La prohibition du cannabis, 70 ans déjà
Par Invité, dans International,

Conférence débat
 
Mercredi 25 avril à 20h à l’auberge de jeunesse Georges Simenon
 
n°2 Rue Georges Simenon, 4020 Liège.
 
Source : liege.indymedia.org
La prohibition du cannabis est votée en 1937 aux USA. La Convention unique sur les stupéfiants convoquée par l'ONU est ratifiée en 1961. Depuis, partout sur la planète, les consommateurs de cette plante vivent au gré des humeurs de leurs autorités policières, judiciaires et politiques. Il y a 30 ans, la Hollande s'est engagée dans une politique de dépénalisation de la consommation et de la vente. Depuis lors les fumeurs de cannabis belges ont profité de la tolérance néerlandaise pour s'approvisionner. Malgré cela, depuis quelques mois déjà, des usagers de cannabis signalent l'augmentation de la présence de cannabis coupé sur le marché.
 
Sable, verre pilé, maïzena, laques voire médicaments, on trouve de tout dans la marijuana. Des cas de pathologies respiratoires sérieuses liés à la consommation d'herbe coupée avec des microbilles de verre ont été découverts en France et des microbilles similaires ont été retrouvées dans des échantillons d'herbe en Belgique .
 
Nous ne sommes pas les seuls à penser que la prohibition est une atteinte aux droits et libertés de la personne, qu'elle menace la sécurité de l’individu en le limitant aux réseaux criminels pour son approvisionnement en cannabis et, que de plus, elle élimine la possibilité de tenir un discours cohérent sur la consommation responsable.
 
Alors que la majorité des pays européens a dépénalisé la consommation de cannabis et sa possession limitée, des dizaines de millions d’usagers européens doivent acheter leur consommation à des organisations plus ou moins criminelles chaque jour et les conséquences sanitaires, sociales et économiques sont désastreuses.
 
Une alternative intéressante serait l’autoproduction. Mais, suite à la directive ministérielle de 2005 la Belgique ne tolère que la culture d'une plante. Et encore c'est beaucoup dire. De facto, l’autoproduction reste considérée comme un délit tandis que sa répression varie énormément selon les arrondissements judiciaires.
 
ENCOD (Coalition européenne pour une politique juste et efficace en matière de drogues) est un réseau européen de plus de 150 associations intervenant dans le domaine des drogues. Encod propose un modèle non marchand de production et de distribution de cannabis, le Cannabis Social Club. Il s'agit d'une association qui organise la culture collective d’une quantité très limitée de cannabis suffisant à satisfaire les besoins personnels des membres du club. La culture, le transport, la distribution, la consommation doivent être sous contrôle tandis qu'il ne peut y avoir de commerce de cannabis.
 
Aujourd’hui, des Cannabis Social Club opèrent notamment en Espagne. Depuis le jugement favorable à l’association Pannagh à Bilbao en avril 2006, plusieurs associations de consommateurs de cannabis agissent sous la surveillance des autorités espagnoles.
 
En Belgique, l'ASBL "Trekt Uw Plant" , située à Anvers, a essayé de faire avancer le débat national en créant un Cannabis Social Club. Leur but consistait à permettre à toute personne qui possède un plant de cannabis mais qui n'a pas la possibilité de le cultiver à domicile de faire pousser son plant dans une serre collective (en effet, la directive ministérielle ne mentionne pas que les plants ne peuvent pas être rassemblés). Résultat de l'initiative: tout le monde au poste le jour de l'inauguration et quatre mois plus tard, une suspension de prononcé suite au procès ...
 
Ce mercredi 25 avril, nous accueillerons notamment des représentants de La Liaison antiprohibitionniste, de "Trekt Uw Plant", de Modus Vivendi, ... des acteurs de terrain ainsi que des usagers engagés pour faire le point sur la prohibition et ses conséquences, les avancées des politiques de réduction des risques, pour présenter le réseau Encod et l'ASBL "Trekt Uw Plant" ainsi qu'un projet de création de Cannabis Social Club à Liège.
 
Modération du débat : Edgar Szoc, journaliste à l’agence Alter et à Radio Panik.
 
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Le Canada est un dealer gourmand
Par Invité,
L'Etat canadien fait du deal. Soit. Mais non content de dealer, il pratique des marges bénéficiaires qui auraient fait rougir de honte Pablo Escobar. De quoi s'agit-il? Depuis 2000, Santé Canada, le ministère canadien de la Santé, est engagé dans un programme de distribution de cannabis thérapeutique à certains malades.
 
