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Le Malawi encadre sa légalisation du cannabis
Par mrpolo,

OUVERTURE. Dans le sillage d'autres pays de la région, le Malawi espère profiter des retombées économiques du cannabis à usage thérapeutique et industriel.
  Comme ici au Lesotho, bientôt le cannabis sera récolté au Malawi.  
© GUILLEM SARTORIO / AFP
  Un de plus ! Le 27 février, le Parlement du Malawi a approuvé un projet de loi qui légalise la culture du cannabis à usage médicinal et industriel, tout comme plusieurs pays du sud du continent. La mesure donne le feu vert à l'exploitation de la plante pour la fabrication de textiles et de cordes notamment. D'après le texte consulté par l'AFP, un régulateur sera chargé de délivrer les licences pour la production, la vente et la distribution du produit. Les contrevenants s'exposeront en revanche à de fortes amendes allant jusqu'à 70 000 dollars et à une peine maximale de prison de 25 ans. La loi interdit également spécifiquement le recours aux enfants pour la production du cannabis, une pratique constatée à plusieurs reprises dans le secteur du tabac. Les États-Unis avaient d'ailleurs suspendu l'année dernière leurs importations de tabac en provenance du Malawi pour dénoncer le travail des mineurs dans sa production.
  Une opportunité pour les agriculteurs
Le pays, réputé pour la qualité de son chanvre, compte donc sur les retombées économiques du cannabis pour compenser les chiffres de l'industrie du tabac, en perte de vitesse. Pour Chauncy Jere, porte-parole de l'Association de développement du chanvre au Malawi, pas de doute : « Le cannabis sera une industrie lucrative et la demande sera importante. » Son exploitation pourrait offrir de réelles opportunités aux paysans du Malawi, qui font tourner presque à eux seuls l'économie du pays. L'agriculture, dominée par le tabac avec 46 % des exportations, le sucre avec 9 % et le café avec 7 %, représente en effet 29,5 % du PIB national. Mais elle pourrait surtout réduire la pauvreté qui touche presque tous les exploitants du secteur. Il faut savoir qu'au Malawi, la pauvreté affecte 88 % de la population rurale, contre 18 % en zone urbaine, un déficit en infrastructures et une dépendance accrue aux aléas climatiques rendant les agriculteurs très vulnérables.
  Pour attirer les investisseurs, et que l'exploitation du cannabis profite donc aux paysans, les autorités devront faire des efforts en matière d'environnement des affaires notamment. Car le Malawi n'a pas une très bonne place dans les classements internationaux. Il est 133e sur 189 pays du Doing Business de la Banque mondiale, et 109e sur 190 s'agissant de la perception de la corruption selon Transparency International. Une situation qui pourrait cependant s'améliorer avec le retour du soutien des bailleurs de fonds, après une suspension de plusieurs années liée à la corruption dans le pays. Début mai, la Banque mondiale a ainsi indiqué reprendre son aide budgétaire au Malawi avec l'octroi d'un crédit de 80 millions de dollars aux autorités. L'opération vise à soutenir l'agriculture et la gestion des finances publiques en matière de transparence et de renforcement des contrôles.
En Afrique, un business lucratif
Avec cette loi, le Malawi espère renouer avec le dynamisme économique. Il s'inscrit dans une démarche qui remporte un vif succès en Afrique australe. Après le Lesotho – premier pays d'Afrique à avoir légiféré sur l'exploitation du cannabis, désormais sa troisième source de revenus –, ce fut au tour de la Zambie, du Zimbabwe et de l'Afrique du Sud de se pencher sur la question. Car le business du cannabis, bien que controversé, est lucratif. Selon Tito Mboweni, le ministre sud-africain des Finances, sa production permettra d'ajouter, à terme, plus de 4 milliards de rands, soit 251 millions de dollars, au budget national annuel.
 
 
  En Zambie, les recettes d'exportation du cannabis pourraient atteindre 36 milliards de dollars, selon Peter Sinkamba, président du parti d'opposition zambien Green Party. Dans toute l'Afrique qui en produit déjà 38 000 tonnes par an, le business pourrait valoir 7,1 milliards de dollars d'ici 2023, d'après une étude de Prohibition Partners. Pour la société britannique spécialisée, le Nigeria, le Ghana, l'Eswatini, le Mozambique, le Zimbabwe ou encore l'Afrique du Sud et le Lesotho seront les principaux producteurs de cannabis de demain. Et le Malawi vient de les rejoindre.
 
Source: lepoint.fr
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Par mrpolo,
Nos collègues de la radio 100,7 ont pu obtenir le projet provisoire du ministère de la Santé concernant la mise en place prochaine du cannabis récréatif dans le pays. L’objectif du gouvernement : encadrer la vente de cannabis sans banaliser le produit.

Les acheteurs devront aussi être âgés de 18 ans minimum et avoir habité au moins six mois dans le pays. (illustration Julien Garroy)
 
Les discussions doivent encore se poursuivre avec le ministère de la Justice pour la mise en place d’un concept définitif. Des discussions avec les partenaires européens sont également prévues, la vente de cannabis récréatif étant regardée avec beaucoup de méfiance au-delà de nos frontières.
Voici en résumé ce que propose, pour l’instant, ce projet très provisoire. Un résident du Luxembourg pourra ainsi acheter jusqu’à 30 grammes de cannabis par mois. Les acheteurs devront être âgés de 18 ans minimum et avoir habité au moins six mois dans le pays pour avoir le droit de franchir le seuil des magasins vendant ce produit.
 
Treize points de vente
 
Il y aura, selon le document, 13 points de vente dans le pays : les cantons de Diekirch, Grevenmacher, Capellen, Mersch, Remich en compteront chacun un, quant aux cantons de Luxembourg et d’Esch-sur-Alzette, ils seront respectivement pourvus de quatre points de vente. Un quatorzième est prévu, mais sa localisation reste à définir.
 
Il sera interdit de consommer le produit sur place et ces coffee shops luxembourgeois ne pourront pas s’installer devant des écoles. Évidemment, le vendeur devra obtenir une licence des services de l’État pour vendre le cannabis. Un taux maximal de THC (le psychoactif du cannabis) n’est pas prévu pour l’instant. Le cannabis devra aussi être produit localement. Mais c’est toute une chaîne qui reste à fabriquer allant du producteur au consommateur : ce ne sera pas une mince affaire et un travail de «longue haleine» de l’aveu même du ministère de la Santé.
 
Source: lequotidien.lu
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Par mrpolo,
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a ouvert la voie dimanche à la légalisation de la vente du cannabis récréatif selon «le modèle canadien».
Le premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou souhaite s'inspirer du modèle canadien.[RASHIDE FRIAS / AFP]  
Une déclaration qui survient à une semaine d'élections législatives cruciales à sa survie politique. «Une commission de professionnels va étudier la possibilité d'importer le modèle canadien pour légaliser le marché du cannabis en Israël», a déclaré Benjamin Netanyahou sur sa page Facebook. 
 
Sous l'impulsion de son Premier ministre Justin Trudeau, le Canada était devenu en octobre 2018 le premier pays du G7 à légaliser la consommation du cannabis récréatif. L'âge minimal pour s'en procurer avait été fixé à 18 ans, sauf au Québec où il a été porté à 21 ans. Et la légalisation avait rapidement entraîné des ruptures de stock dans des boutiques, qui doivent obtenir un permis des autorités. La loi canadienne autorise aussi la production personnelle, mais limitée, de cannabis à usage récréatif.
  De son côté, Israël a déjà donné son feu vert à l'exportation de cannabis médical mais la production, la vente, l'achat et l'utilisation pour des usages récréatifs restent des infractions. 
 
Les condamnations liées au cannabis provoquent des «souffrances inutiles» selon Netanyahou
Selon l'Autorité de lutte contre la drogue, 27% des Israéliens fument au moins une fois par an du cannabis, mais ce pourcentage grimpe à 41% parmi les 18-25 ans. La législation sur la consommation a été assouplie juste avant les élections d'avril 2019, les Israéliens surpris à consommer n'écoperont les deux premières fois que d'une amende, sans inscription au casier judiciaire.
Benjamin Netanyahou a précisé qu'il souhaitait, avec ce projet, désengorger les tribunaux voire effacer les condamnations du casier judiciaire pour «les dizaines de milliers d'Israéliens condamnés pour utilisation personnelle ou possession de cannabis, ce qui provoque des souffrances inutiles».
  Oren Leibowitz, à la tête d'Ale Yarok («Feuille verte»), un parti dont l'un des principaux objectifs est de légaliser le cannabis, fera partie de cette commission qui sera dirigée par le ministre de la Justice Amir Ohana, a précisé Benjamin Netanyahou. «Feuille verte» ne présente pas de candidats aux élections du 2 mars, qui s'annoncent très serrées, mais compte néanmoins des milliers de supporters en Israël.
 
avec AFP
Source: cnews.fr
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Par mrpolo,
Près de 18 mois après la légalisation, le bilan est désastreux pour les entreprises du secteur, concurrencées par le marché noir.

Dans l’usine de Smith Falls (Ontario), Canopy Growth fabrique des produits dérivés du cannabis (ici, du chocolat). Blair Gable/REUTERS
Les espoirs des entreprises du secteur du cannabis partent en fumée. Après une année 2019 décevante, les géants de la marijuana canadienne accumulent les mauvaises nouvelles depuis le début du mois. Aurora Cannabis a annoncé en fin de semaine le licenciement de 500 employés sur 1600. Un autre producteur, Tilray, a fait part de sa volonté de se séparer de 10% de ses effectifs début février. Plusieurs autres sociétés ont procédé à des suppressions de postes ces dernières semaines.
Presque un an et demi après la légalisation du «pot» comme les Québécois appellent le cannabis, le marché s’effondre. Depuis la légalisation de la marijuana le 17 octobre 2018, l’indice boursier du secteur, le Canadian Marijuana Index, s’est écroulé de 781 points à 178 points le 12 février. D’une capitalisation boursière de 4,9 milliards de dollars canadiens (3,3 milliards d’euros) au jour de la légalisation, le producteur de cannabis Aphria ne vaut plus aujourd’hui que 1,1 milliard (750.000 euros). L’action de Canopy Growth, la principale firme du secteur, est passée dans le même temps de 69 à 19 dollars. Rien ne va plus.
Tout avait pourtant commencé sur les chapeaux de roue, du moins dans les prévisions. Dans un rapport détaillé intitulé «Légalisation du cannabis: considérations financières», publié en novembre 2016, le rapporteur parlementaire du budget d’alors, Jean-Denis Fréchette, avait estimé que les dépenses totales des consommateurs de cannabis s’élèveraient entre 4,2 milliards et 6,2 milliards de dollars (2,9 à 4,2 milliards d’euros), lors de la première année de la légalisation. Le 17 octobre 2018, les producteurs de marijuana se sont même offert une pleine page de publicité dans la presse écrite titrée Un grand jour et un futur radieux.
Le gramme deux fois moins cher dans la rue
Rien ne s’est passé comme prévu. Selon l’institut national Statistique Canada, les ventes en ligne et en magasin ont atteint 908 millions de dollars (625 millions d’euros) pour la première année de légalisation. Bien loin des prévisions. Les sociétés du secteur ne réalisent pas de profits. D’une part, parce que le marché a été surestimé, mais aussi parce que le puissant marché noir, loin de disparaître avec la légalisation, a su s’adapter.
À lire aussi : La légalisation du cannabis fait fleurir les start-up au Canada Au Québec, dans la rue, les revendeurs de «pot» proposent leurs produits à 5,70 dollars le gramme (3,90 euros), contre 10 dollars (6,90 euros) dans les succursales de la Société québécoise du cannabis. «Il y avait tellement de battage médiatique autour de cette industrie. Les entreprises elles-mêmes voulaient faire mousser la taille de l’industrie et la taille des revenus pour attirer les investisseurs, ce qui a conduit à une croissance démesurée et peut-être injustifiée», analyse, dans l’hebdomadaire Les Affaires, le sociologue Akwasi Owusu-Bempah, professeur à l’Université de Toronto, qui prévoit des faillites en série.
Les malheurs ne font que débuter. Au moins neuf cabinets d’avocats des États-Unis ont déposé des recours collectifs (class action) contre plusieurs producteurs de marijuana canadiens. Les juristes américains estiment que ces derniers, en gonflant publiquement le potentiel de leurs ventes, ont fait perdre de l’argent à leurs clients investisseurs.
Par Ludovic Hirtzmann  
Source: lefigaro.fr
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Par Indi-Punky,
Le célèbre coffeeshop The Bulldog.
 
