Ce que nous avons retenu...

En lutte contre la propagande prohibitionniste
Par Invité,

Dérapages sur le chanvre dans les médias : Nous avons besoin de votre soutien
 
La guerre fait rage !
 
D'un côté les partisans du chanvre, qui souhaitent simplement un discours vrai et pertinent, face aux prohibitionnistes baignant dans leur ignorance et balançant à tout va les pires inepties...
 
Il est impératif de ne plus laisser passer le moindre de ces mensonges et autres calomnies ; nous nous devons de réagir systématiquement, et ce pour qu'enfin nos droits ne soient plus bafoués, sous-prétexte de "santé publique" !
 
Vyking
Réponse de Dominique à l’article de fémina du dimanche 29.01.2006
 
 
Scandalisée par ce que j’ai lu dans votre dernière édition de Fémina, soit « Le cannabis. Fléau des préaux ». Je me dois de réagir ! Veuillez publier dans votre prochaine parution, l’article ci-joint au nom du droit de réponse !
 
Je vous joins un extrait du rapport Roques, l’un des modèles du genre pour votre info !
 
 
En réponse à l'article parus le 29 janvier, « Cannabis, le fléau des préaux !!! »
 
Décidément, Dr. Klein, le cannabis n’est pas hallucinogène ! Je vous renvoie au rapport « Roques » disponible sur Internet www.chanvre-info.ch. Il vous faudrait peut être demander à cette jeune personne quels médicaments elle a emprunté à sa maman dépressive, pour « voir sa main traverser la table » ! Assez de ces témoignages truqués ! Vous parlez de consommation de cannabis chez des jeunes qui y associent une bouteille de vodka à trois !!!
 
Je vous rappelle que l’initiative déposée interdit le cannabis aux moins de 18 ans alors à quand des témoignages d’adultes, insérés socialement et bien dans leurs peaux !
 
Il n’y a pas de produit dangereux, il y a de mauvais usages. Il faut cesser de diaboliser dans la presse et de minimiser sur le terrain. Il faut dépénaliser pour taxer la consommation des adultes et financer la prévention pour la jeunesse.
 
Tous les rapports d’experts s’accordent sur la non-toxicité du produit, le problème de la consommation des mineurs représente environs 10% des consommateurs. Il ne faut pas pénaliser 90% des consommateurs adultes !
 
D’autre part, la dépénalisation du chanvre permettra l’explosion des multiples applications de cette plante magnifique. Dans la médecine chinoise depuis 3000 ans, le chanvre permet dorénavant de créer des isolants écologiques, des polymères ! Le chanvre est une solution au problème de déboisement des pays africains, aux problèmes de malnutrition ! Je vous rappelle que l’on fait des briques avec le chanvre et que l’huile alimentaire extraite des graines et l’une des plus équilibrée en oméga 3 et oméga 6.
 
Vive la dépénalisation !
 
Dominique Buschi, mère de famille, 2 enfants maintenant adultes.
 
 
Voila un lien vous permettant de lire l'article en question en ligne.
 
https://home.citycable.ch/mimi/index.html
 
c’est un petit site sans prétention fait en une demis heure.
 
Bonne lecture.
 
Dominique.
 
Source : Chanvre-info
 
 
 
 
Laurent : voilà ce que j’ai envoyé à Femina
 
 
Merci de parler du cannabis et c’est vrai que c’est un vrai fléaux dans les préaux mais le cannabis n’est pas « une saloperie » pour les 500 000 fumeurs adultes, et ce chiffre est vraiment estimé au plus bas, qui travaillent, qui sont ouvriers, paysans, employés, commerçants, chefs d’entreprise, journalistes, artistes, médecins, avocats, policiers (je vous jure) et même juges, et politiciens également.
 
Bref toutes les classes de la société sont concernées par ce phénomène, tous ces braves gens ne posent aucun problème à la société, je dirais même qu’ils l’enrichissent, loin de ressembler à la loque humaine à laquelle on a voulu les assimiler et à laquelle on tente encore de les assimiler en montrant les dégâts que cause une consommation problématique pour de malheureux innocents mal préparés auxquels leurs parents ignorants n’ont jamais pu leur parler vraiment de ce sujet tabouisé .
 
- Il s’agit vraiment d’un problème de société qui ne se règle pas à coup de solutions à l’emporte-pièce du genre : « on interdit un point c’est tout et ce sera vite réglé ! ».
 
- C’est déjà interdit, plus répressif ce sera difficile . Oui, bien sûr, on peut très bien encore couper les têtes qui dépassent, c’est-à-dire les magasins de chanvre qui restent, les 2-3 champs de chanvre qui ont encore le culot de résister et tout ira bien ! Sauf que depuis les razzias sur le chanvre indigène les importations ont à nouveau augmenté, la consommation de drogues dures a repris l’ascenseur avec leur cortège d’intoxications et autres overdoses mais ce n’est pas grave de toute façon « c’est rien que des drogués ». Sauf que dans ces « drogués » il y a peut-être votre enfant qui a dû s’approvisionner au marché noir et qui est tombé sur le dealer qui « n’avait plus de beu (cannabis) alors essaie cette pilule pour voir ».
 
- Pensez vous que la police peut tout résoudre face a 500’000 utilisateurs ? Surtout à une époque de restriction budgétaire ? Réglementer le marché permettrait à la fois de court-circuiter le marché noir et ainsi de faire diminuer la criminalité et ses corollaires qui sont : la violence, la vente de n’importe quel produit à n’importe quel prix à n’importe quel « client » adulte ou mineur dans n’importe quel endroit si possible la-rue-près-d’une-école mais surtout de dégager les tribunaux qui coûtent tout de même au bas mot 500 millions de francs par année au contribuable et ce chiffre est en constante augmentation pour le nombre de cas instruits par les tribunaux et pour l’augmentation des frais de justice.
 
- Ajouté à cela le prélèvement de taxes sur un chiffre d’affaire sous-estimé d’un milliard de francs par année qui pourraient très bien être investis dans une prévention digne de ce nom et vous avez une petite idée de ce que nous coûte depuis au moins trente ans une politique d’autistes surtout préoccupés de leur réelection.
 
- Bien sûr elle est facile celle-là mais jouer sur la peur et l’ignorance, ça aussi c’est très facile « mentir, mentir, il en restera toujours quelque chose, plus c’est gros plus ça passe « On connaît, merci, il serait temps de passer à autre chose. Par exemple pouvoir passer plus de temps avec ses enfants, là est toute la question. Est-ce qu’on fait des enfants pour faire comme tout le monde ou les accueille-t-on comme un cadeau du ciel qui va apporter encore plus de beauté à ce monde ? C’est à nous de voir ..
 
Laurent Pirard
 
Source : Chanvre-info
 
 
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Dossier de l’institut Technique du Chanvre
Par Invité,
STRUCTURATION ET DEVELOPPEMENT DE L’INSTITUT TECHNIQUE DU CHANVRE (ITC)
 
SUJET : Identifier et analyser les besoins et les champs de développement techniques des acteurs de la filière chanvre aux niveaux français et européen et définir les axes stratégiques de développement de l’ITC. Initiation d’un réseau de partenaires afin de produire et diffuser les connaissances permettant de répondre à ces besoins. Mise en oeuvre des premières actions.
 
Source : Chanvre-info
II - CONTEXTE DU PROJET
 
 
1- LA FILIERE CHANVRE VERS UN NOUVEAU SCHEMA DE DEVELOPPEMENT
 
Le chanvre a longtemps occupé une place prépondérante dans le paysage agricole européen. Couvrant jusqu’à 200 000 ha en France au XIXème siècle, il a peu à peu vu ses principaux débouchés disparaître alors que la concurrence des fibres exotiques ou artificielles devenait de plus en plus rude. Au début des années 1950, sa culture avait ainsi quasiment disparue en Europe.
 
Malgré ces temps difficiles, le travail de sélection et de recherche agronomique sur le chanvre n’a jamais cessé. Un grand nombre d’expérimentations et d’essais plein champ ont ainsi été menés pendant les trente dernières années par différents organismes afin de mieux connaître la plante et son comportement au champ. Ces travaux, essentiellement axés sur l’amélioration des rendements et l’aspect réglementaire des cultures, ont permis à la filière de se maintenir et de développer la production de chanvre à destination de l’industrie papetière, seul véritable débouché industriel des années 1960 jusqu’à la fin des années 1990.
 
Aujourd’hui, le chanvre a su rassembler autour de lui un large panel de professionnels compétents qui feront de lui une plante majeure dans un avenir proche. Il développe des potentialités importantes sur le plan agricole, environnemental, économique et industriel et de nouvelles perspectives s’offrent à la filière à travers le développement de nouveaux marchés technologiques (bâtiment, plasturgie, annexe 2).
 
Il est ainsi nécessaire d’actualiser, de réorienter, mais aussi de coordonner la recherche sur le chanvre afin de répondre aux besoins et aux nouvelles attentes de ces marchés non seulement en terme de capacité d’approvisionnement, mais aussi et surtout en terme de qualités des matières premières en fonction de leurs marchés.
 
 
2 - TROIS ENJEUX, TROIS DEFIS
 
L’Europe est la 2ème zone de production mondiale de chanvre (15000 ha), dont la France, avec 10000 ha (essentiellement concentrés dans l’Aube qui produit 60% du chanvre français) représente les deux tiers. Cette culture aujourd’hui confidentielle est vouée à se développer, car elle possède de nombreux atouts technologiques et écologiques qui lui permettront de relever les nombreux défis lancés par nos sociétés à l’agriculture de demain.
 
2.1 - Enjeu économique
 
Après un fort déclin, la culture du chanvre connaît un renouveau depuis les années 1980, venu de l’intérêt de ses fibres longues en papier haut de gamme. Mais ce marché, sur lequel s’écoulent 70% de la production française, est arrivé à maturité. Aujourd’hui de nouveaux marchés émergent, dont l’essentiel est tourné vers les caractéristiques de la fibre de chanvre en remplacement des fibres de verre, laine de verre et laine de roche :
 
- fibres : papiers spéciaux, fibres techniques, plasturgie ;
- chènevotte : construction, litière, paillage ;
- poudre organique : litière, amendement ;
- chènevis : oisellerie, huile ;
 
Certains de ces marchés sont en pleine évolution :
 
- marché des papiers spéciaux en progression régulière : +25% d’ici à 2010 pour atteindre 25 000 t ;
- marché des fibres techniques émergeant et appelé à progresser rapidement : +50% d’ici à 2010 pour atteindre 10 000 t en 2010 ;
- marché de la plasturgie en forte croissance et en continuel développement ;
- Il existe donc des opportunités de développement à saisir pour la filière chanvre française. A l’heure où les subventions accordées aux producteurs de chanvre sont de plus en plus faibles, ces nouveaux marchés à forte valeur ajoutée permettront au chanvre de diversifier ses débouchés et d’assurer un revenu intéressant aux producteurs.
 
2.2 - Enjeu technologique
 
Le chanvre peut servir de matière première naturelle recyclable et renouvelable à des produits industriels innovants et technologiques tout en garantissant des propriétés techniques identiques voire supérieures aux mêmes produits réalisés à partir de matières premières synthétiques et minérales :
- Fibres technologiques (allègement et renforcement des composites plastiques) ;
- Matériaux d’isolation thermique et phonique à partir de chènevotte ;
- Engrais organiques à partir de poudre de chanvre ;
 
Au coeur de cet enjeu technologique réside l’approfondissement des connaissances de la plante qui permettra de valoriser les produits qui en sont issus en trouvant de nouveaux débouchés et en développant ceux déjà existants.
 