Source : Drogues news
Pour ce faire, il a signé avec une société privée, Prairie plant systems, un contrat de 5,75 millions de dolars canadiens pour lui fournir de l'herbe en quantité pendant cinq ans. Herbe cultivée dans une ancienne mine du Manitoba. Aujourd'hui, 1700 patients sont autorisés à consommer du cannabis thérapeutique au Canada. La majorité autoproduit.
 
Seulement voilà, en refaisant leurs petits calculs (et en faisant déclassifier des documents), certains administrés ont réalisé ce week-end que l'Etat paie le kilo d'herbe très exactement 328,75 $ et le revend... 5000$. Soit une marge de 1500%. Même si, comme l'a rappelé un porte-parole du ministère, Santé Canada a des faux frais liés à ce programme, il y a encore de quoi faire rêver tous les petits dealers de Vancouver. Lesquels revendent tout de même l'herbe deux fois plus cher que le gouvernement: environ 10$ le gramme, contre 150$ le sachet de 30 g pour Ottawa.
 
Et l'avenir s'annonce radieux : le contrat de Prairie plant systems a été renouvelé fin 2006, alors que le marché connaissait une croissance de 80% par an. Et les autorisations d'autoproduction pourraient être retirées, plaçant de facto Prairie Plant Systems en situation de monopole.
Le Canada aurait-il trouvé là un moyen révolutionnaire de combler le trou de la Sécu ?
 
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Lettre ouverte d'Encod aux autorités de Malaisie
Par Invité,
A Monsieur le Premier Ministre,
A Monsieur l'Inspecteur Général de la Police,
A Monsieur le Président de la Commission Nationale de Droits De l'Homme SUHAKAM,
A Monsieur l'Ambassadeur,
Anvers, 16 avril 2007
 
En tant que coalition européenne ONGs et individus concernés par le problème mondial des drogues, nous voudrions vous informer par cette lettre de notre préoccupation la plus sincère concernant l'exécution prochaine de M. Basil Omar (36 ans), dont la sentence à la peine de mort a été récemment confirmée.
M. Basil Omar a été capturé en possession de 1 kilo de cannabis le 31 janvier de 1990 et a été condamné à la peine de mort en septembre 1994.
Le 20 mars 2007, M. Omar fait appel à la Cour Fédérale de Malaisie pour annuler la sentence, ce fut un échec.
 
L'usage de la peine de mort est contraire à la protection universelle de droits de l'homme et n'est pas conforme la tendance internationale que tout éloigne de cette mesure. Très peu de pays actuellement mènent à termes des exécutions : des chiffres provisoires d'Amnesty International indiquent que seulement 20 des 193 états des Nations Unies ont mené à bien des meurtres d'état en 2006. Dans des pays comme la Corée du Sud ou Taiwan, les autorités pensent abolir cette mesure. Nous espérons que ce sera le cas en Malaisie aussi.
 
Toutefois, dans ce cas particulier, nous croyons qu'il n'existe aucun argument valable pour mener cette sanction à son terme, et nous vous demandons de faire tout ce qui est possible pour annuler la sentence. Le cannabis est un produit naturel, une substance qui n'entraîne pas la mort. Sa consommation est largement diffusée de par le monde, comme ça a été le cas pendant des milliers d'années pour de nombreuses cultures et peuples. Dans la majorité des pays européens, la possession du cannabis pour la consommation personnelle n'est même plus pénalisée. Durant les prochaines années, nous attendons des changements législatifs plus importants qui permettront la culture et la distribution de cannabis à des adultes dans plusieurs pays européens.
 
Malgré les exécutions de vendeurs de drogues en Malaisie, le pays ne sera jamais libéré des drogues. Beaucoup de gens en Malaisie veulent consommer du cannabis et d'autres drogues, donc il est évident que d'autres personnes pourront les fournir.
 
En prenant la vie de M. Omar vous ne changerez pas cette situation. Le trafic de drogues est la plus importante activité d'organisations criminelles internationales. M. Omar ou d'autres qui sont occasionnellement capturés par les autorités avec des quantités relativement petites n'ont pas de responsabilités plus importantes dans cette affaire. En les tuant vous n'allez pas provoquer la fuite des bandes de narco-trafiquants. Au contraire, il est bien possible que grâce à ces peines, les barons des drogues puissent continuer à justifier des prix extrêmement élevés.
 
