International

Au Maroc, officiels et partis politiques veulent légaliser la culture du cannabis
Par mrpolo,

La culture du cannabis est la principale activité agricole dans le Rif marocain, pauvre et déshérité, abandonné par l'Etat depuis la révolte contre le trône en 1958. Aujourd'hui, pourtant, des ''commis'' de l'Etat marocain veulent légaliser cette culture, appuyant les appels des partis politiques proches du Palais royal.
 
 

CRÉDIT PHOTO : MAP


 
C'est l'initiative et le projet de Ilyas El Omari, le président de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, qui a plaidé dans une salle comble pour la légalisation de la culture du cannabis, lors d’un colloque international organisé à Tanger, vendredi et samedi derniers. Une initiative qui intervient un peu plus d'une année après un débat parlementaire sur la légalisation de la culture et la consommation à des fins médicales du cannabis au Maroc, plus gros producteur mondial.
 
Dans la salle, il y avait des officiels, comme le wali de la région Mohamed Yacoubi, des membres du Conseil économique et social, des parlementaires, des diplomates et, des cultivateurs de cannabis. Il y avait également des représentants de plusieurs partis politiques membres du Conseil, hormis ceux du PJD, au pouvoir.
 
''Le débat sur le cannabis est une affaire nationale'', selon El Omari, pour qui il s'agit de décider du sort de la population rifaine, en particulier les 40.000 cultivateurs de cannabis de la région, qui sont en totale illégalité par rapport à la loi. Juridiquement, toute la population du Rif est passible de prison, même ceux qui traversent les champs de cannabis.
 
Cannabis, des potentialités de développement
 
Driss Guerraoui, secrétaire général du Conseil économique, social et environnemental, estime que ''la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima ne peut continuer à ignorer pour son développement les potentialités qu’offre la culture du cannabis.'' Pour lui, ''cette culture occupe une place importante dans l’économie de la région et tout projet de développement devra inclure une réflexion novatrice sur l’opportunité de son intégration''.
 
Plusieurs participants à cette rencontre, qui ont estimé que le débat sur le cannabis ne doit plus ''être un tabou'', ont plaidé pour ''la dépénalisation de sa consommation et de sa culture''. Dans son rapport 2014, l'Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) rapporte que le Maroc ''reste toujours le premier producteur de résine de cannabis sur le continent et l'un des premiers au monde.''
 
En 2013, les producteurs marocains de cannabis ont atteint le volume de 38.000 tonnes et 760 tonnes de cannabis transformé en résine (kif). Officiellement, la production marocaine de cannabis s’étale sur un peu plus de 47.000 hectares, principalement dans les montagnes du Rif. La France, l'Espagne et l'Europe en général sont les premiers marchés des trafiquants marocains, l'Algérie étant devenue selon des experts, une zone de transit vers l'Europe. Mais, au Maroc, pourtant, le débat est ailleurs.
 
Des législatives parfumées de kif
 
A l'approche des élections locales et législatives de septembre 2016, plusieurs partis, ceux de l'opposition comme ceux de la majorité, loin de ces chiffres alarmants, veulent surfer sur la culture du cannabis qui fait vivre plus d'un million de familles marocaines des régions du Rif, de Tanger à Nador. Ces partis, dont le PJD (au pouvoir) n'hésitent plus à demander officiellement la légalisation de la culture du cannabis et l'instauration d'un débat parlementaire.
 
L'Istiqlal, le plus vieux parti politique marocain, a déjà proposé fin 2013 un projet de loi dans ce sens, suivi et soutenu dans cette démarche par le PAM (Parti de l'Authenticité et de la Modernité), qui a même approché et sensibilisé les producteurs du Rif. La proposition de loi de l'Istiqlal voudrait que la culture du cannabis soit limitée à cinq régions : Al Hoceima, Chefchaouen, Ouazzane, Tétouan et Taounate, alors qu'une agence étatique devrait se charger de contrôler l'exploitation et la commercialisation.
 
Ce projet de loi, introduit par le groupe parlementaire de l’Istiqlal, reprend dans ses grandes lignes la proposition du collectif marocain pour l’usage médical et industriel du Kif (CMUMIK), en fait une législation qui, tout en sanctionnant le trafic de drogue, autorise l’exploitation du Kif à des fins médicales et industrielles (médecine, cosmétiques, …).
 
A l’hiver 2014, l'Istiqlal et le PAM, proche du Roi, ont organisé deux grandes rencontres à Bab Brerred, dans le Rif, auxquelles avaient assisté plus de 1.000 producteurs de cannabis. Objectif : fédérer ces ‘’agriculteurs’’ en coopératives de production dans la perspective de la légalisation de cette culture, et les soustraire à la loi, pour ne plus être persécutés par les services de sécurité. Avec l'objectif cependant d'avoir les voix de ces cultivateurs lors des prochaines élections législatives de 2016.
 
Source: maghrebemergent.com
1 commentaire En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Stupéfiants - C'est une première en Suisse: la ville de Berne va tester la vente de cannabis dans ses pharmacies. Un projet de recherche qui sera mené en collaboration avec l'Université de Berne.
 
 

La conseillère municipale Franziska Teuscher et Matthias Egger, directeur de l'Institut de médecine préventive de l'Université de Berne. KEYSTONE


 
 
 
La Ville de Berne veut franchir un pas en matière de légalisation du cannabis. Les pharmacies pourraient ainsi être autorisées à vendre, à titre expérimental, cette substance à un groupe de consommateurs.
L'exécutif de la ville a annoncé lundi avoir confié à l'Université de Berne le mandat d'élaborer un tel projet de recherche. La conseillère municipale Verte Franziska Teuscher a souligné que les participants à cette expérience devaient être âgés de 18 ans au moins, être domiciliés à Berne et avoir consommé du cannabis.
 
"Les pharmacies bénéficient de la confiance de la population et elles disposent des compétences nécessaires dans la gestion et la manipulation des produits stupéfiants", a expliqué la conseillère municipale en expliquant le rôle de ces offices dans la démarche.
Les pharmacies disposent du dispositif de sécurité et de contrôle indispensables pour la mise en œuvre d'un tel projet. "L'on peut ainsi utiliser une infrastructure professionnelle existante, a noté Franziska Teuscher devant les médias.
Prix pas fixé
 
Le concept scientifique de l'étude devrait être établi en l'espace de trois ou quatre mois, a estimé le directeur de l'Institut de médecine sociale et préventive de l'Université de Berne Matthias Egger. Une enveloppe de quelque 20'000 francs est prévue.
Le nombre précis de participants n'a pas encore été arrêté, mais il pourrait s'agir de quelques centaines de personnes. La quantité et le prix n'ont pas été fixés.
 
Plusieurs villes de Suisse, notamment Genève, Bienne ou Zurich, ont également manifesté leur intérêt à participer à un projet destiné à légaliser la vente de cannabis. A Berne, le Conseil de ville s'était prononcé en mars 2015 en faveur d'une participation à cette expérience.
 
Source: lenouvelliste.ch
3 commentaires En savoir plus… ›
Par mrpolo,
France Inter - Les histoires du monde
par Anthony Bellanger
 


Réécouter l'émission

 
Direction les Etats-Unis où les douanes viennent de publier le chiffre annuel de cannabis saisi
Et jamais depuis dix ans, les douaniers américains n'en ont saisi si peu : 9% de moins en 2015, par rapport à 2014. Cela fait exactement 12 535 lots saisis contre 13 611 l'année précédente et paradoxalement, c'est une excellente nouvelle.
 
Cela ne signifie, pas que les douaniers américains ont été moins efficaces, mais qu'il y a eu moins de trafic en 2015. Comment expliquer cette baisse alors que l'on sait que la consommation d'herbe qui fait rire, elle, est restée stable ? C'est simple : ce sont les premiers effets de la légalisation du cannabis dans cinq Etats dont le Colorado, l'Oregon, l'Etat de Washington, l'Alaska, et la capitale étasunienne, Washington, et du cannabis médical, dans 18 autres, dont la Californie.
 
En clair, pourquoi acheter du cannabis de contrebande, venu du Mexique ou des Caraïbes, lorsqu'on qu'on peut s'en procurer légalement à la maison ? En plus, le cannabis légal américain est contrôlé et surtout réputé de bien meilleur qualité.
 
 
 





Cannabis © corbis - 2016


 
Les cartels de la drogue mexicains commencent à souffrir de la concurrence, ce n'est pas moi qui le dis, ce sont les douaniers et les trafiquants eux-mêmes ! Il y a trois ou quatre ans, le kilo de marijuana était acheté aux cultivateurs mexicains entre 60 et 90 dollars. Aujourd'hui, c'est entre 30 et 40 dollars. Autrement dit, pour lutter contre la concurrence du cannabis légal, les Mexicains cassent les prix. Ils sont même obligés d'améliorer la qualité de leur produit parce qu'en plus du cannabis en gros « made in USA », ils font face à une production domestique.
 
De plus en plus d'Américains produisent en fait leur propre cannabis, et c'est un peu comme lorsqu'on cultive ses propres fraises ou tomates, on soigne amoureusement la qualité de ses plantations. Pourtant ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour la société. On pense par exemple que l'extrême violence des cartels mexicains ces dernières années serait en partie dûe à une restructuration des trafiquants. Ce qui est certain, c'est que les Etats qui ont légalisé le cannabis, eux, se frottent les mains : en 2015, le Colorado a encaissé 136 millions de dollars de taxes ! Si la Grande Bretagne suivait le même chemin, cela rapporterait 1 milliards € par an ! Or la Grande Bretagne, c'est un peu la France : même population, même consommation. Il faudrait passer le message à Emmanuel Macron, non ?
 
Source: franceinter.fr
3 commentaires En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Adieu au tout répressif. A sept semaines de la tenue de la session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur le problème mondial de la drogue, le rapport de l’Organe international de contrôle des stupéfiants (OICS) – une structure chargée au sein de l’ONU de l’application des conventions sur la drogue –, publié mardi 1er mars, invite les Etats à « réexaminer les politiques et pratiques ».
 

Destruction d’un champ de pavot par l’organisation Pat Jasan près du village de Lung Zar, en Birmanie, le 3 février 2016. Hkun Lat / AP


 
Pour le président de l’OICS, Werner Sipp, « il s’agit non pas d’obliger le monde à choisir entre une action antidrogue “militarisée” et la légalisation de l’usage de drogues à des fins non thérapeutiques, mais plutôt de mettre la santé physique et morale au cœur d’une politique équilibrée en matière de drogues ».
 
Le rapport va moins loin que celui de la Commission globale sur la politique des drogues, rassemblant d’anciens chefs d’Etat, remis le 9 septembre 2014 au secrétaire général des Nations unies et qui concluait à l’échec de quarante ans de répression. Il procède plus subtilement en prônant un rééquilibrage, avec des sanctions proportionnées, afin d’aller vers des politiques accordant plus de place au sanitaire. Dès le premier chapitre du rapport, l’OICS rappelle que « la santé physique et morale de l’humanité [est l’] objectif essentiel des traités internationaux relatifs au contrôle des drogues ».
 
