 
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L’initiative regardant le chanvre sera consignée le 13 janvier
Par Invité,
Les signatures valables et prêtes à être consigne à la Chancellerie fédérale sont 105000. Prés des communes on en signale encore 2 ou 3000.
 
Source : CIRC Paris
Pour être sur que tous les signatures qui nous ont été adresse seront correctement consignées aux autorités on a fixe la date du 13 janvier 2006 comme jour de la consigne.
Un tracteur marchant à l’huiler de chanvre se dirigera a 10 :30 heures avec tous les signatures en faveur de l’Initiative sur la Terrasse Fédérale. Du vin brulé sera offert aux présents.
 
Nous nous réjouissons d’une forte présence de sympathisants du chanvre et donc on vous invite tous à venir à Berne.
 
Point de rencontre: 10.30, terrasse du Palais fédéral, Berne
Ensuite: Apéro et Fête (go to: Fourtwenty, Kramgasse 3, 3011 Berne)
Plus d'information: Ben (ben@projugendschutz.ch, 078’743’37’09) ou Mosi
(mosi@fourtwenty.ch, 079'702’83’78)
 
 
Merci de cœur à tous ceux qui nous ont aidé, même financièrement : sans vous on n’aurait pas réussi à faire aboutir l’Initiative !
 
Avec nos meilleurs vœux pour un bon Noël et un 2006 plein de satisfactions,
 
Ben Arn
Comité Protéger la Jeunesse contre la Narco-Criminalité
www.protectionjeunesse.ch
 
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Une loi vaudoise pour surveiller le marché légal du chanvre ?
Par Invité,
Le canton de Vaud aura-t-il une loi sur la culture et le commerce du chanvre et de ses produits dérivés ? Une commission du Grand Conseil devra bientôt apporter une première réponse à cette question. Hier, une motion du libéral François Payot, qui demande une telle loi, a été transmise à une commission.
 
Pour ce député, Vaud deviendrait « pionnier en Suisse romande », en suivant l’exemple de Bâle-Campagne. Le 25 septembre dernier, plus des deux tiers des votants de ce canton acceptaient un texte qui soumet les commerces à une autorisation et les producteurs à une obligation d’annoncer. Une loi « qu’il suffit de traduire et d’accommoder à la sauce législative vaudoise pour doter notre canton d’une base solide et claire dans ce domaine très sensible », explique François Payot. Le Tessin et le Liechtenstein connaissent des dispositions légales similaires.
 
Source : Chanvre-info
Fermer un commerce
 
La consommation, interdite par la législation fédérale, n’est pas concernée par la démarche parlementaire du libéral. La loi qu’il souhaite aurait pour but de prévenir les « abus » liés au marché du chanvre légal. Elle servirait « à faire fermer plus rapidement qu’aujourd’hui un commerce illégal », explique-t-il. « C’est une question de lisibilité. Avec une telle loi, tout un chacun saura que faire s’il veut se lancer sur ce marché. Si on ne déclare pas la culture et sa destination, on est sanctionné. Un commerce serait interdit dans le périmètre d’une école. Enfin, la traçabilité des produits serait possible, leur taux de THC connu. » Pour François Payot, en adoptant leur loi, les Bâlois ont tourné le dos à leur politique d’ouverture. Bâle-Campagne avait en effet demandé en 1997 une dépénalisation. Mais c’est à cause de la recrudescence des productions et commerces de chanvre illégal que l’opinion publique a changé, selon lui.
 
Pourtant, la question de la consommation se blottit dans un détail de la loi bâloise. Au-dessous de dix plants de chanvre, l’annonce n’est en effet pas obligatoire. « Je n’ai pas l’impression qu’une personne qui cultive une dizaine de plants le fait pour autre chose que pour la consommation », concède François Payot dans un sourire. Opposé à toute dépénalisation comme le demande l’initiative fédérale « pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse », le libéral se veut partisan d’une ligne pragmatique.
 
Initiative fédérale
 
Le prochain dépôt de l’initiative fédérale, en décembre, relancera le débat sur la dépénalisation de la consommation, mais le Grand Conseil vaudois devrait aussi passer par là lorsqu’il discutera du fond de la motion Payot. Car les partisans de la tolérance zéro chercheront à éliminer ce seuil de dix plants. « Cela donnerait une couverture pour des entreprises illégales », explique par exemple Eric Bonjour (udc). « Nous verrons bien comment la nouvelle loi bâloise s’appliquera, mais on risque de voir se développer la consommation indigène. » Si le canton de Bâle-Campagne a fini par faire cette loi, c’est après avoir été « libéral » en matière de consommation de cannabis, estime-t-il. Dans le canton de Vaud, en revanche, l’attitude restrictive de la police en matière de consommation fait qu’une loi sur le marché du chanvre n’est pas d’une brûlante nécessité.
 
Pour le vert indépendant Jean-Marc Chollet, en revanche, une loi cantonale est inutile. « Elle ne changerait pas grand-chose, estime-t-il. « Devrait-on mettre sur pied une armada de fonctionnaires pour appliquer les contrôles ? Et comment la Police cantonale pourrait-elle contrôler des dizaines de milliers de personnes dans le canton ? » Favorable à l’initiative fédérale, Jean-Marc Chollet verrait mieux une loi qui préviendrait la consommation des adolescents. « Mais il faudrait viser aussi l’alcool et le tabac qui font bien plus de dégâts que le chanvre », précise-t-il. I
 
Le député voudrait prévenir les « abus » liés au marché du chanvre légal.
 