De même, l’identification et la caractérisation des facteurs culturaux susceptibles d’influencer les qualités industrielles du chanvre sont un travail nécessaire non seulement à l’amélioration des propriétés technologiques de nouveaux produits ou de produits déjà existants à base de chanvre, mais aussi à l’abaissement de leurs coûts de production, ce qui les rendra plus compétitifs.
 
2.3 - Enjeu de durabilité
 
Tout au long de la filière, le chanvre s’inscrit dans une dynamique de développement durable. Que ce soit pour la culture où très peu de produits de traitement sont utilisés ou que ce soit lors de la première transformation qui se réalise mécaniquement sans l’utilisation de produit chimique, toute la filière est respectueuse de l’environnement. Par ailleurs, tous les produits issus de la première transformation sont utilisés et valorisés, afin qu’aucun déchet ne soit généré.
 
Les marchés sur lesquels s’appuie la filière sont des marchés en continuelle augmentation. Quant aux nouvelles utilisations industrielles du chanvre, aussi bien dans la plasturgie que dans le bâtiment, celles-ci fournissent partiellement une réponse aux questions que se pose la société en terme de développement durable (recyclabilité, stockage de CO2...).
 
D’une manière générale, le chanvre est une culture en accord avec les attentes sociétales car :
- Il demande peu d’intrants (phytosanitaire, engrais) ;
- Il est bien adapté au semis direct, limitant ainsi l’érosion ;
- Les produits à base de chanvre sont « sains et propres » :
— huile avec un rapport oméga 3/oméga 6 proche de l’idéal pour la santé du consommateur ;
- les matériaux à base de chanvre sont recyclables, participent au stockage du C02 et les émissions de CO2 sont plus faibles lors de leur fabrication que celles de produits équivalents fabriqués sans chanvre ;
— engrais organiques utilisables en complément ou à la place des engrais chimiques ;
 
C’est enfin une culture capable de satisfaire économiquement les producteurs, les transformateurs et les consommateurs :
- revenus stables pour les producteurs ;
- prix stables de la matière première ;
- qualité des produits constante et souvent supérieure à celle des mêmes produits sans chanvre ;
- approvisionnement garanti ;
 
 
3 - ACCOMPAGNEMENT TECHNIQUE ET BESOINS ACTUELS DE LA FILIERE
 
Jusqu’à aujourd’hui, le développement technique de la filière (conseil, recherche de références au travers d’essais et d’expérimentations) a essentiellement été pris en charge par trois organismes agricoles : la FNPC basée au Mans (génétique, sélection variétale et agronomie), le SPC et les FDGEDA (agronomie). Les travaux menés au niveau agronomique ont le plus souvent été le fruit d’initiatives individuelles et aucune coordination ni aucune concertation n’ont véritablement eu lieu afin de mettre en place des essais communs reposant sur des protocoles associant les différentes unités expérimentales. De même, les besoins des professionnels de la filière n’ont jamais été clairement définis et les travaux n’ont donc pas toujours été conduits dans le but de répondre à une problématique précise.
 
De ce fait, les références techniques concernant la culture du chanvre et sa transformation sont dispersées, ne sont pour la plupart pas synthétisées ni formalisées et restent essentiellement cantonnées à des marchés spécifiques (papeterie). Pour ces raisons, la diffusion des connaissances auprès des agriculteurs et des professionnels est limitée. La filière ressent donc le besoin d’une part de coordonner et d’exploiter les connaissances existantes, d’autre part d’en produire de nouvelles de façon coordonnée et adaptées aux nouveaux enjeux qui se présentent à la filière, afin que la France reste le leader européen dans le secteur du chanvre et développe les potentialités des différents marchés existants et émergeants.
 
 
Dossier de l’institut Technique du Chanvre
 
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Cannabis et grossesse : quels sont les risques pour le développement de l'enfant
Par Invité,
Un impact possible sur les fonctions cognitives de l’enfant des usagées problématiques (excessive).
 
Le QI global est identique à celui des enfants de mères non consommatrices.
 
Source : Chanvre-info
Impacts sur les fonctions cognitives de l’enfant
 
Le nombre de femmes consommant du cannabis est en augmentation. Parmi cette population se trouvent des femmes enceintes mal informées sur les risques du cannabis chez des femmes enceintes et l’effet que la consommation de cannabis peut avoir sur le développement de leur enfant. Si ses effets sur la grossesse sont très modestes, voire inexistants (à part des effets de la fumée) ou même positifs en ce qui concerne l’accouchement (le cannabis peut faciliter l’accouchement par son effet analgésique et de détente), le cannabis peut altérer les fonctions cognitives des enfants dont la mère a fumé [1] au cours de sa grossesse.
 
On estime à plus de 4 millions le nombre des consommateurs de cannabis, dont 850.000 personnes consommant régulièrement, c’est-à-dire plus de dix fois par mois. Parmi ces derniers, il y aurait 7% de jeunes filles de 17 ans. La consommation se prolonge souvent au-delà de l’adolescence. Selon des études portant sur ce sujet, 3% à 30% des femmes fumeraient pendant la grossesse. Une telle proportion va s’accroître dans la mesure où les jeunes fumeuses sont de plus en plus nombreuses et que les femmes enceintes sont encouragées à arrêter le tabac, très rarement le cannabis. Ainsi, certaines compensent les signes du sevrage tabagique par un ou deux joints par jour tandis que d’autres apprécient l’efficacité du cannabis contre les nausées et les vomissements du premier trimestre [2]
 
 
Les effets actuellement documentés du cannabis sur le foetus et l’enfant :
 
- A ce jour, il n’a pas été démontré d’effet sur l’incidence des malformations congénitales, ni sur la prématurité. Une consommation régulière tendrait toutefois à diminuer modestement le poids de naissance [3].
 
- Les nouveau-nés de mère ayant consommé du cannabis pendant la grossesse présentent plus souvent des troubles du sommeil.
 
- Au cours du premier mois, ils présentent plus de troubles du comportement : trémulations, diminution de la puissance des pleurs et de la réponse visuelle aux stimulations lumineuses.
 
- Le cannabis exerce un effet négatif sur la croissance, visible entre 1 an et 9-12 ans : faible périmètre crânien.
 
- Vers dix ans, les enfants exposés sont davantage hyperactifs, impulsifs et inattentifs.
 
- Ils présentent plus de troubles scolaires (même si le QI est identique à celui des autres enfants) : diminution des capacités d’abstraction, du raisonnement en rapport avec la sphère visuelle.
 
- Certaines études différencient les troubles en fonction de la période d’exposition au cannabis. Ainsi, durant le premier trimestre de grossesse : troubles de la mémoire ; durant le deuxième trimestre : troubles de l’attention et impulsivité.
 
- D’autres auteurs montrent une augmentation des difficultés d’apprentissage de la lecture et du calcul, et des échecs scolaires deux fois plus fréquents.
 
- Et enfin, ces enfants sont plus souvent anxieux et dépressifs.
 
Il est important de connaître ces effets afin de prévenir les jeunes femmes des risques de la consommation de cannabis durant la grossesse. Il faut leur en parler et surtout les aider à arrêter de fumer du tabac et/ou du cannabis. Bien sûr, pas d’alcool non plus.
 
Sources : Le quotidien du médecin
 
 
À lire sur ce sujet :
 
Extraits du Rapport Roques
 
Rôle des récépeteurs aux cannabinoïdes dans la croissance intrautérine du cerveau
 
 
[1] excessivement
 
[2] il existent d’autres possibilités pour des femmes enceintes désirant compenser leur sevrage tabagique ou traiter leurs nausées avec du chanvre, par exemple les infusions, les granulés homéopathiques au cannabis, l’inhalation à la vapeur etc.
 
[3] ce qui peut également être lié à la consommation de tabac plutôt qu’à celle du cannabis
 
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Bulletin international Liafax
Par Invité,
e-Newsletter sur la campagne mondiale pour la réforme des Conventions de l'ONU sur les drogues.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Note par Vyking :
La Newsletter n'est pas dans son intégralité, j'ai uniquement retenus les sujets liés au cannabis, et en continuité avec l'éthique de CannaWeed.
Néanmoins, l'ensemble des bulletins Liafax est disponible dans la revue de presse du CIRC.
 
 
Italie
 
A un mois de l'approbation des nouvelles normes antidrogue, aucune modification n' y a encore été apportée. Y manquent en particulier le décret relatif à leurs quantités, qui permettra de différencier le consommateur du dealer, ainsi que sept autres décrets.
C'est à Giulio Manfredi, de la Rose au Poing, que l'on doit cette observation.
 
 
Mexique
 
Patricia Mercado, candidate à la présidence de la République mexicaine pour le compte d'Alternativa Socialdemócrata y Campesina, a déclaré qu'il fallait que soient présentées des politiques alternatives afin de discuter de la dépénalisation et de la légalisation des stupéfiants, et en premier lieu de la marijuana.
 
 
Usa / Alaska
 
La cour suprême a avalisé la loi d'état autorisant la possession de marijuana, à hauteur de 4 onces (112 grammes), ceci à usage personnel. A l'issue d'un sondage mené par le Goodwin Simon Strategic Research, 50% des électeurs approuvent cette mesure tandis que 47% y sont contraires.
 
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Marche Mondiale du Cannabis le 6 Mai à Paris Place de la Bastille
Par Invité,
Pour la Liberté d’expression sur le Cannabis en France !
 
La Marche Mondiale du Cannabis aura lieu comme chaque premier samedi de mai dans plus de 200 villes du monde entier, et pour la septième fois à Paris :
une manifestation statique sous la forme d'un marché festif tous publics pour une information libre et non faussée sur le chanvre (cannabis sativa L.) avec documentation, musiques, débats, arts de rue, stands, etc.
 
Place de la Bastille terre-plein Richard Lenoir
 
samedi 6 mai 2006 : 14h00 - 19h00
Nous négocions actuellement avec la Mairie de Paris le prêt de tentes ou au minimum l’installation d’abris de marché.
 
Certains professionnels organisateurs de concerts, des musiciens, des techniciens, le service d’ordre non violent des Verts dit "modérateurs-modératrices", quelques médias importants et certains éluEs ont déjà confirmé leur soutien et leur participation active.
 
D’autres part nous sommes sur le point de mettre en ligne une pétition "Je soutiens la marche mondiale du cannabis à Paris-Bastille le 6 mai 2006" qui nous l’espérons sera signée dans le cours du mois qui vient, par de nombreux citoyens et des personnalités d’envergure nationale voire internationale.
 
Notre site est déjà ouvert, et doit s’étoffer dans les tous prochains jours : www.mmcparis2006.info (page d’accueil actuelle très provisoire).
 
Nous souhaitons vivement votre participation, soit comme intervenant dans un débat, soit comme exposant, soit comme participant à l’animation artistique et festive, soit comme aide à la logistique, en vous remerciant d’une réponse rapide afin que nous puissions organiser au mieux l’événement.
 
Nous sommes à votre disposition pour intégrer à votre convenance votre participation à ce rassemblement, dont l’importance à un an des élections, pour obtenir rapidement une avancée législative décisive dès les six premiers mois de la prochaine mandature, ne vous échappera pas.
 
Cependant nous vous signalons que la Marche Mondiale du Cannabis de Paris est organisée sans aucun budget, simplement par des militants bénévoles, quoique débrouillards, très motivés, utilisant astucieusement les opportunités offertes notamment par les éluEs Verts de Paris et d’Ile de France, et les nombreux cannabinophiles de notre région...
 