Le maire Femke Halsema veut mieux contrôler les coffeeshops de la ville et réduire les nuisances causées par les touristes du cannabis.
 
Elle laisse comprendre qu'Amsterdam pourrait empêcher les touristes de venir en ville pour fumer. Elle veut rendre le marché du cannabis gérable. A la mairie, la fermeture des coffeeshops est également envisagée.
L'étude devrait également préciser quelles règles locales sont possibles pour l'approvisionnement - encore - illégal de haschisch et pour l'herbes par la «porte dérobée» des cafés.
Tout ceci ressort d'une lettre qu'elle a envoyée au conseil municipal vendredi après-midi.
 
Les motifs
Halsema a commandé une étude au Département de la recherche, de l'information et des statistiques, où les touristes du quartier rouge ont été interrogés sur leurs motivations pour venir à Amsterdam et sur le rôle que jouent les coffeeshops à cet égard. Pour une grande majorité de touristes, 57%, les coffeeshops sont une raison importante ou très importante de venir ici. Pour un tiers des touristes britanniques, c'est même la principale raison.
 
Si les coffeeshops devaient fermer, 44% des touristes du Wallento ne viendraient plus à Amsterdam ou en tout cas moins souvent.
 
Le quartier rouge et la prostitution sont une raison beaucoup moins importante pour les mêmes touristes de venir à Amsterdam. Pour une large majorité, le quartier rouge joue peu ou pas de rôle dans leur choix pour notre ville.
 
Si les vitrines ferment, environ un tiers ne viendra plus à Amsterdam ou moins souvent.
 
Intimider
La facturation des frais d'entrée pour le quartier rouge a un effet dissuasif. Les trois quarts des touristes éviteraient plus souvent cette zone.
 
Halsema intégrera les résultats de la recherche dans son approche de la nuisance en centre-ville. Le maire a déjà remis en question l'avenir de la prostitution dans le quartier rouge. Elle étudie actuellement si la réinstallation du travail du sexe dans d'autres parties de la ville est une option ainsi que leurs emplacements.
 
 
 
Source: https://www.parool.nl/amsterdam/halsema-pakt-coffeeshops-aan-in-strijd-tegen-overlast-hasjtoeristen~b6be094d/?fbclid=IwAR1krtriY4yZDBXbZ5ZHPovKE2lq1vZKjQ1r-TP-yF1O2VEmIsaFFjiBH3s&referer=https%3A%2F%2Fwww.facebook.com%2F
 
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Par mrpolo,
La vente, l’achat et la consommation de cannabis sont interdits en Belgique. La politique de prohibition s’appuie sur une loi de 1921 qui est remise en question par de nombreux acteurs de la société civile face aux enjeux de santé publique, notamment via la campagne #Stop1921.
 

© pexels
 
Ce mouvement qui réclame une régulation non-marchande du cannabis rassemble des dizaines d’associations de tout le pays comme le Centre bruxellois de coordination sociopolitique, Fédito (les fédérations bruxelloise et wallonne des institutions pour toxicomanes qui rassemblent les institutions actives dans l’information, la prévention, la réduction des risques, les soins, l’accompagnement…), Infor-Drogues, Mambo Social Club, Trekt Uw Plant, Médecins du monde…
 
Ces acteurs lancent aujourd’hui une pétition pour demander au législateur de définir un cadre légal pour les “cannabis social clubs”. Il s’agit d’associations de consommateurs de cannabis, qui les aident à cultiver en toute sécurité pour leur consommations personnelle. Le cannabis, dont la culture est supervisée, est gérée et distribuée aux membres du club.
 
Une alternative à la prohibition
 
Depuis près de 100 ans, la loi belge régule les produits psychotropes en criminalisant leurs usages. Résultat ? Une politique “déconnectée des réalités actuelles” qui n’a "jamais réduit ni l’offre, ni la consommation”. Les effets s’avèrent désastreux, notamment en matière de santé publique et d’engorgement du système judiciaire.
Parallèlement, Eurotox (l’Observatoire socio-épidémiologique alcool-drogues en Wallonie et à Bruxelles) estime que le marché illégal du cannabis engrange plusieurs dizaines de millions d’euros par an, en s’articulant avec diverses formes de criminalité, dont le trafic d’armes.
Les "cannabis social clubs" représentent une alternative réaliste et pragmatique à la prohibition, estiment les signataires de la pétition déjà avalisée par des criminologues et des juristes (Tom Decorte, de l’UGent ; Christine Guillain de Saint-Louis-Bruxelles ; Julien Pieret, de l’ULB) et par des députés (Eric Massin, PS ; Sophie Rohonyi, Défi ; Zoé Genot, Ecolo…)
 
Pas de but lucratif
 
Le modèle des écannabis social clubs" contribue à reprendre le contrôle d’un marché actuellement aux mains des réseaux criminels, en supervisant toute la filière de manière transparente. Ces clubs offrent un espace propice pour diffuser une information objective et fiable en matière de prévention et de réduction des risques. Les budgets consacrés à la répression (police, tribunaux, prisons) pourraient être réaffectés à une politique drogues plus équilibrée entre prévention, soins et poursuites des réseaux criminels.
Les "cannabis social clubs" ne poursuivent pas de but lucratif, ce qui permet de limiter les dérives d’un marché uniquement commercial, appuie la pétition.
 
Source: lalibre.be
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Par Xtof06,
Source : https://www.slate.fr/story/186575/thailande-legalisation-cannabis-medical-ministre-sante
Dans l'avenir, chaque famille pourra cultiver six plants de cannabis», a décrété Anutin Charnvirakul, ministre de la Santé de Thaïlande.
Le ministre de la Santé thaïlandais, Anutin Charnvirakul, touche un plant de majijuana au cours de l'ouverture d'une clinique du cannabis au département du Development de la médecine thaï traditionelle et de la médecine alternative, à Bangkok, le 6 janvier 2020. | Mladen Antonov / AFP Temps de lecture: 7 min
Nous cahotons sur la petite route de terre qui mène au centre de recherche agricole qui servait de couverture à un énorme trafic de drogue, à en croire la presse thaïlandaise début avril 2019. À notre arrivée, c'est la gêne qui domine: «Ici on ne s'occupe que de la culture du riz. Non, le directeur n'est pas ici actuellement et il n'est pas disponible pour une interview.»
Flash-back. Le 3 avril 2019 la police et l'armée en nombre font une descente dans un centre de recherche agricole appartenant à la fondation Khao Kwan dans la province de Suphanburi, non loin de Bangkok. La police trouve 205 plants de cannabis et six personnes sont placées en garde à vue. Les médias se déchaînent. Le directeur, Decha Siriphat, est présenté comme un parrain de la drogue et un site internet titre: «Un chercheur découvre qu'il pouvait faire plus d'argent avec de l'herbe qu'avec d'autres cultures; il transforme son centre en usine de production de marijuana.»

   
À l'entrée du centre de recherche agricole Khao Kwan. | Patrice Victor
Mais très rapidement c'est un renversement de situation: les poursuites contre Decha s'arrêtent et il explique son action: donner de l'huile de cannabis aux malades souffrant de cancer, de la maladie de Parkinson et d'autres pathologies pour réduire leurs douleurs est un impératif moral. Quelques mois plus tard il allait même être remercié par le ministre de la Santé pour son aide et sa générosité. Car même si cela tombait sous le coup de la loi, en distribuant gratuitement de l'huile de cannabis de sa fabrication à des malades, Decha allait dans le sens de la politique du gouvernement. Ce dernier, par ailleurs issu d'un coup d'État militaire, avait entamé quelques mois auparavant une politique en faveur de l'usage médical du cannabis.
À LIRE AUSSI Les réseaux sociaux peuvent-ils peser dans la légalisation du cannabis?
Premiers pas vers la légalisation
Comment expliquer ce changement de perspective? Tout a commencé en 2016 alors que la Thaïlande est sous le joug d'une dictature issue d'un coup d'État militaire. Plus de 220.000 personnes sur un total de 356.000 détenu·es sont incarcérées pour des infractions liées aux stupéfiants. Le ministre de la Justice, le général Paiboon Koomchaya, reconnaît l'échec de la lutte contre la drogue –un point de vue de plus en plus partagé au niveau international– et il suggère en juin 2016 un changement d'attitude à l'égard des toxicomanes: il vaut mieux les considérer comme des malades et les aider plutôt que de les emprisonner.
Peu après, en août, un forum auquel participent des représentant·es du gouvernement appelle à la décriminalisation du cannabis et le 1er janvier 2017, la culture du chanvre à usage médical est autorisée dans une partie du nord du pays. Pour rappel, le chanvre est une variété de cannabis à très faible teneur en THC (tétrahydrocannabinol), la molécule responsable de ses effets psychotropes.
Plus d'un an et demi s'écoule et en mai 2018, le gouvernement donne son feu vert à un projet de loi facilitant la recherche sur l'utilisation médicale du cannabis. En octobre, il annonce que la Thaïlande va légaliser sa prescription pour raison médicale. C'est le premier pays d'Asie du Sud-Est à prendre cette initiative. Enfin, le 26 décembre 2018, par 166 voix pour, zéro contre et 13 absentions, le Parlement autorise l'importation, l'exportation et la cession de cannabis et de kratom (une plante aux propriétés opioïdes) exclusivement pour usage médical, et sous le contrôle de l'État.
En février 2019, la première unité de production de cannabis entre en service sous contrôle de l'État. Le mois suivant ont lieu des élections législatives. Le parti Bhumjaithai (Fier d'être thaï), qui deviendra l'un des partis de la coalition actuellement au pouvoir, place la libéralisation du cannabis au cœur de son programme. Son leader, Anutin Charnvirakul, 53 ans, homme d'affaires richissime et pilote d'avion amateur déclare que «la marijuana a davantage de propriétés positives que négatives».

Le leader du parti Bhumjaithai Anutin Charnvirakul lors d'une interview avec l'AFP à Bangkok le 3 avril 2019. | Romeo Gacad / AFP
Le nouveau gouvernement, avec toujours le même Premier ministre, fait de la légalisation du cannabis à usage médical une priorité. Fin juillet 2019, Anutin (en Thaïlande on utilise quasi systématiquement le prénom) est nommé à la tête du ministère de la Santé. Il annonce presque aussitôt qu'il va amender la loi de 2018 sur l'usage médical du cannabis, pour que les quelque 3.000 praticien·nes de médecine traditionnelle non diplômé·es comme Decha puissent le prescrire en toute légalité. Fin août 2019, le ministère de la Santé retire les graines et l'huile obtenues à partir du chanvre de la liste des stupéfiants. Anutin se félicite: ce sera bénéfique pour l'économie. Dans les cinq ans qui suivent, seuls les producteurs autorisés pourront produire du chanvre. Il faudra peut-être attendre ce délai pour une éventuelle libéralisation du contrôle sur le cannabis en teneur élevée en THC.
Le 14 septembre, Anutin annonce que son parti étudie une proposition de loi qui autoriserait chaque famille à cultiver six plants de cannabis. Il ajoute que cela ne pourra se faire que très progressivement et que la production obtenue sera réservée à l'usage personnel ou pour vente à l'État. Selon lui, cette vente pourrait rapporter plus de 12.000 euros à chaque famille –une somme énorme comparée au revenu médian de la population. Il espère que la légalisation du cannabis va doper l'économie du pays, jusqu'à rapporter plus que le riz ou le sucre de canne.
   