ENCOD est convaincu que le problème des drogues peut être réduit seulement par des politiques efficaces dans le cadre social et sanitaire, non par des sanctions légales. On a besoin de stratégies innovatrices pour se confronter au problème mondialement, et la mise en oeuvre de la prohibition des drogues est un obstacle à l'introduction de ces stratégies.
Le renforcement des politiques qui ont eu cours jusqu'à présent augmentera le manque de crédibilité des autorités aux yeux du public en général.
 
Nous appelons à votre raison pour appliquer les principes de bon gouvernement et annuler la sentence de peine de mort pour M. Basil Omar. Aussi nous vous offrons notre collaboration afin de convaincre les gouvernements européens de soutenir la Malaisie dans la création de structures qui permettraient la réduction des risques causés par la production, la distribution et la consommation de drogues illicites.
 
Cordialement, le comité exécutif :
Christine Kluge, Allemagne
Marina Impallomeni, Italie
Virginia Montañes, Espagne
Farid Ghehioueche, France
Jan van der Tas, Hollande
Joep Oomen, Belgique
 
EUROPEAN COUNCIL FOR JUST AND EFFECTIVE DRUG POLICIES
 
www.encod.org
 
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Par Invité,
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Les drogues les plus dangereuses sont-elles les moins légales (et inversement) ?
Par Invité,
Et si l'alcool était plus dangereux que les amphétamines ? Le tabac que le cannabis ? Lorsque Lionel Jospin déclare, lors de la campagne de 2002, qu'un pétard chez soi est moins dangereux que de l'alcool avant de prendre sa voiture, il enfonce une portière ouverte pour l'immense majorités des fumeurs.
 
Source : Drogues newsPourtant, l'affirmation fait alors débat et semble choquer l'opinion. C'est l'un des paradoxes de l'image que la plupart des gens se font des drogues : le statut légal ou non influe largement sur la perception de la dangerosité du produit.
 
C'est à cette distorsion que s'est attaqué un panel de chercheurs britanniques, qui a proposé le 24 mars dans The Lancet, une nouvelle classification des drogues (y compris légales) en fonction de leur dangerosité globale (voir tableau ci-dessous, les classes A, B et C correspondant au degré d'interdit).
 
Cliquez sur l'image pour l'agrandir.
 
Bien évidemment, à l'arrivée le statut légal ne correspond pas du tout à la dangerosité. Si l'héroïne arrive "en tête", tabac et alcool sont dans la première moitié en termes de dangers, le cannabis onzième et l'ecstasy 18e. Des résultats d'autant plus crédibles qu'ils sont en tous points semblables à ceux de l'équipe française du Pr Bernard Roques.
 
Dans son rapport sur La dangerosité des drogues publié en 1998, elle classait déjà l'alcool parmi les psychotropes les plus dangereux. Tout cela devrait fort logiquement amener à s'interroger sur le régime légal des psychotropes des deux côtés de la Manche.
En ce qui concerne la France, presque dix ans après le rapport Roques, rien n'a bougé.
 
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Sarkozy vs Difool sur le cannabis
Par Invité,
Extraits de l’émission matinale de l’animateur Difool sur Skyrock le 23 mars 2007 en podcast sur le site du quotidien Le Monde. Sarkozy ne veut pas fumer un joint envoyé par un auditeur comme calumet de la paix avec les quartiers.
 
Source : Chanvre-Info
https://podcast.blog.lemonde.fr/2007/03/23/un-joint-pour-sarkozy/
 
Si Sarkoiznogood a une autre ambition pour les jeunes des quartiers que de s’en sortir grâce au cannabis, on se demande pourquoi il a attendu pendant toutes ces années au gouvernement que la situation devienne ingérable pour l’exprimer et l’appliquer ? Il admet aussi implicitement que le cannabis est une des clefs de la politique dans les quartiers.
 
Le système et affairiste/policier qu’il veut imposer ne peut se passer d’un cannabis illégal. Il génère trop d’argent sale et de prime au mérite sans risque pour changer de politique. C’est aussi une garantie de fermeté envers une jeunesse qui fait peur à son électorat du troisième âge. « Que les vieux se défoncent au rouge et aux cachetons, oui ! Mais que les jeunes s’enferment dans leur chambre pour fumer du hakik en écoutant de la musique de sauvage, non ! » On croirait du Coluche des seventies, C’est du Sarko le démago, version 2007.
 