Bien cordialement,
 
Pour le "Comité Ad Hoc d’Organisation" (CAHO) de la Marche Mondiale du Cannabis 2006 à Paris Bastille
 
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L'appel du 18 joint, signez en ligne !
Par Invité,
Dans le cadre des manifestations annuelles de l'appel du 18joint, le CIRC (ré)instaure, comme 1976, une "pétition".
 
Pour que le Cannabis regagne enfin sa place à nos côtés, pour ne plus que nous simples usagers soyons stigmatisés : SIGNEZ !
 
Il est plus que temps que la guerre à la drogue cesse, voila plus de trente ans que le voile sombre de la prohibition c'est abatus sur nous, causant de nombreux ravages et semant la désolation. Combien de vie ont déjà été détruites ? Combien encore à venir...
 
Réagissez, certes à votre échelle, mais soutenez coûte que coûte la promotion du chanvre.
Prenez ne serait-ce que quelques secondes pour vous inscrire à la liste des signataires, ce sera une pierre de plus ajoutée à l'édifice.
 
Merci de votre attention.
 
 
Cordialement
Vyking
 
 
 

 
APPEL DU 18 JOINT 2006
 
Il commençait par : "Cigarettes, pastis, aspirine, café, gros rouge, calmants font partie de notre vie quotidienne. En revanche, un simple joint de cannabis (sous ses différentes formes : marijuana, haschich, kif, huile) peut vous conduire en prison ou chez un psychiatre".
De quel texte s'agissait-il ? De "l'Appel du 18 joint" dont nous fêterons cette année le trentième anniversaire.
 
Depuis trente ans, le seul discours, c'est celui de la stigmatisation, la seule politique, c'est celle de la matraque. Plus d'un million de personnes interpellées, des millions d'années de peines de prison prononcées, des centaines de millions d'amendes requises, des centaines de milliers de personnes jetées en prison, une multitude de vies brisées pour quelques grammes de shit ou quelques pieds de beuh, des incompréhensions, des brouilles, des meurtres et des suicides… Tel est le triste bilan de trente ans de "guerre à la drogue".
Depuis 1976, malgré quelques éclaircies, c'est le règne de la désinformation et de l'obscurantisme. Trente ans plus tard, nous subissons toujours un discours caricatural et alarmiste sur le cannabis et ses usagers… Un discours qui fait ricaner les ados et inquiète leurs parents.
Pourtant, depuis 1976, la plupart des rapports officiels soulignent la faible dangerosité du cannabis. Depuis 1976, des chercheurs, des médecins, et surtout des patients, ont découvert les vertus thérapeutiques de cette plante.
 
La prohibition a dynamisé le trafic, multiplié le nombre de consommateurs, enrichi les mafias. Pompier pyromane, elle a atteint le contraire de l'objectif qu'elle s'était fixé. Par ailleurs, toutes les enquêtes le démontrent, la répression n'influe pas sur la consommation.
Les dernières propositions du gouvernement actuel de punir le simple usage d'une amende de cinquième catégorie (1 500 euros), assorti pour les récidivistes de peines complémentaires comme la saisie du portable ou du scooter, s'apparentent à un racket. Elles sont non seulement fantaisistes, mais inacceptables.
 
Comme en 1976, nous sommes "des milliers et des milliers de personnes" à apprécier les effets du cannabis. Nous sommes aussi de plus en plus nombreux à en cultiver pour notre usage personnel et celui de nos amis.
En 2006 tout comme en 1976, le CIRC invite celles et ceux qui en ont assez d'être considéré comme des hors-la-loi, marre de subir des discours grotesques et démagos, ras-le-bol d'être les complices indirects de trafiquants sans scrupule, à "déclarer publiquement avoir déjà fumé du cannabis en diverses occasions et avoir, éventuellement, l'intention de récidiver.
Nous considérons comme inadmissible toute forme de répression individuelle, soumise à l'arbitraire policier, et entendons soutenir activement tous ceux qui en seraient victimes".
 
Comme en 1976, nous tenons évidemment à préciser que " ce texte n'est pas un appel à la consommation, il vise seulement à mettre fin à une situation absurde. "
 
 
ASSOCIATIONS, MOUVEMENTS, INDIVIDUS,
SIGNEZ L'APPEL DU 18 JOINT 2006 !

 
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Les autorités Françaises dé-saisissent deux tonnes de Haschisch
Par Invité,
Hier en fin d'après midi, le centre de douane de l'Aquitaine affrétait deux frégates à grande vitesse, bénéficiant de l'appuie d'un bâtiment de la Marine Française, afin d'arraisonner un navire dont la cargaison contiendrait plus de deux tonnes de résine de cannabis, d'une valeur marchande de 500.000 euros.
 
Source : CIRC
Le navire fut intercepté fort rapidement, commente le militaire supervisant l'opération, "aucune perte humaine n'est a déplorer", "l'équipage du navire, enregistré au Maroc, n'opposa aucune résistance" ajoute-t-il.
 
Il se rendait au Pays-bas, et finalement, la douane le laissa repartir vers sa destination finale avec l'ensemble de sa cargaison à son bord !
 
Dans le but de comprendre comment ce fait exceptionnel a pu se produire, petit retour en arrière...
Dans la cadre du projet de délocalisation des coffees-shops, mené par le Maire de Maastricht, (se reporter aux archives du mois-dernier de la revue de presse du CIRC) afin de désengorger la ville des "narco-touristes", mais avant tout pour relancer l'activité économique du sud-ouest du pays, un coffee géant est en construction (dont un hall de 8000mètres carrés réservé aux expositions et autres manifestations chanvrières).
 
Autre fait nouveau, ce coffee n'est non pas comme ses semblables privée, mais public. C'est donc dans l'optique de se fournir en matière première que les Pays-Bas ont officiellement acheté un demi-million d'euro de Haschisch a des producteurs marocains.
 
Voici donc un brillant coup d'épée dans l'eau mené par les prohibitionnistes, si seulement nos politiques français pouvaient s'inspirer de cette démarche menée par le gouvernement des Pays-Bas.
Acheter légalement du cannabis au Maroc est synonyme d'emploi, assure la qualité des produits sur le marché, à des coûts raisonnables, et éradique à la source le trafic et toutes les conséquences néfastes qu'il entraîne !
 
 
 
Edit (02/04/06 01h50)
 
Bonsoir,
 
en définitive cet article n'est pas tiré de la revue de presse du CIRC, mais il a germé, la nuit passé, dans mon esprit sous l'emprise de Cannabis... :-D
Un gros poisson, pris dans les filets des autorités, relâché un 1er avril...
 
 
Cordialement
Vyking
 
 
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Pourquoi interdire le goût du chanvre ?
Par Invité,
LIAFAX 06 numéro 13 : 15/03/06 USA/Connecticut
 
La proposition de loi visant à interdire la vente ou l’offre de douceurs ou d’aliments contenant du cannabis ou en ayant le goût a été approuvé par le General Law Committee. D’après les promoteurs du texte, le seul goût de la substance encourage par la suite sa consommation.
 
Les chiens de garde de la prohibition ne reculent devant aucune absurdité pour éradiquer la renaissance du chanvre au USA et ailleurs. D’après ces croisés de la moralité, l’alimentation au chanvre, surtout les boissons et les friandises, serait une invention diabolique du tristement fameux lobby de la drogue pour programmer les enfants à une consommation future de cannabis. Alors que dire du coca-cola ?
 
Source : Chanvre-info
Pour interdire les sucettes et les bonbons au chanvre sans THC, certains politiciens du Connecticut veulent priver leurs concitoyens des bienfaits de l’huile, de la farine, de la graine ... Ils veulent empêcher la dégustation de recettes traditionnelles comme les bières autrefois aromatisées au chanvre et pas au houblon. Cette loi porterait atteinte à la liberté de commerce et à l’égalité de traitement entre les entreprises.
 
Car elle va surtout créer une discrimination inacceptable et certainement illégale avec un soda célèbre et ses dérivés : le coca-cola. Si le goût du chanvre pousse à consommer de la marijuana, alors le goût du coca pousse à consommer de la cocaïne. Il faut souhaiter que les avocats du chanvre puissent démontrer l’absurdité d’une telle mesure aux élus du Connecticut ou sinon à la cour suprême de cet état ou des USA.
 
Sinon, ce délirant précédent servira de fondement à une nouvelle campagne mondiale contre l’alimentation au chanvre et même contre toute utilisation sans transformation industrielle. Se parfumer ou se doucher au chanvre incite-t-il à manger un space cake ? Rouler à l’huile de chanvre pousse-t-il à s’envoyer un sucre à l’huile ? Le dentifrice, le stick pour les lèvres ou l’huile de massage forcent-t-ils à boire un bhang corsé ? Bien sûr que non, la vérité est ailleurs.
 
Les syndicats des agriculteurs productivistes, comme la FNSEA française, sont aujourd’hui forcés de reconnaître le potentiel du chanvre jusque dans leurs congrès. Puisqu’ils n’ont pas pu empêcher le retour du chanvre, les lobbies agro-industriels veulent le cantonner dans des secteurs très mécanisés et gourmand en investissements comme le diester, les moulages type plastique, les isolants et les papiers spéciaux. Ainsi, ils éliminent la grande majorité des militants de la redécouverte du chanvre, très représentés dans les filières artisanales comme l’alimentaire ou les cosmétiques, ils récupèrent donc le marché juteux d’une plante qu’ils ont voulu éradiquer. Le principal problème du chanvre est qu’il a trop d’utilités donc trop d’ennemis et de faux amis.
 
Laurent Appel
 
 
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Cannabis et fumée
Par Invité,
Ce n'est pas clair : c'est la fumée du *cannabis* ou du *joint* qui contient 7 fois plus de goudrons que le tabac ? Qu'est-ce qui autorise 60 M de consommateurs, et la presse, de prétendre que "le cannabis est plus dangereux que la cigarette" ?
 
Cette étude ne "remet pas en cause les idées reçues sur le cannabis" (dixit LCI), au contraire, elle renforce les amalgames : il y a là une confusion (délibérée ou par ignorance ?) entre *la substance* (le cannabis) et son *mode de consommation* (fumé mélangé à du tabac) !
 
Source : CIRC - Revue de presse
Pour preuve : comment des chercheurs comme le Dr. Robert Melamede, titulaire de la chaire de biologie à l'Université du Colorado à Boudler, pourrait estimer que « la fumée de tabac mais pas celle de cannabis peut avoir pour conséquence un cancer des poumons » du fait que le tabac contient de la nicotine qui est « véritablement l'agent favorisant le cancer » (Source : Melamede RJ. Harm Reduct J. 2005;2(1):21; United Press International du 17 octobre 2005) ?
 
Comment le Dr. Donald Tashkin et ses collègues de l'Université de Californie à Los Angeles, menant une étude à cas contrôlés, pourraient conclure que « fumer du cannabis ne provoque pas de cancer » (Source : Morgenstern H, et al. Marijuana use and cancers of the lung and upper aerodigestive tract: results of a case-control study. Présentation à la Conférence ICRS sur les cannabinoïdes, 24-27 juin 2006, Clearwater, Etats-Unis) ?
 
Comment les scientifiques Ismael Galve-Roperh et l'équipe de Manuel Guzman, du Département de Biochimie et Biologie à l'Université Complutense de Madrid, étudiant l'injection de cannabinoïdes dans des tumeurs de cerveau de souris, auraient découvert que les cannabinoïdes, en bloquant les gènes produisant une protéine nommée VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire), réduisaient de manière significative le développement de tumeurs cancéreuses (Sources : Nat Rev Cancer. 2003 Oct;3(10):745-55 ; Cancer Res. 2004 Aug 15;64(16):5617-23.) ?
 