Le 21 septembre 2019, c'est l'inauguration de l'unité de production de cannabis à usage médical de l'université de Mae Jo, à Chiang Mai, dans le nord du pays. À cette occasion, elle reçoit du gouvernement 12.000 pousses de cannabis. L'objectif est de produire prochainement un million de flacons d'huile au niveau du pays. Aussi pour y parvenir, Anutin signe en novembre un projet de loi autorisant les agriculteurs à cultiver le cannabis à usage médical dans le cadre d'une convention avec l'État.
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Les «ganja studies»
Toute cette évolution pourrait nécessiter une formation, tant au niveau des agriculteurs et des familles susceptibles de cultiver la marijuana, que du grand public qui pourrait être consommateur. En août 2019, la vice-ministre de l'Éducation a annoncé que son ministère préparait un cours sur le cannabis destinée à enseigner ses bienfaits et ses inconvénients dans les écoles. Mais depuis, il n'a guère été question de ce projet. Cependant, en septembre 2019 un hôpital de la province de Prachinburi a dispensé une formation sur la culture et l'usage médical du cannabis. Également autorisé à en distribuer, il a reçu en juillet 2019 632 kilogrammes de marijuana confisquée par la police. Mais cette herbe étant souvent contaminée par des pesticides, des métaux lourds ou d'autres polluants, il est maintenant autorisé à en produire.
Non loin de Bangkok, l'université de Rangsit est elle aussi en pointe. «Nous serons les pionniers des programmes d'éducation sur la marijuana en Thaïlande», a déclaré en 2019 le doyen de la faculté d'innovation en agriculture de Rangsit, Banyat Saitthiti, qui vient de lancer les «ganja studies», une formation universitaire sur le cannabis. Par ailleurs, cette faculté a ouvert en avril 2019 le premier institut de recherche sur le cannabis à usage médical du pays, avec une douzaine de chercheurs et de chercheuses.
Beer, 22 ans a utilisé le cannabis pour traiter une dépression bien avant la légalisation pour raison médicale. Il estime néanmoins que «ce sont plutôt les anciens qui y ont recours». Les Thaïlandais·es les plus âgé·es se souviennent sans doute que jusqu'à son interdiction en 1934, le cannabis était utilisé tant en médecine traditionnelle qu'à titre récréatif. Beer est chef cuisinier au Highland café à Bangkok. Créé par des membres du réseau Highland qui militent pour la légalisation du cannabis, c'est à la fois un pub et un restaurant où se retrouvent consommateurs et ami·es du cannabis, sans que la police ne leur pose trop de problèmes.

À l'intérieur du Highland café. | Patrice Victor
Mais attention, si l'on y trouve toute une littérature sur le cannabis et quelques accessoires, inutile de vous y rendre pour fumer un pétard: le Highland café respecte la loi.
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Dr Ganja
La législation interdisant toujours l'usage récréatif du cannabis, la répression continue, la police arrête autant sinon plus de personnes qu'auparavant et la justice reste pour l'instant aussi sévère. En Thaïlande, les pénalités liés à son utilisation ou à son commerce peuvent aller jusqu'à quinze ans de prison, ce qui est néanmoins bien moindre que dans les pays voisins tels que la Malaisie, l'Indonésie ou les Philippines, où la peine de mort est applicable.
Si l'on respecte la loi, l'accès au cannabis médical reste encore compliqué et il faut parfois aller dans des endroits reculés pour s'en procurer. Aussi, début janvier, le gouvernement a-t-il annoncé que la distribution de ganja allait être facilitée. Il vient même de créer une application pour smartphone, Dr Ganja in TTM, pour l'enregistrement des malades afin de diminuer les files d'attente dans les hôpitaux.
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Au sein du gouvernement coexistent les pour et les contre la légalisation totale. Ses partisan·es veulent encourager les agriculteurs et agricultrices à produire de la marijuana de qualité, craignant que des entreprises étrangères ne mettent la main sur le marché –un marché qui selon Asian Cannabis Report pourrait atteindre 661 millions de dollars en 2024 en cas de légalisation totale.
Au moment d'écrire ces lignes, la page d'accueil du ministère de la Santé affiche des feuilles de marijuana pour usage médical. C'est l'un des signes d'une évolution possible vers la légalisation de la fumette. Tout cela se passe dans un pays qui reste de fait une dictature et où l'on risque quinze ans de prison pour la moindre critique à l'égard du roi ou d'un membre de la famille royale.
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Par SherbTreez,
En tout début de matinée du 10 janvier dernier, un spectacle assez étonnant s’est offert aux habitants de Snowflake, une ville du comté de Navajo en Arizona. En effet, le ciel rayonnait une étrange lumière violette. Le paysage avait par ailleurs été recouvert de quelques centimètres de neige durant la nuit. Pour ces raisons, l’ambiance était pour le moins surréaliste.
La photo présentée en couverture a été prise par une villageoise et relayée sur la page officielle du comté de Navajo (voir plus bas). Une brève description faisant mention de l’origine du phénomène était par ailleurs associée à la capture.
  En fait, à quelques kilomètres de là, dans la ville voisine, se trouve un champ de serres agricoles. Autrefois utilisées pour la culture de tomates, elles servent désormais à la production de marijuana médicale. On rappelle que cette dernière a été légalisée en Arizona il y a 10 ans de ça. Point important, ce type de culture se fait souvent sous UV.
« La lumière ultraviolette est utilisée par les cultivateurs de marijuana parce qu’elle est censée avoir un effet améliorant sur la puissance du THC (tétrahydrocannabinol) » explique le Daily Mail.
 

   
  Jeu de lumière ultraviolette  Or, en cette matinée du 10 janvier, les rayons UV se reflétaient sur les sols enneigés et illuminaient les nuages bas en présence. De fait, le ciel a pris de nettes teintes violacées. Toutefois, cette explication n’a pas empêché certains internautes de relayer des théories plus qu’hasardeuses. Par exemple, en mentionnant l’occurrence d’une aurore boréale inhabituelle en lien avec la présence de fumées issues des incendies australiens.
Notons qu’il n’est pas rare de voir des sources lumineuses colorer le ciel lorsque des nuages de basses couches sont présents. Ainsi, les flammes associées au torchage du gaz naturel habillent fréquemment la voûte céleste de teintes jaune et orangée. Parfois, c’est simplement l’éclairage urbain qui joue. En particulier, lorsqu’il y a présence de neige au sol car une fraction des rayons lumineux est alors redirigée vers le ciel. Des jeux de lumière aux apparences quelquefois troublantes, il faut bien l’avouer !
 
 
Source
 
 
 
 
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Par animalxxx,
Légalisation du cannabis : Chicago autorise la consommation de marijuana
 
ETATS-UNIS L’Illinois devient le 11e Etat à légaliser la consommation récréative de marijuana pour les personnes de plus de 21 ans
 
 

Des champs de cannabis en Colombie en 2019. Raul ARBOLEDA / AFP. — AFP
 
Des centaines de clients se pressaient aux premières heures du jour, à Chicago pour acheter du cannabis, légalisé mercredi dans l’Etat américain de l’Illinois. Devant les dispensaires de la troisième ville des Etats-Unis, les premiers enthousiastes se sont vus offrir briquets et goodies à l’effigie de la célèbre fleur verte.
Après la Californie, le Colorado ou le Massachusetts, l’Illinois devient le 11e Etat à légaliser la consommation récréative de marijuana pour les personnes de plus de 21 ans. Jay Robert Pritzker, le gouverneur de l’Etat a annoncé dans la foulée grâcier plus de 11.000 personnes condamnées pour des délits mineurs liés à la consommation de cette drogue, se félicitant de « mettre fin à une guerre de 50 ans autour du cannabis ».
« Aujourd’hui, nous avons fait un pas de plus vers la justice, alors que nous continuons à nous attaquer à la guerre contre la drogue et à son impact disproportionné sur les personnes de couleur », a abondé Kim Foxx, la procureure du comté de Cook.
 
source: https://www.20minutes.fr/monde/2685515-20200101-legalisation-cannabis-chicago-autorise-consommation-marijuana
(5000 articles en anglais, mais flemme de trad' ? )
 
Plus d'info: https://www.google.com/search?client=firefox-b-d&biw=2144&bih=1008&ei=_SgOXtuELfKYjLsP7r2CsA4&q=illinois+cannabis&oq=illinois+cannabis&gs_l=psy-ab.3..0.4113.7738..7781...3.0..1.410.1755.10j2j1j0j1....3..0....1..gws-wiz.......0i324j0i30j0i22i30j0i3.euYermQv5y0&ved=0ahUKEwib9-aHueXmAhVyDGMBHe6eAOYQ4dUDCAo&uact=5
 
 
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Cannabis : cultiver pour soi-même n'est plus illégal en Italie
Par mrpolo,
Alors qu’en France la réglementation contre la production et l’usage de cannabis ne semble pas être proche d’un assouplissement quelconque, l’Italie semble se diriger doucement vers une légalisation du produit. Si on n’y est pas encore, une décision de la cour de Cassation du 19 décembre 2019 a légalisé la production pour consommation personnelle.
 
Pour 83% des Italiens la législation sur la cannabis est inefficace.
Produire du cannabis pour soi-même n’est plus un délit
La décision est historique, surtout dans un pays où la production personnelle est très développée : cultiver du cannabis pour soi-même n’est plus un délit en Italie. Et c’est la notion de « pour soi-même » qui fait toute la différence : pour les juges de la cour de Cassation, réunis en ce qui s’appelle les « Sessioni Unite », sa plus haute juridiction, produire une quantité minime de marijuana dont il peut être établit qu’elle est pour la consommation personnelle ne met pas en danger la santé publique ou l’ordre public.
L’Italie continue donc sur sa lancée qui pourrait voir, dans quelques années, le cannabis être totalement légalisé. Le projet est étudié depuis des années, en 2015 il avait même été tenté sans parvenir à aboutir. Néanmoins, la consommation personnelle n’est pas du ressort pénal mais simplement civil pouvant aboutir à des sanctions administratives.
Il faut établir la production pour usage personnel
La décision de la cour de Cassation italienne permet donc, désormais, une production personnelle de cannabis. Ce seront les quantités produites, l’absence de mise sur le marché, les techniques rudimentaires et artisanales ainsi que le nombre de plants de cannabis découverts, en cas de perquisition, qui permettront d’établir si le producteur produit pour lui-même ou à échelle commerciale.
 
Source: economiematin.fr
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Par mrpolo,
La permission d'allumer un petit joint de marijuana légalement à partir de 12h01 sera pour lundi. C'est à ce moment que la loi récemment adoptée pour permettre la possession de petites quantités de marijuana sera proclamée et entrera en vigueur.
 

Flashback octobre 2018 : Un mécène montre son soutien lors d'un rassemblement pour la légalisation du cannabis à Woodford Square, à Port-of-Spain.
NICOLE DRAYTON
 
C'est aussi à ce moment que les personnes condamnées ou en détention préventive pour possession de quantités minimales de marijuana peuvent commencer à se préparer à demander leur libération de prison.
 