Comme le suggère Difool, si par un incroyable renversement de tendance, 80% des plus de 60 ans était favorable à une réforme, il est certain que Sarko, Ségo et le Bayrou allumeraient bien volontiers le calumet de la paix des quartiers, en précisant d’un air entendu qu’il faut apprécier avec modération ce produit culturel de notre terroir. Difool a raison de parler de discrimination entre les usagers de cannabis et de vin. Sarkozysnogood ose affirmer que le vin n’est pas une drogue pour flatter les piliers de bar et les syndicats viticoles. Le journal scientifique Lancet vient pourtant de publier une étude de 40 chercheurs qui confirment que l’alcool et le tabac sont des drogues plus dangereuses que le « nouveau cannabis », la Skunk qui soi-disant tue et rend maboul.
 
Deux poids, deux mesures. C’est toujours la même histoire pour les jeunes de banlieues, les premières victimes de la prohibition du cannabis. Ce n’est pas en citant Jaurès, Blum ou Luther King (qui doivent tous se retourner dans leurs tombes) que Napoléon IV va combler la fracture géographique et générationnelle. C’est en supprimant le maximum de discriminations, en donnant enfin de vrais droits, utiles dans la vie quotidienne, que l’on peut espérer faire respecter les devoirs. Le cannabis fait indiscutablement partie de ces discriminations insupportables. A ce jour, seul Olivier Besancenot paraît conscient de ce problème et prêt à y apporter des solutions pragmatiques. J’en prends note et je l’en félicite. Mais, avec tout le respect qu’il sait que je lui porte, la LCR comme unique supporter de la réforme du cannabis, c’est à désespérer de la politique. Si au moins il était le candidat unique de la gauche antilibérale...
 
J’espère que les Verts, Bové et pourquoi pas Buffet ou LO vont enfin saisir l’enjeu. Il faut leur diffuser le modèle du Cannabis Social Club par tous les canaux possibles. Il faut aussi relancer le PS et l’UDF sur ce terrain et ne pas se satisfaire du statu quo avec grand débat qu’ils nous concèdent. Une mesure comme le CSC proposée par un candidat ou une candidate (ou plusieurs)de partis de gouvernement aurait un impact déterminant pour motiver les jeunes et des moins jeunes à aller voter. Mesdames, Messieurs les candidats, proposez du concret à la France d’en bas ou elle ira bientôt danser la Carmagnole avec la LCR en fumant des gros oinjs.
 
Laurent Appel
 
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Nouvelle méthode d’évaluation pour la dangerosité des drogues
Par Invité,
Une nouvelle étude publiée aujourd’hui 23 mars dans « Le Lancet » propose que les drogues soient classées selon leur potentiel de nocivité plutôt que selon la classification pointue A, B et C du U.K Misuse of Drugs Act. (mesure britannique de l’abus de drogue).
 
Source : Chanvre-Info
Avec cette nouvelle mesure, l’alcool et le tabac se retrouvent dans la moitié supérieure de la classification. Ces drogues socialement admises ont été jugées plus nocives que le cannabis et substantiellement plus dangereuses que le 4-méthylthioamphétamine, le LSD et l’ecstasy faisant actuellement partie de la Class A du tableau de mesure des drogues.
 
Les drogues jugées dangereuses sont actuellement classées par produit, selon un système qui prétend se référer à la nocivité et aux risques engendrés. Cependant, ces indications ne sont ni précisées ni transparentes, ce qui réduit la confiance en leur légitimité, leur exactitude et mine les efforts de prévention.
 
Les Professeurs David Nutt de l’université de Bristol, Colin Blakemore, Chef du Medical Research Council and leurs collègues ont identifiés trois facteurs principaux qui déterminent ensemble la nocivité consécutif à l’abus potentiel de drogues.
 
1. la nocivité sur le corps de l’usager 2. la tendance du produit à induire une dépendance 3. les effets de l’usage du produit sur la famille, la communauté et la société
 
Dans chacune de ces catégories, ils ont identifiés trois composants menant à un schéma complet de 9 catégories de nocivité. Les équipes d’experts ont donnés des notes de 0 à 3 pour chaque catégorie de nocivité et pour 20 drogues différents. Tous les points de chaque drogues ont été ont été combinées pour produire une évaluation globale de la nocivité.
 