Bref, cette étude, loin de démontrer un quelconque danger du cannabis, rejoint au contraire le message de prévention diffusé par le Circ, scientifiquement prouvé, qui rappelle que l'utilisation de vaporisateurs réduit drastiquement les toxines issues de la fumée de cannabis.
 
 
Date : 27/3/06
 
Sources : RTL, le Nouvel Obs, la Première (Belgique), France 2
 
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 Cannabis Tabac, quel danger ?
Par Invité,
Communiqué de presse
 
Vous avez été de nombreux médias à relayer une étude de 60 millions de Consommateurs en titrant "Le cannabis plus toxique que le tabac". C’est vrai et pourtant c’est faux.
 
Source : Chanvre-info
L’étude réalisée montre plus de goudrons et de monoxyde de carbone après combustion d’un mélange tabac cannabis que dans un tabac pur. De là à supposer puisqu’il y a plus de toxiques que c’est plus dangereux est aller un peu vite en besogne. L’étude que nous reproduisons ci dessous montre qu’un fumeur de joint n’a pas significativement plus de chance d’être victime d’un cancer du fumeur que le fumeur de tabac simple. Le cannabis ne peut être plus toxique que le tabac sans augmenter significativement les taux de cancer du fumeur ( le taux de schizophrénie chez les non schizophrènes, ...).
 
La nuance tient sans doute dans le mode de consommation. Si fumer, inhaler la fumée d’un joint prend autant de temps que d’inhaler la fumée d’une cigarette, fumer un paquet de clopes, l’équivalent de trois joints selon 60 millions de consommateurs occupera plus de temps encore et exposera plus longtemps au monoxyde de carbone le fumeur impénitent. L’étude ci dessous montre que c’est cette exposition plus longue qui force le risque de cancer du fumeur et non la présence de cannabis.
 
Pour le CIRC, le cannabis représente un risque similaire en terme de santé pulmonaire que le tabac, que les solvants, les colles et nombre de produits ménagers ... Nous ne pouvons qu’encourager les 8 millions de consommateurs de joints à modérer leur consommation en fonction de cette réalité. Un vieux fumeur ménage ses poumons, dit on chez nous. Mieux, le cannabis peut être consommé vaporisé à basse température ce qui réduit considérablement le taux de goudrons, évite le monoxyde de carbone sans nécessiter le support du tabac.
 
Le CIRC conseille aussi à ses adhérents et sympathisants, ainsi qu’aux 8 millions de consommateurs français l’utilisation de "vrais " filtres en lieu et place du pseudo filtre en tube de carton couramment utilisé, le but étant évidemment de filtrer et de réduire les goudrons. Le filtre à eau s’avèrera le plus efficace.
 
Enfin et pour parler risque pulmonaire, le CIRC rappelle que le taux d’asthmatiques parisiens, 30 %, est principalement causé par la pollution atmosphérique par la circulation automobile plus massivement dangereuse donc que le cannabis et le tabac. D’ou l’utilisation massive de bronchodilatateur comme la Ventoline du laboratoire Glaxo ou du cannabis.
 
Collectif d’Information et de Recherche Cannabique
- 51 Boulevard de la Marne
- 22200 Guingamp
- l’après midi 02 96 44 24 57
 
Pour le CIRC, Arnaud Debouté
 
 
 
IACM-Bulletin du 26 Juillet 2005 :
 
Science : Fumer du cannabis ne provoque pas de cancer selon une étude à cas contrôlés
 
Science : Nouvelles à la Conférence ICRS 2005
 
 
 
Article parus sur CannaWeed :
 
Cessez de mettre de la drogue dans vos joints, fumez de l'herbe pure !
 
 
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18 Joint 1976-2006 : 30 ans déjà !
Par Invité,
ASSOCIATIONS, MOUVEMENTS, INDIVIDUS, Signez l'appel du 18 joint 2006
 

 
Source : 18joint.org
Il y a trente ans, quelques agitateurs bien attentionnés lançaient par l'intermédiaire de Libération " l'Appel du 18 joint "
Cet Appel qui demandait " la dépénalisation totale du cannabis, de son usage, sa possession, sa culture (autoproduction) ou son introduction sur le territoire français en quantité de consommation courante ", a été signé par une future star de la politique, Bernard Kouchner, mais aussi par le futur président de la Ligue des droits de l'homme Henry Leclerc…Et par des intellectuels et des artistes : Gilles Deleuze, Philippe Sollers, Bernadette Laffont, Bertrand Tavernier, Isabelle Huppert, Philippe Druillet…
 
En 1993, après avoir relu l'Appel de 1976 et constaté qu'il était toujours d'actualité, le CIRC décidait de le relancer à sa manière lors de la " Première journée international d'information sur le cannabis ", qu'il organisait conjointement avec les éditions du Lézard.
Depuis, tous les ans, le 18 juin à 18 heures, le CIRC Paris invite les amateurs de petite fumette à se réunir sur les pelouses du parc de La Villette pour partager des idées, des pétards et demander l'abrogation de la loi de 1970. À l'initiative des CIRC en région, d'autres rassemblements ont lieu dans toute la France.
Au nom du fumeux L.630 (il s'appelle aujourd'hui L 34 21-4) qui interdit " la présentation sous un jour favorable ", les rassemblements organisés par les CIRC, ont souvent été interdits, une interdiction bravée par les militants qui furent régulièrement condamnés à des amendes.
 
En 2006, année du cannabis, nous fêterons les trente ans de l'Appel du 18 joint, le moment de dresser le bilan de trente ans de prohibition.
Associations, mouvements, individus, nous sommes tous concernés par la politique des drogues. Or, après une éclaircie en 1999 avec la publication de l'opuscule " Savoir plus - Risquer moins ", la droite, à peine arrivée au pouvoir, a sapé tout le travail accompli par la Mildt en laissant aux sénateurs le loisir d'écrire un rapport dont rien que le titre : " Drogue, l'autre cancer ", annonce la couleur.
Nicolas Sarkozy remet régulièrement sur le tapis son projet de réforme de la loi de 1970 qui prévoit des amendes de cinquième catégorie (1500 euros) à tout usager pris le pétard à la main, et des peines complémentaires, saisie du scooter ou du portable, pour les récidivistes.
Alors que la prohibition du cannabis est un échec patent, que les consommateurs se comptent par millions et que pour la plupart ils ont un usage récréatif, la réforme proposée par le ministre de l'intérieur - la " tolérance zéro " pour le cannabis - est tout aussi inadaptée et sera tout aussi inapplicable que la loi de 1970.
 
Dans le cadre de ce trentième anniversaire de " l'Appel du 18 joint ", alors que se profileront à l'horizon les élections présidentielles, que la politique de la droite envers le cannabis, mais aussi envers nombre de " sujets de société ", est intolérable, le CIRC vous invite à participer ou à soutenir " les états généraux du cannabis ", une série d'évènements festifs, culturels, politiques… qu'il compte organiser lors de la semaine précédant le dimanche 18 juin.
 
 
ASSOCIATIONS, MOUVEMENTS, INDIVIDUS, REJOIGNEZ ET SOUTENEZ LES ETATS GENERAUX DU CANNABIS !
 
Signez l'appel du 18 joint 2006
 
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La traque aux fumeurs de cannabis s'enflamme
Par Invité,
La chasse aux usagers de cannabis bat son plein.
Selon les derniers chiffres de l'OCRTIS (1), que Libération s'est procurés, le nombre d'interpellations ne cesse d'augmenter. En 2005, il y a eu, rien que pour usage, 106 610 infractions à la législation sur les stupéfiants (ILS), soit une hausse de 4,4 % par rapport à l'année précédente. Contre 10 982 ILS pour trafic, en baisse de 2 %. Les fumeurs de shit se retrouvent de plus en plus derrière les barreaux. En un an, les incarcérations ont augmenté de 18,5 % pour usage simple. Dans les comités locaux de prévention de la sécurité et de la délinquance, on «sent la pression du sous-préfet sur le commissaire divisionnaire pour faire du chiffre : qu'il s'agisse d'un trafiquant ou d'un petit fumeur, tous sont fléchés ILS».
 
Source : Libération
Amalgame.«Contrairement au discours officiel, on réprime à tour de bras et on réprime les usagers de cannabis. C'est la seule drogue qui est visée : on ne voit plus guère d'héroïnomanes dans les rues et la consommation de cocaïne, pourtant en plein essor, passe inaperçue», analyse la sociologue Anne Coppel. Pour cette spécialiste des drogues, «au lieu de cibler les vrais méchants, on fait peur à tous les jeunes qui ont un joint en poche».
 
En 2004, le gouvernement britannique a transféré le cannabis de la catégorie B de stupéfiants (amphétamines, barbituriques) à la C, la plus anodine. Et recommandé aux policiers de ne plus arrêter les fumeurs «porteurs d'une faible quantité de cannabis». Deux ans après, selon Petra Maxwell, porte-parole de l'observatoire indépendant Drugscope : «Nous avons enregistré une baisse de la consommation chez les collégiens de 11-15 ans et les adultes de 19 à 26 ans.»
 
En France, sur les bancs UMP de l'Assemblée nationale, on pense que «le cannabis, c'est la clé dans la serrure de la maladie, de la folie et du suicide». Le 27 janvier, 80 députés de droite ­ dont Bernard Debré et Claude Goasguen ­ ont exigé une commission d'enquête sur la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt). Amalgamant fumeurs de shit et héroïnomanes, ils accusent la Mildt de financer des associations qui inciteraient les jeunes à «se droguer propre».
 
Clandestins.Un bilan des consultations de jeunes lancées après la campagne télé «Le cannabis, une réalité» doit être publié en mars. «On n'a pas vu de hordes de jeunes souffrant d'un usage problématique. Même si pour certains la rencontre a été utile», explique Jean-Pierre Couteron, de l'Association nationale des intervenants en toxicomanie. Sept jeunes sur dix ayant franchi la porte de ses consultations y ont été envoyés par les autorités judiciaires, scolaires ou parentales. «La répression fait que les consommations se clandestinisent et on passe à côté de jeunes qui ne vont pas bien», regrette Valère Rogissart, directeur de l'association Sida Parole, à Colombes.
 
(1) Office central de répression du trafic illicite de stupéfiants.
 
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Appel du 18 joint 2006
Par Invité,
Il commençait par : « Cigarettes, pastis, aspirine, café, gros rouge, calmants font partie de notre vie quotidienne. En revanche, un simple joint de cannabis (sous ses différentes formes : marijuana, haschich, kif, huile) peut vous conduire en prison ou chez un psychiatre ».
De quel texte s’agissait-il ? De « l’Appel du 18 joint » dont nous fêterons cette année le trentième anniversaire.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Depuis trente ans, le seul discours, c’est celui de la stigmatisation, la seule politique, c’est celle de la matraque. Plus d’un million de personnes interpellées, des millions d’années de peines de prison prononcées, des centaines de millions d’amendes requises, des centaines de milliers de personnes jetées en prison, une multitude de vies brisées pour quelques grammes de shit ou quelques pieds de beuh, des incompréhensions, des brouilles, des meurtres et des suicides… Tel est le triste bilan de trente ans de prohibition.
 
