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Une boisson aux extraits de cannabis bientôt disponible aux Pays-Bas
Par Invité,

La boisson Swiss Cannabis Ice Tea sera bientôt en vente aux Pays-Bas. Du sirop de chanvre sera rajouté aux ingrédients de l'Ice Tea. Contrairement à ce que son nom laisse supposer, les consommateurs ne seront pas accros mais uniquement désaltérés grâce à cette boisson.
 
 
 
Source: DH Net
La boisson est déjà en vente depuis quelques mois en Allemagne, Autriche et Suisse. Les consommateurs néerlandais pourront se la procurer bientôt dans les magasins. En Belgique, le Swiss Cannabis Ice Tea ne sera momentanément pas commercialisé. Mais cela peut encore changer car l'entreprise néerlandaise Easy Health Care a obtenu les droits de distribution aussi bien pour les Pays-Bas que pour la Belgique. Les ingrédients du Swiss Cannabis Ice Tea sont cultivés en Suisse et la boisson elle-même est produite par l'entreprise suisse Thurella AG. La boisson est composée de 5 pc de sirop de chanvre et de 0,0015 pc d'extrait de THC, l'ingrédient qui fait "planer" les consommateurs de cannabis. "Le pourcentage de THC dans le Swiss Cannabis Ice Tea est tellement bas que les consommateurs ne pourront en devenir dépendants", assure Robert Kits de l'entreprise Easy Health Care. Le cannabis vendu par les coffeeshops contient 7 à 8 pc de THC.
 
Les producteurs et distributeurs admettent que le Swiss Cannabis Ice Tea fait immédiatement penser aux drogues. Mais ils insistent sur le fait que les gens qui boiront ce rafraîchissement ne courent aucun danger. Marijs Geirnaert, directrice de l'association VAD, Vereniging voor Alcohol - en andere Drugproblemen, estime que la production de ces boissons n'est pas aussi innocente que ça. "Ce n'est pas responsable.
 
Les publicistes essayent de rendre la consommation de drogues attractive", rajoute Geirnaert en se référant à la campagne de Douwe Egberts avec les buveurs de café "sniffant" le cappuccino et au tapage publicitaire pour les sucettes au cannabis. "Avec le Cannabis Ice Tea, on fera indirectement la promotion du cannabis. C'est un danger pour les jeunes, qui sont tentés au plus jeune âge d'essayer les drogues douces", affirme encore Marijs Geirnaert. L'âge charnière auquel les adolescents essayent de fumer un joint se situe entre 14 et 15 ans.
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Culture du cannabis: une industrie gigantesque
Par Invité,
Le Québec est véritablement devenu la Colombie du nord, tellement l'industrie du pot est gigantesque. Non seulement le Québec n'importe plus de cannabis, mais les trafiquants en produisent suffisamment pour fournir le reste du Canada et le nord-est américain. Et il en reste…
«La preuve, c'est qu'on peut encore trouver, au mois d'août, du très bon pot québécois de l'an passé. Je n'ai jamais vu ça!» s'exclame Alain Berthiaume, véritable spécialiste du pot et propriétaire de la boutique Hemp Québec, qui vend tout l'attirail du parfait cultivateur de pot.
 
Source: Canoe.com
Il estime que le pot est une industrie qui génère au Québec des revenus annuels frôlant les trois milliards de dollars, une donnée qui ne peut toutefois être appuyée par des chiffres officiels.
 
À l'exception de variétés de marijuana qui ne poussent pas ici, le Québec n'importe plus son pot comme il le faisait autrefois.
 
«On exporte vers les États-Unis, et on fournit aussi les autres provinces canadiennes», confirme le lieutenant Jean Audette, responsable du projet Cisaille de la Sûreté du Québec.
 
La pointe de l'iceberg
Imaginez, la culture dans les champs de mäs, qui donne lieu chaque année à de spectaculaires saisies, ne représente qu'une infime partie de la production.
 
«Seulement 15% des dossiers ouverts l'an dernier en étaient de culture sur des terres agricoles» explique M. Audette.
 
Un autre 50% des dossiers consiste en des productions extérieures (boisés, terrains résidentiels), 32% dans les maisons, et 3% en serres hydroponique.
 
La Centre-du-Québec, ses terres fertiles et ses immenses champs de mäs, est attrayant pour les cannabiculteurs. Malgré tout, ils sont nombreux depuis quelques années à s'expatrier dans d'autres régions pour fuir la police.
 
«On trouve maintenant énormément de production extérieure dans le coin de La Tuque, en Abitibi et en Gaspésie. Les plants sont un peu plus petits, mais ils se sont adaptés au climat», note M. Audette.
 
«Près de La Tuque, ça pousse en quantité industrielle sur les terres coupées à blanc», confirme M. Berthiaume. Le crime organisé s'occupe peu de production, mais contrôle parfaitement la distribution, dit M. Audette.
 
Croissance
L'industrie de la culture a énormément grossi au cours des 15 dernières années.
 
«Selon un document du ministère de la Sécurité publique, il y avait 93 infractions par 100 000 habitants liées aux drogues en 1990. Aujourd'hui, c'est 247 infractions (une hausse de 166%!)», fait remarquer Michel Germain, du Comité permanent de lutte à la toxicomanie.
 
«Cette hausse est en grande partie attribuable à une progression marquée des infractions liées au cannabis», lit-on d'ailleurs dans le rapport 2002 sur la criminalité du ministère de la Sécurité publique.
 
De 1997 à 2002, le nombre d'infractions de possession de cannabis à des fins de trafic a augmenté de 78% et les infractions de production ont grimpé de 83%.
 
Et ça ne diminuera pas cette année. Avec 354 471 plants saisis au 15 septembre dernier, la Sûreté du Québec avait une cadence supérieure de 20% à celle de 2003, alors que 297 676 plants avaient été saisis à pareille date.
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De la marijuana pour Winona Ryder
Par Invité,
https://a69.g.akamai.net/n/69/10688/v1/img5.allocine.fr/acmedia/images/actus/18363510.jpg[/img] Winona Ryder jouera le rôle-titre de la comédie "Mary Warner", l'occasion pour elle de retrouver Michael Lehmann, le réalisateur de "Fatal games".
 
Après avoir défrayé la chronique suite à une affaire de vol à l'étalage, Winona Ryder retrouvera le chemin des studios pour les besoins de Mary Warner, une comédie indépendante de Michael Lehmann. Ce long métrage marquera leurs retrouvailles, puisque tous deux avaient déjà collaboré en 1989 sur Fatal games. Le tournage devrait débuter le 15 janvier prochain à Los Angeles.
 
 
Un brownie lourd de conséquences
 
Ecrit par l'acteur Dylan Haggerty, ce film suivra les mésaventures d'une comédienne à la dérive après l'absorption d'un brownie au marijuana confectionné par son colocataire. Winona Ryder travaille actuellement sur A scanner darkly, un film d'animation et de science-fiction de Richard Linklater, adapté d'une nouvelle de Philip K. Dick.
 
Source: Allo Cine
 
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Des jeunes recevraient jusqu'à 25 $ pour récolter du cannabis
Par Invité,
https://radio-canada.ca/nouvelles/ressources/images/normales/c/ca/040907cannabis_n.jpg[/img]Selon une enquête du Journal de Montréal, de plus en plus de jeunes des zones rurales du Centre-du-Québec désertent les écoles à l'automne pour travailler dans les plantations illégales de marijuana qui foisonnent dans les champs de la région.
 
Ainsi, selon les autorités de la région, les trafiquants et les cultivateurs payent des étudiants jusqu'à 25 $ l'heure pour récolter leur cannabis et pour surveiller les plantations en leur absence.
 