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Soutien à André Fürst
Par Invité,
Lettre ouverte adressée au président de la Suisse, aux institutions publiques et aux média suisses, signée par les spécialistes tchèques en matière de prévention et de thérapie des dépendances aux drogues.
 
Source : Chanvre-info
République tchèque, septembre 2005
 
Cher Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs,
 
La Suisse était pour nous le symbole d’un pays qui n’a pas tout à fait succombé à l’hystérie de la guerre inefficace contre les drogues. Dans la prévention contre les stupéfiants, cette guerre promue par les USA à travers le monde entier donne des résultats les plus catastrophiques.
 
Nous avions toujours considéré votre pays comme un pays ayant une politique des drogues rationnelle.
 
Pour cette raison, nous sommes très inquiets concernant le procès et la condamnation de Monsieur André Fürst par le tribunal de Morat.
 
Les activités de Monsieur Fürst dans le domaine de l’utilisation industrielle et médicale du chanvre sont depuis longtemps bien connues (et pas seulement) des gens de notre pays et son site d’Internet international https://www.chanvre-info.ch/ possède un niveau professionnel très élevé.
 
Pour les raisons évoquées ci-dessus nous vous prions, Cher Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, de bien vouloir faire tout ce qui est possible dans les limites que vous accorde la loi et dans l’intérêt humain pour obtenir l’annulation de toutes les charges retenues contre Monsieur André Fürst.
 
Veuillez agréer, Cher Monsieur le Président, Mesdames et Messieurs, l’expression de nos meilleurs sentiments.
 
Signataires :
_Mgr. Dusan Dvorák, Olomouc, thérapeute, manager, co-fondateur de la Société des maladies de la dépendance de la Société tchèque de médecine de _Jan Evangelista Purkyne
_MUDr. Petr Jerábek, Ph.D., psychiatre, médecin en chef et directeur du Sanatorium psychiatrique de _Bila Voda près de Javorník, membre du comité de la Société des maladies de la dépendance de la Société tchèque de médecine de Jan Evangelista Purkyne
_PhDr. Lenka Holá, Ph.D, Moravicany - Doubravice, professeur à l’Université d’Ostrava, co-fondatrice de l’Association des médiateurs de la République tchèque
_MUDr. Pavel Kubu, Praha, médecin de prévention et directeur de la section IT du Sananim - la plus grande organisation non-gouvernementale en matière de prévention et de thérapie des dépendances aux drogues
_Mgr. Jirí Richter, Praha, pédagogue spécialisé, manager, président de l’Association des organisations non-gouvernementales en matière de prévention et de thérapie des dépendances aux drogues
_PhDr. Ivan Douda, Praha, psychologue, co-fondateur de Drop In - la plus grande fondation en matière de prévention et de thérapie des dépendances aux drogues - et du premier programme de réduction des risques en République tchèque
_PhDr. Pavla Dolezalová, Praha, thérapeute, coordinatrice de la politique des drogues de la Région de Bohême centrale
_Bc. Jaroslav Frantisek Zák, thérapeute, Trebíc, président du Collège des experts de la Charité de diocèse à Brno
 
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Pas de taxes pour les énergies renouvelables
Par Invité,
A la libéralisation du marché de l’électricité suisse, une taxe devrait être prélevée pour les énergies renouvelables. Alors que le premier choc pétrolier à 30 ans, on veut encore imposer le citoyen pour des investissements structuraux prévisibles mais reportés à chaque baisse du brut. La flambée des cours ne vient pas que de la voracité de l’économie chinoise ou des ouragans. De nombreuses fautes stratégiques ont été commises par les gouvernements successifs. Les compagnies pétrolières bénéficient d’une pénurie qu’elles ont organisée. Les consommateurs et les PME payent l’addition.
 
Source : Chanvre-info
Les besoins croissants des pays émergeants ne date pourtant pas d’hier, aucune structure suffisante n’a été construite, aucune alternative n’a été développée, surtout pour le transport et le chauffage. Plutôt que de lever une taxe pour financer leur aveuglement, nos gouvernants devraient promouvoir, donc d’autoriser et de détaxer, l’usage de produits et de systèmes de substitution. Par exemple, l’huile végétale mélangée au gazole ou pure, le système Pantone pour rouler à l’eau, les fibres végétales mélangées aux plastiques ou directement thermomoulées, le chauffe-eau solaire ...
 
Dans ce développement, le chanvre présente le plus d’avantages pour l’agriculteur et pour la planète. Huile, fibre, poussière pour remplacer le pétrole et protéines de qualité pour les hommes et le bétail, aucune plante n’en donne autant. En plus, elle sécrète une résine qui enivre et soigne bien des maux. Des centaines de millions d’humains l’apprécient surtout pour cela. Est-ce que quelques dizaines de milliers d’adolescents qui font leur crise en abusant du joint doivent priver l’humanité de tant de bénéfices ? Cette filière dégagerait assez de bénéfices pour prendre en charge l’information, la prévention et le traitement des abus bien mieux que ne le fait le système actuel. Il est plus que temps de passer au chanvre.
 