Depuis 1976, malgré quelques éclaircies, c’est le règne de la désinformation et de l’obscurantisme. Trente ans plus tard, nous subissons toujours un discours caricatural et alarmiste sur le cannabis et ses usagers… Un discours qui fait ricaner les ados et inquiète leurs parents.
 
Pourtant, depuis 1976, la plupart des rapports officiels soulignent la faible dangerosité du cannabis. Depuis 1976, des chercheurs, des médecins, et surtout des patients, ont découvert les vertus thérapeutiques de cette plante.
 
La prohibition a dynamisé le trafic, multiplié le nombre de consommateurs, enrichi les mafias. Pompier pyromane, elle a atteint le contraire de l’objectif qu’elle s’était fixé. Par ailleurs, toutes les enquêtes le démontrent, la répression n’influe pas sur la consommation.
 
Les dernières propositions du gouvernement actuel de punir le simple usage d’une amende de cinquième catégorie (1 500 euros), assorti pour les récidivistes de peines complémentaires comme la saisie du portable ou du scooter, s’apparentent à un racket. Elles sont non seulement fantaisistes, mais inacceptables.
 
Comme en 1976, nous sommes « des milliers et des milliers de personnes » à apprécier les effets du cannabis. Nous sommes aussi de plus en plus nombreux à en cultiver pour notre usage personnel et celui de nos amis.
 
En 2006 tout comme en 1976, le Circ invite celles et ceux qui en ont assez d’être considéré comme des hors-la-loi, marre de subir des discours grotesques et démagos, ras-le-bol d’être les complices indirects de trafiquants sans scrupule, à « déclarer publiquement avoir déjà fumé du cannabis en diverses occasions et avoir, éventuellement, l'intention de récidiver. »
 
Comme en 1976, nous tenons évidemment à préciser que « ce texte n'est pas un appel à la consommation, il vise seulement à mettre fin à une situation absurde. »
 
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ENCOD : Liberté de cultiver
Par Invité,
Nous demandons à l’ONU d’établir le droit pour chaque citoyen adulte, de cultiver et de posséder des plantes naturelles pour une utilisation personnelle et à des fins non-commerciales.
 
Pendant des milliers d’années, les peuples du monde entier ont cultivés le cannabis, la feuille de coca, et le pavot à opium et d’autres plantes à des fins médicinales pour le corps et l’esprit, ou pour d’autres utilisations. Aujourd’hui, pas moins de 35 millions d’individus de l’Union Européenne et plus de 200 millions dans le monde continuent d’employer certains des usages de ces plantes.
 
Cependant depuis 1961, suivant les préceptes d’une convention de l’ONU appliquée dans presque tous les pays du monde, ces plantes sont interdites. Des personnes ont été tuées, torturées, emprisonnées, stigmatisées et ruinées pour la culture, le commerce ou la consommation de ces plantes.
 
Source : Chanvre-info
La consommation de stupéfiants peut poser des problèmes - particulièrement parmi les jeunes. Mais le fait que des drogues demeurent interdites à des conséquences désastreuses, forçant les usagers de drogues à des modes de vie nocifs pour eux-mêmes et leurs proches, et générant des problèmes de santé qui pourraient facilement être évités. La prohibition de certaines drogues permet le contrôle du marché par le crime organisé, tandis que des fonds publics colossaux sont dépensés pour faire “la guerre à la Drogue”, alors que de toute évidence, cet effort s’avère inefficace et contreproductif.
 

 
ENCOD est une plateforme européenne des citoyens qui promeuvent une approche intelligente et efficace face aux problèmes de drogues. Nous pensons que seule une régulation légale du marché des drogues permettra la réduction de ces nuisances. Une telle réglementation améliorera les conditions de vie pour des millions d’individus, tout en diminuant de manière significative l’une des sources principales de revenu pour les organisations criminelles internationales.
 
Un de nos buts est la modification de la convention de 1961 sur les stupéfiants. Nous demandons à l’ONU d’établir le droit pour chaque citoyen adulte, de cultiver et de posséder des plantes naturelles pour une utilisation personnelle et à des fins non-commerciales, et d’utiliser tous les équipements techniques disponibles pour ce faire. Dans le même temps, on devrait permettre à chaque pays qui le souhaite, d’expérimenter des politiques qui ne sont pas basées sur un régime prohibitionniste.
 
 
Mettons un point final à la guerre aux drogues. Aidez-nous à promouvoir la paix.
 
Soutenez ENCOD.
 
 
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La Basse-Meuse contre la délocalisation des coffee-shops
Par Invité,
Drogue : La Basse-Meuse contre la délocalisation des coffee-shops.
Non à la rue du cannabis !
Maastricht tente en vain de convaincre ses voisins.
 
Source : CIRC - Revue de presse
A l'automne 2004, Gerd Leers, le bourgmestre de Maastricht, avait suscité un sérieux émoi chez ses confrères des localités frontalières des Limbourgs néerlandais et belge, mais aussi de la Basse-Meuse. Le premier magistrat de la capitale du Limbourg néerlandais avait émis l'idée de transférer la moitié des seize coffee-shops (où haschisch et marijuana sont en vente libre) du centre-ville vers la périphérie, à proximité immédiate de la frontière belge.
 
Pour justifier son projet, il avait expliqué que, de par sa situation géographique, Maastricht voit défiler chaque année 1,5 million de « narco-touristes » dont un important pourcentage provient de Belgique, d'Allemagne et de France. Selon lui, beaucoup de ces consommateurs ne se bornent pas à fréquenter les coffee-shops du centre-ville. Ils s'approvisionnent aussi chez d'autres fournisseurs qui n'ont pas pignon sur rue, et chez lesquels ils peuvent faire provision de drogues dures. Gerd Leers soulignait que ce trafic s'avérait évidemment propice à l'augmentation de la délinquance.
 
Pour remédier à cette situation, le bourgmestre maastrichtois suggérait donc de délocaliser la moitié des coffee-shops dans une zone peu habitée proche de la frontière où les non-Maastrichtois seraient « invités » à s'approvisionner. Il préconisait aussi d'équiper ce « boulevard du cannabis » de caméras de surveillance. « Les localités voisines profiteront de la création d'une telle zone et constateront une amélioration de la sécurité chez elles puisque les agissements des touristes de la drogue seront mieux surveillés », avait-il plaidé.
 
À l'époque, ce projet avait suscité un tollé. Gerd Leers a donc invité ses confrères des communes environnantes pour tenter de les convaincre. Voici une semaine, il avait ainsi convié les bourgmestres de cinq entités des Limbourgs néerlandais (Eijsden, Margraten, Valkenburg...) et belge (Lanaken, Riemst et Fourons) à venir entendre ses arguments. Une semaine plus tard, il a invité les bourgmestres de Visé, Oupeye et Bassenge, trois des communes de la zone de police de la Basse-Meuse, à Maastricht.
 
Apparemment, le mayeur maastrichtois n'a guère réussi à convaincre. Voici une semaine, l'inquiétude restait (avec toutefois certaines nuances) de mise chez les bourgmestres limbourgeois. Et, jeudi après-midi, Marcel Neven, le député-bourgmestre MR de Visé, et Guy Goessens, le mayeur CDH d'Oupeye, ont réaffirmé leur « niet » catégorique, et leur position est partagée par les mayeurs des quatre autres communes (Juprelle, Bassenge, Blegny et Dalhem) de la Basse-Meuse. Le bourgmestre de Maastricht envisagerait de créer cette rue du cannabis à Gronsveld (ce village fait partie de l'entité municipale d'Eijsden, dont il faudrait alors qu'il réussisse à convaincre le bourgmestre, NDLR), dans un zoning industriel situé le long de l'autoroute, très près de la frontière, explique Marcel Neven qui s'inquiète de l'attirance qu'une telle zone pourrait exercer sur la population scolaire de la commune. Visé compte plusieurs établissements secondaires fréquentés par plus de 4.000 élèves dont certains pourraient être tentés d'aller goûter à la drogue à quelques minutes de leurs écoles.
 
Les bourgmestres d'Oupeye et de Visé ont annoncé que, dans les prochaines semaines, les conseils communaux de Visé, Oupeye, Bassenge, Juprelle, Blegny et Dalhem seront invités à adopter une motion identique rejetant le projet maastrichtois. Les mayeurs bassimosans comptent également demander une entrevue au ministre de l'Intérieur, Patrick Dewael, qui est lui-même originaire de Tongres, pour le mettre au courant de cette situation. Enfin, ils vont prendre contact avec leurs homologues des localités des Limbourgs néerlandais et belge afin de définir, par-delà les frontières étatique et linguistique, une stratégie commune face à cette rue du cannabis.
 
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Bonne année 2006 ! Année du cannabis ?
Par Invité,
Communiqué du CIRC
 
Ah l’année 2005 ! Inutile de se la jouer, nous n’avons pas eu vraiment l’occasion de nous exprimer, mais nous avons réagi aux tentatives du gouvernement de présenter le cannabis comme un fléau et ses amateurs comme de futurs clients des hôpitaux psychiatriques.
 
Source : CIRC - Revue de presse
L’année 2005 a débuté avec une grande campagne gouvernementale sur les dangers du cannabis. Unique en Europe, cette campagne de prévention qui utilise les radios pour jeunes, les magazines pour jeunes, les espaces publicitaires du petit écran et publie des brochures, donne du cannabis une piètre image. Dommage ! Des vrais problèmes liés à l’usage du cannabis sont abordés, mais ils sont mis en scène de manière caricaturale et font de quelques cas particuliers une généralité.
Si cette campagne fait ricaner les ados, elle fait flipper les adultes... Le standard de « Drogues infos Service» explose sous les coups de fils de parents persuadés que leurs progénitures vont sombrer dans la schizophrénie, un des thèmes préférés des prohibitionnistes.
Le Circ se devait de réagir afin de remettre les pendules à l’heure. C’est ainsi que nous avons détourné (à l’identique au niveau du format et de la présentation) la brochure éditée par la Mildt : « Cannabis ce qu’il faut savoir — Le cannabis est une réalité » en « Cannabis, ce qu’on ne vous dit pas — Le cannabis c’est trop mortel ».
Dans l’élan, toujours sur le même principe, nous avons parodié les messages que la Mildt diffusait sur les ondes… Des parodies que les auditeurs de Radio Libertaire connaissent bien.
On s’attendait à ce que notre travail soit récompensé, que la presse en parle. Derrière l’humour se cachaient des arguments allant à l’encontre des vérités énoncées par la Mildt nouvelle version, mais tous les médias, les journaux comme les magazines, les radios comme les télés, sont restés sourds à nos appels. Les journalistes ont peur de déplaire à leur rédaction, ils s’autocensurent et obéissent aux ordres. Le cannabis n’est plus dans l’air du temps.
 
En cette année 2005, le Circ a rarement été sollicité pour tenir des stands dans des manifestations culturelles ou politiques… Là aussi, les organisateurs de concerts ou de festivals « flippent ». Inviter une association qui milite pour l’auto-production et demande l’abrogation de la loi de 1970, ça leur fout les jetons.
Est-ce vraiment parce que les associations doivent tourner d’une année sur l’autre que nous avons été interdits de séjour au festival Solidays de 2005 ? Inutile de rappeler que cette manifestation populaire qui permet de rencontrer des milliers de gens et remplit les caisses du Circ, est essentiel pour la survie de l’association qui n’a pas trouvé de mécène en 2005.
 