Les trois conventions de 1961, 1971 et 1988 prévoient de conférer le caractère d’infraction pénale au trafic de drogue et aux infractions connexes (blanchiment d’argent, trafic de produits précurseurs des drogues…). Mais des dispositions permettent d’appliquer des mesures de traitement ou de réadaptation, en remplacement ou en complément de sanctions pénales, dans les cas de possession, d’achat et de culture de drogues pour une consommation personnelle.
Lire aussi : La lutte contre l’opium, cuisant échec international Prévention
 





Destruction d’un champ de pavot par l’organisation Pat Jasan près du village de Lung Zar, en Birmanie, le 3 février 2016. Hkun Lat / AP


 
« Au total, 189 Etats ont ratifié la convention de 1988, et 170 ont adopté une approche répressive, mais il existe une distinction entre ce qu’ils disent et ce qu’ils font en pratique. Les sanctions pénales tombent en désuétude pour les simples usagers, souligne Bernard Leroy, ancien magistrat et rapporteur de l’OICS. En France, par exemple, il y a 150 000 interpellations de simples usagers par an, mais parmi ces derniers, seulement 1 500 vont en prison. »
 
Plusieurs pays, comme la Chine, le Vietnam ou l’Iran, qui pratiquaient des politiques essentiellement répressives à l’égard des usagers de drogues, ont développé la prévention et mis en place des programmes de réduction des risques, notamment d’infection par le VIH ou les virus des hépatites. En Iran, le nombre de détenus usagers de drogue injectable ayant accès à un programme de méthadone est passé d’une centaine en 2002-2003, à 25 000 en 2009. A l’inverse, des pays comme la Russie, qui s’y refusent, continuent d’alimenter ces épidémies.
 
Le rapport de l’OICS rejette la légalisation de l’utilisation des stupéfiants à des fins non médicales, qui « n’est pas une solution adéquate pour régler les problèmes existants ». Il préconise de proposer aux agriculteurs cultivateurs de drogue d’autres moyens de subsistance. De même, l’OICS rappelle aux Etats leur « obligation d’appliquer des programmes efficaces de prévention de l’abus de drogues ainsi que de traitement et de réadaptation des toxicomanes » et leur enjoint de respecter les droits de l’homme.
 
Dans ce domaine, il les invite à veiller à ce que « les traitements soient fondés sur des preuves scientifiques. Fournir des services appropriés de traitement de la toxicomanie constitue pour eux une obligation au même titre que la lutte contre le trafic de drogues. Le fait de ne pas offrir de tels services peut aggraver les conséquences sanitaires et sociales de l’abus de drogues tout en contribuant à la demande illicite de substances faisant l’objet d’abus ».
 




 
« Ce rapport présente un changement de tonalité, commente le professeur Didier Jayle, titulaire de la chaire d’addictologie au Conservatoire national des arts et métiers. Pour la première fois, il insiste sur les droits de l’homme, l’inutilité d’incarcérer les toxicomanes et le devoir de les traiter dans les meilleures conditions. C’est très important. De même que la reconnaissance de l’utilité de la réduction des effets néfastes de l’usage de drogue – ce que nous appelons la réduction des risques – et de la preuve de son efficacité. La limite est que l’OICS, qui est le gardien des conventions sur les drogues, reste dans le même modèle de contrôle sur le cannabis, qui est devenu d’usage courant. »
 
Le rapport met l’accent sur des phénomènes inquiétants : les grandes inégalités d’accès aux antalgiques majeurs (morphine et autres opiacés) et l’explosion du nombre de nouvelles substances, facilitées par le développement de la vente sur Internet.
Lire aussi : Plusieurs sites de vente de drogue du « Deep Web » français piratés
Nouvelles substances psychoactives
 
Près des trois quarts de la population mondiale n’ont pas accès à des traitements antidouleur appropriés et environ 90 % de la morphine utilisée dans le monde est consommée dans les pays représentant moins de 20 % de la population mondiale. En cause, le manque de formation et l’extrême complexité administrative pour la prescription d’antalgiques majeurs, et les freins mis à leur importation.
 
Quant aux nouvelles substances psychoactives, elles connaissent une très forte croissance : en 2015, leur nombre s’est accru de 55 % par rapport à l’année précédente. L’OICS estime possible « qu’un nombre potentiellement illimité de produits chimiques viennent s’ajouter à
ceux qui sont déjà sous surveillance parce que liés à la fabrication illicite de drogues soumises au contrôle international ». Il est en effet facile, en laboratoire, de modifier des molécules psychoactives.
 
L’organisme onusien précise même que « l’un des problèmes les plus importants parmi ceux qui se posent depuis peu est l’arrivée de produits chimiques de remplacement non soumis à contrôle, dont les “précurseurs sur mesure”, qui permettent de contourner les contrôles », car leur « fabrication est légale au regard du cadre juridique international existant ».
La session extraordinaire de l’Assemblée générale des Nations unies sur les drogues, qui se tiendra du 19 au 21 avril, se prononcera sur le rééquilibrage défendu dans ce rapport. Le consensus gagne du terrain, mais n’est pas encore acquis.
Cazeneuve va annoncer des « mesures puissantes » contre le trafic de drogue
 
 
Interrogé sur l’explosion du trafic à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), Bernard Cazeneuve a déclaré sur RTL, lundi 11 mai, qu’un ensemble de « mesures puissantes » seront annoncées « dans le courant de la semaine ». Dans cette commune du « 9-3 », plusieurs équipes de trafiquants se déchirent pour le contrôle des points de vente de cannabis, parmi les plus lucratifs de la région parisienne.
 
Sans entrer dans les détails, le ministre de l’intérieur a évoqué l’installation de la vidéosurveillance et une collaboration plus étroite entre la police municipale et nationale. Il faut « articuler l’action des forces de police et des autres administrations qui ne dépendent pas de moi, notamment les douanes », a-t-il ajouté.
 
 
Par Paul Benkimoun
Journaliste au Monde
Source: lemonde.fr
5 commentaires En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Ce n’est pas les Oscars de la weed, mais un rapport analytique de la société BDS Analytics sur les ventes de cannabis au Colorado et à Washington en 2015.
 
 
 
La variété de cannabis la plus vendue en 2015 dans les dispensaires du Colorado et de Washington est donc la Blue Dream, une hybride de Blueberry et de Haze à dominante sativa.
 

 
BDS Analytics, fondée en 2014, rassemble les informations sur les ventes de cannabis récréatives et médicales dans les Etats de Washington et du Colorado, via des dispensaires volontaires, et prend en compte près de 20 millions de transactions Le CEO Roy Bingham attribue la popularité de la Blue Dream à un marketing bien mené.
 
« Nous avons des centaines de variétés dans notre base de données, et la Blue Dream est n°1 dans les deux Etats de Washington et du Colorado. Il y a clairement du marketing autour de certaines variétés, et les employés de dispensaires orientent les consommateurs vers des produits en particulier. J’imagine qu’il y aura bientôt moins d’opinion personnelle et plus de science autour de ça. »
 
Le marché du cannabis devient de plus en plus sophistiqué, notamment dans la manière dont sont vendus et présentés les produits au cannabis.
« Nous voyons aujourd’hui l’émergence de produits marketés au Colorado : les entreprises présentent leurs produits comme ce que vous voyez dans n’importe quel supermarché. Ca a commencé avec la space food, et c’est maintenant le cas avec les concentrés, à la différence des fleurs séchées qui sont pesées devant le client ».
 
La beuh ne devrait pas échapper à cette tendance, avec l’émergence de marques aux noms de personnalités, comme Leafs pour Snoop Dogg, ou Willie’s Reserve pour Willie Nelson. Les consommateurs attribuent à la beuh les qualités de la personne derrière sa production, avec plus de confiance et une reconnaissance de marque plus grande.
« La conséquence est que les patients / consommateurs se dirigent dans les dispensaires avec un produit en tête, en fonction des pubs. Cela devient comme un marché normal. »
 
Autre fait étonnant : la part de la space food dans le revenu total.

« En termes de croissance, 63% du marché au Colorado est basé sur la beuh, ce qui est un pourcentage en baisse. La croissance des concentrés et plus rapide. Pour la space food, c’est 12%. On s’attendait à ce que ce soit entre 10 et 15%, et certains pensaient que cela valait pour 30 à 40% du revenu total ».
 
La croissance des concentrés devrait s’accentuer, amplifiée par l’arrivée massive des vaporisateurs sur le marché. Le marché n’en reste pas moins soumis à de fréquents changements. « C’est un marché très immature et toujours très volatile : de nouveaux produits et de nouvelles marques émergent très rapidement, fonction de nouvelles campagnes marketings et de nouvelles structures. Il va y avoir beaucoup de changements, mais il est dur de les prévoir ».
Vous pouvez consulter la totalité du rapport ici.
 
Source: newsweed.fr
2 commentaires En savoir plus… ›
Par Maik,
Kofi Annan appelle à la légalisation mondiale du cannabis
 
 
 
 
Un des obstacles majeurs à la légalisation du cannabis en France est l’engagement de notre pays à respecter les traités sur les drogues des Nations Unies, notamment la Convention unique sur les stupéfiants de 1961 et la Convention de 1971 sur les substances psychotropes.
 
A l’approche de la 59ème session de la Commission des Stupéfiants des Nations Unies, les partisans d’une légalisation pourraient avoir trouvé un allié de poids en la personne de Kofi Annan. Dans un essai publié le 22 février dans le magazine allemand Der Spiegel, Kofi Annan, ancien Secrétaire Général des Nations Unies de 1997 à 2006, appelle à une légalisation massive du cannabis pour combattre le problème des abus de drogue et du trafic illégal.
 
Et Kofi Annan sait de quoi il parle : il était Secrétaire Général des Nations Unies lors de la dernière Commission des Stupéfiants des Nations Unies en 1998. Sa prise de position est donc à la fois un constat d’échec et une proposition pour aller de l’avant. Voici 5 points intéressants de son essai.
Les lois sur les drogues mettent plus en danger les citoyens que les drogues
La répression et l’idéologie font plus de mal aux gens que les drogues selon Annan :
Annan illustre son point en soutenant que la prohibition du cannabis a souffert d’influences, tandis que les tentatives pour dissuader les abus d’opioïdes par l’incarcération ont échoué.
La guerre contre la drogue est une guerre contre les personnesLa prohibition a échoué à faire ce qu’elle était censée accomplir, selon Annan :
La prison est plus nocive que la consommation récréative de drogueAnnan fait valoir que l’incarcération empêche les gens d’accéder à un traitement, et ruine les vies de jeunes personnes:
Il est temps de réviser les traités sur les droguesLes traités sur les drogues ne remplissent pas les objectifs qu’ils s’étaient fixés, affirme Annan :
Pour ce faire, Annan appelle les pays à suivre 4 étapes fondamentales pour améliorer les lois sur les drogues (la 4ème va vous étonner !) :
Dépénaliser les drogues récréatives : « La consommation de drogue est nocive et réduire sa nocivité doit être un sujet de santé et non de justice. Cela doit être couplé avec un renforcement des services de soins, notamment dans les pays peu développés ou en voie de développement »
Se concentrer sur la réduction des risques, non la suppression des drogues : « Nous devons accepter qu’un monde sans drogue est une illusion. Nous devons en revanche nous concentrer et nous assurer que les drogues causent le moins de mal possible »
Réguler et éduquer : « Nous devons regarder la régulation et l’éducation plutôt que la suppression des drogues, qui ne fonctionne pas. Les mesures prises avec succès pour réduire la consommation de tabac montrent ce qui peut être réalisé. C’est la réglementation et l’éducation, pas la menace de prison, qui a réduit le nombre de fumeurs dans beaucoup de pays »
Légaliser le cannabis : « Les tendances initiales nous montrent que là où le cannabis a été légalisé, il n’y a pas eu d’explosion de la consommation de drogue ou de crimes liés à la drogue. La taille du marché noir a été réduite et des centaines de jeunes gens ont été épargnés d’avoir un casier judiciaire. Mais un marché régulé n’est pas un marché libre. Nous devons réfléchir avec précaution sur ce qui a besoin d’être régulé, et de ne pas l’être. Alors que la plupart de la consommation de cannabis est occasionnelle, modérée et non associée avec des problèmes significatifs, c’est néanmoins précisément à cause de ses risques potentiels qu’il a besoin d’être régulé »
Les Nations Unies peuvent prendre la tête d’un changement global ce printemps
Finalement, Annan appelle les leaders du monde entier à soutenir un changement mondial de la législation sur la drogue :
L’occasion pour nous de rappeler qu’une équipe de Français se déplacera sur cet événement et a lancé une campagne de crowdfunding pour financer leur présence sur place.
Publié le 24/02/2016 par newsweed
8 commentaires En savoir plus… ›
Par Indi-Punky,
(OTTAWA) Le gouvernement fédéral voit un autre dossier majeur atterrir dans sa table de travail : dans un jugement très attendu, la Cour fédérale a invalidé mercredi le nouveau régime de marijuana médicale et donné six mois à Ottawa pour adopter de nouvelles règles.
 