Le Premier ministre, le Dr Keith Rowley, a confirmé hier que le Cabinet a approuvé la proclamation du projet de loi sur les drogues dangereuses (amendement) pour la possession légale de 30 à 60 grammes de cannabis/marijuana. La loi a été adoptée par le Parlement récemment. La proclamation de la loi lundi est le dernier pas vers son application.
 
M. Rowley a déclaré que la proclamation de la loi ouvrira la porte à de nombreuses choses.
Le "nouvel état" qui, selon lui, existera, comprendra l'autorisation de libérer les personnes incarcérées pour la quantité minimale de marijuana. Les gens pourront également demander l'effacement de leur dossier de possession. Bien que Rowley ait dit que la loi ne permettrait pas de pardonner en masse, il a assuré que le processus sera " assez rapide ".
 
Le procureur général Faris Al-Rawi, qui a créé l'histoire en poussant le programme de dépénalisation de la marijuana et en pilotant l'adoption de la loi, a déclaré à Guardian Media que la loi entrera en vigueur à 12h01 exactement le 23 décembre.
 
Une fois dépénalisé, certains des avantages comprennent : une personne pourrait posséder 30 grammes de marijuana et moins. Elle pourrait également avoir quatre plants de marijuana - mâle ou femelle - à son domicile par personne.
 
Il a rapidement rappelé : "Mais rappelez-vous, ils ne peuvent fumer que dans les habitations privées ou les structures qui ne sont pas des bâtiments commerciaux. Ils ne peuvent pas s'allumer dans les lieux publics, près des écoles ou autres endroits similaires".
 
Avant lundi, M. Al-Rawi a déclaré qu'il avait pris contact avec l'administration pénitentiaire, le commissaire de police et le pouvoir judiciaire pour mettre en place des systèmes permettant d'appliquer la loi en ce qui concerne la libération des prisonniers et la radiation des dossiers.
 
" L'administration pénitentiaire est en train de confirmer le nombre de personnes en détention provisoire ou qui ont été condamnées pour les quantités minimales de marijuana afin de voir quel sera le nombre potentiel de ceux qui seront libérés. On estime à 8 500 le nombre de personnes accusées de possession de marijuana à Trinité-et-Tobago chaque année, et ce nombre varie en fonction des chiffres relatifs aux condamnations et aux détentions provisoires ", a-t-il dit.
 
Le procureur général a indiqué que les personnes qui bénéficieront de la loi sont notamment
° Ceux qui sont accusés ou condamnés pour 30 grammes : libération automatique.
Ceux qui sont accusés ou condamnés pour 30 à 60 grammes : une peine fixe avec une amende de 2 000 dollars
°Les personnes de cette catégorie qui ne paient pas cette amende doivent effectuer un maximum de 30 heures de travaux d'intérêt général. Sinon, ils sont passibles d'une amende de 50 000 $.
° Ceux qui sont accusés/condamnés pour 60 à 100 grammes sont soumis à un maximum de 50 heures de travail d'intérêt général ou sinon, à une amende de 75 000 $.
M. Al-Rawi a dit qu'une fois que l'administration pénitentiaire aurait confirmé les chiffres en cause, des mesures seraient prises pour demander au tribunal de les faire sortir.
 
nd polo: 1 dollar de Trinidad vaut 0,13€ ce jour^^
 
" J'ai parlé au commissaire de police et les billets à pénalité fixe ont été envoyés à l'imprimerie du gouvernement pour impression. Ils devraient être disponibles à partir du 23 décembre. Les personnes qui souhaitent faire effacer leur dossier peuvent écrire au commissaire de police elles-mêmes. Ils n'auront pas besoin d'un avocat pour faire cette demande. Une fois que les faits seront certifiés, le dossier sera automatiquement effacé ", a-t-il dit.
 
Un certificat de bonne moralité indiquera que le dossier est vierge.
" La police mènera une campagne très agressive pour éduquer le public sur les choses à faire et à ne pas faire en vertu de la loi, comme les endroits où la marijuana peut être utilisée, les lieux, la quantité, etc. J'ai parlé à la magistrature et dès que les choses commenceront à bouger, ils s'en occuperont ", a-t-il dit, ajoutant que les gens peuvent demander que leur dossier soit effacé avant la date de leur détention préventive ou par le biais d'une demande au tribunal.
 
Une fois les dossiers effacés, il sera possible d'obtenir une grâce en s'adressant au Comité de la clémence. Les demandes se feront au cas par cas et leur situation sera vérifiée.
"Nous allons agir rapidement sur ce point ", a déclaré le procureur général lorsqu'on lui a demandé quels étaient les délais.
 
Source: guardian.co.tt & trinidadexpress.com
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Par mrpolo,
Cette décision met la Zambie dans le sillage du Lesotho et du Zimbabwe. Au-delà du bénéfice médical, elle pourrait en tirer des avantages économiques.

 
 
Du cannabis pour se soigner ? En Zambie, c'est désormais possible. Le gouvernement a en effet « donné son feu vert de principe à la commission technique pour la culture, le traitement et l'exportation du cannabis à des fins économiques et médicinales », a déclaré la porte-parole du gouvernement Dora Siliya dans un communiqué. Le ministère de la Santé précisera ultérieurement les conditions de délivrance des autorisations nécessaires, a-t-elle fait savoir. Elle n'a, en outre, donné aucun autre détail sur les raisons de cette décision, surprenante dans ce pays où, jusqu'ici, la culture et la possession de marijuana étaient strictement interdites, et même passibles de peines de prison.
 
Mais si la Zambie s'y intéresse désormais, c'est que la manne économique que représente la culture du cannabis est importante. Selon le président du Parti vert de l'opposition zambienne, Peter Sinkamba, qui préconise l'exportation de cannabis depuis 2013, cette décision pourrait rapporter à la Zambie jusqu'à 36 milliards de dollars par an. Et le pays en a besoin, car le fardeau de sa dette extérieure pèse de plus en plus lourd. À 8,74 milliards de dollars fin 2017, elle s'élevait à 10,5 milliards de dollars fin 2018 un an plus tard. À cause des mauvaises récoltes notamment, les prévisions de croissance pour 2019 ont, quant à elles, été revues à la baisse, à 2 % au lieu des 4 % attendus. Des chiffres qui font craindre une crise économique au pays, deuxième producteur de cuivre d'Afrique.
  Lire aussi Zimbabwe : le gouvernement autorise 37 investisseurs à produire du cannabis médical
Une source de ressources en plus
Avec cette initiative, le pays rejoint une mouvance, qui ne voit plus le cannabis comme une drogue mais comme une plante bénéfique à la santé, et au portefeuille national. Selon l'African Cannabis Report, une étude détaillée sur l'industrie légale du cannabis en Afrique, l'industrie africaine du cannabis légal pourrait valoir plus de 7,1 milliards de dollars par an d'ici à 2023 si une législation est introduite sur certains des principaux marchés du continent. Le Lesotho, enclavé au cœur de l'Afrique du Sud, a fait ce choix. Il est ainsi devenu en 2017 le premier pays africain à autoriser la culture du cannabis médicinal. Depuis deux ans, le cannabis CBD (ou thérapeutique), dépourvu de tout agent psychoactif et utilisé par l'industrie pharmaceutique, pousse sur les coteaux de ce royaume aux 2,1 millions d'habitants.
  Lire aussi Exportation du cannabis : l’Afrique se prive de 7 milliards de dollars par an
 
Pour le moment, cette économie profite aux industriels venus s'y installer, et à l'État pour qui la culture du cannabis est devenue la troisième source de revenus, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC). Mais les agriculteurs locaux, eux, n'en profitent guère. Car cultiver l'or vert a un prix : il faudra ainsi débourser 30 000 euros à verser à l'État, renouvelable chaque année, pour obtenir une licence d'exploitation. Au Zimbabwe voisin, qui a lui aussi légalisé la culture de la plante en 2018, le permis de production est valable cinq ans. Reste à savoir si, là aussi, le cannabis rapportera plus aux investisseurs qu'aux Zimbabwéens.
 
Source: lepoint.fr
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Par mrpolo,
Deux années, c’est le temps que se laisse le gouvernement luxembourgeois avant de légaliser le cannabis. Une information confirmée en cette mi-décembre auprès de nos confrères allemands de la Saarländischer Rundfunk.
 

 
 
Le gouvernement luxembourgeois avait annoncé se laisser deux ans pour ficeler le dossier. C’est aujourd’hui quasi-officiel grâce à une précision apportée en cette mi-decembre 2019 auprès du média allemand : Saarländischer Rundfunk. "Le cannabis sera légalisé au Luxembourg dans les deux ans au plus tôt".

Les grands axes de la loi restent encore à définir mais ils devraient se concentrer sur la prévention, l'éducation et la prise en charge de l’addiction. Un contrôle très strict de la qualité sera exercé par l'État. Un groupe de travail du ministère de la Santé et de la Justice planche sur le dossier.
 
Pas de tourisme du cannabis au Luxembourg
La légalisation du cannabis récréatif était une promesse de l’actuelle coalition (Libéraux, Socialistes et Verts) au pouvoir au Grand Duché. Le gouvernement prévoit de "légaliser sous des conditions à définir, la production sur le territoire national, de même que l’achat, la possession et la consommation de cannabis récréatif".

Étienne Schneider, le ministre de la Santé et Félix Braz, ministre de la Justice, avaient récemment réalisé une visite d'étude au Canada, qui a légalisé l’usage du cannabis en octobre 2018. "Tout comme le modèle canadien, le modèle luxembourgeois devra être basé sur une approche globale de santé publique" précise le ministère de la Santé du Luxembourg, "il ne s’agit en aucun cas de faire la promotion pour la consommation de cannabis, mais au contraire, de protéger et d’assurer la santé et la sécurité des citoyens et des jeunes en particulier… La légalisation du cannabis récréatif permettra, bien mieux que la dépénalisation, d’éloigner les consommateurs du marché illicite, de réduire de façon déterminée les dangers psychiques et physiques y liés et de combattre la criminalité au niveau de l'approvisionnement".

Des voyages d’études sont programmés aux Pays-Bas, au Portugal ou encore en Uruguay. "Nous pouvons apprendre des expériences des autres pays et éviter dès le départ des erreurs à ne pas commettre".

Le Luxembourg ne souhaite pas mettre en place un "tourisme du cannabis". La vente sera exclusivement autorisée aux résidents. 
Le gouvernement précise que les recettes fiscales sur la vente de cannabis seront investies dans la prévention et l'éducation.
 
Par Jean-Christophe Panek
Source: francetvinfo.fr
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Par mrpolo,
Des produits pourront être vendus librement dans des bureaux de tabac et magasins spécialisés s'ils ne contiennent pas plus de 0,5 % de THC.

 
L'Italie a décidé de franchir un pas dans la légalisation du cannabis. La production et la vente de cannabis light, c'est-à-dire ne contenant pas plus de 0,5 % de THC, a été autorisée par le Parlement italien dans la nuit de jeudi à vendredi. L'amendement au projet de budget 2020 autorise la vente libre dans les bureaux de tabac et magasins spécialisés à partir du 1er janvier. La seule condition à remplir : ces produits ne peuvent pas contenir plus de 0,5 % de THC, la principale substance active à effets psychotropes.
 