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Politique de la drogue : lettre d'intention à Pascal Couchepin
Par Invité,
BERNE - Des partis et des associations maintiennent la pression pour relancer le débat sur la drogue après l'échec de la révision de la loi. Ils demandent d'ancrer la politique des quatre piliers dans la loi et de trouver un compromis sur le cannabis.
 
Source : CIRC Paris
Une lettre d'intention a été remise lundi au conseiller fédéral Pascal Couchepin par des parlementaires du PDC, du PRD, du PS et des Verts. Elle définit une stratégie d'ensemble pour développer une "politique cohérente" en matière de drogues et de dépendances, ont indiqué le Groupement romand d'études sur l'alcoolisme et les toxicomanies (GREAT) et l'organisation alémanique Fachverband Sucht.
 
Les signataires sont d'avis que la loi actuelle sur les stupéfiants est "contradictoire, obsolète et inapplicable" et ne reflète pas les progrès enregistrés ces dernières années dans la politique de la drogue. Des solutions concrètes et appropriées doivent être recherchées pour répondre
aux problèmes de dépendance, qu'ils soient liés à des substances légales ou illégales.
 
Les articles non contestés du projet rejeté par le National en juin 2004 doivent être ancrés sans délai dans la loi. De plus, un compromis susceptible de réunir une majorité concernant le cannabis doit être trouvé afin d'obtenir une clarification législative nationale et un renforcement de la protection de la jeunesse. Enfin, une vision politique cohérente du problème des dépendances doit être adoptée au niveau suisse.
 
Le Parlement a déjà remis l'ouvrage sur le métier, une commission du Conseil national ayant été autorisée en mai à préparer un projet de loi incluant les éléments susceptibles de rallier une majorité.
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Loi cantonale sur le chanvre à Bâle Campagne
Par Invité,
La majorité du peuple de Bâle-Campagne vient d’adopter une loi cantonale sur la production et le commerce du chanvre et ses dérivés. Sous un aspect assez répressif se cache une disposition anti-commerciale qui ravira bon nombre de nos lecteurs dans ce canton. La production de chanvre est soumise à déclaration et autorisation à partir de 10 plantes. A contrario, 10 plantes peuvent vivre leur vie sans contrainte.
 
Source : Chanvre-info
En Suisse, ce qui n’est pas interdit est autorisé. Les habitants de Bâle-Campagne peuvent désormais agrémenter leurs balcons et leurs jardins de 10 plantes de chanvre ornemental. Vous pouvez aisément trouver sur Internet des conseils pratiques pour les transformer à votre guise en bonzaï, haie ou sapin de Noël.
 
Ces plantes ne sont pas autorisées pour un but lucratif. Par conséquent, les Bâlois refusent un système marchand qui attire les débordements. Par contre, cette loi protège les consommateurs en introduisant une alternative au marché noir. D’autre part, elle éduque la jeunesse qui doit découvrir la rudesse du travail horticole, la patience d’attendre une récolte, la sagesse pour la gérer. L’achat compulsif de chanvre n’est pas autorisé. Le narcotourisme ne va pas reprendre.
 
Ce ne sont certes pas les propositions de l’initiative Pro-chanvre mais c’est une solution pragmatique à ce problème. La question cruciale sera celle du contrôle des commerçants de produits dérivés parfaitement légaux. Il ne faudrait pas que cette loi cantonale débouche sur les abus constatés dans les cantons de Neuchâtel ou au Tessin.
 
Laurent Appel
 
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Canada: De la marijuana à la pharmacie en 2006 ?
Par Invité,
Le ministère fédéral de la Santé est sur le point de remettre sur les rails
son projet de vente de marijuana certifiée en pharmacies.
 
Source : CIRC Paris
Selon Christopher Williams, un porte-parole du ministère, Ottawa est à la
recherche de quelques pharmacies, en milieux urbain et rural, pour
participer à un projet pilote au cours du premier trimestre de 2006.
 
Les pharmacies participantes tiendraient des stocks de marijuana médicinale
à l'intention de patients autorisés. Le Canada deviendrait ainsi le second
pays après les Pays-Bas à permettre un accès plus facile à cette drogue par
le biais des pharmacies.
 
Actuellement, 943 personnes sont autorisées à posséder de la marijuana pour
soigner des maladies allant du sida à la sclérose en plaques. Les médecins
de ces personnes ont assuré que les médicaments traditionnels n'avaient pas
donné de résultats.
 
Sur les 943, 695 ont la permission de cultiver la plante. Santé Canada a
aussi autorisé 77 producteurs à fournir de la marijuana à d'autres
patients.
 
Par ailleurs, l'entreprise Prairie Plant Systems cultive l'herbe à Flin
Flon, au Manitoba, en vertu d'un contrat de 5,75 millions $ obtenu du
gouvernement fédéral, et fournit la drogue à 237 Canadiens.
 
La compagnie produit des bourgeons de marijuana contenant environ 14 pour
cent de THC, le principal ingrédient actif de la drogue.
 
Un sachet de 30 grammes de bourgeons séchés se vend actuellement 150 $ et
est livré directement au patient ou à son médecin par messagerie.
 
Mais, depuis la visite de certains responsables du ministère de la Santé
aux Pays-Bas en 2003, le ministère essaie de voir comment des pharmacies
pourraient devenir des intermédiaires entre le producteur attitré et les
patients.
 