 
Dominique Perben, Garde des Sceaux et Ministre de la Justice, dans la foulée de la campagne de prévention du gouvernement, adresse à tous les procureurs une circulaire où il leur est chaudement recommandé de punir systématiquement tout usage de drogue en apportant « une réponse pénale graduée à dominante sanitaire ».
Dans cette circulaire, plusieurs pages sont consacrées à l’article de loi qui punit la présentation sous un jour favorable. Dominique Perben invite à « une politique pénale volontariste » contre « la provocation à l'usage des stupéfiants » et cite pèle- mêle « les boutiques de chanvre dans lesquelles sont mises en vente des graines de cannabis », les commerçants proposant des « vêtements et bijoux arborant une feuille de cannabis »… Et pour finir la diffusion d'ouvrages « vantant les mérites des produits stupéfiants ».
Là encore, le Circ a réagi en envoyant aux médias un communiqué de presse, des médias fort discrets alors que cette circulaire confirme la politique de tolérance zéro envers les fumeurs et implore les tribunaux de faire taire par tous les moyens ceux qui oseraient l’ouvrir et dénoncer cette politique d’un autre âge.
 
Bien sûr, le Circ a participé à la « Marche mondiale pour la légalisation du cannabis », laquelle (et c’est une première !) a été autorisée par la Préfecture de police. Quelques stands ! quelques sons ! quelques vives discussions sous l’œil attentif des fonctionnaires de la brigade des stups, la Marche a réuni quelques centaines de personnes à Bastille.
On serait tenté de dire que le 18 juin, ça s’est passé comme d’habitude, sauf que nous avons été refoulés de la pelouse où nous avions l’habitude de nous réunir et que ceux qui nous attendaient sont restés là où il y avait de l’ombre car on nous a « parqué » sur la pelouse face à la Grande Halle sous un soleil brûlant et sans le moindre abri pour éviter l’insolation.
 
Chaque fois qu’il s’est passé quelque chose sur le front du cannabis, et il ne s’est pas passé grand-chose comme si le gouvernement redoutait d’ouvrir le débat, comme si le gouvernement savait que jamais ils n’éradiqueront le cannabis et que l’histoire nous donnera raison… Chaque fois, le Circ s’est fendu d’un communiqué de presse, par exemple lors de la sortie de l’enquête de l’OFDT sur le cannabis et la conduite automobile ou lors des déclarations à l’emporte-pièce de Nicolas Sarkozy (encore lui !) sur la révolte des banlieues.
 
Le climat politique désastreux, les adhérents qui ne se bousculent pas au portillon, l’association qui n’a toujours pas de local… Toutes ses difficultés n’ont pas empêché le « noyau dur » du Circ de continuer à le faire vivre.
Un dimanche sur deux, le Circ anime « Y a de la fumée dans le poste » sur Radio Libertaire. Devenue incontournable, l’émission est de plus en plus écoutée et de plus en plus appréciée.
Le site du Circ Paris Ile-de-France s’est beaucoup amélioré en 2005. Nous avons créé de nouvelles rubriques, nous disposons désormais d’un forum et d’une revue de presse conséquente classée par sujets, un outil indispensable pour qui veut s’informer.
 
Le Circ a passé le cap de l’année 2005 et il aborde 2006 (ça rime avec cannabis) avec des projets en tête. Nous comptons fêter dignement les trente ans de « l’Appel du 18 joint » lancé par Libé en 1976, et dans la semaine qui précède le 18 juin (c’est un dimanche) organiser « Les Etats généraux de la prohibition » avec l’ouverture d’une librairie, des débats politiques, une journée consacrée aux associations, un concert … et une grande fête parc de La Villette pour clôturer en beauté la semaine.
Quant à nos autres actions, elles dépendront du bon vouloir des parlementaires qui nous promettent un débat sur la loi de 1970. Il a été annoncé pour le printemps. On ne les laissera pas nous infantiliser et nous dicter nos plaisirs. On se battra pour imposer une alternative autre que « la tolérance zéro » pour le cannabis.
 
 
 
Bonne année 2006 ! Année du cannabis ?
 
Le CIRC vous invite à participer à son nouveau forum !
Le CIRC Paris vient de mettre en ligne un forum juridique pour parler ouvertement des expériences vécues avec la police et la justice, pour échanger des informations sur les moyens de se défendre et pour s’informer et connaître « ce qu’il faut savoir » quand on a à faire aux institutions de la
république.
Nous espérons que ce forum deviendra un outil efficace pour apprendre à se défendre contre des attaques très variables selon la région de l’infraction.
Nous espérons encore que ce forum donnera une visibilité à une réalité peu évoquée : la cruauté de la loi sur les stupéfiants et la brutalité de son application.
Outre les questions juridiques et les témoignages, le forum ouvre le débat sur des sujets plus larges comme le droit des malades à se soigner, le cannabis et les jeunes, le travail, la conduite, le coût de la prohibition…
Forum du CIRC !
 
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Statistiques répression : Sarko fait son show, les usagers de drogues trinquent
Par Invité,
Les chiffres des infractions à la loi sur les stupéfiants (ILS) de l’année 2005 sont désormais disponibles, on peut donc faire une comparaison avec 2004. Une conclusion s’impose : la police traque la boulette et les consommateurs, plus de 90 % des ILS, de 80 % des gardes à vue et de 50 % des incarcérations. La ventilation par produit n’est pas encore disponible mais le cannabis sera encore très largement majoritaire pour les ILS et très présent pour les usagers-revendeur incarcérés.
 
Source : Chanvre-info
Iznogood Sarko veut faire trembler les voyous mais ses troupes préfèrent s’attaquer à des cibles sans défense pour faire du chiffre. Les drogués, les putes, les automobilistes de base ou les jeunes à capuche ont moins d’amis Place Beauvau que les patrons voyous, les paysans pollueurs, les chasseurs de palombes, les banquiers blanchisseurs ou les patrons de bar-tabacs. L’Etat abuse de ses pouvoirs régaliens et envahit le domaine privé, violant toutes les libertés individuelles et instaurant un climat de guerre civile. Au risque de tout faire péter ! (voir ma réponse au post d’Emilia sur le forum de l’article sur le Sarkoshow en banlieue)
 
L’hypocrisie abjecte de cette fermeté de façade qui retombe sur les plus faible doit cesser, les usagers de drogue n’ont rien à faire dans les geôles. Ils sont un bouc émissaire facile pour ce docteur Diafoirus qui prescrit des remèdes de cheval pour des maladies imaginaires. Les prohibitionnistes la jouent souvent père sévère mais compréhensif. Dans les débats, ils affirment que les usagers ne vont plus en prison et que seuls les méchants dealers sont pourchassés impitoyablement. Les enragés de la répression hurlent partout que la loi n’est pas appliquée et qu’il faut plus de sévérité. Ces chiffres démontrent leur mensonge.
 
ILS globalement : 2004 : 141.557 : 2005 : 146.424 : soit 3,3% d’augmentation, une augmentation plus faible que les années précédentes. Il convient de préciser que les prisons débordent et que des centaines de milliers de français sont en sursis ou en probation pour ILS et rasent les murs.
 
Usage seul : 2004 : 102.078 ; 2005 : 106.610 soit 4,4 % d’augmentation
Usage revente : 2004 : 15.124 ; 2005 : 16.046 soit 6,1% d’augmentation
Trafic seul : 2004 : 11.227 ; 2005 : 10.982 soit moins 2,2%
 
Pour ce qui concerne les gardes à vue et les incarcérations ça augmente beaucoup plus :
 
Incarcérations pour usage simple : 2004 : 1.760 ; 2005 : 2.086 soit 18,5% d’augmentation
Incarcérations pour usage revente : 2004 : 2.773 ; 2005 : 2.938 soit 5,95% d’augmentation
Incarcérations pour trafic sans usage : 2004 : 5.299 ; 2005 : 5.452 soit 2,9% d’augmentation
 
Le total des incarcérations en 2005 : 67.433 et 2004 : 66.898 ... dont 10.476 pour les drogues qui occupent une bonne place avec 1 taulard sur 6, dont 50% d’usagers et d’usagers revendeurs.
 
Gardes à vue pour usage simple : 2004 : 39.080 ; 2005 : 41 795, c’est majoritairement pour moins de 24 heures !
Gardes à vue pour usage revente : 2004 : 11.758 ; 2005 : 12.520, là les moins et les plus de 24 heures sont relativement égales
Le total des gardes à vue en 2005 est 498.555 dont ILS : 69.294.
 
Soit 1 affaire de drogue sur 7 traitées, la police payée au mérite ne peut pas se passer des usagers. En cas de dépénalisation, les policiers devraient s’attaquer aux vrais criminels pour faire du chiffre., une activité bien plus dangereuse et ardue que la chasse au shiteux ou au tox.
 
Laurent Appel
 
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N'y a t'il plus de drogue en France ?
Par Invité,
Tandis que le Ministère de l'Intérieur a publié les chiffres de la délinquance 2005 en France sur son site Internet, impossible de trouver le détail des Infractions à la législation des stupéfiants, ni le chiffre des retraits de permis pour consommation de cannabis, ni en France, ni par région ?
 
Source : CIRC - Revue de presse
Comme si le chiffre de 141000 qui tourne chez certains spécialistes le faisait pâlir, + 3,3 % par rapport à 2004, où qu'il n'y a plus de consommation de cannabis en France.
 
Soyez fier de vos chiffres, Monsieur le Ministre Sarkozy ! Dîtes nous officiellement votre bilan anti drogue 2005. Un peu de transparence ne nuit pas. Et comme la compagnie de Gendarmerie de Lannion (22) qui, dès le Tek Noz de Carnouet en juin racontait dans la presse locale avoir réalisé durant les trois jours de fêtes autant d'ILS qu'en une année normale : une médaille.
 
Rapport SAM toujours illisible en France, Statistiques planquées, l'art et la manière sarkoziste a du plomb opaque dans son aile démocratique.
 
Pour le CIRC Bretagne : Arnaud Debouté
 
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Le forum du CIRC est arrivé !
Par Invité,
Le Collectif d'Information et de Recherche Cannabique dispose dès à présent d'un Forum Juridique !
 
Ce-dernier comporte bon nombre de sections tournant autour du droit, abordant des thèmes comme le Cannabis et la conduite, le travail ainsi que face aux jeunes.
Une partie consacrée au cannabis thérapeutique est également présente, suivis d'une cernant les ravages de la prohibition et les moyens dont nous disposons pour lutter contre !
Enfin, sont disponibles deux sections regroupant différents liens de la toile juridique ou récréative.
 
Vous pouvez dès à présent apporter votre pierre à l'édifice, en enrichissant le forum de vos témoignages.
Mais également en apportant votre aide et conseils face aux situations délirantes que nous pouvons rencontrer, à tout moment, en tombant sous le joug de la loi de 70 !
Si vous disposez d'un bagage juridique nous vous en serions fort gré : les professionnels du droit sont invités chaleureusement.
 
Cliquez ici pour accéder au forum...
Bon surf !
 
Cordialement
Vyking
 
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Dérapages sur le chanvre dans les médias : Nous avons besoin de votre soutien
Par Invité,
Face au matraquage d’articles tendancieux dans certains média, comme Le Matin qui en une semaine consacre quatre articles et courrier des lecteurs partisans, calomnieux et mensongers sur le chanvre et les chanvriers contre trois ligne et une photo timbre poste pour le dépôt de l’initiative Pro-chanvre, nous avons besoin de l’aide de tous les partisans de la réforme.
 
Source : Chanvre-info
Faites-nous parvenir sur info@chanvre-info.ch tous les documents suspects que vous rencontrerez, en français, allemand, italien ou anglais (l’ennemi peut venir de l’extérieur), le groupe communication de la Coordination vaudoise du chanvre répondra systématiquement et exigera publication. Quoi qu’il en soit, nous suivrons le dossier sur le site Chanvre-Info.
 