En mai 2018, le ministre de l'Intérieur Matteo Salvini, chef de la Ligue, parti d'extrême droite, qui a adopté un discours conservateur sur les mœurs, avait lancé une croisade contre les magasins vendant du cannabis light en vertu d'une loi votée deux ans plus tôt, affirmant qu'il les fermerait les uns après les autres. En mai dernier, la Cour de cassation avait paru lui donner raison, affirmant que la vente ou la culture de cannabis étaient illégales. Mais la haute instance avait confié à l'appréciation de chaque juge, devant s'occuper de cas concrets, de vérifier « l'effet stupéfiant » de la substance détenue par la personne incriminée.
« C'est la fin d'un cauchemar »
Outre ce pouvoir discrétionnaire donné aux juges, la Cour avait rappelé que le Parlement pouvait intervenir dans ce domaine dans le respect des principes constitutionnels. C'est chose faite désormais et les personnes travaillant dans ce secteur ont poussé un soupir de soulagement. « C'est la fin d'un cauchemar. Après la chasse aux sorcières de Salvini, j'ai dû licencier 10 personnes et j'ai perdu 68 % de mon chiffre d'affaires », a déclaré au journal La Stampa Luca Fiorentino, fondateur de la société Cannabidiol Distribution.
  Ce dernier assure qu'une étude de l'université de New York a démontré que la vente légale de cannabis light avait permis de soustraire 200 millions d'euros à la criminalité organisée. Le syndicat des agriculteurs Coldiretti a qualifié d'« opportun » ce geste du législateur italien, assurant que les terres cultivées avec du cannabis en Italie étaient passées de 400 hectares en 2013 à 4 000 hectares en 2018.
 
Source: lepoint.fr
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Par mrpolo,
Depuis le 17 octobre 2018, les Canadiens fument en toute légalité du cannabis et l'office fédéral des statistiques du pays vient de publier les premiers chiffres de consommation de cette première année de légalisation. La consommation s'avère bien en deçà de ce qu'attendaient les experts.
 

 
 
Echec ou succès ? Depuis le 17 octobre 2018, les Canadiens fument en toute légalité du cannabis et les chiffres que vient de publier l'office fédéral des statistiques du Canada montrent que si le marché s'est de fait développé, il reste en deçà de ce qu'anticipaient nombre d'analystes. Et a plus profité aux consommateurs qu'aux producteurs.
 
Selon les données publiées par Statistique Canada , entre le 17 octobre et la fin du mois de septembre dernier, quelque 908 millions de dollars canadiens (619 millions d'euros environ) ont été dépensés dans le pays pour l'achat de cannabis à des fins non médicales.
  Ce chiffre s'avère de fait bien inférieur aux projections réalisées lors de cette légalisation. A l'époque, Deloitte estimait que les ventes s'envoleraient pour atteindre 4,3 milliards de dollars. De son côté, Brightfield Group, un autre cabinet d'étude était plus proche de la réalité puisqu'il avançait des ventes de 1,2 milliard de dollars sur les 14 premiers mois de légalisation.
Selon Satistique Canada, rapporté à la population du pays, qui a été le deuxième, après l'Uruguay, à légaliser la drogue, ces 908 millions de dollars canadiens représentent une dépense moyenne de 24 dollars canadiens (16 euros à par habitant). Un chiffre qui recouvre des réalités bien différentes selon les provinces puisqu'un consommateur de Colombie britannique ne dépense que 10 dollars pendant que celui de résidant dans le Yukon voisin en débourse 103.
Deux ans et demi de stocks
Après des débuts difficiles, liés notamment à un risque de pénurie et qui avait conduit à ce que le marché noir reste florissant, la situation est donc mitigée pour les producteurs et les vendeurs qui doivent faire face tout à la fois à une baisse des prix et à des stocks qui s'accumulent. A la fin de l'été les producteurs disposaient de quelque 400 tonnes de stocks soit de quoi répondre sans problème à la demande pendant… deux ans et demi.
 
Et certains acteurs du marché se sont de ce fait retrouvés dans une situation difficile à l'image d'Hexo dont les recettes se sont avérées 40 % plus faibles que prévu et à annoncer la suppression de 200 postes. Ou bien encore Canopy Growth dont le titre a plongé de près de 60 %.
45 % de la population est à moins de 10 km d'un point de vente
  Ce sont donc en grande partie les consommateurs qui ont le plus profité de cette légalisation puisqu'ils peuvent se procurer à moindre coût et plus facilement du fait de la multiplication des points de vente légaux, qu'ils soient publics ou privés. « Le nombre total de magasins de vente au détail de cannabis au Canada est passé de 217 en mars 2019 à 407 en juillet 2019, ce qui représente une augmentation de 88 % », souligne notamment Satistique Canada.
 
Du fait de cette forte progression, le consommateur canadien a de moins en moins de chemin à faire pour aller se procurer son cannabis. En mars dernier un Canadien se trouvait en moyenne à 66 km d'un lieu de vente légal. Désormais il ne doit plus parcourir que la moitié de cette distance (34 km). Et désormais 45 % des Canadiens se trouvent à moins de 10 km d'un magasin de cannabis.
 
Conséquence directe de ces nombreuses ouvertures, la part des achats de cannabis en ligne se réduit comme une peau de chagrin. En septembre dernier, elle ne représentait plus de 5,9 % des ventes. Presque sept fois moins de ce qu'elle représentait au moment de la légalisation (53,4 %).
Claude Fouquet
Source: lesechos.fr
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Par mrpolo,
Plusieurs villes pourraient bientôt conduire des tests auprès de leurs citoyens fumeurs de marijuana. Le milieu de la prévention s’en réjouit, mais attend encore une décision finale
 

Une serre de cannabis. © keystone-sda.ch
 
Le parlement devrait bientôt pouvoir se pencher sur les détails entourant la mise en place de tests pilotes de distribution de cannabis. Entré en matière sur le sujet par 100 voix contre 85, le Conseil national ouvre la porte à une réflexion générale dans le domaine de la politique des drogues suisse. Addiction Suisse applaudit, mais demande à voir enfin le projet se réaliser.
Lire aussi: Cannabis: le Conseil fédéral autorise des essais contrôlés
Un premier pas vers la légalisation?
«La situation est la suivante, a synthétisé Alain Berset, le conseiller fédéral chargé du dossier. Plus de 200 000 personnes consomment chaque jour du cannabis en Suisse; tout indique que ce chiffre devrait augmenter, la répression n’est pas efficace et le marché noir prospère. La réponse actuelle n’est donc pas satisfaisante et il faut trouver de nouvelles voies, mais la loi l’empêche. Souhaitons-nous accepter le problème sans rien faire ou engager une réflexion?» La Chambre basse a choisi la deuxième option.
 
Il a cependant fallu marcher sur des œufs pour le Conseil fédéral, soupçonné par la droite traditionnelle de vouloir légaliser la marijuana récréative dans le pays. «Non, a martelé plusieurs fois Alain Berset, ce n’est pas le but recherché ici.» Formulé par le gouvernement après que l’Université de Berne s’est vu refuser la possibilité de conduire des tests sur le sujet en 2017, le projet en question n’autoriserait que des tests scientifiques limités dans le temps (cinq ans) sur un nombre réduit de participants majeurs et déjà consommateurs de cannabis. Le chiffre de 5000 personnes maximum a été évoqué.
 
«Elus pour protéger les Suisses»
Extrêmement méfiantes, la droite dure et économique et une partie du centre religieux ont toutefois refusé de donner leur accord à tout assouplissement de la loi sur les stupéfiants. «La situation n’est pas satisfaisante, a reconnu Benjamin Roduit (PDC/VS). Mais comment empêcher des parents de donner du cannabis à leurs enfants, par exemple?» «Nous avons été élus pour protéger la santé des Suisses», a opiné sa collègue Therese Schläpfer  (UDC/ZH).
 
Les deux élus conservateurs n’auront pas convaincu la majorité, ni même toute la droite, dont une bonne partie des membres s’est ralliée à l’avis d’Alain Berset. «Une décision importante pour une politique des drogues raisonnable», s’est ainsi réjoui le nouveau benjamin du parlement, Andri Silberschmidt (PLR/ZH), une fois le vote terminé.
Un enthousiasme tempéré
Directeur d’Addiction Suisse, Frank Zobel a accueilli cette victoire d’étape avec des pincettes: «Nous sommes en faveur de ce changement depuis vingt ans. La nouvelle composition du parlement nous donnait bon espoir de voir ce dossier avancer, ce qui nous réjouit. Toutefois, des retours en arrière sur le sujet ne sont pas rares.»
 
L'interview de Frank Zobel: «La Suisse n’a pas de véritable politique en matière d’addictions»
 
Alors que la majorité des cantons et des partis politiques s’était déclarée favorable au principe des essais pilotes et que plusieurs villes – dont Genève, Zurich et Bâle – s’étaient déjà montrées intéressées à mener de tels essais, la Commission de santé publique du Conseil national a en effet refusé le projet, raison pour laquelle le Conseil national n’a aujourd’hui pu voter que sur l’entrée en matière.
Son assentiment renvoie le dossier auprès de la nouvelle commission, qui devra le retravailler avant que le plénum n’ait l’occasion de l’étudier article par article. «Tant qu’une décision n’aura pas été prise, on ne sera jamais sûr de rien», constate Frank Zobel. 
 
Source: letemps.ch
 
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Par mrpolo,
Sa consommation y est strictement interdite, ce qui n'empêche pas le pays d'investir lourdement dans sa production.
 

Le CBD aiguise tous les appétits, y compris celui de la Chine. | Kimzy Nanney via Unsplash
 
Les autorités chinoises ne plaisantent pas avec la possession ou la consommation de marijuana: l'offense peut mener à la prison à vie, voire à la peine de mort. Cela n'empêche pas pour autant la Chine de scruter avec un œil gourmand l'explosion, dans certains pays occidentaux et en particulier aux États-Unis, du marché du cannabidiol.
 
Principe actif non psychotrope du cannabis, paré d'infinis vertus, le CBD est une nouvelle poudre de perlimpinpin: une molécule miraculeuse mise à toutes les sauces par des petites entreprises spécialisées comme, désormais, par des géants de la grande consommation. Pas un hasard, donc, si les fermier·es américain·es voient dans la culture du très demandé cannabis un moyen d'atténuer leurs grandes souffrances.
  La Chine en masse
Ce ne sont pas les seul·es. Dans certaines provinces chinoises comme le Yunnan ou le Heilongjiang, où la culture du chanvre est un savoir ancestral, les autorités centrales ont quelque peu assoupli leurs règles quant aux espèces cultivées. En ligne de mire: un marché du CBD qui devrait atteindre 21,5 milliards d'euros en 2023 d'après le Brightfield Group.
Investissements et surfaces cultivées sont en forte hausse, et la Chine était en 2018 responsable de 11% d'un marché alors estimé à 730 millions d'euros par le Hemp Business Journal, soit un peu plus de 80 millions d'euros.
 
Cette industrie chinoise naissante du CBD est néanmoins étroitement surveillée par les autorités. La teneur en THC des plants cultivés est régulièrement testée, et les usines procédant à l'extraction du cannabidiol le font sous la supervision de la police locale.
Des start-ups cherchent à inventer un système permettant de contrôler l'intégralité du processus, de la culture au produit final en passant par la destruction du THC honni –le tout informatiquement lié aux autorités compétentes.
 
L'appétit du pays pour le CBD n'est pas sans risque. Sous l'influence d'une production en croissance rapide, les prix de vente du cannabinoïde sur le marché américain se sont effondrés ces dernières années. Un kilo de la substance s'échangeait contre 45.000 euros en 2013, montant passé à 5.500 euros en 2018.
Interrogé par le Wall Street Journal, l'un des plus gros producteurs chinois estime que ce prix ne sera plus que de 900 euros l'année prochaine.
  Selon lui, la Chine conserve un avantage compétitif majeur sur les autres pays producteurs, notamment grâce à une main-d'œuvre à faible coût. Il suppose que sa firme restera profitable tant que le kilo se vendra plus de 270 euros –mais l'arrivée massive du pays sur le marché mondial ne risque pas de freiner cette chute.
 