 

Les patients pourront faire pousser leur marijuana thérapeuthique.



PHOTO ARCHIVES, LA TRIBUNE


 
 
 
Dans l'affaire Allard, de la Colombie-Britannique, le juge Michael Phelan a conclu que l'interdiction faite aux patients de cultiver leur propre marijuana médicale contrevient à la Charte canadienne des droits et libertés du Canada.
 
La conséquence de cette décision est que les patients qui avaient déjà été autorisés à le faire sous l'ancien régime pourront faire pousser leur propre marijuana médicale, mais également que l'ensemble du nouveau régime adopté sous les conservateurs est déclaré invalide.
 
Le gouvernement Harper a mis en oeuvre au cours des dernières années un nouveau système par lequel il a retiré la production de marijuana médicale des mains de particuliers pour la confier à des entreprises autorisées, créant du coup une nouvelle industrie potentiellement lucrative au Canada.
 
Les quatre demandeurs, des patients qui ont recours à cette substance pour traiter leur condition médicale, faisaient valoir que cette situation contrevenait à certains de leurs droits garantis par la Charte puisqu'elle pourrait augmenter leurs coûts d'approvisionnement et limiter leur capacité de contrôler la nature de la marijuana consommée.
 
La Cour leur a donné raison : « L'accès des demandeurs au cannabis à des fins médicales n'a pas été amélioré sous [le nouveau régime]. La restriction selon laquelle les demandeurs doivent acheter auprès de producteurs autorisés entraîne aussi une détérioration de la santé et de la sécurité des demandeurs. »
 
Le juge Phelan a précisé qu'il « ne serait pas possible ni efficace de radier certains termes ou certaines dispositions » de ce récent règlement fédéral.
 
« La solution appropriée à la suite de la déclaration d'invalidité du [nouveau régime], consiste à suspendre l'application de la déclaration d'invalidité afin de permettre au Canada d'adopter un nouveau régime ou un régime parallèle de marijuana à des fins médicales », a conclu le magistrat.
 
Le juge a limité la possibilité de cultiver de la marijuana à ceux qui avaient déjà été autorisés à le faire en vertu d'une ordonnance rendue le 21 mars 2014 par la Cour fédérale.
 
 
Réticences de Bill Blair
 
Ce jugement survient le même jour où Bill Blair, le député chargé par le gouvernement libéral de superviser le dossier de la légalisation de la marijuana récréative, s'est montré réticent à s'engager à ce que la substance soit ainsi légalisée avant les prochaines élections.
 
M. Blair a comparu devant le caucus des sénateurs libéraux mercredi matin pour discuter de cette réforme. Il a noté que si la promesse des libéraux va dans le sens d'une légalisation adoptée au cours du présent mandat, il a ajouté qu'il y avait beaucoup de travail à faire.
 
« L'engagement de mon gouvernement a été clairement exprimé dans le discours du Trône. Le premier ministre l'a établi clairement, que c'est l'engagement de ce gouvernement de légaliser et de réglementer la marijuana et de restreindre la marijuana dans ce mandat. Nous travaillons fort pour atteindre [cet objectif] », a-t-il déclaré.
 
La démarche pourrait-elle prendre plus de quatre ans, lui ont demandé des journalistes au terme de la rencontre.
 
« Je ne veux pas spéculer », a-t-il répondu, précisant que ce n'était pas à lui de prendre un tel engagement puisqu'il agit dans ce dossier en tant que représentant de la ministre de la Justice.
 
« Il y a beaucoup de travail à faire et nous allons le prendre le temps de bien le faire. J'espère être en mesure de le faire le plus rapidement possible, mais je ne spéculerai pas sur les délais », a-t-il déclaré.
 
Source: lapresse.ca
0 commentaire En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Aux Etats-Unis la légalisation du cannabis se heurte à un problème de taille : les banques refusent de travailler avec les coffee shop.
 
Et pourtant qu’est-ce que ça marche bien, le cannabis ! Le reggae pourrait presque devenir l’hymne officiel du Colorado. Cela fait deux ans maintenant que vous pouvez légalement rouler un joint dans l’Etat de Denver, et les coffee shop ont poussé comme des champignons…
 

Cannabis plus tabac, un mélange extrêmement nocif. © MaxPPP - 2016


 
Ils sont près de 800 avec ce qu’on appelle aux Etats Unis des « dispensaries » qui ont pignon sur rue.
Commerce florissant qui a rapporté près de 38 millions de dollars, c'est à dire 34 millions d’euros.
Sans compter de grands noms de la chanson se sont mis à la vente à grande échelle comme Snoop Dog qui commercialise depuis novembre et via internet « Leafs by Snoop », ou Rihanna qui a annoncé lancer sa propre marque : « MaRihanna ».
 
 
Sauf que le système bancaire ne suit pas. Que ce soit Visa ou Master card, quand il s’agit d’herbe, ils refusent purement et simplement d’opérer les transactions.
Et du côté des banques, pas de comptes pour ces coffee shop : c'est interdit. Pour eux, le cannabis est encore une drogue. Et ce n’est pas du conservatisme. En fait, eux, se basent sur la législation, non pas de l’état do Colorado, mais de l’Etat fédéral qui lui classe toujours le cannabis dans le même dossier que l’héroïne et le LSD.
 
Tous les échanges se font donc en cash : l’approvisionnement, la vente…. Et on parle de de dizaines voire de centaines de milliers de dollars ! Un véritable encouragement, évidemment, aux braquages, au blanchiment, et à la criminalité en général. Voilà donc les vendeurs et les acheteurs de joints dans une sorte de zone grise, un no man’s land entre zone de droit et zone de non droit.
 
Alors bien sûr, certains ont déjà imaginé comment contourner les banques. Des start up se sont mises sur le créneau pour imaginer un nouveau circuit d’argent du consommateur en passant par le distributeur qui atterrirait au final à la banque.
 
Tokken propose un système de monnaie virtuelle : ça passe par les bitcoins et ça arrive en bout de course sur un compte classique.
Moralité : ça phosphore, ça fume dans le crâne des nouveaux patrons du joint américain !
 
 


(re)écouter l'émission du vendredi 19 février 2016

 
Source: franceinter.fr
2 commentaires En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Avec beaucoup d’hésitation et une peur bien visible, El Mokhtar se présente à ceux qui ne le connaissent pas comme « agriculteur » ou « cultivateur ». Mais au fur et à mesure qu’on discute avec lui, on découvre les côtés ténébreux de sa profession. Imperceptibles d’emblée, les aspects inavoués de son activité peuvent mener à la prison au Maroc ou, au mieux, à une vie de perpétuelle angoisse et de soupçons incessants à l’égard de son plus proche entourage.
 
 
 
« Je cultive le hachich ou le cannabis comme vous préférez l’appeler », c’est ainsi que nous répond El Mokhtar, après une longue hésitation et au bout d’une mise en confiance qui a duré des heures. Une fois rassuré de nos intentions et de l’objectif de la visite que nous effectuons dans cette région située sur les plus hauts sommets de la ville de Chefchaouen au Nord du Maroc, il s’est confié à nous en ajoutant : « Notre vie est très difficile car, avec nos familles, nous risquons toujours d’être arrêtés à n’importe quel moment. De plus, on est souvent rackettés par les autorités locales qui savent très bien quel type de culture nous pratiquons et c’est ce qui nous pousse à réfléchir par deux fois avant d’adresser la parole à n’importe quel étranger en visite dans notre village ».
 
Les harcèlements subis par les habitants de la région ne s’arrêtent pas là. El Mokhtar affirme en effet que les jeunes du village sont sans arrêt sujets à des fouilles et à des questionnaires, chaque fois que quelqu’un d’entre eux manifeste sa volonté de quitter le territoire national et de voyager quelque part. En effet, sa seule appartenance à une région connue pour être un fief de la culture du cannabis suffit pour faire de lui un objet de soupçons. Et, pour prouver le contraire, il est contraint de présenter ce qu’il faut d’informations et de documents attestant qu’il ne fait l’objet d’aucune poursuite judiciaire.
 
« Nous n’avons pas choisi de cultiver le cannabis ; c’est la terre qui en a voulu ainsi ! Rien d’autre ne peut y pousser et n’importe quel agriculteur qui choisirait de nager contre le courant peut être certain de voir ses efforts et son argent emportés par le vent car toute sa récolte ne suffirait pas alors à lui donner de quoi manger pour une seule journée », affirme El Mokhtar en déplorant l’état où se trouve désormais son village avant d’ajouter : « Si les agriculteurs avaient trouvé une alternative à la culture du "kif", ils l’auraient immédiatement choisie au lieu de vivre dans une peur continue et d’être tout le temps angoissés ».
 
A son tour, Hamid vit de la culture de la drogue. Il avait fréquenté l’unique école de son village où il avait très tôt appris beaucoup de connaissances très utiles. Mais il a très vite compris que ce type de culture est l’unique voie accessible pour mener une vie décente, dans la mesure où la région à laquelle il appartient ne dispose pas de beaucoup de ressources permettant de travailler et de gagner sa vie. Il n’y a en effet ni commerces ni industries ni même des usines proches. C’est ce qui l’a finalement décidé à exercer la profession de ses parents et de ses aïeux qui, du reste, n’est aucunement considérée dans son milieu comme une activité honteuse. Il a fait donc son choix, ignorant toutes les mises en gardes qui lui ont été faites par la plupart de ses amis qui, eux, ont choisi de partir en ville et d’abandonner la vie rurale derrière eux.
 
Comprenant tous ces enjeux, Hamid est toujours au courant de toutes les nouveautés survenant à ce sujet dans le Royaume. C’est d’ailleurs ce qui lui fait accueillir avec beaucoup d’enthousiasme le projet de loi présenté par les partis de l’opposition marocaine et visant à rendre légale la culture du cannabis, ce qui promet, comme il dit, de donner une sorte de quiétude aux agriculteurs.
 