Par la suite, nous pensons créer un blog pour communiquer autour de l’initiative et aussi mettre à dispositions des modèles de réponses aux stupidités le plus souvent entendues en Suisse (et ailleurs) sur le chanvre. Comme cela, les citoyens impliqués mais faible de la plume pourrons agir à titre personnel. Les média sont très sensibles au courrier des lecteurs, nos adversaires les inondent d’insultes à la moindre occasion. Le blog du Rédacteur en chef du magasine Bilan est un bon exemple de la pression subie par ceux qui osent encore nous soutenir. N’hésitez pas à y poster votre avis ou votre soutien.
 
Nous ne devons plus laisser passer ce terrorisme intellectuel. Il n’est pas question de tomber aussi bas que nos adversaires mais d’opposer la raison et l’expertise à la passion et l’irrationnel. Nous comptons sur vous.
 
Laurent Appel
 
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Des dangers de la spirale sans retour mal expliquée (CP Circ Bretagne)
Par Invité,
Page 13 de l'édition du Télégramme du samedi 21 janvier, page Guingamp, nous lisons à propos de journées de prévention de l'usage de drogue chez des collégiens : [Avec]... A l'appui de tableaux et de diapositives, le formateur [NDLR : de la Gendarmerie du FRAD] a expliqué les effets de la drogue sur l'organisme et les risques encourus par sa consommation. Les élèves ont ainsi été informés que fumer un joint pouvait les entraîner dans une spirale sans retour. Aberrant autant qu'énorme.
 
Source : CIRC - Revue de presse
Nous ne savions pas que parmi les nombreuses missions confiées à la Gendarmerie, la prévention en matière sanitaire et sociale avait ses spécialistes. Nous ne le savions pas et à lire ce que raconte ces spécialistes du FRAD dans les colonnes de votre journal, il nous semble devoir apporter quelques correctifs. Ainsi aux "effets de La Drogue" nous substituerions l'expression adéquat : les effets des drogues. Quelles drogues ? Si l'alcool et le cannabis sont mentionnés, ne manque t'il pas la troisième famille de psychotropes consommées massivement, principalement par les filles : les médicaments. Point de détail ? Sûrement pas. La Bretagne n'est elle pas la région où l'on consomme le plus d'alcool, de cannabis et de médicaments psychotropes légaux. La Kétamine (GHB) n'est elle pas présente chez tous les vétérinaires.
 
Un Gendarme n'est pas un médecin, une infirmière. Un Gendarme est un représentant de l'ordre pas une assistante maternelle pour adolescent. Donc, lorsqu'il s'adresse à cette population dans un but sanitaire, il l'a trompe par incompétence. D'ailleurs lorsque fumer un joint entraîne le jeune dans une spirale sans fin, nous ne pouvons laisser pareille contre vérité pour réalité.
 
Un point avec Baptiste Cohen, directeur de Drogues, alcool tabac info service, qui indique que les jeunes de 17 ans se confient rarement aux lignes d'écoute car « la prise de conscience vient plus tard ». il observe par ailleurs que si le nombre de consommateurs de cannabis augmente « cela ne veut pas dire qu'il y ait plus de situations qui posent problème ».
 
Les références publique en matière de consommation de drogues émanent en France de l'Observatoire Français des Drogues et de la Toxicomanie, l'OFDT, qui publie sur Internet des statistiques annuelles, (pour l'Europe, l'OEDT).
 
Le cannabis n'a pas de dose léthale. Le cannabis n'est pas une drogue mortelle dont l'abus provoquerait une overdose mortelle. Le parcours type du consommateur de cannabis, en France, est majoritairement le suivant : test de la substance vers 14 ans, risque de devenir consommateur à problème environ 2%, fin de la consommation expérimentative aux alentours de 25 ans. Fumer un joint n'est pas la spirale sans fin que mesure les statistiques de l'OFDT.
 
Mieux l'explosion de la consommation du cannabis en France dans les années 90 est à mettre en parallèle avec la régression de la consommation des drogues injectables de type héroïne dans les mêmes années en finissant totalement avec le mythe du premier joint menant à l'héroïne. Si le cannabis menait à l'héroïne, il y aurait depuis 1990 des millions d'héroïnomanes.
 
Quels problèmes ? Le cannabis n'est pas mortel en tant que tel. Comparée au sevrage des alcooliques pathologiques, la dépendance qu'entraîne sa consommation est quasi inexistante. La dépendance psychologique dépend de la personne et de sa consommation mais ne pose de réel problème qu'avec les gros abuseurs. Sinon ? Un simple sevrage.
 
Les risques pour la personne qui consomme sont de plusieurs natures. Le cannabis est un calmant. Prendre trop de calmant calme trop. Autrement appelé syndrome amotivationnel, il est commun à tous les abus de calmants. Un autre risque aussi également partagé avec les fumeurs de tabac va aux cancers des voies digestives et respiratoires. Or un étude épidémiologiste a démontrer que sur 3000 cancéreux atteints, les consommateurs de cannabis n'avaient pas plus de "chance" d'être malade que les fumeurs de tabac qu'ils sont souvent aussi. Encore un mythe qui tombe. Autre risque que l'on confond souvent, particulièrement chez les jeunes, le cannabis peut être un révélateur de problèmes psychotiques déjà présent chez la personne. Le cannabis n'induit pas la schizophrénie, mais l'a mettrai en évidence et ça se soigne en soignant la schizophrénie. Dernier risque encore partagé, conduire une voiture nécessite de pleines possibilités de réaction. Le rapport SAM nous rapporte que plus on consomme de cannabis avant de prendre le volant plus le risque d'accident augmente. Sam nous dit également qu'à consommation modérée, l'alcool est aussi plus dangereux que le cannabis. Enfin un domaine où le Gendarme est roi.
 
Les dangers de la spirale sans fin semble donc plus être un pipeau sécuritaire hors de proportion avec la réalité. La stratégie qui consiste à annoncer le cannabis comme mortel, amenant à la consommation de "pire", malgré des années et des années de pratique, a échoué sur l'hôtel du pragmatisme. Nous en appelons à ce minimum.
 
La prévention, la réduction des risques encourus par la prise de certaines drogues, par l'abus de certaines autres doit être un effort de pédagogie, un effort de transparence auquel les jeunes seront d'autant plus sensibles qu'ils n'auront pas le sentiment qu'on leur raconte des bobards.
 
Exemple : faire tourner sa clé de contact de voiture vous entraîne dans une spirale sans fin par production d'adrénaline, de la famille des endomorphines, qui aboutie à 5000 morts par an, 3000 handicapés et 20000 blessés. Manger du sucre (du sel, du fast food) entraîne le diabète, spirale sans fin dont les publicités sont les acteurs, vecteurs et la sécurité sociale le premier payeur.
 
Les dangers d'une spirale sans retour du fumeur de joint semble partagé aussi par l'équipe FRAD Gendarmerie : tant que l'on continuera à raconter des conneries la situation globale de la consommation des drogues ne changera pas et notre société n'évoluera pas. Spirale sans fin ?
 
Arnaud Debouté
 
Collectif d'Information et de Recherche Cannabique
 
jardindepocheguingamp@hotmail.com
 
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A qui profite l’argent du traffic cannabique ?
Par Invité,
La liberté de la presse progresse au Maroc. Un site, Le gri-gri, ose publier un article très complet sur une grosse branche du marzen, le business industriel du haschich entre le royaume et l’Europe. Avec un blanchiment moyen de 120 000 euros tous les deux jours, c’est un potentiel d’environ 22 millions d’euros annuel (près de 32 millions CHF) pour une seule filière approvisionnant quatre pays. L’enquête a révélé que 5 millions d’euros avaient transité par les banques suisses, le reste est passé par des comptes israéliens ou a été converti en or pour le retour au bled.
 
Source : Chanvre-info
Une entreprise qui ne connaît pas la crise
 
Ce montant astronomique doit encore être augmenté des frais généraux et des salaires des employés européens pour arriver à une estimation valable du chiffre d’affaire, probablement plus de 25 millions d’euros. Voilà ce qu’un réseau peut collecter et sortir de l’économie légale européenne, voilà ce que nous coûte la prohibition du cannabis. On imagine qu’avec de telles liquidités, il est aisé « d’acheter la route » comme disent les trafiquants pour parler de corruption.
 
Artisanat ou industrie ?
 
On pourrait penser que ce réseau est particulièrement gros et livre des marchés très dynamiques. Pas du tout. Un rapport du Health Research Board (HRB) pour 2003 estime à 374 millions d’euros annuel le marché de la résine de cannabis en Irlande, un pays de seulement 4 millions d’habitants. Il faudrait donc quinze filières comme celle décrite dans Le gri-gri rien que pour couvrir le marché de la lointaine Irlande. Ou bien cette filière n’est qu’artisanale, ce qui explique qu’elle est démantelée, et il existe bien plus gros. Ou bien de nombreux entrepreneurs au Maroc et en Europe se livrent au même trafic de fourmi. Certainement un mélange des deux.
 
Peu de pressions internationales
 
Tant tous les cas, ces sommes doivent profiter à beaucoup de patrons, banquiers, policiers, douaniers, hommes politiques au Maroc, c’est sans doute la principale ressource du pays après les devises des travailleurs immigrés. Dans un pays pauvre et corrompu, le marzen n’a pas de peine à se développer. Mais pour des volumes et des sommes pareilles, il faut aussi des complicités en Europe. Comment ce petit pays pourrait-il tenir tête à ses puissants voisins ? Pourtant, Mohamed VI est courtisé par tous les dirigeants européens alors que son pays nous pompe chaque année des milliards d’euros hors taxes.
 
L’économie gangrenée
 
L’argent du hasch est perdu pour l’impôt en Europe mais il permet au Maroc de payer les nombreuses entreprises européennes, surtout françaises, qui travaillent dans ce pays. Les entrepreneurs européens impliqués dans l’import ou le blanchiment réinvestissent leurs profits, souvent dans leurs entreprises qui deviennent florissantes au prix d’une concurrence déloyale pour les entrepreneurs honnêtes du même secteur. Les banquiers, pas seulement suisses, peuvent-ils encore se passer de ces capitaux flottants souvent disponibles pour des opérations à haut risque ? L’argent du hasch pervertit notre économie à haut niveau, nous sommes loin de l’imagerie d’Epinal des gangs de cités qui survivent grâce au shitstème. Bien au-dessus d’eux, on construit des routes, des usines ou des armes avec l’argent qu’ils collectent en bout de chaîne.
 
Des solutions ?
 
Pour justifier la prohibition, on peut disserter des heures sur le syndrome amotivationnel des ados qui abusent du joint, on peut ergoter sur les taux de THC, on peut s’empoigner sur la liberté de disposer de son corps et de son esprit... mais chaque année qui passe sans solution pragmatique gangrène un peu plus notre économie. Une dépénalisation de la consommation privée des adultes et de l’autoproduction pourrait diviser en deux le marché noir sans paraître trop incitatif pour la jeunesse puisqu’il n’y a pas de commerce, donc risque de prosélytisme. Une réglementation de la production et de la distribution à but non lucratif peut être envisagée, ces clubs seraient un recours au marché noir pour les adultes. Un marché réglementé comme pour le tabac et l’alcool aurait le plus d’impact économique mais ne garantirait pas forcément une bonne répartition socio-géographique des emplois. Il n’a jamais été question d’un marché libre, sans restriction d’age, de publicité, de santé publique.
 