Repéré par Thomas Burgel sur The Wall Street Journal
Source: korii.slate.fr
 
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Par Ex-UFCM-I Care,
Est-ce que Luxembourg deviendra le paradis du cannabis ?
 
D'ici 2020, le Ministère de la santé au Luxembourg aura décidé de dépénaliser (ou non) l'usage du cannabis. Quelles sont les réactions dans le milieu de la prévention ?
 
En France en Allemagne et en Belgique, on scrute attentivement la décision du Grand-Duché de légaliser le cannabis récréatif. Même si la production nationale si attendue, sera estampillée “Made in Luxembourg”, pour les consommateurs de drogue douce, le territoire va devenir très attractif.
Le développement (inévitable) du marché noir
Joint à la main, Paolo, 23 ans, originaire de Namur, fume tous les jours. Pour le moment, il se cache plus ou moins  : « C’est l’odeur qui trompe » avoue-t-il sans ambages. Selon lui, la légalisation du cannabis dans le pays où il travaille, c’est l’idéal : « Je devrais trouver facilement un résident luxembourgeois qui me vendra quelques grammes. Mieux, je pense que ce sera le développement du marché noir. Même si c’est très contrôlé, on trouve toujours le moyen de s’en procurer. Ce n’est pas une question de… légal ou pas légal ? » 
THC plus élevé, un cannabis de mauvaise qualité
Est-ce que l’accès libre au cannabis est bien accueillie dans le monde associatif luxembourgeois ? René Meneghetti, directeur de l’association Impuls – aide aux jeunes consommateurs de drogue – et Carlos Paulos, de 4motion sont catégoriques : la légalisation du cannabis à des fins récréatifs, oui… mais sous certaines conditions. Pour eux, sans contrôle strict, c’est la porte ouverte au marché noir et surtout à la vente d’un cannabis de mauvaise qualité.
Les deux responsables travaillent au quotidien avec des consommateurs de drogue. L’un, en les accueillant dans un centre. L’autre, en intervenant dans les milieux festifs. Cependant, ils sont unanimes sur le sujet : « Les jeunes fument dès 13 ans, le taux de THC est de plus en plus élevé les rendant vite dépendants et malades. Devant cette jeunesse luxembourgeoise et étrangère qui se détruisent à petit feu, le Gouvernement a enfin pris le sujet à bras le corps. » confirment-ils. 
Les deux hommes participeront, dans quelques semaines, à la prochaine réunion proposée par le Ministère de la santé luxembourgeois.
Le seul interlocuteur non consulté pour le moment
A Kalborn, une commune située dans le nord du pays, Norbert Eilenbecker de la ferme Cannad’Our produit, depuis huit ans, son propre chanvre à des fins médicinales. Il n’a pas été convié aux réunions de concertation du Ministère de la santé. D’ailleurs, nous leur avons posé la question par mail. Leur réponse est claire : « Actuellement, les consultations au sein du groupe de travail se font sur niveau interministériel et se limitent dans un premier temps aux acteurs n’ayant pas d’intérêt financier . » Le seul producteur en Europe, implanté au Luxembourg, serait donc pour le moment écarté de toute discussion constructive ? Norbert Eilenbecker devra donc patienter.
D’ici la fin de cette année : le projet de légalisation sera soumis au gouvernement pour approbation. Ensuite, il sera élaboré suivant une base légale, c’est-à-dire, en projet de loi.
 
source:
https://www.lesfrontaliers.lu/sante/est-ce-que-luxembourg-deviendra-le-paradis-du-cannabis/
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Par mrpolo,
Alors que la consommation du cannabis est progressivement dépénalisée un peu partout dans le monde, l’Afrique est l’un des derniers bastions de la résistance à sa légalisation. Plusieurs facteurs sont à la base de cette situation, dont le plus important est religieux. Mais bien qu’il soit illégal, le produit a, depuis des lustres, été cultivé et consommé notamment dans le cadre du traitement d’une large palette de maladies. Selon une étude de Prohibition Partners, une société britannique spécialisée dans le consulting pour le marché du cannabis, d’ici les quatre prochaines années, le marché africain du cannabis aura une valeur marchande de 7,1 milliards de dollars.

Introduit en Afrique orientale au début des années 1500, à partir de l’Asie du Sud, le cannabis s’est très vite propagé à travers le continent pendant le XVIe siècle. Les Africains subsahariens le fumaient alors dans des pipes, une pratique locale qui s’est répandue partout dans le monde et qui est encore en vigueur aujourd’hui. Outre son usage récréatif, il était initialement utilisé dans la guérison de plusieurs maladies. Cependant, dans les années 1920, la plante de cannabis a été interdite sur tout le continent, en raison principalement de ses effets psychoactifs.

 
Dans les années 1920, la plante de cannabis a été interdite sur tout le continent, en raison principalement de ses effets psychoactifs.
 
Mais dans l’intervalle, la consommation du cannabis via des canaux illégaux n’a jamais régressé à travers le continent, ni dans le reste du monde. Certains pays ayant compris les opportunités que le secteur peut offrir, ont tôt fait de le dépénaliser. Ainsi, L’Uruguay est devenu, en 2013, le premier pays au monde à légaliser la production et la distribution du cannabis. Ces cinq dernières années ont vu une vague d'assouplissement de la législation en Belgique, en Allemagne, en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas, au Canada, aux Etats-Unis, etc. Ces pays perçoivent des recettes publiques supplémentaires en encadrant la chaîne de valeur du cannabis. Un autre type de tourisme lié à la légalisation du cannabis a également vu le jour dans ces pays.
 Ces cinq dernières années ont vu une vague d'assouplissement de la législation en Belgique, en Allemagne, en Espagne, au Portugal, aux Pays-Bas, au Canada, aux Etats-Unis, etc. Ces pays perçoivent des recettes publiques supplémentaires en encadrant la chaîne de valeur du cannabis.
En juin dernier, 70 personnalités françaises : médecins, élus et économistes ont signé une déclaration dans laquelle elles évoquent l’échec de la politique d’interdiction du cannabis. Elles ont appelé le pouvoir à légaliser la marie-jeanne et exhorté l’Etat à créer un « monopole public de production et de distribution ».
 
L’Afrique produit au moins 38 000 tonnes de cannabis par an
Aujourd’hui, on estime à au moins 38 000 tonnes, la production annuelle de cannabis en Afrique. Un rendement a priori improbable dans un contexte marqué par une grande répression de l’activité de production en amont jusqu’à la consommation en aval.
Selon un rapport de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), les zones de forte production sont marquées par des taux de chômage élevés. Les principaux producteurs africains sont le Nigeria, le Ghana, l’Eswatini, le Mozambique, le Zimbabwe, le Malawi, l’Afrique du Sud et le Lesotho. 
Les principaux producteurs africains sont le Nigeria, le Ghana, l’Eswatini, le Mozambique, le Zimbabwe, le Malawi, l’Afrique du Sud et le Lesotho.
La production est généralement assurée par des paysans qui ont trouvé dans le cannabis le seul moyen de gagner suffisamment d'argent pour subvenir aux besoins fondamentaux de leur famille. La culture du cannabis, qui a profité de la baisse de la demande de tabac, s’est avérée beaucoup plus lucrative que d'autres cultures comme le maïs et la canne à sucre, selon l’ONUDC. Il faut souligner que la plante est généralement cultivée dans les champs de maïs pour détourner l’attention.

Dans les pays africains en général, la production interne est quasiment consommée au niveau local.
 
Une opportunité pour dynamiser les économies africaines
Selon une estimation du cabinet spécialisé Arcview, en partenariat avec BDS Analytics, le marché américain du cannabis légal devrait générer 40 milliards de dollars et plus de 400 000 emplois, d’ici 2021. Cela correspond à des recettes fiscales de 4 milliards de dollars. Au Canada voisin, la région d’Ottawa s’attend à des recettes fiscales de 186 millions de dollars, à la fin de cette année, dans le secteur. Les pays ayant légalisé la chaîne de valeur du cannabis ont gonflé leurs recettes publiques, ces dernières années. Les entrées enregistrées permettent de développer de nouveaux projets socio-communautaires.
Pour certains analystes, l’Afrique qui a un potentiel plus important que ces pays, dans ce domaine, devrait songer à changer de paradigme. Pour les pays africains qui manquent de ressources pour financer leurs projets de développement, le cannabis se présente désormais comme une opportunité, tant pour les travailleurs agricoles que pour les caisses publiques.
Pour les pays africains qui manquent de ressources pour financer leurs projets de développement, le cannabis se présente désormais comme une opportunité, tant pour les travailleurs agricoles que pour les caisses publiques.
D’après une étude de l’agence de presse Inter Press Service datant de 2008, alors que les cultures vivrières ne génèrent qu’entre 25 et 30 dollars l’acre, une récolte de cannabis peut rapporter jusqu’à 200 dollars par saison. Cela devrait permettre d’améliorer les conditions de vie des agriculteurs qui, un peu partout en Afrique, vivent sous le seuil de la pauvreté. Les perspectives dans le secteur sont telles qu’en cas de légalisation du cannabis, les Etats africains pourraient profiter d’une manne précieuse qui représentera une importante bouffée d’oxygène dans les projets de diversification économique. Prohibition Partners ajoute que « le cannabis serait une importante culture de rente pour l’Afrique ».

A l’horizon 2023, le continent comptera 76 millions de consommateurs.
 
Des données de l'ONUDC datant de 2016, montrent que l'Afrique compte cinq des trente premiers pays du monde pour la prévalence de consommation du cannabis. Cela parmi les populations adultes de la tranche d’âge comprise entre 15 et 64 ans. Il s’agit du Nigeria (14,3 millions de consommateurs), l’Egypte (3,8 millions), Madagascar (1,3 million), la Zambie (880 000) et la Sierra Leone (222 000). A l’horizon 2023, le continent comptera 76 millions de consommateurs, ce qui générera 7,1 milliards de dollars dont 6,3 milliards $ pour l’usage récréatif et 800 millions pour la consommation à usage médical.
 
Le Nigeria comme moteur de la croissance du cannabis à usage médical
Parallèlement à ces données, le marché des produits pharmaceutiques en Afrique devrait atteindre une opportunité commerciale de 45 milliards de dollars en 2020, stimulé par l'urbanisation rapide, l'augmentation des dépenses de santé et l'incidence croissante des maladies chroniques. D’après l’Organisation des Nations unies pour le développement industriel (ONUDI), le Nigéria a le potentiel pour devenir un pays clé pour le cannabis à usage médical, en raison de sa forte dépendance à l'égard des produits pharmaceutiques importés. Le pays compte environ 120 fabricants locaux de médicaments et la capacité du secteur manufacturier est gravement sous-utilisée à seulement 40%.
 

 
L’Afrique peut produire du cannabis d’excellente qualité
 
Selon Nathan Emery, PDG de Precision Cannabis Therapeutics Zimbabwe (PCT-Z), le cannabis en tant que médicament est très bien accepté en Afrique australe et orientale et son usage médical se répandra rapidement s'il démontre son succès thérapeutique. Emery soutient qu'avec un marketing suffisamment ciblé, le cannabis pourrait connaître un énorme succès, mais seulement si les prix sont conformes aux dépenses de santé des pays africains.
 