Afin de fournir des repères familiers pour la comparaison des drogues illicites, 5 drogues légales liées à de potentiels abus (alcool, khat, dissolvants, nitrites alkyliques et tabac,) auquel on a ajouté kétamine, ont été prises pour l’évaluation.
 
La méthode a démontré que les deux groupes séparés d’experts arrivaient à des résultats semblables quant au degré de nocivité des drogues.
 
Le professeur David Nutt, auteur principal de l’article a dit : « Les abus de drogues sont des problèmes de santé publique majeurs. Notre méthodologie offre un cadre et un processus systématique qui pourraient être employés par les organismes de normalisation nationaux et internationaux pour évaluer la nocivité de l’abus des drogues actuelles et futures. »
 
Le professeur Colin Blakemore ajoute : « la politique des drogues actuelle vise à réduire la nocivité pour les usagers individuel, leur famille et la société. Mais actuellement, il n’existe pas de méthode évidente, rationnelle et probante pour évaluer la nocivité des drogues. Nous avons essayé de développer une telle méthode. Nous espérons que les politiciens décideurs noteront le fait que le résultat du classement des drogues tel que nous l’avons établi, diffère substantiellement de la classification actuellement admise du « Misuse of Drugs Act » et que l’alcool et le tabac sont jugés plus dangereux que beaucoup de substances illégales.
 
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Hackage du 1er Avril ^^
Par Invité,
Vous avez été nombreux, hier en début d'après-midi, à penser être victime d'hallucinations, à croire que les vestiges des drogues délirogènes de la veille vous jouez encore des tours, lorsqu'en vous rendant sur Cannaweed.com vous êtes tombés sur une vision cauchemardesque digne d'un formidable bad-trip : le site de propagande de Sarko, suivi de celui de Ségo.
C'était trop, vous vous recouchiez. Les plus téméraires d'entre vous persistèrent et laissèrent finalement plusieurs messages de désespoir emplis de doute sur le forum.
 
Alors, qu'était-ce ? Piratage Sarkozyen, d'un groupuscule anti-cannabis, ou comme certains l'on suggéré : un poisson d'avril ! Il s'agissait bien de cela, une blague de notre cher sys-admin
 
On en parle sur le forum...
 
Mais surtout, n'oublie pas de voter !
Toutefois sache que : « Si tu es prêt à sacrifier un peu de liberté pour te sentir en sécurité, tu ne mérites ni l'une ni l'autre. » Thomas Jefferson, 3e président des États-Unis.
 
Salutations Cannabiques, l'Equipe CannaWeed.
 
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Dépénalisation: Voynet plus claire sur le cannabis
Par Invité,
Interrogée sur la dépénalisation du cannabis sur le site de Libé en décembre, la candidate des Verts, Dominique Voynet, avait éludé la question.
 
Source : Drogues news«Nicomartin: prônerez-vous, comme Noël Mamère en 2002, la dépénalisation du cannabis ?
«Les Verts ont toujours pointé l'hypocrisie de la politique française en matière de drogue. On traitait comme un criminel le consommateur occasionnel de cannabis, et comme un signe de virilité la cuite du samedi soir. On n'en est plus là. La distinction entre drogues légales et illégales s'estompe, au profit d'un message de préventions des toxicomanies, d'une approche plus lucide des phénomènes de délinquance, liés aux mafias des drogues dans les quartiers.»
 
Interrogée à nouveau sur cette question par les lycéens de la FIDL, Voynet s'est cette fois prononcé clairement pour la dépénalisation :
 
«Je plaide en faveur d’une dépénalisation de l’usage de toutes les drogues et la légalisation du cannabis.
«Je précise qu’il ne s’agit nullement de pousser à la consommation du cannabis, mais de rompre avec une politique passablement hypocrite et inefficace.
«Il a fallu des années de discussion pour faire admettre que la Mildt devait se préoccuper d’abord des personnes, souvent polytoxicomanes (usant et abusant tour à tour de drogues différentes) et rompre avec une approche «par produit», distinguant de façon arbitraire entre les drogues aujourd’hui légales: alcool, tabac, psychotropes (dont les Français sont quand même les consommateurs les plus enthousiastes en Europe!) et celles qui ne le sont pas, cannabis ou cocaïne. Je ne veux pas rentrer dans le débat sur la «dangerosité» de chaque produit. Parce que le débat est complexe. S’il est exact que le tabac, ou l’alcool, tuent beaucoup, beaucoup plus que le cannabis, il est juste aussi de reconnaître que les «produits» mis aujourd’hui sur le marché n’ont plus grand chose à voir avec l’herbe cultivée sur le balcon par les «babas cools» des années 70. En vérité, tous ces produits sont susceptibles de provoquer l’addiction, avec des conséquences sur la santé de l’usager, sur sa sécurité, et sur celle des autres, en cas de conduite de machines sur le lieu de travail, ou de véhicules sur la voie publique.
«Il en va de la responsabilité de chacun d’être conscient des risques d’accoutumance, d’assuétude, de la responsabilité des parents d’informer leurs enfants, de la responsabilité des pouvoirs publics, des enseignants, des services de santé, de les y aider, en apportant des éléments précis sur les risques.»
 