Source: Radio Canada
Les trafiquants n'hésiteraient d'ailleurs pas à équiper ces jeunes de 14 à 16 ans de véhicules quatre-roues, de téléphones cellulaires et peut-être même d'armes, selon un directeur d'école de la région.
 
Les employeurs de la région en panne de main-d'oeuvre
 
Plutôt limité au début, ce phénomène a atteint une telle proportion dans la région que les commerçants et les propriétaires d'entreprises ont désormais de la difficulté à embaucher des jeunes.
 
Compte tenu du peu d'heures qu'ils ont à travailler dans les champs de marijuana pour s'offrir un bon salaire, beaucoup de jeunes se moquent littéralement des emplois à 10 $ de l'heure.
 
Ces jeunes n'hésitent pas non plus à sacrifier parfois plus de quatre semaines d'école pour aller s'enrichir facilement et illégalement.
 
Considérée comme « La Mecque » des producteurs de cannabis, la région du Centre-du-Québec connaît des taux records de criminalité. Seulement chez les jeunes, le nombre de criminels reliés à la drogue a triplé au cours des dernières années.
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Saisie d'une culture intérieure de cannabis
Par Invité,
https://www.hebdosquebecor.com/aca/09112004/photos/aca_09112004_A21.jpg[/img]Les policiers ont saisi 509 plants de cannabis au sous-sol de la maison. De l'équipement sophistiqué d'une valeur importante, des ventilateurs, une vingtaine de lampes au néon, 568 g de cannabis en vrac et 3,3 g d'une matière qu'on croit être du haschish, ont également été saisis. De plus, les agents ont constaté une déviation au compteur électrique, constituant un vol de service à Hydro-Québec.
 
Source: Les actualités d'Asbestos
Nelson Beaudry, un homme de 38 ans de la région de Montréal, sans antécédent judiciaire, a été appréhendé et a comparu au palais de justice de Sherbrooke mercredi sous des accusations de possession de cannabis en vue de faire le trafic, de possession simple de cannabis et de production de 509 plants de cannabis. Des accusations de vol d'électricité seront sans doute portées ultérieurement.
 
L'homme avait loué la maison et les propriétaires ne sont nullement impliqués dans cette affaire.
 
Enquête
 
L'enquête qui a mené à cette arrestation a débuté au mois de février 2004. Un mandat général d'enquête émis par un juge de la cour du Québec a permis aux policiers de procéder à des vérifications pour appuyer leurs soupçons. Ainsi les policiers ont pu s'approcher de la résidence pour en détecter les odeurs qui émanaient de la culture et jeter un coup d'oeil par les fenêtres, alors que des inspecteurs d'Hydro-Québec ont pu vérifier la consommation électrique plus que démesurée.
 
Plusieurs sources d'information et la surveillance des lieux ont mené les policiers à investir les lieux en début de journée mardi. La valeur totale de la saisie est évaluée approximativement à 1 million $.
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Un feu de compteur serait à l'origine de l'intéressante découverte de la police
Par Invité,
En cette magnifique après-midi ensoleillée, les propriétaires d'une petite habitation de Rossignol en province de Luxembourg n'ont certainement pas cru que les pompiers et les policiers se rendraient à leur domicile.
 
Ils étaient d'ailleurs partis en début de matinée en laissant toute leur installation de chauffage et de lumière en action afin de soigner au mieux leur culture de plants de cannabis.
 
L'installation était soigneusement camouflée sur deux étages dans le grenier de la maison. Fils électriques et lampes se trouvaient à intervalle régulier et les plants grandissaient patiemment. Entre plusieurs centaines et un millier de plants de cannabis étaient soigneusement cultivés dans cette petite habitation. Nul doute qu'ils servaient à la vente au-delà de la région d'Arlon.
 
Source: DHNet
 
Ce petit trafic aurait pu encore durer des années, s'il n'y avait pas eu ce petit problème électrique. Un couac qui va leur coûter très cher.
 
En quelques secondes, ce sont des milliers d'euros qui sont partis en fumée du côté des malfaiteurs. Tout cela.... à cause du compteur électrique de l'habitation qui a rendu l'âme. Immédiatement, le feu s'est propagé au toit.
 
Les pompiers sont rapidement arrivés sur les lieux. Alors qu'ils combattaient les flammes, ils ont été les premiers surpris de découvrir ce petit jardin surnaturel. Ils ont immédiatement fait appel à la police qui est venue constater les faits sur les lieux. Les plants ont été saisis. Le parquet a également été contacté.
 
En fin de journée, on en connaissait un peu plus sur les propriétaires des plants. Il s'agirait de personnes originaires des Iles du Cap Vert. La police n'a toutefois pas souhaité faire plus de commentaires pour l'instant.
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[Canada] Le café Da Kine cesse temporairement sa vente de cannabis
Par Invité,
La police de Vancouver affirme que la vente de marijuana par un café de la rue Commercial ne constitue pas un dossier prioritaire. Depuis mai, et jusqu'à tout récemment, le café Da Kine offrait à son menu différentes sortes de cannabis. Les policiers affirment être au courant de ces activités illégales depuis peu.
 
 
Source: Radio Canada
 
La police de Vancouver compte discuter avec les responsables de la Ville de Vancouver avant de prendre des mesures contre le café Da Kine. Selon la porte-parole des policiers, Sarah Bloor, l'affaire n'est pas urgente. Mme Bloor ajoute que la police choisira peut-être de révoquer le permis d'exploitation au lieu d'intenter des poursuites.
 
Afin d'éviter un affrontement avec les forces de l'ordre, le café Da Kine a cessé temporairement de vendre de la marijuana, une pratique toujours illégale. La propriétaire de l'établissement, Carol Gwilt, veut en arriver à une entente avec les policiers et la municipalité afin de continuer à distribuer du cannabis.
 
Mme Gwilt estime que son commerce rend service à la communauté, puisque les vendeurs de drogues sont moins nombreux dans les rues et dans les parcs depuis l'ouverture de son établissement. Selon Carol Gwilt, les jeunes sont donc moins sollicités.
 
Le café vend jusqu'à une once de marijuana à toute personne âgée de plus de 19 ans.
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De nouvelles variétés de cannabis
Par Invité,
Décidément, rien n'arrête les producteurs de cannabis. Voilà qu'ils font appel à la manipulation génétique pour mettre au point de nouvelles variétés de marijuana.
Ces variétés sont non seulement mieux adaptées à notre climat, mais elles se confondent aussi plus facilement avec l'environnement agricole. Il n'est donc peut-être pas loin le jour où les policiers ne parviendront plus à détecter des plants du haut des airs.
 
Source: LCN
Sur le terrain, les policiers découvrent régulièrement de ces plants hybrides; des plants plus courts, de couleur différente, moins feuillus, mieux adaptés aux conditions climatiques locales.
 
La recherche chez les criminels est intense. Même pour la culture en serre hydroponique, les producteurs tentent de développer des variété aux propriétés concentrées.
 
Les producteurs de cannabis peuvent même ajouter des produits chimiques à leurs plantes pour en augmenter la teneur en THC. C'est l'élément de la plante qui lui confère ses propriétés euphorisantes. Évidemment, il ne s'agit pas d'un procédé certifié biologique.
 
Les policiers précisent que ces produits incorporés à la plante sont parfois toxiques pour l'être humain.
 
Edit par ShePaKoiFer - 28/08/04
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[Cannada] L'utilisation de l'hélicoptère est interdite
Par Invité,
Le directeur du poste de la Sûreté du Québec dans la MRC Nicolet-Yamaska, le lieutenant Guy Boucher, en a fait sursauter plusieurs, lors de la dernière assemblée publique de la MRC, lorsqu'il a affirmé que l'utilisation d'un hélicoptère à des fins de détection de plantations de cannabis était interdite par la loi.
 