Un potentiel agricole immense, en cas de légalisation
Pour Prohibition Partners, grâce à sa géographie et à la qualité toute particulière de ses sols, l’Afrique peut produire du cannabis d’excellente qualité. Au Lesotho, où seule la production à usage personnel est tolérée, la culture dans les régions montagneuses de haute altitude bénéficie d’une source d’eau abondante ainsi que d'un sol riche et fertile. Le pays travaille actuellement à dépénaliser totalement la chaîne de valeur du cannabis et compte développer une industrie du cannabis capable de doper les recettes publiques. Une politique agricole spéciale sera mise en branle à cet effet, assurent les autorités. Elles ont déclaré vouloir attirer des investissements pour industrialiser la production de cannabis. Des terres seront aménagées à cet effet pour favoriser une production massive.
Inspirés par l'exemple du petit royaume, d'autres pays de la région prépareraient des politiques publiques dans ce sens. Avec une demande internationale en plein essor, les pays africains pourraient récolter les fruits de la légalisation du cannabis, en commençant par offrir les outils adéquats aux travailleurs agricoles. Mais cela ne sera possible que si le cannabis en provenance d'Afrique peut répondre aux normes internationales, tempère la société britannique.
 

Près de la moitié des oncologues nigérians ont révélé qu’ils recommanderaient le cannabis à leurs patients.
 
En outre, à cause des mauvaises conditions économiques auxquelles sont confrontés de nombreux pays africains, toute légalisation du cannabis dans la région aura le devoir de sauvegarder les intérêts locaux, avertit l'ONUDC.
A cet égard, le Zimbabwe pourrait devenir un modèle régional. Depuis quelques mois, les autorités travaillent sur les conditions d’attribution de licences de production.
A cet égard, le Zimbabwe pourrait devenir un modèle régional. Depuis quelques mois, les autorités travaillent sur les conditions d’attribution de licences de production. Selon des sources législatives, les licences ne seront offertes qu’à ceux qui auront prouvé leur citoyenneté ou leur résidence. Toutefois, le ministre de la Santé se réservera le droit d'accorder des exemptions.
 
« Legalize It »
Si le plus important blocage à l’éclosion de ce secteur est la légalisation, des voix s’élèvent de plus en plus à travers le continent pour soutenir la dépénalisation du cannabis.
Au Ghana, l'Agence de sécurité sanitaire des aliments et la Standards Authority (GSA), organisme d’Etat chargé du respect des normes acceptables pour les produits et services, font campagne pour la légalisation du cannabis. Les deux organisations suggèrent que la culture du cannabis pourrait générer des revenus importants pour les caisses publiques et permettre de mieux contrôler la consommation du produit.
En Eswatini, le parlement a récemment mis en place un comité chargé d’étudier les mécanismes de la dépénalisation du cannabis. Le royaume espère en tirer jusqu’à 1,63 milliard de dollars par an de recettes publiques.
En mars 2018, Harsheth Kaur Virk, chef de projet à l’UNODC, a exhorté le Nigeria à envisager la légalisation du cannabis à usage médical. Plus tard, en septembre 2018, le journal local The Guardian a rapporté que près de la moitié des oncologues nigérians ont révélé qu’ils recommanderaient le cannabis à leurs patients.
En mars 2018, Harsheth Kaur Virk, chef de projet à l’UNODC, a exhorté le Nigeria à envisager la légalisation du cannabis à usage médical.
Mais dans certains pays comme la Zambie ou l'Ouganda, le secteur souffre d’un manque de clarté du droit positif, ce qui permet la production sans l’attribution de licence préalable.
Ailleurs, la pauvreté pourrait être le moteur de la légalisation du cannabis. La baisse de la demande pour les principales cultures commerciales, comme le tabac, pousse les gouvernements à rechercher d'autres sources de revenus. Etant donné que le cannabis est déjà cultivé illégalement en grandes quantités, une législation et une réglementation complètes pourraient libérer le potentiel de revenus. Ceci, en particulier dans les principaux pays producteurs de tabac comme le Zimbabwe et le Malawi.
Quoi qu'il en soit, de nombreux acteurs pro-légalisation du cannabis craignent une réticence des consommateurs subsahariens à en adopter les dérivés en cas de légalisation. La région compte plus de 60% de chrétiens, dont plus de la moitié sont catholiques. Or, l’Eglise catholique estime que « l'usage du cannabis est un péché ».
 
Le Maroc reste le pilier du marché africain du cannabis
 
Si en Afrique au Sud du Sahara, le secteur est en plein essor avec des perspectives flatteuses, le Maroc en est, dans ce secteur, depuis plusieurs décennies, un acteur de premier plan. La production et la consommation ont débuté au milieu du VIIe siècle avec l'arrivée des immigrants arabes. En 1932, la culture du cannabis devient illégale, en vertu d'un accord international sur les stupéfiants. Mais face au caractère traditionnel du cannabis, et les risques que peuvent comporter une interdicition aussi brusque, les autorités tolèrent un mélange de tabac et de haschich, qui est de la résine de cannabis.
Plus tard en 1954, la production du cannabis est interdite. Mais dans les faits, elle se poursuit et atteint de tels niveaux que le pays devient, dans les années 1950, la terre promise pour les consommateurs européens.
 

 
Aujourd'hui, le Maroc est le premier exportateur mondial de haschich devant le Liban, l’Inde et le Népal, selon l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime qui admet néanmoins que la production globale est peu étudiée et mal connue. Les superficies de production sont estimées à près de 100 000 hectares, soit environ 2% des terres cultivables du pays.
 
Selon des chiffres du département d'Etat américain, en 2016  la production s'est élevée à 700 tonnes métriques, ce qui équivaudrait, en valeur à la vente, à 23% du PIB marocain.
Mais ce succès n'est pas sans revers. Il y a trois ans, le département d'Etat américain a révélé que le pays est devenu un important pays de transit de cocaïne et d'héroïne, provenant de l'Amérique du sud en direction de l'Europe. En 2016, les autorités en ont saisi plus de 1600 kg de stupéfiants et 19 000 personnes sont en détention dans le pays pour trafic ou détention illégale de drogues. Le gouvernement a, alors reconnu ses limites dans la lutte contre le trafic de drogues.
 
Olivier de Souza
Source: Ecofin Hebdo
 
 
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Par mrpolo,
Le ministère de la Santé a confirmé ce vendredi qu'une «chaîne de production et de vente nationale sera instaurée sous contrôle de l'Etat», dans la future loi légalisant le cannabis sur le territoire.
Lokales, Cannad’Our, einziger Lieferant von Cannabis in Luxemburg, Norbert Eilenbecker, Foto: Lex Kleren/Luxemburger Wort Lex Kleren   Le Luxembourg met toutes les chances de son côté pour devenir l'un des pionniers européens en matière de cannabis. Si la légalisation de l'usage récréatif de cette drogue était connue de longue date, le ministère a bien confirmé ce vendredi qu'une chaîne de production nationale allait également voir le jour.
Bien évidemment, cette production sera soumise à «des procédures très strictes, garantissant la qualité du produit», a souligné une porte-parole, contactée par la rédaction.
Actuellement, plusieurs pays d'Europe autorisent déjà la culture de cannabis, sous certaines conditions. C'est notamment le cas de l'Autriche, la Grèce ou encore de l'Espagne.
 

Plusieurs granges servent à dépoussiérer les grains du chanvre puis à les stocker dans des silos tout au long de l'année. Photos: Lex Kleren
Du chanvre local déjà existant
Si la ferme Cannad'Our, située à Kalborn, dans le nord du pays, produit déjà son propre chanvre médicinal depuis des années et était en contact avec le gouvernement afin de proposer un cannabis local, son directeur, Norbert Eilenbecker, s'est étonné de la nouvelle ce vendredi matin.
  Le chanvre est distillé avec de l'alcool: c'est à Norbert et ses cultivateurs de régler la variation de cannabis et «ThC» dans leurs huiles. Photos: Chris Karaba   «J'ai entendu cette information à la radio, mais je n'en sais pas plus. Personne ne nous a contactés. Je vais me renseigner pour en savoir plus, mais nous ne sommes pas concernés pour l'instant», a-t-il expliqué brièvement.
Pour rappel, Etienne Schneider et Félix Braz se sont rendus en mai dernier, au Canada, afin de se faire une idée du modèle local de consommation de cannabis légalisée. Un modèle qu'ils semblent visiblement vouloir importer directement au Luxembourg.
 
Toujours en discussion avec les pays limitrophes
En attendant, les grandes lignes du modèle réglementaire du projet de loi seront présentées «avant Noël au conseil de gouvernement, sous la forme d'un concept», a expliqué le ministère de la Santé.
Après approbation, les travaux autour du projet de loi pourront alors être mis en route. Par ailleurs, le Luxembourg est en contact avec les pays limitrophes et certaines institutions internationales pour leur exposer les grandes lignes de son «concept».
Depuis neuf mois, c'est le cannabis médical qui est disponible au Luxembourg, et porte ses fruits. En effet, le pays souffre depuis le 9 juillet dernier, d'une pénurie de cannabis médicinal, à laquelle doit répondre une société canadienne.
 
Par Sophie WIESSLER
Source: wort.lu
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Par mrpolo,
La "beldia", le cannabis "terroir" qui a fait la réputation du Maroc auprès des consommateurs de cette drogue, disparaît progressivement des champs dans le nord du royaume, remplacée au nom du rendement par des plants hybrides importés de l'étranger.
 

Au Maroc, le cannabis "terroir" supplanté par les hybrides © AFP / FADEL SENNA
 
Dans la région montagneuse de Ketama (nord), considérée comme "la Mecque" du kif - nom local donné au cannabis -, la "Critikal" fait un tabac. Cette variété produite en laboratoire est pourtant beaucoup plus nocive, se vend moins cher et consomme plus d'eau que la "traditionnelle", selon des études.
  Hicham, un "kifficulteur" de 27 ans, s'est lancé dans la culture de "Critikal" parce que "les nouvelles graines importées offrent un rendement beaucoup plus important". Mais il "ne fume que la +beldia+: la moderne est médiocre", dit-il.
"L'une donne de l'imagination, l'autre génère l'angoisse", renchérit Mohamed, un de ses amis.
  La "Critikal" est la dernière des plantes importées et la plus en vogue, après la "Pakistana" et la "Khardela", devant d'autres hybrides comme l'"Amnésia" ou la "Gorilla".
Toutes proviennent "de laboratoires en Europe ou en Amérique du Nord (...). Critikal a été inventée aux Pays-Bas", dit l'anthropologue marocain Khalid Mouna.
Importées par des grands producteurs, ces variétés hybrides sont devenues "un marché à part entière", selon ce spécialiste, auteur d'une thèse sur "Le bled du kif: économie et pouvoir chez les Ketama du Rif".
  La culture, la vente ou la consommation de drogue sont strictement interdites au Maroc. Ce qui n'empêche pas le royaume de figurer parmi les principaux producteurs et exportateurs de haschich dans le monde, selon l'Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC).
 
Alors que les cultures auraient été réduites de 134.000 ha à 47.500 ha entre 2003 et 2011 dans le cadre d'un grand programme de reconversion, "la substitution d'hybrides au kif peut expliquer pourquoi la production de haschich marocain aurait peu baissé", selon une étude publiée en 2015 par l'Observatoire français des drogues et des toxicomanies (OFDT).
 
Un quintal (100 kilos) donne un rendement de 5 à 10 kilos pour les hybrides, contre un kilo pour la "locale". La Critikal se vend 2.500 dirhams le kilo (230 euros), la "beldia" jusqu'à 10.000 dirhams (environ 950 euros) le kilo, selon des témoignages recueillis par l'AFP sur place.
  "Economie et pouvoir"
Dans le nord du Maroc, le kif fait partie du patrimoine local: sa consommation est largement tolérée par les autorités et la société, tout comme sa production qui fait selon des estimations vivre entre 90.000 et 140.000 personnes, de la culture à la revente, dans cette région aux reliefs accidentés et au sol pauvre.
Hicham passe son temps entre son champ et un café du coin, où il regarde des films sur des chaînes satellitaires en fumant des joints avec ses amis, pour "oublier le chômage".
 