J'avais, lors de sa première intervention, sévèrement critiqué l'hypocrisie de la candidate verte, qui se situait alors très en retrait de ses prédécesseurs et de la position officielle de son parti. Je ne peux aujourd'hui que la féliciter de cette proposition courageuse et responsable, qui la singularise au sein de la gauche dite «de gouvernement».
 
A noter: la FIDL a recueilli les réponses de cinq autres candidats (Bayrou, Besancenot, Buffet, Royal et Sarkozy) sur cette même question. Sans surprise, seul Besancenot se retrouve du côté de madame Voynet. La palme de la réponse la moins inspirée revenant à François Bayrou: «La dépénalisation ne pourrait être perçue que comme un signal d’encouragement.» Un peu court pour celui qui se veut le candidat des jeunes.
 
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Victoire morale pour Trekt Uw Plant
Par Invité,
Chers amis,
Dans le procès contre la première association de cultivateurs de cannabis de la Belgique, Trekt Uw Plant, qui a commencé aujourd'hui (28 mars) au tribunal d'Anvers, la défense gagne 1 à 0 pour le moment.
Lors de la session d'une heure et demie ce matin, le procureur, Olivier Lins, n'a pas été capable de trouver un autre argument pour nous condamner que l'accusation de délit de possession et de production de cannabis "en association ".
Selon Lins, Trekt Uw Plant est en réalité une organisation criminelle qui a planifié délibérément un acte criminel.
Pour le procureur il s'agit d'une circonstance aggravante, c'est pourquoi on ne peut pas appliquer ici la directive ministérielle qui implique que la possession de max. 3 grammes ou d'une plante n'est pas poursuivie.
Le procureur a demandé la dissolution l'association, des "travaux d'utilité collective" de 60 et 80 heures pour 2 des 5 membres de l'association qui ont été condamnés (il y a longtemps) pour des faits en rapport avec la drogue, et aucune sanction pour les 3 autres membres.
 
La plaidoirie de notre avocat, Tom Goossens, a été longue et brillante, contredisant l'accusation en trois points :
- La législation belge sur la possession de cannabis est absolument confuse. S'ils nous condamnent, cela veut dire que la directive ministérielle ne vaut rien.
- L'accusation d' " association de malfaiteurs" est absurde. Notre association n'a aucune des caractéristiques fondamentales d'une organisation criminelle. Comme si un groupe de malfaiteurs publiait ces projets dans un communiqué de presse et demandait (et obtenait !) l'autorisation de la police locale.
- La définition de ce qui est compris du terme 'cannabis 'dans la législation belge est confuse. Si on s'en réfère à la Convention de l'ONU de 1961 (ce qui est normalement le cas) il s'agit seulement des fleurs de la plante, et non les semences ni les feuilles. Quand ils nous ont arrêté, les plantes avaient dix centimètres de hauteur et n'avaient pas encore de fleurs.
La défense demande l'acquittement.
 
Le verdict sera prononcé le 25 avril. S'ils nous condamnent , nous ferons immédiatement appel.
En attendant, nous préparons d'autres actions pour que s'arrête la prohibition du cannabis et d'autres drogues...
 
Une information est passée à la télévision locale d'Anvers:
https://www.atv.be/v3/newsdetail.aspx?mid=&id=4877
 
Salutations,
Joep (coordinateur d'ENCOD)
 
 
FOR A BETTER SYSTEM: https://www.cannabis-clubs.eu
 
Merci à bob., membre d'ENCOD, pour m'avoir transmis l'article, ainsi que pour s'être chargé de la traduction
Actualité sur ce thème déjà parue sur CannaWeed :
Procès contre Trekt Uw Plant
 
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