Au départ, Ottawa avait prévu de mettre son nouveau programme en place l'an
dernier, mais la réglementation autorisant les pharmacies à distribuer la
marijuana n'est entrée en vigueur que le 7 juin dernier, après une longue
période de consultations.
 
«Lorsque nous aurons recruté les pharmaciens, nous nous assurerons qu'ils
reçoivent une formation spécialisée pour distribuer de la marijuana à des
fins médicales», a indiqué M. Williams, au cours d'une entrevue.
 
Les premières pharmacies à offrir le service seront vraisemblablement des
établissements de la Colombie-Britannique, a affirmé Robin O'Brien, une
pharmacienne de Vancouver qui a été approchée pour agir en tant que
consultante. De son côté, Christopher Williams a indiqué qu'«idéalement,
nous voudrions que ça soit implanté dans plus d'une province».
 
Un document interne du ministère indique qu'il pourrait s'écouler trois ans
avant que la mise en place d'un réseau national de distribution via les
pharmacies ne soit réalisée.
 
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Le retour du cannabis, la dépénalisation est relancée
Par Invité,
L’initiative populaire lancée après le rejet de la loi sur les stupéfiants est à bout portant. On parle déjà d’un contre-projet.
 
Source : La liberté.chLa dépénalisation du cannabis est relancée
 
Initiative à bout portant · L’occasion d’un nouveau débat sur la légalisation du cannabis sera donnée avec le prochain dépôt de l’initiative populaire « Pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse ». Celle-ci avait été lancée quelques jours après l’enterrement parlementaire de la révision de la loi sur les stupéfiants. 127 000 signatures ont déjà été récoltées, selon ses initiants, ce qui est largement plus que nécessaire. Elles seront déposées le 6 décembre. Le projet est à prendre au sérieux compte tenu du soutien parlementaire dont il dispose déjà. > 9
 
« Depuis le démantèlement des magasins de chanvre, le commerce du cannabis échappe au contrôle de la police car il s’effectue à nouveau dans la rue », note le conseiller national Geri Müller. Pour l’écologiste argovien, cette situation démontre l’échec du statu quo et crée un climat favorable à un nouveau débat sur la légalisation du cannabis.
 
L’occasion en sera donnée avec le prochain dépôt de l’initiative populaire lancée quelques jours après l’enterrement parlementaire de la révision de la loi sur les stupéfiants. Coprésident du comité d’initiative, Geri Müller indique que 127 000 signatures ont déjà été récoltées, ce qui est largement supérieur aux exigences légales. Elles seront déposées le 6 décembre. Porté à l’origine par les jeunesses de trois partis gouvernementaux (sauf l’UDC), le projet est à prendre au sérieux compte tenu du soutien parlementaire dont il dispose déjà.
 
 
Tout un programme
 
L’intitulé de l’initiative « pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse » est en soi tout un programme. Les initiants entendent ainsi démontrer que leur objectif n’est pas d’encourager la fumette mais de protéger les jeunes en éradiquant le marché noir. Concrètement, le texte correspond au projet qui était en discussion devant le parlement. Il autorise la culture et la consommation du chanvre psychoactif pour son propre usage tout en chargeant le Conseil fédéral de réglementer le marché. Cela signifie que les produits seraient contrôlés, que la vente devrait avoir lieu dans des établissements agréés et qu’elle serait interdite aux mineurs.
 
Le 14 juin 2004, le Conseil national a fermé la voie à une solution de ce type en refusant pour la deuxième fois d’entrer en matière sur le projet du Conseil fédéral, contrairement à la Chambre des cantons. La dépénalisation était soutenue par les socialistes, les écologistes et la moitié du groupe radical. Elle était combattue par les démocrates-chrétiens, les démocrates du centre, les évangéliques et le reste des radicaux. Le comité d’initiative qui s’est immédiatement constitué pour porter la question devant le peuple comprend une douzaine de parlementaires fédéraux déçus par la décision de leurs pairs. Il ne s’agit pas seulement de socialistes et d’écologistes mais aussi de PDC, d’UDC et de radicaux.
 
 
Contre-projet indirect
 
Coprésidente du comité d’initiative, la conseillère nationale radicale Christa Markwalder (BE) ne nie pas la difficulté d’établir un nouveau consensus, d’autant qu’il subsiste sur ce sujet une différence de sensibilité entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. Elle place ses espoirs dans un contre-projet indirect émanant du parlement. L’occasion en est donnée par la commission de la sécurité sociale et de la santé publique du Conseil national qui a décidé de remettre l’ouvrage sur le métier.
 
 
Vers un compromis
 
Dans un premier temps, la commission entend ancrer dans la loi les éléments les moins contestés du projet avorté devant le parlement. Il s’agit notamment du principe dit des quatre piliers sur lesquels repose la politique de la drogue, à savoir la prévention, la répression, la thérapie et la réduction des risques. Dans un second temps, elle reviendra sur la question du cannabis. Les pistes jusqu’ici évoquées sont de nouvelles mesures contre la vente de drogue aux mineurs et l’idée émise par le PDC de sanctionner les consommateurs de cannabis par de simples amendes d’ordre. Les initiants font peu de cas de cette seconde suggestion. Ils comptent sur la pression suscitée par leur projet pour inciter la commission à élaborer un compromis acceptable.
 