Source: Cyberpresse
 
Le lieutenant Boucher venait de se faire apostropher par un citoyen qui déplorait le peu de moyens mis à la disposition des membres de la Sûreté du Québec pour lutter contre le fléau des plantations de cannabis dans la région.
«Vous êtes bien mal outillés pour travailler. On a vu ça l'automne dernier. Il y avait plein de monde au sol et personne pour les guider. Je ne sais pas si ce sont les budgets qui vous manquaient. Si vous n'avez pas de budget, vous pouvez en parler bien longtemps, mais il y a des gens qui en cultivent et qui rient de vous autres», a soutenu le citoyen.
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Drogue au volant. Délit au tournant
Par Invité,
Comme la conduite en état d'ébriété, prendre le volant après avoir consommé de la drogue sera bientôt un délit. Les députés devraient approuver ce matin une proposition de loi UMP visant à punir de deux ans d'emprisonnement et 4.500 euros d'amende toute personne conduisant sous l'influence de stupéfiants. Selon certains experts, la consommation de drogues multiplierait au moins par deux le risque d'accident. Mais d'autres estiment que l'on ne dispose pas encore d'études complètes sur la question.
 
Source: Le Telegramme
Tous les experts sont d'accord : le cannabis a une influence sur la conduite. En revanche, ils sont plus divisés sur son seuil de dangerosité, sa détection et sur la capacité à établir un lien formel entre consommation et accidents de la route.
Voilà plusieurs années que le camp de la répression de la drogue au volant fourbit ses armes. Il s'apprête à fêter sa victoire avec l'adoption attendue, ce matin à l'Assemblée nationale, d'une proposition de loi en ce sens, déposée par des députés de droite.
Que prévoit ce texte qui sera présenté par le député UMP du Val-de-Marne, Richard Dell'Agnola ? Toute personne conduisant un véhicule ou accompagnant un élève conducteur alors qu'elle se trouve « sous l'influence de plantes ou de substances classées comme stupéfiants » pourra être puni d'une peine de deux ans d'emprisonnement ou d'une amende de 4.500 euros.
 
Annulation du permis, immobilisation du véhicule
 
La proposition de loi aligne les nouvelles sanctions sur celles existant pour l'abus d'alcool, comme l'immobilisation du véhicule, la suppression des points, la suspension ou l'annulation du permis, ainsi que le doublement des peines en cas d'accident mortel ou corporel.
« L'usage des drogues au volant est avant tout un problème de sécurité routière qui doit dépasser les clivages politiques », a plaidé Richard Dell'Agnola, mercredi dernier lors de l'examen du texte en commission. Il tentait ainsi de faire tomber le scepticisme de ses collègues de gauche sur ces mesures.
L'opposition voit en effet dans cette initiative de la majorité un simple « affichage politique » ayant « peu à voir » avec la sécurité routière. Selon Bernard Roman (PS), ancien président de la commission des lois, « c'est encore une fois un coup de menton. » Le député du Nord ajoute : « On prend le problème par le petit bout de la lorgnette en sanctionnant les conducteurs qui sont sous l'empire cannabique. » Les députés socialistes s'abstiendront.
 
 
Querelle d'experts
 
Le 5 décembre 2000, un texte similaire présenté par des députés RPR avait été repoussé par la gauche plurielle. Le clivage gauche-droite devrait resurgir aujourd'hui sur les bancs de l'Assemblée.
Député UMP, Lionnel Luca reproche aux socialistes d'avoir « participé à la banalisation du cannabis », amenant « beaucoup de jeunes à penser que prendre un joint est moins grave que prendre un verre d'alcool ».
Cette querelle politique dissimule celle des experts qui restent divisés sur la véritable relation drogue-accident, le niveau de consommation à partir duquel des troubles se produisent et la durée de nuisance des stupéfiants.
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Un extrait de cannabis contre des tumeurs cérébrales
Par Invité,
Des chercheurs espagnols ont ralenti la croissance d'une tumeur du cerveau grâce à un composé extrait du cannabis. L'équipe de Manuel Guzmán, de l'Université Complutense de Madrid, a utilisé ce composant pour freiner le développement des vaisseaux sanguins qui irriguent la tumeur. Obtenus sur des rongeurs, ces résultats ont été validés sur deux malades atteints de glioblastome multiforme et publiés dans la revue Cancer Research.
 
Source: Sciences et Avenir
Cette tumeur maligne du cerveau est très difficile à soigner, que ce soit par chirurgie, par radiothérapie ou chimiothérapie. Guzmán et ses collègues ont administré un extrait de cannabis (le Delta 9 THC) a des souris atteintes de ce cancer. Ils ont constaté qu'il ralentissait l'activité de certains gènes impliqués dans la production d'un facteur de croissance (VEGF) essentiel à l'angiogénèse –la formation des vaisseaux. En inhibant ce processus, les chercheurs ont ralenti la croissance de la tumeur cérébrale.
 
L'équipe de Guzmán a vérifié l'efficacité de l'extrait de cannabis sur deux patients souffrant de glioblastome multiforme pour lesquels aucun traitement n'avait donné de résultats. Les prélèvements effectués avant et après l'administration du Delta 9 THC ont montré une diminution du taux de VEGF suite au traitement. Ces résultats sont encourageants mais encore très préliminaires.
 
Auteur: Cécile Dumas
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CIRC >> Communiqué de presse du 11 08 2004
Par Invité,
On se souvient de Raffarin exhibant à la télé des feuilles de papier à rouler de grandes tailles qui, selon ses découvertes, ne servent qu'à rouler des pétards. Et bien, les feuilles longues seraient taxées de 500 % demande J-Pierre Raffarin. Bibendum ! Nous avons testé la réaction de la rue à cette mesure. « Simple, on recollera des petites feuilles pour en faire des grandes ». Nous avons testés la réaction de buralistes : « Ils veulent encore nous enlever un des rares produits qui marche. » Pour précision, les acheteurs payent déjà leur papier à rouler (en papier chanvre) trois à quatre fois plus cher que le papier journal imprimé (papier partiellement en chanvre aussi). Une solution pour la crise de la Presse papier : faire payer le papier journal au prix du papier à rouler. On vous passe sur la mesure la plus déconnectée qui viserait à contraindre les vendeurs de tabacs à rouler à incorporer les feuilles avec le tabac pour pouvoir interdire purement et simplement la vente de feuilles. Contre le petit commerce, je vous dit.
 
Source : https://www.cannabistrot.net/zal/
Plus technique, la vente de lampe à sodium et système hydro deviendrait réglementée. Exemple il faudrait un diplôme d'électricité pour vendre des lampes HPSodium. Rien pour les installateurs de trains électriques ? Les fameuses ampoules sont actuellement vendues pour l'horticulture, l'animalerie genre lézard. Faudra cumuler vétérinaire et électricité, horticulture et électricité. Et pourquoi pas chimie pour vendre de l'hydro ? ça devient technique le petit commerce. Tout le monde n'a pas fait polytechnique mais va falloir.
 
Mieux dans l'éthéré de base, les fabriquant d'engrais comme General Hydroponie Europe (GHE) ou CANNA seraient en vue d'une taxation pour vente en dehors des jardineries. Et pour Bayer and co qui vendent des herbicides et autres toxiques chimiques en supermarché encore rien ? Grâce à Raffarin, les flics vont avoir la main plus verte. La semaine dernière c'est un Commissaire Divisionnaire de Rouen qui a été nommé à la tête du nouveau groupement GIR avec une première enveloppe de crédits spéciaux anti-canna (recrutement et formation de policiers en civil ayant mission de visiter les grow shop précisément ...). Franchement c'est trop d'honneur. Avant c'étaient les tenanciers de Grow-shop qui formaient les policiers en civil. Eux aussi avaient droit de bénéficier des avancées techniques horticoles. Rien pour les salons sado-maso adeptes de techniques d'étouffement, flagellation ou mutilation diverses. Rien contre les tortionnaires de bonzaïs ?
 