Les partis d’opposition au sein du Parlement marocain, en l’occurrence le Parti de l’Authenticité et de la Modernité (PAM), le parti Al Istiklal et aussi le parti de l’Union Socialiste des Forces Populaires, ont en effet présenté un projet de loi proposant de permettre aux agriculteurs la culture du cannabis sous l’égide d’une institution publique qui délimite les surfaces cultivables et supervise la commercialisation à usages médicaux et industriels.
 
Défendant le projet présenté par son parti, Hakim Benchammas, président du groupe parlementaire du PAM à la Chambre des Conseillers, affirme qu’il faut briser les tabous sociaux et juridiques à ce sujet, expliquant que cette question est soumise à des préjugés dont les plus grandes victimes sont les agriculteurs vulnérables vivant dans ces contrées du nord marocain. Il considère aussi que ce projet de loi contribuerait à la mise en place d’une économie de rechange dont profiteraient les cultivateurs et le Trésor Public à la fois, dans la mesure où le cannabis serait exploité dans l’industrie pharmacologique, ainsi que dans d’autres utilisations légales dont l’efficacité n’est plus à prouver comme l’attestent les expériences de nombreux pays dont essentiellement les Etats Unis d’Amérique et la Hollande.
 
Ben Chammas considère également que le fait de réussir à rendre légale la culture du cannabis au Maroc signifie « mettre fin à la souffrance des agriculteurs et des familles vivant dans les zones concernées par les contrôles sécuritaires et réparer l’image négative répandue du Maroc à l’étranger par rapport à cette activité ». Des statistiques non officielles disent en effet que plus de quarante mille personnes parmi les habitants des régions où se cultive le cannabis ont fait l’objet de mandats d’arrêts de la part des pouvoirs policiers locaux ; et ce pour culture et trafic de drogue.
 
Pour sa part, Abdelaziz Aftati, le parlementaire du parti au pouvoir, « Justice et Développement », trouve cette initiative louable du point de vue de l’exploitation médicale et industrielle du cannabis. Il redoute cependant qu’elle ne profite aux mafias et aux gangs spécialisés dans le trafic des stupéfiants qui dominent ce type de culture et qui risquent de tourner à leur avantage cette légalisation afin d’étendre leurs opérations de contrebande et de se faire des fortunes colossales sur le dos des petits agriculteurs. Des conséquences aussi négatives sont bien entendu le contraire de ce qui est prévu au départ.
 
Aftati explique encore que si les expériences internationales ont prouvé l’efficacité de cette solution, le Maroc reste toutefois un pays différent des autres qui a ses particularités et ses spécificités. C’est ce qui rend difficile donc de se prononcer sur les conséquences de cette légalisation et de savoir si elle aurait les effets escomptés ou si elle faciliterait davantage la tâche aux grands contrebandiers.
 
En ce qui concerne l’usage médical du cannabis, Dr. Dalila Bouchetta, chercheur en pharmacologie et en intoxication médicamenteuse à l’Université Sidi Mohamed Ben Abdallah, assure que nombre d’études faites sur cette plante ont prouvé qu’elle peut être utilisée pour la fabrication de plusieurs médicaments et préparations cosmétiques. C’est d’ailleurs ce que des pays tels que la France ont très tôt compris en intégrant le cannabis dans le protocole de fabrication de nombreux médicaments. Elle ajoute qu’en même temps, la plante peut servir également de tabac à rouler et à fumer, ce qui, à fréquentes expositions, nuit aux cellules du cerveau et aux poumons.
 
Le nombre d’agriculteurs vivant de la culture du cannabis au Maroc atteint les 800 mille dont la majeure partie se trouve dans le nord. Par ailleurs, selon des rapports rédigés par des activistes de la société civile, l’activité commerciale reliée à cette plante est estimée à 200 millions d’euros. Cependant, la surface consacrée à la culture du cannabis a reculé ces dernières années pour atteindre les 47196 hectares en 2013 contre 134000 hectares en 2003. C’est ce que les activistes expliquent par la peur insoutenable, ainsi que par la souffrance que vivent les agriculteurs dans ces régions et dont la solution demeure tributaire d’un compromis à trouver entre les divers acteurs partisans et politiques aussi bien dans le gouvernement que dans l’opposition.
 
Source: https://dune-voices.info
0 commentaire En savoir plus… ›
Par Indi-Punky,
Le conseil des ministres italiens a approuvé ce vendredi un décret-loi dépénalisant une série de petits délits, dont les infractions à la culture de cannabis à des fins thérapeutiques.
 

Lukas Gojda - Fotolia


 
«Il ne s’agit pas de dépénaliser le délit pour ceux qui cultivent de l’herbe sur leur terrasse, mais de rendre administrative la sanction jusqu’à présent pénale pour ceux qui, ayant obtenu l’autorisation de cultiver à des fins thérapeutiques, enfreignent leur prescription», avait auparavant expliqué le ministre de la Justice, Andrea Orlando.
 
Ceux qui n’ont pas l’autorisation spéciale de cultiver à des fin thérapeutiques resteront passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à un an de prison et quatre millions d’euros d’amende.
 
Cette réforme vise à désengorger le système pénal, «afin de rendre la sanction plus effective».
 
Ainsi, la conduite sans permis -- mais pas sa récidive -- passe elle aussi de la catégorie délit à celle d’infraction administrative, même si l’amende devient plus salée: située jusqu’à présent entre 2.200 et 9.000 euros, elle passe à une fourchette de 5 à 30.000 euros.
 
Les injures, actes obscènes, abus de crédulité populaire ainsi que certaines falsifications de documents passent également dans le domaine administratif.
 
En revanche, l’abolition du délit d’immigration clandestine, réclamée par des magistrats qui voient dans la nécessité de poursuivre tous les clandestins un obstacle à la lutte contre les passeurs, n’était plus à l’ordre du jour compte tenu d’une forte opposition dans la classe politique.
 
La mesure de dépénalisation liée à la culture du cannabis n’a pour sa part pas fait de vagues compte tenu de son caractère très limité.
 
En juillet, plus de 200 parlementaires de tous bords avaient d’ailleurs déposé une proposition de loi pour légaliser la culture d’une petite quantité de cannabis en vue d’une consommation récréative personnelle.
 
Pariant sur une dépénalisation à plus ou moins court terme en Italie, la société Nativa, dont les responsables restent pour l’instant discrets, a lancé cette semaine un site internet pour recruter des amateurs intéressés par l’idée d’une boutique franchisée dès que le marché serait légal. Nativa estime que les Italiens consomment chaque année environ 3 millions de kg de cannabis.
 
Source: https://www.lavenir.net/cnt/dmf20160115_00764060/l-italie-depenalise-partiellement-la-culture-de-cannabis
12 commentaires En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Le Tribunal Suprême condamne quatre membres de l’association Pannagh à des peines de prison dans un jugement rempli d’erreurs et de contradictions. En plus des condamnations à des peines de prison, s’ajoutent des amendes de 250 000 euros, malgré la reconnaissance du fait qu’il n’y a pas eu d’enrichissement.
 
 
Répondant à l’accusation « de masquer les véritables finalités de l’association », les membres de Pannagh rappellent que plusieurs précédents judiciaires leurs ont été favorables. La commission du Tribunal Suprême a estimé que les conclusions du tribunal de Bizkaia étaient partiales en acquittant les membres de Pannagh du délit de trafic de drogues.
 
Et maintenant, le Tribunal Suprême condamne à des peines de un an et huit mois de prison et des amendes de 250 000 euros pour le président et la secrétaire, et de six mois et un jour concernant les deux membres qui travaillaient à la préparation de la récolte. Le trésorier a été acquitté par omission du Tribunal.
Pour condamner les quatre accusés, les membres du Tribunal Suprême se basent sur une argumentation remplie d’erreurs et de contradictions flagrantes, qui de plus fait abstraction d’éléments fondamentaux, incontournables pour la défense.
 
Selon Pannagh, il s’agit clairement d’un jugement politique, destiné à démanteler le mouvement associatif cannabique, se basant sur une vision complètement distendue et déconnectée de la réalité sociale du cannabis en Espagne.
 
Il a été spécifié que les condamnés ont agi « encouragés par l’espoir non fondé que leurs actions pourraient être tolérées et en croyant qu’un organe judiciaire pourrait soutenir la thèse de la non pertinence pénale de ces faits », en oubliant que les activités de Pannagh ont déjà été considérées comme non condamnables par le Tribunal Provincial de Bizkaia en 2006 (décret n °218/06) et par celui de Alava en 2012 (décret n°377/12), dans les deux occasions la marijuana saisie avait été rendue à l’association. Par conséquent, les condamnés d’aujourd’hui n’avaient pas « d’espérance non fondée », mais bien une certitude, basée sur des antécédents judiciaires, qu’ils ne commettaient pas de délit.
 
Il a été fait aussi référence à une « dissimulation des finalités réelles de l’association » ainsi qu’une « indifférence » face à une possible illégalité. Cela montre que les initiatives de sollicitations de protections promues par Pannagh devant diverses institutions ont été ignorées. Qu’il s’agisse d’Ararteko ou du Parlement Basque, qui, entre autre, ont donné lieu à des commissions parlementaires et malgré toutes les initiatives comme les décrets des Tribunaux de Province et des allégations présentées pour la défense.
 
Le nouveau jugement se limite à reproduire presque littéralement ceux qui précédemment ont été prononcés contre les associations Ebers, de Bilbao, et Three Monkeys, de Barcelone. La copie est tellement littérale qu’elle incrimine les condamnés sur des faits supposés figurés dans les statuts de Pannagh quand, en réalité ils se référent à d’autres associations condamnées. Le plus surprenant c’est que les vraies finalités de Pannagh sont détaillées dans l’historique de la sentence et l’on peut clairement voir qu’elles coïncident avec ce qui sera dit par la suite sur les bases de l’association.
 



 
Ce type d’erreurs se répète sur plusieurs points, avec pour conséquence que le récit des faits se trouve sérieusement affecté. Du fait qu’il s’agisse d’un recours en cassation, le nouveau jugement doit se baser sur une nouvelle évaluation juridique des faits du jugement précédent, faits qui ne peuvent pas être modifiés. Pourtant, les changements apportés sont nombreux, décisifs, et surtout contraire au Droit, ce qui viole le droit a un procès incluant les garanties inhérentes. De plus, de nouveaux éléments ont été apportés sans qu’ils puissent être discutés par les différentes parties.
 
Les membres de Pannagh ont été condamnés en se basant, entre autre chose, sur la supposition de ce qu’ils savaient ou de leurs intentions supposées, question qui n’a pas été discutée lors du procès, et sur laquelle le Tribunal Suprême n’a pas écouté les accusés avant de les condamner, comme l’exige la loi. Un exemple de ces contradictions : la sentence du Tribunal Suprême parle de « manque de contrôle ainsi que d’autres éléments exigés par la jurisprudence concernant l’aspect atypique de la prétendue consommation partagée », alors que le jugement du Tribunal Provincial affirme « l’évidence d’un contrôle de la distribution des substances et des personnes qui les reçoivent », et qu’il y a un contrôle effectif aussi bien des membres qui reçoivent la substance stupéfiante, que de la quantité correspondante à chaque membre dans les prévisions de consommation. Contrôle qui serait totalement inutile dans l’hypothèse qu’il ne s’agirait pas d’une d’une culture partagée ».
 