 
Chronologie
 
1992 : le Conseil fédéral autorise les premiers essais de distribution d’héroïne sous contrôle médical.
 
1997 : rejet de l’initiative répressive « pour une jeunesse sans drogue ».
 
1998 : rejet de l’initiative « Droleg » (légalisation des drogues dures et douces).
 
1999 : rejet du référendum contre l’arrêté sur la prescription médicale d’héroïne.
 
2000 : le Conseil fédéral se prononce pour la décriminalisation de la consommation du cannabis.
 
2001 : le Conseil des Etats approuve la révision.
 
2003 : le Conseil national refuse d’entrer en matière.
 
14 juin 2004 : le projet est définitivement enterré.
 
20 juillet 2004 : lancement de l’initiative « pour une politique raisonnable en matière de chanvre protégeant efficacement la jeunesse ».
 
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Lettre de protestation contre la condamnation d'André Fürst
Par Invité,
Le monde sombre dans la folie.
 
 
En Suisse, un homme vient d’être condamné à la prison pour avoir fait l’air pur, pour avoir pris le soin de la terre et avoir fait pousser des plantes qui peuvent donner presque tout ce dont on a besoin pour vivre. André Fürst, le propriétaire de Chanvre-Info, que je perçois personnellement comme l’une des personnes les plus actives dans la restauration de la culture du chanvre, vient d’être condamné pour la production et le commerce de stupéfiants par le tribunal de Morat qui a interprété la législation suisse en vigueur d’une manière contraire au sens commun.
 
Source : chanvre-info
Le chanvre peut être utilisé pour la fabrication de plus de 20.000 produits utilisables dans pratiquement tous les domaines d’activité humaine. La culture du chanvre représente un potentiel encore à découvrir qui pourrait assurer un bon niveau de vie dans les communes rurales, restaurer une agriculture écologique et assumer un rôle important dans le développement durable du territoire. Le chanvre nous donne l’opportunité de ré-établir des liens coupés entre l’humanité et la nature - tout en utilisant des technologies renouvelables.
 
Il est très triste que malgré tout le progrès obtenu en technologies et connaissances dans les domaines du vivant et non-vivant de la recherche scientifique, l’humanité n’a pas encore pleinement compris l’importance cruciale de la culture du chanvre. Il faudrait encore consolider nos nouvelles connaissances sur le chanvre, gagnées à travers l’utilisation des technologies modernes et renouvelables, avec les anciennes connaissances de nos ancêtres qui utilisaient cette plante depuis toujours.
 
Tandis que les activistes du chanvre sont persécutés, la loi ne fait rien contre par exemple des sociétés pétrolières qui sont directement responsables de la combustion de carburants fossiles. Ces sociétés ne sont pas sanctionnées malgré le fait que leur activités produisent de telles quantités d’oxyde de carbone que le cycle naturel de carbone de la Terre en est sérieusement perturbé. Pourtant, l’oxyde de carbone est justement le gaz causant l’effet de serre qui contribue majoritairement au changement climatique reflété par de nombreuses catastrophes naturelles.
 
Essayez seulement de comparer le danger représenté par un champs de chanvre avec les risques découlant d’un accident de tanker ! Je ne saurais voir aucun argument humainement acceptable pour punir un homme qui ne détruit pas, ne pollue pas ni ne nuit à l’environnement naturel, mais qui au contraire essaie de trouver une solution aux problèmes d’environnement et sociaux en cultivant et en utilisant une plante. Le chanvre a joué un rôle important à travers l’histoire humaine en faisant partie de toutes les grandes civilisations dès la Mésopotamie, l’ancienne Grèce et Rome, depuis la Chine jusqu’à la Russie, depuis l’Égypte jusqu’au Cap Horn, depuis l’Amérique du Nord jusqu’à l’Amérique du Sud. Pendant la 2ème guerre mondiale, le chanvre a également contribué à la victoire des États-Unis, mais où en est-on aujourd’hui ?
 
Je refuse la sentence d’André Fürst, propriétaire de Chanvre Info, à une peine inconditionnelle de 29 mois de prison et une amende de 150.000 francs (autour de 98.000 euros) le punissant pour avoir travaillé pendant de nombreuses années sur le développement d’une filière agro-industrielle des méthodes d’utilisation écologique du chanvre.
 
Vous pouvez également soutenir la lutte d’André Fürst contre l’injustice en envoyant une lettre de protestations aux autorités suisses.
 
Hana Gabrielova, expert en agriculture agréé, Ceske Budejovice, République tchèque
 
 
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La Suisse ne doit pas faire la guerre au chanvre
Par Invité,
Monsieur (Madame),
 
je vous manifeste mon indignation de la condamnation d’André Fürst, patron de Chanvre-Info, à 29 mois de détention pour une affaire de chanvre. Cette injustice entache l’image exemplaire de la démocratie suisse. M. Fürst est victime d’un scandaleux revirement politique sous pressions occultes. Une victime de plus dans l’inefficace guerre à la drogue que G.W.Bush vous impose pour faire oublier l’Irak, l’Afghanistan et autres turpitudes.
 