Enfin, signalons quand même que l'objectif de Raffarin est de baisser de 25 % la consommation de cannabis en France. Ridicule, diront les prohibitionnistes, il faut éradiquer la consommation de drogues en France. Débile, diront les légalisateurs, l'application de la loi de 1970 n'a réussi qu'à l'explosion de la consommation. Alors que personne ne sait précisément la consommation de drogues illégales en France, qu'on en trouve un qui arrivera à mesurer l'efficacité, l'inefficacité des mesures censées permettre la réalisation de cette objectif stupide !
 
Au fait d'après les spécialistes et certaines études de terrains, 2004, après 2003 sera encore l'année de la cocäne. Il faut donc taper sur le cannabis, dixit Raffarin.
 
En principe, selon la MILDT, la première semaine de septembre sera décisive ... Grand bien leurs fassent, c'est la rentrée. Et à l'école de la connerie, on perçoit qu'il y a déjà des postulants à la première place.
 
 
 
Légalisation du cannabis, autoproduction et cannabistrot
 
Arnaud Debouté représentant du Collectif d'information et de recherche cannabique, CIRC
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[Sport - Tennis] Coutelot positif au cannabis !
Par Invité,
https://sports.fr/fr/tennis/images/fiches/coutelotnicolas.jpg[/img] Nicolas Coutelot, classé 321ème joueur mondial au classement ATP, a été suspendu pour une durée de deux mois pour avoir consommé du cannabis. Le Strasbourgeois, 27 ans, a été contrôlé le 7 février dernier à la suite d'un match de qualification à Vina del Mar au Chili. Coutelot, qui risquait une suspension allant jusqu'à un an, a convaincu le tribunal indépendant qui a reconnu la bonne foi du tennisman et considéré que l'absorption de la substance n'était pas faite dans le but d'améliorer ses performances. La suspension va du 10 août au 10 octobre 2004.
 
Source: Sports
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L'huile de chanvre pour les soins du corps
Par Invité,
Bien que l'industrie cosmétique revendique l'utilisation générique d'acides gras essentiels (AGE) ou d'acides gras insaturés comme étant bénéfique pour la peau, seuls les AGE, l'acide linoléique (Omega-6) et son métabolite l'acide gamma-linolénique (GLA) ont des effets biochimiques et thérapeutiques sur la peau prouvés par des études cliniques.
 
Source: chanvre-info.ch
L'huile de chanvre contient 50%-60% d'acide linoléique (Omega-6) et c'est la seule huile à teneur élevée en AGE qui contient aussi le GLA. Etant donné que son profil en AGE est proche des lipides naturels de la peau, l'huile de chanvre neutralise instantanément les effets de dessèchement et de déshydratation, problèmes qui causent la peau sèche. Grâce à sa capacité d'hydratation rapide de la peau, l'huile de chanvre est l'ingrédient de choix pour la performance du marché des soins de la peau d'aujourd'hui.
 
La peau agit comme une barrière pour protéger le corps des pertes d'eau excessives et contre la pénétration de substances étrangères et pathogènes, tels que les bactéries et les virus. Une peau saine se caractérise par un bon équilibre entre les lipides et l'eau.
La santé de la peau dépend largement de la rétention de l'humidité assurée par le stratum corneum, la couche externe de l'épiderme. L'affaiblissement ou l'insuffisance de cette barrière naturelle peuvent être provoqués par le soleil, l'air sec, les savons irritants, les lésions dues aux radicaux libres ou le ralentissement du métabolisme des cellules lié au vieillissement.
 
Cela a pour résultat la modification de la composition en lipides de l'épiderme et une réduction de la capacité de rétention de l'humidité. Les cellules lipidiques sont composées de substances similaires aux corps gras, y compris des stérols, des acides gras libres et des céramides. Chimiquement parlant, les céramides sont une classe de substances qui contiennent différents acides gras poly-insaturés qui représentent environ 18% des couches lipophyliques supérieures du stratum corneum. La céramide 1, présente dans l'acide linoléique Omega-6, est d'une importance capitale pour le contrôle de l'hydratation de la peau. Grâce à son profil supérieur en AGE, très proche des lipides naturels de la peau, l'huile de chanvre en application topique apporte à la peau ses composants essentiels, augmentant ainsi la rétention de l'humidité. Les acides aminés, les cubes de protéines, sont devenus une classe de matières premières importante pour les cosmétiques du point de vue de la performance et de l'attrait du consommateur.
 
Les protéines utilisées dans les produits d'hygiène sont traditionnellement dérivés du collagène ou de la kératine. Cependant, il existe depuis peu une demande croissante pour des protéines dérivées des végétaux. La graine de chanvre entière contient environ 23% de protéines. Les protéines des graines de chanvre contiennent les neuf (sur 20) acides aminés essentiels. Elles se caractérisent par une teneur élevée dans les deux acides aminés contenant du soufre, la méthionine et la cystine, généralement sous-représentés dans les protéines végétales.
 
Soins des cheveux
 
L'huile de graines de chanvre est l'une des sources au monde les plus riches en AGE, acides aminés essentiels et autres substances nutritives responsables de la formation de kératine saine et forte. La kératine est la principale protéine des cheveux (et des ongles) caractérisée par la présence de cystine et garante de leur intégrité structurelle. La teneur élevée de l'huile de chanvre en lipides, protéines et minéraux améliore non seulement la qualité structurelle des cheveux, mais elle augmente également l'élasticité, le volume, la facilité du peignage et la brillance. La composition impressionnante en acides gras essentiels de l'huile de chanvre et en actifs émollients très performants pour l'hydratation en font un ingrédient idéal pour les problèmes de cheveux et de cuir chevelu secs. Les consommateurs désirent des produits de soins doux pour les cheveux, qui contiennent des ingrédients plus doux, dérivés d'ingrédients naturels, tout en étant toujours très performants. Aujourd'hui, la réponse des entreprises qui commercialisent des produits de soins pour les cheveux est d'inclure des après-shampooings, tels que des hydratants et des protéines dérivés des végétaux, ce qui donne un attrait naturel au produit. Les shampooings et après-shampooings contiennent presque toujours des agents tensio-actifs qui peuvent solubiliser et supprimer le film hydrolipidique qui recouvre le cheveu, ce qui le rend sec, cassant et terne. L'huile de chanvre produit un film qui lisse le cuticule, ce qui réduit la diffusion de la lumière, améliorant ainsi le lustre et le toucher des cheveux. Ce film tend à conserver l'humidité interne des cheveux, car les acides aminés sont assez petits pour pénétrer le cuticule et hydrater de l'intérieur.
 
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[Suisse] Alcool/drogue: 50 % des jeunes de 16 ans se soûlent régulièrement
Par Invité,
Une étude révèle que les adolescents helvétiques se soûlent plus souvent que leurs congénères étrangers. Plus de la moitié des jeunes de 16 ans disent même s'enivrer régulièrement. Les jeunes suisses cavalent en outre en tête de la consommation de cannabis.
 
Les jeunes de 15 ans n'ont pas le droit d'acheter de la bière, du vin ou de l'eau-de-vie. Pourtant, 80 % d'entre eux disent avoir consommé de l'alcool le mois précédent. L'étude European school survey project on alcohol and others drugs montre aussi qu'un jeune de 13 ans sur cinq se saoulent régulièrement.
 