Une autre contradiction qui attire l’attention à propos des éléments apportés par le Tribunal Provincial ( rappelons que ces éléments ne peuvent être modifiés par le TS) il est précisé qu’est « établie et acceptée par les membres de l’association, l’activité de culture pour la consommation privée », et que la substance produite « était destinée à la consommation des membres conformément aux objectifs et aux règles de l’Association et en accord avec les membres ».
 
Même le Tribunal, dans son recours, reconnaît que « l’Association Pannagh a mis en oeuvre un système de culture de cannabis ». Cependant, et c’est plutôt surprenant, les conclusions du TS affirme sans détour qu’ « un noyau réduit de personnes organise et dirige la structure associative ; dispose et prépare toute l’intendance, l’approvisionnement, la distribution, le contrôle, la culture,…et met ces structures au service d’un groupe important et indistinct d’usagers ».
 
Il s’agit là d’un manque quant au respect exigé de s’en tenir aux faits incriminés, qui comme on l’a vu, montre le contraire, c’est à dire : c’est l’association Pannagh, qui n’est pas un groupe indistinct mais une entité légalement constituée avec des membres clairement identifiés qui a décidé de créer de telles structures et de contractualiser les personnes condamnées aujourd’hui pour qu’ils les mettent en oeuvre en qualité d’employés.
 
Les condamnés ont déclaré leur intention de présenter une demande en nullité au Tribunal Suprême, avant un recours au Conseil Constitutionnel, compte tenu qu’ils considèrent, entre autre chose, qu’il y a violation du droit à la présomption d’innocence, et demandent un procès avec les garanties dues et la proportionnalité des peines. Ils ont aussi annoncé leur intention de faire appel à la Cour Européenne des Droits Humains de Strasbourg si c’est nécessaire. Les membres de Pannagh vont organiser prochainement une conférence de presse en présence de représentants du mouvement associatif cannabique pour évaluer la sentence et annoncer les initiatives qu’ils pensent mettre en oeuvre pour dénoncer cet outrage.
 
L’association Pannagh veut dénoncer qu’il y ait eu condamnation de plusieurs travailleurs de l’association pour des activités qui, comme cela a été démontré lors du procès et établi dans la sentence révoquée, ont été à l’initiative et sous la responsabilité de tous les membres de Pannagh, conformément à ses statuts et en accord avec l’assemblée plénière. Cinq membres ont été accusés d’association illicite pour ensuite écarter cette accusation, mais finalement le TS a ordonné la confiscation de l’argent des comptes de Pannagh comme si l’association était un écran pour commettre des délits, alors que dans les faits on affirme le contraire.
 
Finalement, depuis Pannagh on encourage la poursuite de la lutte pour un changement de la politique des drogues et pour en finir avec une situation sociale injuste, et à poursuivre le débat pour la régulation du cannabis qui est en train de voir le jour dans une grande partie du monde. Régulation à laquelle Pannagh contribue depuis sa fondation en 2003.
 
Bilbao, 28 décembre 2015
Association d’usagers de cannabis Pannagh
Voir en ligne : Pannagh
 
Source: encod.org
0 commentaire En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Le cannabis à usage médical sera commercialisé à partir de jeudi dans l'Etat de New York (nord-est)
 
 
 

Selon un sondage réalisé en mai par l'institut Harris, 81 % des Américains se disent favorables à la légalisation de la marijuana à usage médical. | Reuters


 
 
L'état de New York est le 23e à franchir le pas aux États-Unis, avec un centre de production implanté au cœur même de la plus grande ville américaine.
Vu de l'extérieur, ce n'est qu'un entrepôt aux murs fatigués, dont les entrées ont été obstruées à l'aide de parpaings de béton et les fenêtres par des panneaux en bois. Pas d'agent de sécurité ni de policier en vue.
Au milieu d'autres entrepôts, sous une autoroute aérienne, ce bâtiment situé dans le quartier du Queens à New York abrite pourtant 23 000 mètres carrés dédiés à la culture du cannabis.
 
Cinq sociétés autorisées
 
Il est loué par Bloomfield Industries, l'une des cinq sociétés autorisées à cultiver la marijuana à des fins thérapeutiques dans l'État de New York, et la seule implantée dans « Big Apple ». Les autres ont établi leurs sites de production dans des lieux moins onéreux et surtout moins exposés, dans le nord de l'État.
 
Des cultures légales existent déjà à Denver (Colorado, centre) ou San Francisco (Californie, ouest), mais il s'agit d'une première aux États-Unis pour une ville de plus d'un million d'habitants.
« Nous estimions que nous pourrions constituer la meilleure équipe d'horticulteurs, de scientifiques, de pharmaciens, si nous installions notre site à New York », explique un porte-parole de Bloomfield, qui loue cet espace jusqu'ici vacant et y emploie une centaine de personnes.
 
Bien que le Parlement de New York ait adopté le texte il y a 18 mois, Bloomfield et les quatre autres sociétés choisies n'ont été officiellement désignées que fin juillet.
Elles ont depuis mis les bouchées doubles pour être en mesure de proposer leurs produits à la vente dans les temps.
Lire aussi : Etats-Unis. Le cannabis synthétique tue de plus en plus
 
À la charge intégrale du patient
 
Jeudi, les 20 dispensaires prévus dans l'État ne seront pas tous ouverts. Le démarrage devrait de toute façon être progressif, car les patients ne peuvent s'inscrire que depuis le 23 décembre.
Seules sont éligibles les personnes atteintes de maladies graves, notamment le cancer, Parkinson, la sclérose en plaque et certaines formes d'épilepsie.
Elles ne pourront pas acheter du cannabis à fumer, mais uniquement des produits transformés, essentiellement des pilules, des huiles ou des gouttes.
Selon Nicholas Vita, directeur général de Columbia Care, une autre société retenue, entre 0,5 % et 1,5 % de la population de l'État de New York pourrait être éligible, soit entre 100 000 et 300 000 personnes.
 
Le Dr Stephen Dahmer, responsable médical de Vireo Health (autre laboratoire autorisé) pour l'État de New York, incite à la prudence quant aux prévisions. Il cite l'exemple du Minnesota, où Vireo est présent, et dont la consommation a été moindre qu'anticipé.
Aucune des trois sociétés contactées par l'AFP n'a communiqué ses tarifs, mais il devrait en coûter au moins 200 dollars par mois et par malade, selon une source proche du dossier.
La somme sera à la charge intégrale du patient car aucun assureur de santé américain ne prend en charge ce traitement.
Nicholas Vita assure que des remises seront accordées à des patients qui ne disposeraient pas des ressources suffisantes pour acquérir ces produits.
 
23 états ont franchi le pas
 
Vingt ans après la légalisation du cannabis à usage thérapeutique par la Californie, 23 États et la capitale fédérale Washington ont franchi le pas.
« Les choses bougent dans la bonne direction », estime Stephen Dahmer, tout en observant qu'« il y a toujours beaucoup de tabous autour du cannabis ».
Le cannabis et ses produits dérivés ne sont pas soumis au contrôle de l'Agence américaine des médicaments et de l'alimentation (FDA) et les études scientifiques concluantes manquent.
« Beaucoup (d'études) concernaient jusqu'ici les addictions ou les conséquences négatives (de la consommation), mais nous commençons à voir davantage d'études sur les effets positifs », se félicite Stephen Dahmer.
Selon un sondage réalisé en mai par l'institut Harris, 81 % des Américains se disent favorables à la légalisation de la marijuana à usage médical.
 
Source: ouest-france
1 commentaire En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Le Parti libéral de Justin Trudeau a promis de légaliser l'usage récréatif du cannabis. S'agira-t-il d'un dossier chaud en 2016? Car contrairement à l'alcool et au tabac, les experts ne s'entendent pas encore sur les effets de la marijuana sur la santé des Canadiens et des Canadiennes.
 
 
 

Photo @ ICI Radio-Canada


 
On connaît les effets néfastes que peut avoir une consommation excessive d'alcool ou de tabac. Mais pour le cannabis, les études ne s'entendent pas. Pour l'alcool, Educ'Alcool affirme qu'une consommation à faible risque pour un homme est de 15 verres par semaine et pour une femme de 10 verres par semaines. Qu'en est-il pour le cannabis?
 
La vision d'Ottawa et de Québec
Nous avons posé les questions suivantes à Santé Canada : quelle quantité de cannabis peut-on consommer sans nuire à la santé? À des fins récréatives, pour les adultes, le cannabis peut-il avoir des conséquences positives ou négatives sur la santé? Leur réponse est courte : « Une consommation régulière et à long terme de marijuana peut avoir des répercussions négatives. »
Au ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec, on nous répond également par courriel : « Vous comprendrez que le MSSS ne fait donc pas une étude sur les effets du cannabis. Il travaille plutôt à évaluer les effets de celui-ci sur la santé en prenant en compte le contexte dans lequel il s'inscrit au regard de son statut légal. Il est toutefois trop tôt pour s'avancer sur les résultats issus de ces travaux. »
 
Les chercheurs se prononcent
Du côté des spécialistes en toxicomanie, on nous explique que la réponse n'est pas simple : « Quant à savoir s'il y a un seuil ou une quantité de cannabis qui peut être consommé ou pris de façon sécuritaire, bien malin serait celui qui serait capable de l'identifier », explique Didier Jutras-Aswad de l'unité de psychiatrie des toxicomanies du CHUM.
Pour Jean-Sébastien Fallu, professeur à l'Université de Montréal, il y a tout de même des limites à ne pas dépasser pour consommer modérément : « Il faut éviter l'usage quotidien, ou presque quotidien, ou éviter les contextes d'usage à risque. Idéalement, il faut consommer le cannabis en vapeur pour éviter les produits cancérigènes. »
 
Bon ou mauvais
Tout est relatif sur la toxicité du cannabis. Car pour l'instant, de par leur popularité, l'alcool et le tabac sont les drogues qui font le plus de ravages dans le monde: « Il n'y a aucune substance psychoactive qui est inoffensive. Par contre, concernant la sécurité du cannabis par rapport à d'autres produits, il n'y a aucun décès lié au cannabis, c'est une substance très sécuritaire », nuance Jean-Sébastien Fallu.
Cependant, le cannabis peut être dangereux pour la santé mentale des plus vulnérables, affirme le Dr Jean-Pierre Chiasson de la Clinique du Nouveau Départ : « Le cannabis peut précipiter certaines vulnérabilités de psychoses chroniques. Ça augmente la dépression, l'anxiété, les paniques. »
 
Apprendre de ses erreurs
Si pour l'instant il y a un certain flou entourant la quantité de marijuana qu'une personne peut consommer sans nuire à sa santé de façon excessive, le Dr Jutras-Aswad pense que si le cannabis est légalisé, on pourra faire de meilleures campagnes de prévention que par le passé : « On a une opportunité de faire les choses beaucoup mieux qu'on l'a fait pour le tabac ou l'alcool, où on a vécu des décennies d'effets délétères sur la population avec des conséquences dramatiques. »
 
Par Louis-Philippe Ouimet
Source: sympatico.ca
1 commentaire En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Le syndicat des employés de la Société des alcools du Québec voit d'un bon oeil la possibilité que le cannabis récréatif, une fois légalisé, soit vendu dans les succursales de la société d'État. Ses 5500 membres ont demandé à l'Institut de recherche et d'informations socio-économiques (IRIS) de mener pour eux une étude sur la question.
 