Source : chanvre-info
 
Depuis le 11 septembre, l’administration US, relayée par un lobby international religieux, sectaire et néoconservateur, fait pression par tout moyen sur les gouvernements, les politiciens et les media des pays réformateurs en matière de drogues. Le président Bush veut renforcer la prohibition et couper la tête des leaders pro-cannabis. La scandaleuse tentative d’extradition vers les USA du grainetier canadien Marc Emery est un autre exemple récent de ces méthodes totalitaires. La Suisse comme le Canada doivent défendre leur politique, pas suivre ce fou dangereux.
 
Le long processus suisse d’élaboration d’une stratégie efficace était un modèle d’expertise et de concertation. La plupart des Cantons appliquaient par avance une politique tolérante envers les usagers et des centaines de magasins et de chanvriers. La Suisse devait dépénaliser la consommation et réglementer le marché. Toutes les commissions scientifiques ou politiques, le Conseil Fédéral et même le Parlement en première lecture ont approuvé cette démarche novatrice. Pourquoi vous renier et revenir à la répression brutale ?
 
André Fürst a respecté les recommandations de votre projet avorté de réglementation. Il a milité et investi pour un chanvre biologique aux multiples usages, utile tant pour sauver l’agriculture sans subventions que pour réguler un problème social majeur. Sa cause semblait triompher jusqu’au revirement du Parlement et ses conséquences judiciaires inacceptables. André Fürst est coupable d’avoir anticipé, comme tant d’autres, une réforme consensuelle enterrée sans motif valable. Au 21ème siècle, en Suisse, on ne peut pas jeter un homme en prison pour avoir participé à l’amélioration de la société. C’est une purge stalinienne, d’abord on suscite la réforme pour mieux pendre les leaders. Vous devez intervenir pour rétablir l’équité et la morale.
 
Pour faire cesser cette parodie avant qu’elle ne fasse trop de victimes, vous devez user de votre influence pour faire instaurer un moratoire, une amnistie générale et des grâces à titre exceptionnel sur les affaires concernant le chanvre pendant la période de 96 à 04. Vous pouvez faire cesser les activités controversées en attendant le vote de l’initiative populaire Pro-chanvre, pas condamner les activistes que vous avez laissé faire pendant tant d’années. Ce n’est pas juste, ni moral et encore moins efficace ou pragmatique. Les guerres de Bush ne sont pas notre combat.
 
Poursuivez la réforme de la politique des drogues, en Suisse comme à l’ONU. Freedom to Farm !
 
Laurent Appel
Journaliste
Strasbourg (France)
 
Merci de copier ce document, de le signer de votre nom, profession, ville et canton ou pays. Vous pouvez l’adresser par tout moyen aux adresses suivantes, ainsi qu’aux représentations suisses de votre pays et à toute personne ou organisation qui vous parait concernées. Le fax et le courrier sont plus difficile à filtrer que les mails.
 
D’avance merci pour votre soutien
 
Chanvre-Info
 
Pour tous
Président de la Confédération Helvétique
Samuel Schmid
Palais fédéral est
CH - 3003 Berne
tél. : 031 324 50 33
fax : 031 323 57 82
e-mail : samuel.schmid@gs-vbs.admin.ch
 
Pour les Suisses
Conseiller fédéral, Chef du Département Fédéral Justice et Police
Christoph Blocher
Palais fédéral ouest
CH - 3003 Berne
christoph.blocher@gs-ejpd.admin.ch
 
Pour les étrangers
Conseillère fédérale, Département fédéral des affaires étrangères
Micheline Calmy-Rey
Palais fédéral Ouest
CH-3003 Berne
Tél. (+41) 031 322 21 11
Fax (+41) 031 324 90 47
https://www.calmy-rey.admin.ch/f/contact/cntrequest.aspx (copier dans le formulaire)
 
Pour les organisations politiques NGO et CSO
Division politique III - Nations Unies, Organisations internationales, Environnement, Culture, Francophonie
Bundesgasse 28
CH-3003 Berne
Tél. : (+41) 031 323 23 46
Fax : (+41) 031 323 21 30
e-mail : PA3A@eda.admin.ch
 
Pour tous
Direction de la sécurité et de la justice (DSJ) du canton de Fribourg
Claude Grandjean, Conseiller d’Etat
Grand-Rue 26, Case postale, CH-1701 Fribourg
Chancellerie d’Etat - Rue des Chanoines 17 - Case postale -
1701 Fribourg
Tél : 026 305 10 45 - Fax 026 305 10 48
https://admin.fr.ch/cha/fr/pub/meta_navigation/contact.cfm (copier dans le formulaire)
 
 
 
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Le « prince du pot » menacé d’extradition (Suite de l'affaire Marc Emery...)
Par Invité,
Le chef du Parti marijuana de la Colombie-Britannique, Marc Emery, a été libéré vendredi 5 août, après le paiement d’une caution de 50 000 $.
 
 
Arrêté le 29 juillet, ce Canadien de 47 ans fait l’objet d’une demande d’extradition des autorités américaines pour avoir vendu des graines de cannabis via Internet à des acheteurs au sud de la frontière.
 
Très connu en Colombie-Britannique pour son activisme en faveur de la décriminalisation du cannabis, Marc Emery est un entrepreneur prospère. Sur son site Internet, il se vante d’avoir vendu des millions de dollars en graines de cannabis à travers le Web et dans sa boutique de la rue Hastings.
 