Source: Le Temps
L'abus d'alcool a augmenté ces dernières années, souligne l'étude internationale. Ce comportement serait fort répandu dans notre pays, en comparaison avec d'autres nations européennes. Avec des conséquences fatales: "L'alcool est un haut facteur de risque pour la santé des jeunes et entraîne des conséquences sociales."
 
On ne peut presque pas influencer la consommation d'alcool par des campagnes de prévention, a indiqué Gerhard Gmel, directeur de l'étude. "L'interdiction de vente aux mineurs devrait mieux être appliquée. Malheureusement, il est encore trop facile pour eux d'obtenir de l'alcool", précise-t-il.
 
Les jeunes suisses fument aussi très souvent des joints. "La Suisse compte parmi les pays dont la consommation de cannabis est la plus élevée en Europe", indique l'étude. La moitié des adolescents de 16 ans ont déjà fumé des joints et ce taux est d'environ 20 % chez les jeunes de 13 ans.
 
En ce qui concerne la cigarette, la Suisse se trouve dans la moyenne européenne. La moitié des jeunes de 13 ans en ont déjà fumé, près d'un quart des adolescents de 16 ans le font quotidiennement. Près de 7000 adolescents de 13 à 16 ans ont été questionnés l'année dernière.
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[Temoignage.ch]Le cannabis et la scelorose en plaque
Par Invité,
Rösly S. (nom connu de la rédaction) s'énerve : "Que diraient les viticulteurs si l'on détruisait l'ensemble de leurs vignes ?" A 84 ans, elle râle au sujet des débats consacrés au chanvre qui donnent la migraine aux politiciens hélvetiques. Le 14 juin, le Conseil national a envoyé valser la révision de la loi sur les stupéfiants - la consommation de cannabis reste punissable. Pourtant, l'herbe ne fait pas que griser mais possède également un effet thérapeutique : "Grâce au thé de fleurs de chanvre, je n'ai plus besoin de morphine", déclare la Biennoise qui souffre de sclérose en multiple depuis 46 ans.
 
 
Source: Chanvre-info.ch
L'application médicale de cette plante utilitaire, enivrante et curative est au moins aussi ancienne que la fumette. Les feuilles pour soulager les crampes, les racines pour favoriser les naissances difficiles, les graines pour réprimer les mauvais esprits : autrefois déjà, on attribuait de multiples vertus au chanvre. Aujourd'hui, les produits de base de cannabis sont prescrits le plus fréquemment contre les dépressions, le sida, l'asthme, les troubles de sommeil ou les crampes musculaires. Illégalement. "Selon l'institut suisse des médicaments Swissmedic, le chanvre n'est pas une substance thérapeutique", explique Roman Simon de la coordination suisse du chanvre. "L'utilisation du chanvre et de ses substances comme médicament est compliquée par le fait que la plante peut être utilisée illégalement comme drogue et, de ce fait, tombe sous le coup de la loi sur les stupéfiants".
 
Substances
La poursuite pénale est différente dans chaque canton. Les Romands sont plus restrictifs que le reste de la Suisse. "Les médecins biennois évitent de rédiger une ordonnance pour du chanvre. La plupart du temps, ils renvoient directement dans les commerces", précise Roman Simon. En Suisse, seule l'automédication, soit à la culture de plantes à des fins thérapeutiques, est autorisée. "Il existe des médicaments enregistrés à base de chanvre. Mais ces substances chimiques entraînent des effets secondaires massifs", explique Roman Simon.
 
"Je suis dans illégalité", déclare Rösly S. "Je peux pratiquement renoncer aux médicaments puissants, le chanvre soulage mes douleurs". La retraitée s'est mise au chanvre il y a trois ans. "Depuis, mon mari me procure les fleurs. Je bois deux à trois tasses de tisane par jour".
 
Appétit
Le fournisseur de cette médecine naturelle est "Chanvre-Info" à la Rue d'Aarberg à Bienne. "Parmi nos 8000 clients, il y a bien 300 abonnés aux médicaments, dont beaucoup de personnes âgées", confirme le vendeur Gérard Béroud. En échange d'une ordonnance médicale, ils obtiennent trente pour-cent de rabais. Gérard Béroud précise : "La dose figure en-dessous du seuil des effets psychoactifs. Les malades ne veulent pas d'ivresse, ils souhaitent soulager leurs douleurs".
 
Helen Burach, médecin généraliste à Nidau, sait aussi que le chanvre peut soulager : "Même si je ne délivre pas d'ordonnances, je connais les effets thérapeutiques du chanvre". Elle cite le traitement des patients atteints de sida et de cancer : "Le cannabis stimule l'appétit des patients et peut atténuer les effets d'une chimiothérapie".
 
 
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[Suisse]  La decriminalisation du chanvre en bonne voie
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Le comité "Protéger la jeunesse - contre la narco-criminalité" a collecté en trois semaines environ 65'000 signatures pour l'initiative pro chanvre et il se réjouit de ce résultat. En vue de la campagne pour la votation, il est très important pour les collecteurs qu'il n'y ait pas que les signatures, mais que les gens comprennent que cette décriminalisation fait partie de la politique des quatre piliers, bases de la politique des drogues de la Confédération. Ainsi, il y a beaucoup de personnes qui soulignent qu'elles ne consomment pas du chanvre, mais qui ont signé parce que cette initiative populaire intègre complètement cette politique. Cela démontre clairement que la situation actuelle crée de l'insatisfaction parmi une grande partie de la population.
 
 
Source : chanvre-info.ch
Que notre cause soit surtout soutenue par des gens jeunes s'avérait comme une présomption non correcte. Selon les observations des aides, l'initiative est aussi soutenue très fortement par des Suisses et des Suissesses qui ont dépassé la quarantaine. Les possibilités médicales du chanvre sont souvent mentionnées lors des discussions. Christa Markwalder, la co-présidente du comité de l'initiative, interprète le fait que beaucoup de personnes âgées signent l'initiative comme suit : "Des gens plus âgés se rappellent apparemment de l'époque avant la prohibition de 1951, et ils commencent à remettre en question la politique actuelle sur le chanvre".
 
Jusqu'à présent plus de mille aides bénévoles de toute la Suisse ont participé à la collecte des signatures, dont plusieurs centaines lors de la Street Parade à Zurich. Rien que lors de cet événement, nous avons pu collecter plus de 35'000 signatures. Le comité va continuer à collecter intensément lors de festivals, avec des stands dans les villes et par le site internet proteger la jeunesse.ch
Il est très important de soumettre au peuple suisse une initiative qui a un soutien très large. "Il est évident que la population n'est pas de l'avis du Conseil national et que la Suisse doit discuter la décriminalisation du chanvre. Le refus de discussion amène à un durcissement, non à une solution raisonnable", souligne Geri Müller, co-président du comité.
 
 
 
P.S: Désolé je n'ai pas precisé la source dans le la 1ere publication...
 
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Bernard Williams positif au cannabis
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Le sprinteur américain Bernard Williams a été contrôlé positif au cannabis lors du meeting de Séville au mois de juin.
 
Selon un communiqué de l'USADA (Agence américaine anti-dopage), Bernard Williams a été contrôlé positif au cannabis lors du meeting de Séville, une substance interdite par les règlements de la Fédération internationale d'Athlétisme (IAAF). Le sprinteur, âgé de 26 ans était médaillé d'or avec le 4x100 mètres américain à Sydney en 2000. Williams pourra néanmoins participer aux JO mais a tout de même été disqualifié de sa deuxième place au 200 mètres à Séville.
 
Source: Le Figaro
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De l'anti-cannabis pour arretêr de fummer?
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De l'anti-cannabis pour arrêter de fumer sans grossir ?
 