 
 

Le syndicat des employés de la Société des alcools du Québec pourrait demander à ses membres d'adopter une position claire à ce sujet dès ce printemps, au cours de leur prochaine assemblée générale.



PHOTO SARAH MONGEAU-BIRKETT, LA PRESSE


 
«On n'est pas opposés [à la vente du cannabis], mais ce sera éventuellement à nos membres de décider en congrès quelle est notre position à ce sujet, affirme Marc-André McSween, vice-président du Syndicat des employés de magasins et de bureaux de la SAQ (SEMB-SAQ). Pour l'instant, ce qu'on veut obtenir, c'est une étude qui nous démontrera quelles sont les répercussions.»
 
Le syndicat pourrait demander à ses membres d'adopter une position claire à ce sujet dès ce printemps, au cours de leur prochaine assemblée générale. «Il y a de plus en plus un consensus pour que ce marché soit récupéré par le secteur public. Nous avons une formation en éthique de vente, la SAQ fait du contrôle de la qualité avec ses laboratoires. Nous voyons un lien entre ce que nous faisons présentement et la commercialisation du cannabis», lance M. McSween.
La SAQ assure de son côté ne pas avoir de projet en ce sens. «On fait de la collecte de données sur ce qui se fait dans le monde, admet le porte-parole Jean-Vincent Lacroix, mais c'est clair qu'il n'y a pas d'orientation. Ultimement, c'est au gouvernement de donner les orientations.»
 
Demandes en Colombie-Britannique, en Ontario et au Manitoba
Dans son récent discours du Trône, le premier ministre Justin Trudeau a réitéré son engagement de légaliser et d'encadrer la vente de marijuana récréative au pays, sans toutefois préciser de feuille de route.
 
La semaine dernière, en Colombie-Britannique, le Syndicat des employés de service du gouvernement et l'Association des magasins privés d'alcool ont cependant pris les devants, demandant conjointement que la marijuana soit vendue uniquement dans les Liquor Stores de la province. En Ontario, le président du Syndicat des employés de la fonction publique, Warren Thomas, s'est aussi publiquement prononcé pour la possibilité que la LCBO obtienne le monopole de la vente de cannabis récréatif.
 
Le premier ministre du Manitoba, Greg Selinger, a également recommandé, en novembre, que la vente de marijuana se fasse exclusivement dans les magasins d'alcool de la province.
Au Québec, Hydropothicaire, le seul producteur de cannabis médical actuellement autorisé par Santé Canada, se dit aussi favorable à ce que les magasins d'alcool en soient les distributeurs exclusifs. «Ce qui est le plus important à nos yeux, c'est qu'il y ait une vérification d'âge. Ces réseaux de vente sont déjà habitués à le faire. Ce serait le moyen le plus simple et le plus rapide», affirme son PDG, Sébastien St-Louis.
 
Le privé aux États-Unis
Dans l'État de Washington et au Colorado, où la vente de marijuana a été légalisée au cours des deux dernières années, ce sont plutôt des commerces privés qui assurent la vente de cannabis et de produits dérivés. Les vendeurs - appelés budtenders - doivent absolument obtenir une licence du gouvernement, qui leur est délivrée seulement après une vérification de leurs antécédents judiciaires. Les commerces de vente d'alcool, qui sont également privés, n'ont pas le droit de vendre de marijuana sous quelque forme que ce soit.
 
Un marché substantiel
> Marché du cannabis médical au Canada: 1,3 milliard
> Marché estimé du cannabis récréatif: 8 milliards*
> Nombre de succursales de la SAQ: 400
> Nombre d'employés: 5500
 
Dans l'État de Washington
> Population: 7 millions
> Ventes totales en dollars de cannabis depuis la légalisation (juin 2014): 622 millions
> Taxes récoltées: 177 millions
* Selon Hydropothicaire
 
 

Tristan Péloquin
La Presse
 
Source: lapresse.ca
0 commentaire En savoir plus… ›
Par mrpolo,
C'est le premier pays du G7 à le faire. La légalisation de la marijuana était l'une des promesses de campagne du Premier ministre, Justin Trudeau.
 
 

Le Canada compte adopter des lois "qui légaliseront et règlementeront la consommation de marijuana".T



© AFP/ OLIVER BERG


 
Le Canada compte adopter des lois "qui légaliseront et règlementeront la consommation de marijuana", devenant le premier pays du G7 à le faire, a annoncé vendredi le nouveau Premier ministre Justin Trudeau. Justin Trudeau confirme ainsi dans son discours de politique générale pour 2016, lu au Parlement par le Gouverneur général du Canada, une promesse de campagne: il s'était engagé à légaliser le cannabis "dès" son élection.
 
Le nouveau gouvernement libéral, élu le 19 octobre, souhaite ainsi adopter au cours de la prochaine année des "mesures législatives (...) qui légaliseront et réglementeront la consommation de marijuana et limiteront l'accès à cette substance", a dit le Gouverneur général, David Johnston, en lisant le discours préparé par Justin Trudeau, assis à ses côtés dans la Chambre des communes. Selon le protocole britannique, les sessions parlementaires s'ouvrent par la lecture du discours du Trône par le Gouverneur général, représentant de la reine Elizabeth II, chef d'État en titre du Canada.
 
Vainqueur surprise des élections législatives, Justin Trudeau avait déclaré en campagne qu'il avait lui-même fumé "cinq ou six fois" du cannabis, dont une fois en 2010, alors qu'il siégeait déjà au Parlement en tant que député libéral. Un autre gouvernement libéral, en 2004, avait cherché à dépénaliser la consommation de cette substance, avant de jeter l'éponge, face notamment aux pressions des États-Unis voisins, fermement opposés. Onze ans plus tard toutefois, quatre États américains ont légalisé le cannabis, et les défenseurs canadiens d'une telle mesure pointent les importants revenus générés.
Source AFP
Source : lepoint.fr
7 commentaires En savoir plus… ›
Par Invité,
Appelscha (Pays-Bas) - Là où trônait jadis une plantation de cannabis bio, il ne reste que les cinq plants tolérés par la loi... et des centaines de tomates! Les serres du Néerlandais Doede de Jong ont été vidées de leur précieux contenu par la police il y a cinq ans.
 
 

Le Néerlandais Doede de Jong dans sa ferme à Appelscha, un village du nord-est des Pays-Bas, le 19 novembre 2015 afp.com/NICOLAS DELAUNAY


 
 
Mais ce fier militant, défenseur d'une légalisation du cannabis, qu'il cultive depuis plus de 40 ans, garde le sourire. Il vient de remporter une bataille juridique qui, si elle fait des émules, pourrait bouleverser la culture de cette plante aux Pays-Bas.
 
Malgré un verdict de culpabilité, une Cour d'appel a refusé le 29 octobre de lui imposer une peine, arguant que le but de ce hippie autoproclamé était distinct de celui des criminels.
"Je fais cela par principe car je crois fermement aux vertus récréatives et médicinales du cannabis", affirme ce grand gaillard de 66 ans aux yeux bleu pétillants, un brin d'herbe coincé dans sa chevelure blanche ébouriffée.
 
"C'est la première fois qu'un juge montre du respect pour ma démarche, c'est une grande victoire", remarque-t-il.
 
Cet homme au foyer d'Appelscha, un village du nord des Pays-Bas, habite une ancienne ferme isolée au milieu des champs, "pour se rapprocher de la nature". L'eau courante n'y a été installée que récemment et il y produit aussi de l'huile de cannabis.
 
 

- Coffee shops -


 
 
La vente dans les coffee shops de moins de 5 grammes de cannabis et la culture de moins de 5 plants ont été décriminalisées aux Pays-Bas en 1976. Pourtant, la culture et la vente en gros restent interdites et sont donc aux mains du crime organisé.
 
Mais disposition fait l'objet d'un vaste débat aux Pays-Bas car elle oblige les coffee shops à se fournir auprès de criminels. Les appels à réguler la culture sont légion.
 
L'Association néerlandaise pour la légalisation du cannabis (VOC), elle, s'est dite très satisfaite du jugement et espère voir un changement à plus long terme. "Nous sommes très heureux de cette évolution car il y a une véritable question sur la table : +la culture rentre-t-elle dans le cadre de la loi sur le cannabis '+", dit Derrick Bergman, porte-parole de la VOC. "Nous pensons que oui".
 
Mais pour Deborah Bruin, spécialiste de la législation sur les drogues douces à l'université d'Amsterdam, si "la décision des juges d'appel de Leeuwarden est très intéressante", il est toutefois "trop tôt pour savoir si une tendance est en train de se dessiner". "Il faut attendre de voir ce que d'autres juges décideront", dit-elle.
 
Les partisans d'une régulation assurent que celle-ci permettrait de mieux contrôler la qualité du cannabis vendu, de réduire les risques d'incendie liés aux plantations illégales et de rapporter de l'argent à l'Etat via des taxes.
 
 
De nombreuses municipalités, dont Amsterdam, Rotterdam, Utrecht ou Eindhoven, ont signé un manifeste en vue d'une régulation au niveau local et se préparent à un possible changement futur.
 
Le parlement, invité à se prononcer sur une motion à ce sujet, a pour l'instant refusé de modifier la pratique actuelle, mais seulement une très courte majorité de voix (75 députés contre 70).
Ces municipalités ont répété leur appel lundi, estimant les lois actuelles "intenables" et réclamant des licences pour les producteurs, afin de casser "l'emprise" des groupes criminels.
 
Le gouvernement actuel n'a pourtant pas l'intention de légiférer. Il estime qu'une régulation ne permettra pas d'endiguer la criminalité, car, dit-il, "une majorité" de la production est destinée à l'exportation.
 
 
 

- Cannabis bio -


 
 
La politique de tolérance envers les drogues douces, adoptée aux Pays-Bas dans la foulée du mouvement hippie, envisageait une vente limitée, destinée à des consommateurs locaux.
"Ce n'est que plus tard que c'est devenu un business gigantesque pour les coffee shops, avec le besoin de production que cela entraîne", assure à l'AFP Deborah Bruin.
 
Les Pays-Bas comptent près de 600 coffee shops, qui génèrent chaque année des centaines de millions d'euros de revenus, grâce aux touristes notamment.
 
Les arguments de M. De Jong, qui dit avoir produit à petite échelle (quelques centaines de plants), ont fait mouche auprès des juges. La Cour d'appel de Leeuwarden (nord) a noté que le sexagénaire ne vendait qu'à un coffee shop de sa région et n'avait utilisé que des "produits biologiques". Et les juges ont eu "l'impression que le suspect n'a pas agi dans le but de s'enrichir".
 
"Au vu de la manière dont je cultive et les raisons pour lesquelles je le fais, je suis le cultivateur idéal", soutient M. De Jong.
 
A Groningen (nord), un tribunal avait déjà rendu en 2014 un jugement comparable à celui de Leeuwarden : les juges avaient émis un verdict de culpabilité tout en critiquant la loi et en refusant de sanctionner les coupables, qui ne se cachaient pas et déclaraient leurs revenus au gouvernement. La décision avait toutefois été inversée en appel, et les cultivateurs condamnés à des peines de trois mois de prison avec sursis.
 
A Appelscha, les serres de Doede de Jong, trouées à certains endroits, portent les stigmates du temps passé. Il les arpente en se remémorant les décennies consacrées à prendre soin de plus de 20 espèces de cannabis. "J'étais un hippie, et dans un certain sens je le suis encore", sourit-il.
 