Source : Chanvre Info
Au pays, cette vente, bien qu’illégale, est tolérée. Mais aux États-Unis, on ne plaisante pas avec les drogues. Les partisans de Marc Emery dénoncent « l’ingérence » des autorités américaines, et soutiennent qu’il s’agit d’une persécution politique. S’il est extradé, Marc Emery risque au minimum 10 ans de prison.
 
Radio Canada
 
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Liberté pour Marc Emery, un militant canadien producteur de graines de cannabis.
Par Invité,
LIBERTE POUR MARC EMERY
 
Un militant canadien producteur de graines de cannabis, Marc Emery a été arrêté le 29 juillet par son gouvernement à la demande de l'agence etatsunienne Drugs Eforcement Administration (DEA). Il court le risque aujourd'hui d'une extradition aux Etats Unis où il pourrait être condamné à la prison à vie, voire même à la peine de mort, pour la vente de graines de cannabis via internet aux citoyens étatsuniens. La production et la vente de graines de cannabis n'est pas un crime au Canada, mais apparement la souveraineté canadienne est soumise à rude épreuve sous la férule de la machine de "guerre à la drogue" des Etats Unis.
 
Source : CIRC Paris
On en parle sur le forum : Actions CIRC
Il est extrêmement important que les européens ré-agissent face à cette dangereuse escalade. Car si les Etats Unis réussissent à imposer leurs desiderata au Canada, l'Europe pourrait aussi l'être prochainement. En conséquence, nous appellont tous les citoyens européens opposés à la "guerre à la drogue" à se joindre à l'action.
 
Du samedi 10 au vendredi 16 septembre 2005, dans le monde entier des manifestations se dérouleront, à l'initiative des collectif de soutien à Marc Emery, devant les ambassades et bureaux consulaires canadiens pour demander au Canada de ne pas capituler devant la demande des Etats Unis, et de ne pas extrader Marc Emery vers les Etats Unis, pour des activités qui n'enfreignent pas les lois canadiennes.
 
Pour trouver l'adresse de l'ambassade canadienne la plus proche, consultez : https://www.dfait-maeci.gc.ca/world/embassies/menu-en.asp
 
Vous pouvez adresser un message au Ministre de la Justice canadien, Monsieur Irwin Cotler (Avec une copie à votre député et lui demandant de faire de même...) à cette adresse : webadmin_at_justice_dot_gc_dot_ca (remplassez _at_ par @ et _dot_ par .)
 
Rendez-vous en France :
 
Liberté pour Marc EMERY
Samedi 10 Septembre 2005
15h devant l'embassade du Canada
35, avenue Montaigne 75008 Paris
Metro : Franklin D. Roosevelt ou Alma Marceau
 
Pétition pour empecher l'extradition de Marc Emery vers les états unis
 
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Manifestation pour la légalisation de la marijuana
Par Invité,
Des centaines de partisans de la marijuana se sont rassemblées dans le parc Queen's à Toronto juste derrière la législature provinciale, samedi, pour leur sixième rassemblement annuel.
 
Des rassemblements semblables se sont tenus ailleurs du pays et dans le monde.
 
Les organisateurs ont expliqué qu'ils voulaient sensibiliser le public sur les vertus du cannabis et les raisons pour lesquelles la consommation de marijuana devrait être légalisée au pays.
 
L'événement n'a donné lieu à aucun débordement et personne n'a été arrêté.
 
Source : radio-canada.ca
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CannaTrade 2005 La foire international du chanvre en Suisse (MàJ Photos)
Par Invité,
2005 sera pour Canna Trade.ch l'occasion de fêter son cinquième anniversaire. Pour cette manifestation qui aura lieu en avril 2005, nous avons bien sûr de nouveau réservé le grand hall et nous sommes en train de mettre sur pied diverses activités. L'intensification de l'internationalité de la Canna Trade.ch sera aussi en 2005 l'une de nos principales missions.
 
https://www.cannatrade.ch/banner/2005/5thanniversary.jpg[/img]Ce qui était au départ un salon modeste dédié au chanvre est désormais une manifestation réputée dans le monde entier fédérant tout le secteur.
 
Organisée en 2004 dans le nouveau hall de 7000 m², la 4e édition de la foire internationale du chanvre Canna Trade.ch a été un succès total, avec 164 exposants originaires de 15 pays et plus de 14 000 visiteurs venus du monde entier, dont 900 professionnels inscrits. De plus, la foire a permis à 11 fédérations internationales venant d'Allemagne, de France, des Etats-Unis, d'Italie, de Pologne et de Suisse de présenter gratuitement leurs projets. Nous continuerons de soutenir cet important travail politique destiné à mettre en place un réseau international.
 
2005 sera pour Canna Trade.ch l'occasion de fêter son cinquième anniversaire. Pour cette manifestation qui aura lieu en avril 2005, nous avons bien sûr de nouveau réservé le grand hall et nous sommes en train de mettre sur pied diverses activités. L'intensification de l'internationalité de la Canna Trade.ch sera aussi en 2005 l'une de nos principales missions.
 
L'aspect " business " ne nous fait bien entendu pas oublier l'importance de l'ambiance : conviviale et familiale comme par le passé, favorisant les échanges personnels au travers des contacts professionnels.
 
Notre objectif déclaré est de faire de la Canna Trade.ch une manifestation encore plus attractive pour le réseau de nos amis. Le site Internet de la Canna Trade.ch est en développement continu et actualisé en permanence.
 