En étudiant les effets du cannabis sur l'appétit, des chercheurs français auraient développé une nouvelle arme antitabac. Selon des résultats préliminaires, cette molécule permettrait de s'arrêter de fumer sans pour autant prendre un gramme.
 
 
Source : doctissimo.com
Développé au départ pour le traitement de l'obésité, le rimonobant (au nom de code rébarbatif de SR141716) s'est révélé avoir des propriétés surprenantes. Cette molécule pourrait se révéler efficace dans le cadre du sevrage tabagique.
 
Du traitement de l'obésité
 
Deux molécules clés contrôlent au niveau cérébral notre consommation de nourriture : la leptine et les endocannabinoädes. Proches des principes actifs du cannabis et produits naturellement dans le cerveau, ces derniers stimulent l'appétit. En résumé, la leptine réduit la sensation de faim, tandis que les endocannabinoädes la stimulent.
 
Si le cannabis stimule l'appétit, pourquoi un anti-cannabis n'aurait-il pas les vertus inverses ? C'est ainsi que le laboratoire Sanofi-Synthelabo a conduit différents essais sur une nouvelle classe de médicaments : un antagoniste du récepteur cannabinoäde central (CB1). En clair, une substance capable de bloquer un récepteur avec lequel le cannabis interfère au niveau cérébral pour, entre-autres, stimuler l'appétit. Selon le Dr Marc Cluzel, directeur scientifique à Sanofi-Synthelabo, cette molécule baptisée rimonabant aurait "permis de diminuer la consommation de graisses et de sucres chez l'animal et chez l'homme. Après deux semaines de traitement, les volontaires obèses traités par le rimonabant ont en effet bénéficié d'un amaigrissement, le même effet étant retrouvé après trois mois de traitement". Fort de ces résultats encourageants, le laboratoire a engagé des études à grande échelle dans le traitement de l'obésité et la récidive de la prise de poids. Mais cette petite molécule s'est révélée avoir d'autres talents cachés.
 
Au sevrage tabagique
 
Le rimonabant s'est en effet révélé capable d'aider à s'arrêter de fumer sans prendre un gramme. Selon une large étude réalisée en 1991, les femmes prennent en moyenne 3,8 kg lorsqu'elles renoncent à la cigarette et les hommes 2,8 kg. Bien que cette prise de poids ne soit pas systématique, on sait qu'elle peut parfois handicaper la décision d'arrêter et favoriser les rechutes, en particulier chez les femmes. C'est dire si les promesses d'un produit miracle sont attendues avec impatience…
 
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Le cannabis remplacerait-il le tabac ?
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https://www.cmaq.net/fr/upload/thumbs/17782_th.gif[/img]Dans presque tous les pays occidentaux font rage d'agressives campagnes antitabac... La consommation de tabac y est presque diabolisée, alors que dans la société une autre drogue, voit sa consommation presque banalisée: le cannabis. La plus récente étude de Statistique Canada va dans le même sens que plusieurs autres études européennes, dont la dernière en date est celle de l'ESPAD/OFDT, «Les Substances psychoactives chez les collégiens et lycéens français: consommations en 2003 et évolutions depuis dix ans».
 
Source: Centre des Media Alternatif du QuebecLes tableaux et graphiques portant sur les premiers résultats du volet français de l'enquête ESPAD 2003 (www.toxico.info/documentation/drogues-lyceen-2003.pdf) et concernant la consommation de substances psychoactives chez les jeunes collégiens et lycéens de 12 à 18 ans sont éloquents. La courbe de la consommation de cannabis (en augmentation) est inversement proportionnelle à celle de la consommation de tabac (en diminution). Cette tendance statistique est observable dans tous les pays qui mènent des campagnes antitabac...
 
Les dépendances telles que le gambling (5% au Québec (1) - 10% pour les loteries vidéo) et la consommation d'alcool (et de vin !) et de drogues, qu'elles soient légales ou non, devraient être abordées à l'intérieur d'une même politique de santé publique et non pas, comme aujourd'hui, faire l'objet de campagnes sans lien entre elles...
 
Des vases communicants ?
 
Les campagnes contre le tabagisme qui sont menées depuis plusieurs années, qui sous plusieurs aspects ressemblent à une inquisition, ne risquent-elles pas, si elles se poursuivent, d'engendrer un mal plus grand encore ? Les jeunes ont depuis toujours été enclins à consommer des drogues (alcool, cannabis, tabac, etc.) pour marquer leur passage à la vie adulte. Ce rite de passage, même si on peut le déplorer, est un fait de société.
 
Les services sociaux sanitaires qui lancent les campagnes de prévention du tabagisme et qui recommandent l'adoption de lois de plus en plus sévères et contraignantes pour les usagers du tabac devraient prendre davantage en compte la psychologie des adolescents. S'il est important de continuer à informer les jeunes sur les dangers du tabagisme, il l'est tout autant, sinon plus, de les informer sur les risques associés aux dépendances et à la consommation de cannabis et d'autres drogues, sans quoi il n'y aura qu'un simple déplacement de la consommation d'une drogue (le tabac) vers une autre (le cannabis).
 
Auteur: Alain Dubois, Toxicomanie info
 
(1) Selon cette étude (PDF) le Québec aurait le plus haut taux de joueurs compulsifs (5%) du Canada et probablement de tout les pays occidentaux. Pour les loteries vidéo, S.Chevalier évoque un taux de 9% de joueurs compulsifs et de 40% de joueurs éprouvant un problème significatif. (Jeu pathologique et joueurs problématiques : Le jeu à Montréal par S Chevalier, D Allard, Régie régionale de la santé et des services sociaux de Mtl-Centre, 2001.
 
Article proposé par: Alain Dubois
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[Israel] Traitement au cannabis pour soldats israéliens traumatisés
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Les soldats israéliens traumatisés par des combats dans les territoires palestiniens pourraient, afin d'évacuer leur stress, recevoir un traitement à base de cannabis, a indiqué mercredi le quotidien israélien Maariv.
Le service de santé mentale de l'armée devait commencer des tests dans les prochains jours sur des volontaires souffrant d'un syndrome de stress post-traumatique consécutif à des missions dans les territoires, a ajouté le journal.
source : AFP International -Mercredi 4 Août 2004 - 11:22 - Heure ParisUn chercheur, qui dirige une équipe de scientifiques ayant découvert que le cannabis pouvait soulager des souris en état de stress, va mener cette expérience.
Des centaines d'Israéliens ont été soignés pour des souffrances psychologiques après avoir servi en Cisjordanie et dans la bande de Gaza, selon le Maariv.
Un porte-parole de l'armée s'est refusé à faire le moindre commentaire.
 
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avalez votre salive
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Conduite sous l'emprise de drogue: premier test de dépistage salivaire
 
Un test de dépistage salivaire de consommation de stupéfiant, le "drug wipe", a été expérimenté pour la première fois dans la nuit de vendredi à samedi en Vendée par l'association de lutte contre la drogue au volant Marilou, sous le contrôle des forces de l'ordre.
 
Source : LA ROCHE-SUR-YON (AFP), le 31-07-2004
 
L'expérience a été menée dans le cadre de deux contrôles routiers, installés pendant la nuit aux Sables d'Olonne et à Saint-Jean-de-Monts, "hors procédure, après toutes les démarches de la gendarmerie, et sur assentiment express des conducteurs", a précisé le lieutenant Christophe Paya, de la compagnie de gendarmerie des Sables d'Olonne.
 
Elle a été conduite en présence de Rémy Heitz, délégué interministériel à la sécurité routière, et Richard Dell'Agnola, député à l'origine de la loi "Marilou", qui a aggravé la peine pour conduite sous l'emprise de stupéfiant, passible depuis le 23 janvier 2003 de deux ans de prison et 4.500 euros d'amende.
 