 
Source: https://www.lexpress.fr/actualites/1/monde/aux-pays-bas-doede-un-cultivateur-hippie-de-cannabis-gracie-par-la-justice_1741709.html
0 commentaire En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Dans un projet de loi, le Ministre de la Santé allemand recommande la régulation de la culture et de la distribution du cannabis par un organisme d’état, pour traiter les patients médicaux.
 
Les malades ayant en premier accès au cannabis médical seraient ceux souffrant de fortes douleurs.
Le cannabis thérapeutique serait disponible sous ordonnance et remboursé par les assurances. Les patients ne seraient en revanche toujours pas autorisé à faire pousser du cannabis chez eux.
 
Jusqu’ici, 400 personnes en Allemagne ont eu le droit d’accéder légalement à du cannabis, sur leurs propres deniers, et principalement des personnes souffrant de cancer en phase terminale, avec du cannabis venant des Pays-Bas.
 
Les propositions d’établir une production de cannabis contrôlée par l’Etat en Allemagne font partie de nombreux débats au sein du gouvernement allemand, et s’ajoutent à l’augmentation attendue de patients traités par du cannabis dans le futur. Et importer officiellement du cannabis des Pays-Bas est long, les patients doivent parfois attendre plusieurs semaines. Cette Agence nationale du cannabis déterminerait le prix que les compagnies d’assurance auraient à payer.
Le projet de loi serait prêt à être relu par la Chancellerie allemande, et un changement dans les lois sur les stupéfiants est attendu par le Parlement dans les mois à venir. On ne sait pas quand les premiers patients pourront cependant bénéficier de ces changements de loi.
 
Début 2015, Marlene Mortler, la Commissaire fédérale sur les médicaments, avait plaidé pour permettre aux patients à maladie chronique et souffrant de fortes douleurs d’accéder à du cannabis via leur assurance maladie, plutôt que le payer de leur poche.
 
« C’est notre but dans le futur, plus de personnes en Allemagne devraient avoir accès à du cannabis comme médicament » avait dit Mme Mortler en février. « Nous voulons amener cette loi au Bundestag [le Parlement allemand] à la fin de l’année pour qu’elle prenne effet en 2016 ».
La possession, la culture et la vente de cannabis sont toujours interdites en Allemagne.
 
Source: newsweed.fr
0 commentaire En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Lundi 23 novembre 2015, l’évènement Amsterdam Unity Cup démarre. Juste après celui-ci, la première édition de l’International Culture Convention démarre également à Amsterdam, et est sponsorisée par Sensi Seeds. Tous les détails ici.
 
Sensi Seeds est ravie d’annoncer que bien que la High Times Cannabis Cup ait décidé après 25 ans de ne plus organiser de Cannabis Cup à Amsterdam, de nouvelles options sont disponibles.
 
 
La première Amsterdam Unity Cup a démarré avec 14 coffeeshops participants. Les juges pourront tester tous les produits en lice jusqu’au 25 novembre, et pourront clôturer chaque jour dans la salle de concert amstellodamoise Melkweg, dans laquelle des soirées seront organisées. Le Cannabis College sera également présent, et vérifiera que les votes sont effectués dans les règles. Le 25 novembre, la cérémonie de remise des prix aura lieu au Melkweg, à 20h00. Jetez un œil sur le site web de l’évènement pour plus d’informations et pour la liste des soirées organisées.
 

International Culture Convention
 
Une fois la Unity Cup finie, l’International Culture Convention prend place, du 26 au 29 novembre. L’évènement comporte des compétitions publiques et « d’élite », et de nombreuses célébrations seront disponibles, ainsi qu’une exposition et des séminaires qui auront lieu au Radion, à Amsterdam. Le Cannabis College disposera d’un stand durant l’exposition, et Sensi Seeds sponsorisera les séminaires qui auront lieu le vendredi (thèmes médicaux et politiques), et samedi (culture).
Les thèmes couverts durant ces deux jours incluront « Comment cuisiner/extraire du cannabis, et les bénéfices médicaux » et « Vaporiser, et la technique Rosin », ainsi qu’une conférence de la part de Nol van Schaik, entrepreneur et propriétaire de coffeeshops, un Q&A avec James Burton, et une présentation de la part de Mila, la Reine du Hash d’Amsterdam.
Consultez leur site web pour plus d’informations.

 
Par Martijn
 
Source: sensiseeds.com
3 commentaires En savoir plus… ›
Par Indi-Punky,
La Rastafari Rootzfest a accueilli la High Times 2015 jamaïcain cannabis World Cup à Negril du12 au 15 Novembre 2015.
L'événement a eu lieu à Long Bay Beach Park situé le long de la célèbre Seven Mile Beach à Negril. Toute personne de moins de 18 ans n'était pas autorisée à entrer.
L'hébergement de Rastafari Rootzfest de la Jamaican Cannabis World Cup High Times 2015 comprenait deux concours - une Cannabis Cup jamaïcaine et une Coupe du Monde de cannabis.
 
La première partie, Jamaïcain Cannabis Cup of Rastafari Rootzfest rassemble les meilleures ganja des agriculteurs traditionnels dans chaque paroisse jamaïcaine et, en appliquant les normes et pratiques acquises auprès de plus d'un quart de siècle de concours High Times Cannabis Cup, ont élu les meilleures de ces merveilleuses herbes jamaïcaines.
Le deuxième concours liés au cannabis du Rastafari Rootzfest met en vedette la compétition High Times 2015 Cannabis World Cup, l'aboutissement historique de 26 ans de High Times Cannabis Cup en Europe et aux États-Unis
Ce concours mené aux États-Unis en Octobre, et le dernier jour du Rastafari Rootzfest, le 16 Novembre, 2015.
Voici les résultats de la Cannabis World Cup High Times 2015 avec les gagnants de la Jamaïque Cannabis Cup à 2015.
 
 
 
JAMAICAN CUP - Meilleure INDICA
 
1st Place – A.P.M. par Junior Gordon

 
2nd Place : Hawaiin Kush par Ziggy of Orange Hill/ Westmoreland

 
3rd Place: Milly Strain par St. Bess' Ganja Growers - Noel Watson

 
 
JAMAICAN CUP - Meilleure SATIVA
1st Place – Orange Hill Lemon par Juna Johnson of Orange Hill, Westmoreland

 
2nd Place - Skunk Ice par St. Bess Ganja Growers, Devin Goss of St. Elizabeth

 
3rd Place - Cole #2 par St. Ann Botanical & Agro Processing Co-Op

 
 
JAMAICAN CUP - Meilleure HASH
 
1st Place – Pineapple Blueberry Ice Hash par Junior Gordon

 
2nd Place – Jamaican Hash par The Accompong Maroons

 
 
JAMAICAN CUP - Meilleure Indoor
 
1st Place – True OG par Skinny & Andrew Williams

 
2nd Place – Legend par Machel A. Emanuel from Archie Genetics

 
3rd Place – White Tangerine Haze par SunSpice / Igadi Global Ja/ Louis Chase/ Maurice Ellis

 
 
JAMAICAN CUP - Choix du public
 
1st Place – OG par Ital Seeds & Phenofinder Seeds
2nd Place – Pineapple Kush par Mighty Jamaica
3rd Place – TIE – White Ice x Purple Kush par Rastafari Ital Growers & Lambs Breath par Old School Breeders Association
 
Source: https://www.hightimes.com/read/winners-2015-jamaican-cannabis-cup
Les gagnants de la World Cannabis Cup 2015
Meilleure SATIVA
 
1st Place - YDK Jack par Lorax Labs avec CannaSutra LA et 420DLVRY.com

 
2nd Place - Tropicana par Cannabiotix

 
3rd Place - Ultra Jack par New Amsterdam Naturals avec Pearl Pharma

 
 
Meilleure INDICA
 
1st Place - White Walker OG par Cannabiotix

 
2nd Place - Tuna Kush par Cali Kush Farms avec Reeferman Genetics

 
3rd Place - True OG par Loud Pack avec Little Dude Farms

 
 
Meilleure HYBRIDE
 
1st Place - Gorilla Glue #4 par Life is Good

 
2nd Place - Trump's Hair Glue #4 par New Amsterdam Naturals

 
3rd Place - Strawberry Banana Sherbet par Crockett Family Farms

 
 
Meilleure concentré SATIVA
 
1st Place - Sunkist Live Resin par Gold Coast Extracts avec Cannabiotix

 
2nd Place - Lemon Skunk par Loud Pack Extracts Oregon avec Moxie Genetics

 
3rd Place - Tangie par Greenwolf Oregon et Moxie 710

 
 
Meilleure concentré INDICA
 
1st Place - A.H.H.S. Bret OG par A.H.H.S. Bret OG

 
2nd Place - Emperor OG Kush par Cali Kush Farm Genetics avec the Kinder Center Van Nuys CA

 
3rd Place - Hell's Fire Live Resin par Crockett Family Farms

 
 
Meilleure concentré HYBRIDE
 
1st Place - Agent Orange par Vader Extracts avec Empire Genetics

 
2nd Place - Strawberry Banana Shatter (Mass Genetics Cut) par BoonDock Alchemists et Mass Genetics

 
3rd Place - Kong Stomper Live Resin par The Green Solution

 
 
Meilleure Hash sans-solvant
 
1st Place - Strawberry Banana Het-Pressed Rosin par BoonDock Alchemists et Mass Genetics

 
2nd Place - Larry's OG par The Vault Genetics

 
3rd Place - Cookies & Cream CubanTech Dry Sift par Cuban Hash Queen avec Exotic Genetix

 
 
Meilleure comestible
 
1st Place – 180mg Cherries & Cream Chocolate Bar par Bhang

 
2nd Place – Raspberry Macaroons par Utopia Farms

 
3rd Place – Altai Sea Salt Caramel BonBons 25mg Sativa par Indus Holding Co.

 
 
Meilleure "actualité"
 
1st Place – The Holy Anointing Oil par Om Edibles All Female Collective

 
2nd Place – 200 mg CBD Organic Healing Cream par Hibiscus Topicals

 
3rd Place – Honey Pot Bear Balanced Balm par Honey Pot avec Pure Joy Collective

 
 
Meilleure variété CBD
 
1st Place – CBD OG par C.R.A.F.T.

 
2nd Place – Tora Bora par The Vault Genetics

 
 
Meilleure concentré CBD
 
1st Place – Rubi Mass CBD Shatter par The Green Solution

 
2nd Place – Mindblowing CBD par Mind Body & Soul Healing Center avec Mindblowing Shatter

 
3rd Place – Meta Haze Concentrate par Om Grown Female Collective et Gold Drop

 
 
Meilleure comestible CBD
 
1st Place – CBD Cinnamon Maple Tree Hugger par Om Edibles All Female Collective avec Gold Drop

 
2nd Place – CBD Tincture par Earth Research Labs

 
3rd Place – CBD Charger par The Green Solution

 
 
Meilleure Produit
1st Place – Bubblebags par Fresh Headies
2nd Place – Ital Vapor Steam Chalice par Ital Steam Chalice
3rd Place – Phunky Feel Tips par B-Real & AHHS WEHO
 
Meilleure Stet
1st Place – Ital Seeds
2nd Place – Alternative Herbal Health Services
3rd Place – Fresh Headies
 
Meilleure Verrerie
1st Place - Phunky Feel Tips par B-Real & A.H.H.S. WEHO
2nd Place - Apollo Glass Company par Royal Oil Colorado
3rd Place - Taurus Mothership Glass w/ @Koreyglass custom drop down par Fresh Headies
 
BEST VAPORIZER
1st Place - Vegan Buddha par New Amsterdam Naturals
2nd Place - OG Pen par Moxie
3rd Place - Atmos Jump Vaporizer par Atmos Nation
 
 
Source: https://www.hightimes...ld-cannabis-cup
0 commentaire En savoir plus… ›
Par mrpolo,
Est-ce que la consommation du Cannabis est un droit humain fondamental ? Quelques jours après que l'Ohio ait rejeté la légalisation du Cannabis, Mexico lui fait un pied de nez en déclarant que le fait de fumer du Cannabis est un droit humain fondamental.
 