Les solutions existent, plus de 100.000 Suisses ont signé l’initiative populaire pour un marché réglementé, cela correspondrait à environ un million de Français si ce système de démocratie directe existait dans ce pays. Ce processus est assez long et incertain, il ne concerne qu’un pays, il doit servir d’exemple mais à long terme. Devrons-nous attendre dix ans pour réformer cette aberration destructrice ? Oui, si nous ne faisons pas davantage entendre nos arguments partout où c’est possible.
 
Laurent Appel
 
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Convocation à l'assemblée générale du CIRC Paris le 04/02/2006
Par Invité,
Convocation à l'assemblée générale du CIRC Paris le 04/02/2006
Salut à toi,
Tu as adhéré au CIRC en 2005 en rêvant d’une légalisation dans l’année ?
Si la promesse figurait effectivement au programme des candidats à la présidence (du CIRC ), 2005 fut plutôt une année sombre pour les usagers de cannabis. Du retour des bons vieux mythes sur la dangerosité présumée du cannabis au renforcement de la répression, en passant par la pénurie estivale, peu d'occasion en effet de se fendre la poire. Enfin si une campagne gouvernementale destinée aux jeunes et à leurs parents ne nous avait pas donné l’occasion de produire une brochure et des spots radio parodiques plutôt réussis, l’année resterait celle des raz-de-marée, des incendies et des surenchères médiatico-populistes de clowns hargneux de la république.
On comprend bien que 2005 ne pouvait pas être l'année du fumeur de joint…
2006, l’année du cannabis ?
 
Source : CIRC Paris
En 2006, on se rapprochera de 2007. Joli programme ! Mais encore ?
La campagne présidentielle de 2007 se rapproche avec son lot d'hystérie, de foire à la démagogie et, plus productif, son débat d'idées où mille et un sujets palpitants se côtoient en toute intelligence : le pari écologique et la relance de la consommation, la lutte contre le chômage et le retour à la fin des 35 heures… et puis forcément : la légalisation du cannabis.
Oui c'est bien dans ce laps de temps qui nous sépare des présidentielles de 2007 que nous devons agir, informer les citoyens et interpeller nos élus !
Continuera-t-on à financer une politique prohibitionniste coûteuse et parfaitement inefficace par manque de courage et d'honnêteté politique ? Les fumeurs en seront-ils encore longtemps les boucs émissaires ?
Des questions légitimes que les fumeurs doivent porter au devant de la scène en période d'élections car personne ne le fera pour eux.
30 ans !
Il y a trente ans, Amsterdam accueillait les amateurs de petite fumette au Paradiso ou au Melkweg. En Grande-Bretagne comme en Italie, des campagnes étaient lancées en faveur de la dépénalisation…
Et en France ? L'opinion publique manipulée par des médias sous-informés soutenait la politique du « tout répressif » alors que les fumeurs se comptaient, par centaines de milliers.
 
Quelques journalistes de Libération et de feu le magazine Actuel eurent alors l'idée de lancer l'Appel du 18 joint (un clin d'oeil osé, mais bien dans l'esprit cannabique) de l'Appel lancé de Londres par De Gaulle.
Aucune des personnalités politiques contactées n’a accepté de signer le manifeste où elle déclarait « qu'elle avait déjà fumé et était éventuellement
disposée à réitérer sans pour autant se considérer comme un délinquant ». Mais les initiateurs de l'Appel obtinrent tout de même quelques signatures de futures personnalités : Bernard Kouchner ou Henry Leclerc, et celles d'artistes : Bernadette Laffont, Jérôme Savary, Isabelle Huppert, Jacques Higelin…
Le 18 juin 1976, l'éminent philosophe François Chatelet déposait un pied de cannabis au pied de la statue de Lamarck au jardin des plantes, et un
rassemblement symbolique se déroulait dans le parc des Buttes Chaumont pour demander « la dépénalisation totale du cannabis, de son usage, sa possession, sa culture (l'autoproduction) ou son introduction sur le territoire français en quantité de consommation courante ».
En 1993, le CIRC organisait conjointement avec les éditions du Lézard la « première journée international d'information sur le cannabis » et relançait dans l'élan l'Appel du 18 joint.
Depuis, avec plus ou moins de bonheur et de succès, le CIRC appelle tous les ans à un rassemblement le 18 juin sur les pelouses de La Villette pour demander la légalisation de la production, de la distribution et de l'usage du
cannabis.
Non seulement 2006 rime avec cannabis, mais c'est aussi le trentième anniversaire de l'Appel du 18 joint. Dans le cadre de cet anniversaire, le CIRC
entend dresser les Etats généraux de trente ans de prohibition et organiser des évènements politiques, culturels et festifs durant la semaine qui précède le dimanche 18 juin où nous enterrerons dans la bonne humeur trente ans de
prohibition.
Assemblée générale du CIRC-Paris à partir de 18 heures dans la salle verte du 1er étage du CICP au 21 ter rue Voltaire à PARIS (11èm arr. M° rue des
boulets, ligne 9).
 
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les vaches laitières broutent du cannabis !
Par Invité,
Les craintes suisses de voir le célèbre fromage de Gruyère contaminé par des traces de cannabis après ingestion de chanvre par les vaches laitières refont surface dans le Gers. Un article du quotidien régional Sud Ouest signale qu’une association de lutte contre la drogue « veut aussi empêcher les vaches de brouter du chanvre ».
 
Source : agrobiosciences.org
Ce sont les agriculteurs bio du département qui sont visés par un assureur de Condom, explique le journal. Cet assureur, Pierre Beyries, explique : « il serait ridicule d’affirmer que les doses qui passent dans le lait produisent le même effet que fumer un pétard. Mais on peut imaginer l’effet cumulatif de cette consommation de THC sur un nourrisson ».
L’animateur de l’association des agriculteurs bio du département, Christian Bonticelli, rétorque en dénonçant « un discours maximaliste » et un « amalgame » entre les différentes utilisations du chanvre. « L’Union européenne nous impose de cultiver des variétés comportant moins de 0,2 % de THC. Ce n’était pas du tout le cas en Suisse, qui a sa propre législation à ce sujet et qui permet des taux supérieurs à ceux qui existent ici », explique-t-il.
Dans un article du quotidien suisse Le Matin reproduit sur le portail francophone du cannabis, un "chanvrier" helvétique va jusqu’à affirmer que « non seulement les vaches ne produisent pas de lait hallucinogène, mais le chanvre améliore sa qualité de 15%. » Précisons que cet apologiste, avocat de formation, est assez controversé dans son pays, y compris parmi les cultivateurs de chanvre, comme en témoigne cette analyse parue en 2002 dans un autre quotidien suisse, La Liberté, disponible sur le site du Journal du Jura.
Mission Agrobiosciences. Revue de presse. 11 janvier 2006.
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Banlieues et drogues : Sarkozy poursuit son show sécuritaire et démago
Par Invité,
Pour Nicolas Sarkozy, il n’y a pas de doute possible. Les gangs organisés de trafiquants de cannabis, formés de mineurs issus de familles immigrées polygames, sont à l’origine des récentes violences en France. Elles auraient organisées ces émeutes pour marquer leurs territoires, recruter de nouveaux membres et effrayer la police. Il va les nettoyer pour sauver la patrie en danger. Mensonges et balivernes !
 
Source : Chanvre-info
Cette théorie farfelue est surtout destinée à d’autres banlieues, plus riches comme Neuilly dont il est le maire, ou encore aux nombreux habitants des cités qui expriment leur frustration en votant FN. Plus besoin de défiler derrière Jean-Marie pour fustiger les jeunes bronzés qui fument de la Marie-Jeanne, Nico le petit Zorro va karchériser les descendants des sergent Garcia, Mohamed, Mamadou ou Chang... Ces millions d’étrangers qui ont offert leur vie à la France durant les deux guerres, la reconstruction et les trente glorieuses. Ces gosses sont Français au nom du sang et de la sueur, Sarko (dont les ancêtres ont aussi choisis la France) n’en a cure, trop heureux de trouver en eux le parfait bouc émissaire pour enfoncer la porte de l’Elysée.
 
Parquée au large de la zone, cette jeunesse désespérée trompe l’ennui du chômage et la haine de l’exclusion en consommant des substances psychotropes. Pour survivre, ils en vendent, il n’y a pas de discrimination dans les métiers du deal, pas plus que de diplômes exigés. Préfère-t-on qu’ils se suicident en masse ? Qu’ils émigrent vers des pays qui ne sont plus les leurs et où règnent la misère ? Préfère-t-on qu’ils se jettent telle une nuée de sauterelles sur les centres villes ou commerciaux et les pillent consciencieusement ?
 
Les effets physiques, psychologiques et financiers des produits, surtout du cannabis, nous préservent d’une vraie guerre civile. Il faut trouver un modèle de production, de distribution et de consommation qui intègre au maximum les jeunes des cités tout en protégeant efficacement la santé et la sûreté publique. La Police aura encore assez à faire avec les vrais asociaux qui refuseront ces règles. C’est possible, j’en ferais la démonstration dans un prochain article. Mais le petit Nicolas n’est pas raisonnable.
 
Tel un vizir Iznogood prêt à tout pour le pouvoir, Sarkozy va emprunter à Bush et Poutine leurs méthodes de propagande et leurs thèmes de campagne : guerres, peur, morale. Plutôt que de réformer et créer de l’espoir, il préfère les parquer à la mosquée, à l’église, au stade ou à la maison devant M6. Il promet la matraque, le flashball et la prison pour ceux qui aspirent à autre chose. C’est du délire, ils sont bien trop nombreux pour lui et ses sbires. A moins qu’il ne veuille instaurer une dictature soft, un apartheid où les lois seraient différentes selon les quartiers et la couleur de la peau. Ne souriez pas, cela a déjà commencé et vous êtes filmé. Résistons !
 
Laurent Appel
 
Pour information, la dépêche relatant la première descente chez les racailles post-émeutes.
 
Opérations de police dans les banlieues sensibles : 91 personnes en garde à vue
 
PARIS (AP) — Quatre-vingt-onze personnes, soupçonnées d’être impliquées dans des trafics de drogue, des violences volontaires ou du blanchiment d’argent, sont en garde à vue après un vaste coup de filet policier mené mardi dans plusieurs banlieues à travers le territoire, apprend-on mercredi de source policière.
 
La Direction centrale de la police judiciaire et les groupes d’intervention régionaux (GIR), appuyés par d’importants effectifs de la Sécurité publique et de la gendarmerie, sont intervenus simultanément dans des cités sensibles mardi qui avaient été soigneusement ciblées, comme le révèle mercredi "Le Figaro".
 
Au total, 97 personnes ont été interpellées dans neuf quartiers situés dans les agglomérations de Dreux, Vernouillet (Eure-et-Loir), Strasbourg (Bas-Rhin), Grenoble (Isère), Brest (Finistère), Reims (Marne), Montluçon (Allier) et du Havre (Seine-Maritime). Il s’agit du premier coup de filet d’ampleur mené par la police et la gendarmerie contre l’économie souterraine des cités depuis la fin des émeutes qui ont secoué la métropole pendant trois semaines. Des armes, plusieurs dizaines de kilos de résine de cannabis, mais aussi de la cocaïne, de l’héroïne et de l’ecstasy ont été saisis lors des perquisitions.
 
Par ailleurs, près de 20.000 euros en espèces, fruit de divers trafics, ont été confisqués lors des opérations.
 
AP
 
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