"Ce test simple est destiné à moyen terme à être mis à la disposition des gendarmes et policiers" pour qu'ils puissent rapidement vérifier l'éventuelle consommation de stupéfiant d'un conducteur, a déclaré à l'AFP Nadine Poinsot, porte-parole de l'association et mère de Marilou, une enfant tuée après qu'un homme sous l'emprise de drogue eut percuté la voiture où elle se trouvait.
 
"Il s'agit de deux languettes qu'on frotte sur la langue. On les met ensuite dans une boîte, on attend la réaction chimique et au bout de 5 à 6 minutes on sait si l'individu a consommé des stupéfiants et ceux qu'il a consommé", a expliqué Mme Poinsot, décrivant le fonctionnement du "drug wipe", mis au point par le laboratoire allemand Securetec.
 
"Nous allons renouveler l'expérience dans toute la France, jusqu'à ce qu'on ait assez d'éléments" pour valider la crédibilité scientifique du test, a-t-elle ajouté. "La France est en retard par rapport aux autres pays européens pour les tests salivaires", a-t-elle observé, notant que l'appareil était utilisé "dans certains Laender allemands depuis 1999".
 
"Il est certain que ce test serait plus souple d'emploi", a noté le lieutenant Paya. Le dépistage de la consommation de stupéfiant par les usagers de la route s'effectue actuellement par test urinaire, procédure plus lourde à mettre en oeuvre. "La loi nous impose d'avoir un médecin sur place et une structure adaptée [pour recueillir et analyser l'urine, à savoir] un camion de la médecine du travail", a expliqué le gendarme.
 
Mme Poinsot a expliqué que, dans le cas d'une consommation de cannabis, le test salivaire permettait de déterminer si quelqu'un avait "fumé récemment ou non". Le test urinaire, lui, ne permet pas de dater précisément la consommation de la substance, des traces de cannabis pouvant être détectées dans les urines d'une personne ayant fumé plusieurs jours auparavant. A l'heure actuelle, c'est le contrôle sanguin postérieur au contrôle urinaire positif qui permet de préciser si le conducteur était sous l'emprise de la drogue au moment du test.
 
"Sur les sept tests urinaires positifs aux Sables d'Olonne, quatre conducteurs ont accepté" de procéder au test salivaire, a déclaré Mme Poinsot, précisant que ces derniers avaient "tous été négatifs".
 
Selon Mme Poinsot, le "drug wipe" permet de détecter non seulement la consommation de cannabis, mais aussi d'amphétamines, d'ecstasy, d'opium et de cocäne.
 
 
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[Belgique] Il cultivait dans son garage
Par Invité,
https://www.rtl.be/Uploads/MEDIASTORE/67281.jpg[/img]Le Service judiciaire d'arrondissement (SJA) de Marche-en-Famenne a procédé à l'arrestation d'un demandeur d'asile iranien. L'intéressé disposait dans son garage d'une installation complète de culture de cannabis avec quelque 450 pots de culture découverts mardi lors d'une perquisition. Les forces de l'ordre ont également mis la main sur des plants de cannabis séchés ainsi qu'un système d'irrigation et un dispositif destiné à neutraliser les odeurs.
 
Source: RTL
 
Cette perquisition faisait suite à une autre découverte survenue en avril 2004 à Hotton, également en province de Luxembourg. Là, les forces de l'ordre avaient mis la main sur un dépôt clandestin de 60 sacs poubelles qui contenaient des déchets de culture de cannabis (terreau, plants étêtés, flacons d'engrais, etc.).
 
L'enquête avait alors rapidement orienté les soupçons des enquêteurs vers le demandeur d'asile, des soupçons qui ont été confirmés par la perquisition menée mardi au domicile de l'intéressé, à Marche-en-Famenne. Le demandeur d'asile a été entendu avant d'être placé sous mandat d'arrêt.
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[Maroc] Les champs de cannabis brûlent à Taounate
Par Invité,
https://www.aujourdhui.ma/alm_images/Le-haschisch.gif[/img] Pour la quatrième année de suite, les autorités de Taounate ont entrepris de lancer une vaste campagne pour brûler des champs de cannabis. Débutée il y a déjà quelques semaines, cette campagne est toujours d'actualité. Quotidiennement, les forces de l'ordre (gendarmes, forces auxiliaires…), coiffées brûlent des dizaines de champs. Au grand dam des agriculteurs.
 
Source: Aujourd'hui
 
L'efficacité de cette campagne est loin d'être prouvée. En fait, elle est sévèrement critiquée par les citoyens, et ce pour deux raisons principales.
Tout d'abord, elle est limitée, exclusivement, à la province de Taounate. Pourtant, cette dernière ne représente que 20% de la production totale de cannabis, soit 10.000 tonnes par an. C'est du moins ce qui ressort du rapport réalisé, en 2003, par l'Agence du Nord, en partenariat avec plusieurs autres organismes marocains et internationaux, sur la culture du cannabis au Maroc. Les 80% restant de la production du produit non traité sont produits dans les provinces de Chefchaouen (43%), d'Al Hoceäma (25%), de Larache (7%) et de Tétouan (4%). Même chose pour la superficie des cultures de cannabis. A Taounate, cette superficie ne dépasse guère les 20%, soit 27.000 hectares environ.
Pourquoi avoir "ciblé" les villages de Taounate et pas les autres? Une question que se posent aussi bien les exploitants de cannabis que les notables de la région. “Serait-ce par ce que les autres régions sont beaucoup plus sensibles et insoumises que Taounateâ€?, s'interroge un homme en colère. En tout cas, selon les habitants, cette opération manque de méthodologie. La deuxième anomalie dans cette campagne concerne le caractère aléatoire, voire anarchique, du choix des champs à brûler. En effet, les autorités n'ont pas établi de critères clairs. "Ils procèdent à la tête du client", souligne un élu de la région. C'est donc la porte-ouverte à tous les abus et injustices.
Critiquer cette opération coup de poing de Taounate ne veut pas dire qu'elle doit être généralisée. Au contraire. Il est clair que toutes les personnes contactées sont unanimes: la répression de la culture du cannabis n'est absolument pas une solution à ce fléau. "En médecine, pour combattre un mal, il faut user d'un remède aussi fort, sinon plus que le microbe lui-même", souligne un autre élu.
En brûlant un champ de cannabis, les autorités de Taounate n'ignorent pas que des dizaines de familles se trouveront dépourvues de leur ressource annuelle. Un élu communal estime que les familles touchées n'ont pas d'autre choix que de prendre leur mal en patiente et faire appel à la solidarité familiale pour pouvoir subvenir à leurs besoins l'année prochaine. Taounate, qui vit une véritable crise sociale, s'engouffre davantage.
A noter que 85% de la production du cannabis est vendue brut à Taounate, donc seuls 15% de la production est donc transformée en résine. La nuance est importante car le prix de vente passe de 35 DH le kilo à 900 DH le kilo. Par ricochet, la simple culture du cannabis ne rapporte pas grand-chose aux agriculteurs.
En moyenne, chaque famille exploitant le cannabis récolte un peu plus de 20.000 DH par an. En réalité, ce sont les trafiquants et les exportateurs qui raflent la mise.
Aussi, dans la province de Taounate, 136.000 personnes sont directement concernées par la culture du cannabis. Le fraîchement nommé gouverneur de Taounate, Mohamed Fettal, a du pain sur la planche. Son prédécesseur lui laisse un dossier on ne peut plus compliqué.
Les citoyens souhaitent que justice soit rendue et que la lutte contre la culture du cannabis s'inscrive dans une logique globale, dans une politique d'Etat qui sera élaborée par les élus, les autorités locales, l'Agence du Nord, les scientifiques, les opérateurs privés…
D'un point de vue historique, les historiens s'accordent à établir l'existence de la culture du cannabis dans la région de Kétama, dans le Rif central, dès le 15ème siècle. Cette culture remonterait à l'arrivée des immigrants arabes dans la région, à partir du 7ème siècle.
 