Quelques photos de la CannaTrade 2005
 


































 
Merci à Jomox pour le reportage
 
 
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Le cannabis admis pour lutter contre la douleur
Par Invité,
En décembre 2003, les pharmaciens des Pays-Bas furent les premiers au monde à pouvoir légalement délivrer du cannabis, présenté en doses de 5 grammes, contre ordonnance médicale.
 
Délicate matière que le cannabis. Alors que, mardi, le ministre français de la Santé, Philippe Douste-Blazy, annonçait le lancement, en février, d'une campagne générale de prévention contre la consommation de cannabis, mercredi, le laboratoire pharmaceutique britannique GW Pharmaceuticals faisait état de tests cliniques positifs pour l'utilisation sur des patients atteints de cancers avancés du Sativex (comme Sativa, une variété de marijuana), premier médicament au monde contre la douleur à base de cannabis. S'il n'est pas encore commercialisé, le Sativex pourrait obtenir le feu vert des autorités sanitaires britannique et canadienne cette année, au vu des résultats des essais cliniques en phase III - la dernière avant la soumission d'un produit aux autorités sanitaires - réalisés sur 117 patients atteints de cancers à un stade avancé. Ces tests ont en effet montré que 40 pc des patients dont les douleurs n'étaient pas calmées par un opioïde existant, du type de la morphine, avaient ressenti une amélioration supérieure à 30 pc avec le Sativex.
 
Source : la libre
https://www.lalibre.be/pict_articles/pict_64338.jpg[/img]«Les patients inclus dans cet essai souffraient de douleurs intenses du fait de leur cancer, malgré la prise d'opioïdes forts, et leurs besoins cliniques étaient donc très élevés», a souligné Stephen Wright, directeur de la Recherche et du Développement de GW, qui s'est associé à l'allemand Bayer pour la commercialisation du produit. «Les résultats de cette importante étude démontrent encore le large potentiel du Sativex, non seulement pour les douleurs liées à la sclérose en plaques, mais aussi pour le cancer et d'autres douleurs chroniques», a-t-il ajouté.
 
Créée en 1998 pour mettre au point des médicaments à base de cannabis, la société avait obtenu en décembre dernier un «avis de conformité» de l'agence Santé Canada pour l'utilisation du Sativex dans le traitement de la douleur des patients atteints de sclérose en plaques.
 
Rappelons qu'en décembre 2003, les pharmaciens des Pays-Bas furent les premiers au monde à pouvoir légalement délivrer du cannabis, présenté en doses de 5 grammes, contre ordonnance médicale, pour adoucir les maux de patients souffrant de maladies graves ou incurables et pour lesquels aucun médicament ne s'était montré efficace. Etaient ici concernés les patients atteints de sclérose en plaques, malades traités en chimiothérapie, radiothérapie ou trithérapie, patients souffrant de désordres nerveux chroniques, et malades du cancer et du sida en soins palliatifs. Selon le ministère de la Santé néerlandais, le cannabis diminuerait les symptômes de raideurs pour les patients atteints de scléroses multiples. Elle aurait un impact favorable sur la perte d'appétit, ou apaiserait les douleurs ressenties lors de maladies nerveuses.
 
En Belgique, où l'usage de dérivés de cannabis pour le traitement de la douleur est également à l'étude, le ministre de la Santé, Rudy Demotte, nous avait à l'époque déclaré n'avoir aucune position de principe par rapport à la vente de ces médicaments.
 
© La Libre Belgique 2005
 
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Le Coffee pot de Montréal ferme ses portes
Par Invité,
Le seul café montréalais qui permettait ouvertement la consommation de cannabis, le Coffee Pot de la rue Saint-Denis, a fermé ses portes.
 
Selon son propriétaire, l'établissement n'a pas fait long feu parce que les clients n'étaient tout simplement pas au rendez-vous.
 
Ce qui se voulait le plus grand établissement du genre au pays n'aura pas tenu deux mois. Le Coffee Pot avait besoin d'une centaine de clients par jour pour être rentable. Il en venait à peine une centaine par semaine.
 
Source : LCN
https://lcn.canoe.com/archives/lcn/infos/regional/media/2005/01/20050114-195859-g.jpg[/img]«Les gens avaient peur, ils craignaient d'être arrêtés», affirme David MacKenzie, ex-propriétaire du Coffee Pot.
 
David MacKenzie est amer et ironise sur la réputation de ville cool de Montréal. En attendant de trouver un autre local, beaucoup plus petit, pour repartir à neuf, il s'occupe de sa boutique.
 
S'il en veut au public qui l'a laissé tomber, il n'a que de bons mots pour les policiers qui l'ont laissé tranquille. En fait, la seule personne mise à l'amende dans son commerce, en deux mois d'opération, c'est son cuisinier, parce qu'il fumait un joint en préparant ses plats, une dérogation à l'hygiène.
 
Ce qui était donc un «café pot» est devenu maintenant un «café jazz». La rapidité avec laquelle s'est faite la transaction démontre à quel point le propriétaire de l'édifice appréciait peu la présence d'un commerce axé sur le cannabis.
 
Boris St-Maurice, ex-chef du Bloc Pot, croit de son côté que la pression policière a fait son œuvre sur la clientèle potentielle d'un tel commerce.
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