Tous ont quitté l'école très jeunes pour aider leurs parents. Certains de leurs amis ont migré vers le continent européen, fuyant une région où les perspectives d'emplois sont rares et le chômage touche un jeune sur quatre, selon les chiffres officiels.
"Extrêmement dangereuse"
La plupart des amis de Hicham travaillent en saison pour des gros producteurs de cannabis, pour environ 100 dirhams par jour (9 euros) pendant un mois ou deux. Ils n'ont pas les moyens d'acheter les semences, ni d'investir dans les systèmes d'irrigation ou d'obtenir les "protections" nécessaires dans le milieu pour se mettre à leur compte.
 
Non loin de leur café, une immense plantation en terrasses s'étale jusqu'au sommet de la montagne voisine. Un réseau de tuyaux reliés à un réservoir y arrose au goutte-à-goutte les plants soigneusement entretenus.
La "Critikal" exige de grandes quantités d'eau. Elle est cultivée en été, quand les pluies se font rares, tandis que la "beldia" est cultivée en hiver grâce aux pluies.
Cet hybride est planté partout, même dans les sites les plus arides, "car les trafiquants l'imposent et les gens ici n'ont pas d'autres choix", s'insurge Mohamed Benyahya, un acteur associatif local.
"Outre l'épuisement et la pollution des sols, aggravés par les hybrides gourmands en intrants chimiques, ce sont les ressources en eau de la région que la culture des hybrides risque d'épuiser rapidement", selon le rapport de l'OFDT.
 
En outre, la Critikal contient un taux très élevé de THC, la principale molécule psychoactive du cannabis. Pour l'OFDT, "le recours aux hybrides explique la hausse rapide et importante du taux moyen de THC de la résine marocaine observée (lors des) saisies".
"Les consommateurs européens ne veulent plus de cannabis hybride à cause du taux élevé de THC" et tendent à le délaisser, assure Khalid Mouna.
En revanche, "le cannabis marocain traditionnel reste très convoité" selon lui, surtout par ceux qui "plaident pour la légalisation".
 
Pour l'anthropologue, "la légalisation peut être un moyen de contrôler la consommation, mais aussi de sauver la +beldia+, à travers une vraie politique (encadrée) de production et de transformation".
Les propositions de légalisation se sont jusqu'à présent heurtées à une farouche opposition politique dans le royaume. Cependant, une étude officielle sur les atouts du cannabis thérapeutique vient d'être confiée à des scientifiques locaux, selon les médias.
 
AFP
Source : lepoint.fr
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Par mrpolo,
Un texte de loi visant à légaliser la consommation et la vente de cannabis fait son chemin au parlement. Le projet s’accompagne d’un contrôle strict du marché par l’État, qui espère ainsi juguler, au moins en partie, la violence générée par le trafic de drogue dans le pays.
 

Lors d’une manifestation en faveur de la légalisation du cannabis, à Mexico, en novembre 2015. PHOTO / REUTERS / Edgard Garrido
 
Légaliser le cannabis. L’idée était en germe depuis des années au Mexique, où le trafic de drogue provoque chaque année, des milliers de morts ou de disparitions dans les affrontements entre cartels, ou entre ces mafias et les autorités. Le gouvernement pourrait ainsi espérer rayer d’un trait de plume une partie au moins de ces violences, tout en ramenant à lui “le juteux marché qui lui file entre les doigts chaque jour faute d’un cadre légal de commercialisation du cannabis”, rapporte El País.
Un texte dit de “régulation et de contrôle du cannabis”, élaboré en novembre 2018, quelques semaines avant la prise de fonctions du président López Obrador, est actuellement présenté à la chambre des députés, poursuit le journal.
  Dans ce projet soutenu par le parti Morena du président López Obrador, l’achat et la vente du cannabis seraient administrées par l’entreprise publique Cannsalud (Santé cannabis), qui vendrait la production aux entreprises agréées par cet organisme. “L’État s’implique au titre de superviseur permanent et de contrôleur de l’activité dans son cadre légal”, indique le texte remis aux députés et cité par El País.
La culture à usage personnel autorisée
Cannsalud aurait la haute main sur la commercialisation du cannabis, et les consommateurs auraient le droit de fumer librement leur joint, mais en privé. Les amateurs pourraient aussi cultiver leur carré de marihuana à usage personnel.
Cannsalud aura également un rôle prospectif afin d’“identifier et de gérer les risques potentiels d’un nouveau marché“, cette phrase évoquant par exemple la forte demande qui pourrait émaner d’acheteurs internationaux trop gourmands, sans considérations sanitaires, ou de groupes industriels désireux de concentrer l’offre du produit entre leurs mains.
Il appartiendra au Sénat de trancher la question, mais le vote en faveur du texte ne fait guère de doute compte tenu de la majorité dont dispose Morena dans les deux chambres du parlement.
 
Source: courrierinternational.com
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Par mrpolo,
Dans la localité de la Békaa, au Liban, les producteurs de haschich se retrouvent avec plus de quantité sans un marché d’écoulement suffisant. L’orient le Jour a fait une immersion dans le monde de ces producteurs.
 

© Copyright : DR
 
« Ça va de plus en plus mal », confie Ali au journal. Venu superviser le travail dans son champ, il affirme ne pas avoir le cœur à l’ouvrage. « L’année dernière, nous n’avons presque rien vendu et cette année s’annonce encore pire car les prix se sont effondrés », poursuit-il.
 
Ali, père de trois enfants et producteur de haschich depuis de nombreuses années, affirme qu’ils seront obligés de céder le kilo à un prix de 80 à 100 dollars. Dans les colonnes du journal, Tony, originaire de Deir el-Ahmar où le cannabis est également cultivé, comme dans toutes les localités de la région de Baalbeck-Hermel, pense que « ce sera une aubaine » s’ils parviennent à vendre un seul kilo.
 
Il paraît bien loin, selon les producteurs, le temps où le kilo s’écoulait à 1.200 voire à 1.500 dollars. Selon L’Orient le Jour, la surproduction est telle qu’ils en viennent à regretter le temps où l’État libanais luttait contre la culture du chanvre indien, en en brûlant des champs entiers.
 
L’Etat a dû s’assagir avec l’arrivée des réfugiés syriens dans la Békaa, une façon d’accompagner des gens venus de loin dans un état de précarité avancée. L’offre est devenue plus importante que la demande et les prix du cannabis dont 80 % est destiné à l’exportation ont chuté pour atteindre l’an dernier 150 dollars le kilo.
 
De plus, la marchandise de l’année dernière, tout comme celle de 2016, n’a pas encore été écoulée et attend dans les granges des agriculteurs. Comme tout bien périssable, la résine de cannabis ne peut pas être stockée éternellement. Au bout de quatre ou cinq ans, elle devient non consommable, reconnaît Tony avec mélancolie.
Alors, pourquoi persister à produire un bien qui perd de la valeur ? Selon les confidences d’Ali au journal, il n’y a que le cannabis qui pousse dans la région. « Que voulez-vous qu’on fasse ? », a-t-il demandé.
 
L’année dernière, le Président du Parlement, Nabih Berry, avait évoqué la possibilité de légaliser la vente de cannabis à des fins médicinales. Mais, depuis, le projet est resté dans la théorie. Les producteurs ne demandent qu’à se débarrasser de leurs stocks et, pour cela, les autorités libanaises sont invitées à voter des lois pour la sécurisation du secteur.
 
Source: bladi.net
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Par mrpolo,
Le Territoire de la capitale australienne (ACT), Canberra, a légalisé ce mercredi 25 septembre 2019, la possession et la culture de petites quantités de cannabis pour les particuliers, une mesure qui devrait entrer en vigueur au début de l’année prochaine.
 
 
Si la possession de petites quantités de cannabis est autorisée dans certaines parties du pays, l’ACT va plus loin en légalisant l’usage personnel. Les personnes âgées de plus de 18 ans seront autorisées à posséder jusqu’à 50 grammes de cannabis et à cultiver deux plantes, ou un maximum de quatre par foyer.
 
L’interdiction jugée inefficace
Le chef du gouvernement de l’ACT, Andrew Barre, a affirmé que bien que son gouvernement « ne tolère ni n’encourage l’usage récréatif de cannabis ou d’autres drogues illicites », il était temps de reconnaître que la prohibition pure et simple n’était plus efficace.
 
« La réforme de la réglementation concernant l’usage de la drogue à travers la planète montre qu’une approche visant à minimiser les infractions permet d’obtenir de meilleurs résultats, aussi bien au niveau des individus que de la société », a-t-il déclaré dans un communiqué.
 
La balle dans le camp du gouvernement fédéral
Le gouvernement fédéral a le pouvoir d’annuler cette loi, comme il l’avait fait avec la légalisation de l’euthanasie volontaire adoptée par des Territoires et États australiens. Par ailleurs, cette loi doit encore obtenir l’approbation du ministre de la Santé du Territoire.
 
Des avocats ont estimé que cette nouvelle législation est contraire à la loi fédérale, affirmant qu’un policier peut toujours inculper des personnes pour possession de cannabis. « Cela crée un vide juridique, alors que nous ne connaissons pas la position officielle de la police », a expliqué l’avocat pénaliste Michael Kukulies-Smith au quotidien Canberra Times.
 
En 2016, l’Australie avait légalisé l’usage du cannabis thérapeutique, avant d’autoriser en 2018 son exportation afin d’accroître les débouchés pour ses producteurs nationaux.
AFP   Source: lafranceagricole.fr
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Par mrpolo,
Un parti de la coalition au pouvoir en Thaïlande a proposé un projet de loi en vertu duquel les Thaïlandais seraient autorisés à cultiver chez eux du cannabis en quantité limitée. La proposition intervient moins d'un an après que le royaume a légalisé l’exploitation de la plante à des fins médicinales et de recherche.
 

Marijuana cultivée à Chiang Mai, Thaïlande, où son utilisation médicale a été approuvée.
 
Selon la loi sur les drogues en vigueur en Thaïlande, l’usage du cannabis à des fins récréatives est puni par des peines sévères, la simple possession pouvant notamment entrainer jusqu’à 10 ans d'emprisonnement et de lourdes amendes.
 
Un député du parti Bhumjaithai, troisième partenaire de la coalition ayant en charge le ministère de la Santé, a indiqué que le projet de loi autoriserait jusqu'à six plants de marijuana par ménage. Le cannabis est toujours considéré comme une drogue au regard de la loi thaïlandaise.
 
"Le principe est qu’il s’agit d’un usage médical, vous pouvez l'avoir chez vous pour soulager des troubles, mais vous ne pouvez pas la fumer dans la rue", a déclaré Supachai Jaisamut à Reuters.
Le texte devrait également autoriser la vente de plants à des institutions agréées sous la supervision d'un institut prévu à cet effet, a-t-il ajouté.
 
Ledit institut aurait autorité pour acheter, extraire et exporter du cannabidiol (CBD), composé organique dérivé du cannabis, toujours selon Supachai Jaisamut, qui le compare au modèle californien.
Il estime que la loi pourrait être adoptée en six mois à partir du mois de novembre, lorsque le Parlement rouvrira, si le soutien du gouvernement est suffisant.
Ce projet de loi serait la concrétisation de la principale promesse électorale du parti Bhumjaithai, qui a fait campagne pour une politique autorisant les Thaïlandais à cultiver du cannabis.
Ses partisans estiment que le projet de loi est conçu pour développer la nouvelle industrie légale du cannabis médical en Thaïlande.
 
L'Agence nationale thaïlandaise de contrôle des produits alimentaires et pharmaceutiques (FDA) a annoncé ce mois-ci la tenue d'un atelier sur le cannabis, alors que l'intérêt du public et des investisseurs ne fait que croître depuis le lancement de la mesure.
 
Source: lepetitjournal.com
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