Auteur: Abdelmohsin EL HASSOUNI
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[Pays Bas] Portrait de Wernard Bruining
Par Invité,
Un jour, le cannabis sera légal.» Et ce jour-là, c'est peut-être aux pieds de ce petit bonhomme replet de 53 ans, sourire aux lèvres et chaussettes dans ses sandales, que les leaders de la guerre mondiale à la drogue déposeront les armes. Wernard Bruining est à l'origine de ce qui reste l'unique tentative de «civiliser» le commerce du cannabis : en 1973, il ouvre le premier coffee-shop d'Amsterdam. Au début des années 80, il importe en Europe de nouvelles techniques de culture, lance le commerce de graines et de boutures et inaugure le premier grow-shop (boutique de jardinage spécialisée), ouvrant la voie à la production commerciale d'eurocannabis. Autant d'inventions qui génèrent aujourd'hui des millions, jusqu'à 1 ou 2 % du PIB aux Pays-Bas. Wernard, lui, a tout perdu.
 
Source: Liberation.fr
 
Lorsqu'en 1997 le fisc s'intéresse soudain à lui, le parrain du cannabusiness descend de son nuage de fumée pour réaliser que son navire prend déjà l'eau : certains de ses 60 employés, «recrutés parce qu'ils fumaient» («Je croyais pouvoir faire confiance à un fumeur»), se servent dans la caisse. Elle est vide. Le navire sombre. Le capitaine avec. «Il doutait de sa propre utilité parce qu'il avait échoué dans ce qu'il considérait comme une mission sacrée», se souvient sa compagne, Yolanda. «L'argent est sale», aime-t-il à répéter. Le voilà immaculé. Un peu amer aussi, même s'il s'en défend. Dans les coffee-shops d'Amsterdam, les yuppies ont succédé aux hippies, le profit à l'utopie. L'invention a échappé à son créateur. «La société n'a pas pu nous empêcher de construire tout cela, alors elle a essayé de nous absorber. Et ces temps-ci, elle est efficace.» Paradoxe du personnage, gardien tardif d'un temple dans lequel il a lui-même installé les marchands.
 
Le temple, c'est en 1973 qu'il l'édifie dans une ancienne boulangerie. Il a alors 22 ans, a embrassé la carrière de hippie en 1970, troqué la fac pour un squat et un avenir d'instituteur pour un présent de fumeur. A Amsterdam, les barbes poussent, les cinémas pornos fleurissent et le hasch se vend à tous les coins de rue. La police laisse faire, la fortune sourit aux audacieux : «Il y avait déjà tellement de monde qui achetait du hasch chez nous qu'on a pensé à ouvrir une boutique. On voulait surtout fumer gratuit toute la journée.» Leur trait de génie : avoir pris le parfait contre-pied de ce qui se faisait. Chez Wernard, le hasch serait vendu dans un espace ouvert, convivial, par un seul dealer, «garanti» par la maison, ne dealant que du cannabis, à un poids fixe et un prix unique. Le coffee-shop était né. Au milieu des années 90, le pays en comptait 1 500, tous bâtis sur la même formule.
 
Dès l'ouverture du Mellow Yellow, le succès est tel que le dealer officiel, vite plein aux as... se fait la malle avec ses trois fiancées, direction la Grèce. Devant la boutique, on fait la queue. «On était hippies, pas commerçants. C'était trop. On a cherché à freiner tout ça. En vain.» Les grammes deviennent des kilos, les kilos des montagnes. «A la fin des années 70, je brassais en moyenne 300 000 euros par jour. J'étais devenu un simple criminel. J'ai décidé d'arrêter ça.» En 1978, le Mellow Yellow disparaît dans un incendie. Fin du premier chapitre.
 
Le suivant s'ouvre en Californie, un an plus tard. Wernard y a une révélation : «Des Blancs cultivaient de l'herbe. Et elle était bonne.» Il invite Old Ed, pionnier de la sinsemilla (1), à Amsterdam. Armée de ce cannabis révolutionnaire, la toute jeune «green team» a pour objectif «de faire des Pays-Bas la Jamäque de l'Europe». Ce dont Wernard et ses amis ne se doutaient pas, c'est qu'ils y arriveraient. En dix ans, la skunk (2) rafle les trois quarts du marché néerlandais. Le pays des polders devient un pôle d'herbe. Elle s'exporte aujourd'hui dans toute l'Europe. Mais cette fois encore c'est trop. En 1985, Wernard descend à nouveau en marche. Et se lance dans le commerce de néons, engrais et terreaux : Positronics est le premier grow-shop d'Europe. Il y en aura des centaines.
 
De l'éducation catholique qu'il reçut en Nouvelle-Guinée, où son père était cadre pour Shell, Wernard a gardé le poids du péché ainsi qu'une certaine distance avec la société néerlandaise et son culte du profit. «Pour les protestants, si tu n'emmerdes pas les autres et que tu rapportes du fric, tu peux faire ce que tu veux.» Agnostique, lui se revendique moraliste : «On a tous en nous une part de divin qui nous dit ce qui est bien et ce qui est mal.» Comme de gagner des fortunes en vendant du cannabis ? Son fils, Mipam, 19 ans : «Je ne crois pas que mon père ait jamais voulu devenir riche.» Lui : «Je n'ai jamais fait ça pour l'argent.» Ou : «Dans les dix commandements, il n'est pas écrit "Tu ne fumeras pas de cannabis", les lois humaines changent.» Ou encore : «J'ai aidé des millions de personnes à enrichir leur vie avec le cannabis. Les drogues ont largement influencé la culture actuelle. Dans la musique, au cinéma, tout est psychédélique.» Un remords tout de même ? «Avoir dit aux gens qu'ils se feraient de l'argent avec le cannabis. On ne devrait jamais faire la promotion de cette plante.»
 
Pour gagner sa vie, Wernard a pourtant signé le Michelin des coffee-shops, sorte de rente sur une part de gloire qu'il n'avait jamais osé réclamer et que l'on commence à peine à lui reconnaître : pour les trente ans du Mellow Yellow, le gotha du pétard s'était donné rendez-vous. Lui vit désormais avec femme et enfants loin d'Amsterdam, s'habitue aux fins de mois difficiles et cultive son petit jardin. «Me défoncer ne m'intéresse plus. Je recherche des expériences spirituelles, ce qui nécessite de laisser passer quelques jours avant de refumer un pétard.» Mais derrière son apparente bonhomie de jeune retraité pointe une frustration. «Ce qui lui manque, c'est de se trouver quelque chose de gratifiant à faire», estime Yolanda.
 
Alors il repart à l'assaut de la prohibition. Plus avec des graines, mais avec des mots. Dans les écoles, où il devrait, l'année prochaine, faire de l'information sur les drogues. Dans les ministères ou les séminaires internationaux, où ce «libéral-réaliste» tente de promouvoir un système de «légalisation silencieuse» qu'il a patiemment élaboré à partir de sa propre expérience. «Je ne suis pas pour la légalisation pure et simple du cannabis. D'abord parce que la société n'est pas prête, mais aussi parce qu'alors le big business confisquerait totalement ce marché. Mais on ne peut pas faire la guerre à notre propre jeunesse parce qu'elle fume des pétards.» Alors en attendant l'hasch de raison, Wernard entend «limiter la casse». Puis, il n'en démord pas : «Un jour, le cannabis sera légal.»
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