 
 
La Cour suprême du Mexique a statué par 4 voix pour et 1 contre que l’interdiction sur la consommation et la culture du cannabis viole le droit humain fondamental de tout un chacun à développer sa propre personnalité. Le jugement s’applique uniquement à ceux qui amené le dossier devant cette cour, mais en général, la décision de la Cour suprême ouvre la voie directe à une légalisation sans aucune restriction.
 
Ce vote de la Cour suprême du Mexique est extraordinaire pour 2 raisons selon Hannah Hetzer de l’US Drug Policy Alliance qui plaide en faveur de la suppression des lois sur la drogue. En premier lieu, la consommation du Cannabis s’enracine dans les droits humains et secundo, cette décision a été prise par le pays qui a souffert le plus du trafic de drogue.
 
Une légalisation du cannabis au niveau mondial
Plusieurs pays ont déjà légalisé la consommation du Cannabis, mais personne n’est allé jusqu’à le déclarer comme un droit humain fondamental. L’Irlande, par exemple, a légalisé l’héroïne sous supervision médicale et il veut étendre cette légalisation à d’autres drogues. 4 Etats américains, à savoir, le Colorado, Washington, l’Alaska et l’Oregon, ont légalisé l’utilisation du Cannabis à des fins personnelles et le Canada va les suivre dans la foulée. On a aussi des lois en préparation du cannabis pour l’utilisation médicale au Brésil, au Chili, en Colombie et au Costa Rica.
 
Nous avons enfin une relation rationnelle avec les lois sur la drogue selon David Nutt de l’Imperial College London qui a été un ancien conseiller du gouvernement anglais sur les drogues. Au moins, certains pays ont le courage d’admettre que la guerre contre la drogue est futile et qu’elle a fait bien plus de mal que de bien.
 
Source: actualite.housseniawriting.com
2 commentaires En savoir plus… ›
Par kyu,
Annonce de l’établissement d’une Agence du cannabis

L’Allemagne emboîtera le pas aux Pays-Bas et au Canada



en établissant une Agence du cannabis



chargée de procurer des soins aux patients.


 
Sous l’influence de pressions incessantes de la part du public, la commissaire aux drogues du gouvernement fédéral allemand Marlene Mortler a fait l’annonce de ce qui aurait semblé impensable il y a quelques mois : l’Allemagne emboîtera le pas aux Pays-Bas et au Canada en établissant une Agence du cannabis chargée de procurer des soins aux patients. Jusqu’à tout récemment, le gouvernement allemand soutenait qu’une telle agence n’était pas nécessaire. Depuis 1961, conformément à la Convention unique sur les stupéfiants, les Nations Unies imposent l’instauration de telles agences à tous États membres qui désirent autoriser l’utilisation de drogues, normalement illégales, à des fins médicales. Les Pays-Bas, le Canada, l’Uruguay, Washington DC et les États du Colorado, de Washington, de l’Alaska et de l’Oregon possèdent tous leur propre agence.
 
Initialement conçues pour règlementer les opiacés, ces agences supervisent maintenant les programmes de cannabis médicinal. Le coût actuel du cannabis médical en Allemagne est largement inabordable. L’Agence allemande allouera des fonds de l’assurance maladie pour couvrir presque entièrement les coûts. Cette approche plus flexible sera avantageuse pour les patients qui utilisent déjà des préparations à base de cannabis, ainsi que pour ceux qui s’approvisionnent actuellement auprès de la société néerlandaise Bedrocan. À ce jour, le régime d’assurance maladie ne couvrait que les médicaments Dronabinol et Sativex, et seulement en cas d’indications précises. Ainsi, l’importante portion de patients souffrant de douleurs chroniques qui devaient avoir recours à une utilisation non indiquée sur l’étiquette seront les plus avantagés puisqu’ils n’auront désormais plus à assumer les coûts de leurs médicaments, sous forme de gouttes ou de préparations solides.
 
De froids calculs
Perçue par plusieurs comme une décision surprenante, l’annonce était attendue depuis un moment par les gens informés. Il ne s’agit effectivement pas d’un geste sympathique de la part du ministère de la santé du gouvernement conservateur allemand à l’intention des patients moins nantis. La décision est plutôt motivée par un revers corsé, et coûteux, devant les tribunaux. Ce blogue n’était pas le seul à prédire que la République fédérale d’Allemagne allait commencer à produire le cannabis médicinal plutôt que de laisser les patients plus démunis cultiver leur propre cannabis. Ayant déjà perdu deux procès, les perspectives de victoire du procès intenté contre Günther Weiglein en 2016 semblaient minces.
 
Weiglein, qui souffre des séquelles d’un grave accident de motocyclette, a décidé de poursuivre le gouvernement en justice en raison du coût exorbitant que chargent les pharmacies allemandes pour des têtes de cannabis (15-20 €/g). Les réglementations strictes en matière de transport font en sorte que les têtes de cannabis de provenance des Pays-Bas coûtent le double du prix aux patients allemands qu’ils en coûtent aux patients néerlandais. De plus, les Allemands doivent assumer les frais de leurs médicaments, qui sont souvent non disponibles, puisque la capacité d’approvisionnement de Bedrocan se limite au marché néerlandais, conformément à ce que l’entreprise pharmaceutique avait laissé savoir au gouvernement fédéral allemand en 2013.
 
Ce qui n’a pas fait une grande différence. Mais maintenant, une décision de la Cour doit être rendue, et l’annonce de la mise en place de l’Agence du cannabis aura certainement un impact sur cette décision. À l’instar de la situation canadienne, l’état peut à présent faire valoir le fait que puisqu’il approvisionnera directement les patients sur une base régulière, il peut de ce fait interdire à Weiglen et à tous les autres patients de cultiver eux-mêmes leur cannabis médicinal. Voilà ce qui motive réellement la décision, et non un changement de conviction.
 
Qui cultivera le cannabis ?
Comme c’est le cas au Canada, il est probable que l’état confie la culture du cannabis à une ou quelques entreprises et qu’il se concentrera à encadrer et règlementer la production. Un candidat potentiel est l’entreprise pharmaceutique allemande, Bionorica, qui cultive déjà depuis quelques années le cannabis en Autriche pour la production du Dronabinol. Bedrocan est un autre candidat qui approvisionne déjà les patients autorisés en Allemagne. L’entreprise néerlandaise possède une filiale au Canada et détient une expertise considérable et des années d’expérience.
 
D’autres candidats pourraient aussi inclurent des entreprises étrangères qui cultivent déjà le cannabis et qui désirent acquérir de nouveaux marchés. Il est cependant peu probable que le gouvernement allemand donne l’aval – comme c’est le cas aux États-Unis – à des clubs de patients ou à des individus de produire des quantités limitées de cannabis médicinal. Le mandat de l’Agence du cannabis interdira de tels développements.
 
Qu’arrivera-t-il ensuite ?
Pour le moment, le projet de loi sur lequel se penche la chancelière allemande est encore en cours d’élaboration. Si le projet est accepté, la Grande Coalition devra voter pour une modification correspondante apportée à la Loi sur les stupéfiants. Ce n’est qu’à l’issue de ce processus que l’Agence du cannabis sera établie pour se charger de la régularité de l’approvisionnement, de la culture et de la supervision. Cependant, l’Agence ne sera pas autorisée à agir avant la prochaine élection. Le niveau de rigueur dont elle fera preuve dans l’application de la nouvelle loi sera déterminé par le parti vainqueur.
 
Ce jalon marquant n’est certainement pas le résultat d’efforts volontaires déployés par les autorités en place à Berlin, mais bien de l’acharnement des patients qui se sont battus bec et ongles pour défendre leur cause. Ceux qui se vantent à présent, mais qui n’ont daigné porter secours aux patients alors que la loi n’était pas encore instaurée, feraient mieux d’en tirer une leçon.
 
Source: sensiseeds.com
2 commentaires En savoir plus… ›
Par Indi-Punky,
Le Chili vient de planter 6 900 plants de cannabis pour un usage thérapeutique. Cette action pourrait déboucher sur une dépénalisation totale.
 

Claudio Furlan /NEWPRESS//SIPA


 
Aux Etats-Unis, une étude a montré récemment que la légalisation du cannabis thérapeutique (et récréatif) n'avait pas entraîné une augmentation de sa consommation chez les adolescents. Une information qui n'est pas rentrée dans l'oreille d'un sourd, ou plutôt des Chiliens.
En effet, le Chili a mis en terre ce lundi des milliers de plants de cannabis destinés à l'élaboration d'un médicament visant à améliorer le quotidien de malades atteints de cancer ou épileptiques.
 
 
Le médicament prêt en 2017
« Cette deuxième plantation (après une première expérience de 400 plants l'année dernière) compte 6 900 plants cultivés sur une surface d'un hectare et demi », a précisé auprès de l'Agence France Presse (AFP) Alejandra Ahumada, une chimiste de la fondation Daya, chargée du projet.
Aprouvé par le Service agricole et d'élevage (SAG) de la commune de Colbun, à 260 kilomètres au sud de Santiago, ce programme est soutenu par 20 municipalités chiliennes, qui espèrent bénéficier de ce produit afin de venir en aide à quelques 4 000 patients.
« Nous commençons avec la culture, puis viendra la récolte et enfin l'élaboration du médicament. Il s'agit d'un projet important dans lequel sont impliquées d'autres organisations. Nous espérons avoir le médicament prêt en 2017 », a ajouté Mme Ahumada à l'AFP.
Le médicament à base de cannabis sera développé par un laboratoire privé en étroite collaboration avec l'Institut de santé publique chilien.
Pour rappel, la fondation Daya et la commune de La Florida, au sud de Santiago, avaient obtenu en septembre 2014 le tout premier permis pour planter de la marijuana. A l'époque, cela avait fait du Chili le premier pays d'Amérique latine à cultiver du cannabis à des fins thérapeutiques. Suivi ensuite par l'Uruguay.
En avril dernier, c'est même devant les photographes et les caméras que ces militants avaient présenté les 400 plants de plus de deux mètres de haut.
 
Une drogue dure au Chili
L'autorité agricole chilienne a également autorisé en janvier dernier un projet de l'entreprise Agrofuturo pour la plantation de marijuana destinée à la fabrication et à l'exportation d'huile de cannabis à des fins médicinales. Dans le même temps, la législation chilienne sur le cannabis est très stricte et considère la marijuana comme une drogue dure. Les autorités ont toutefois autorisé la culture du cannabis à des fins thérapeutiques.
Le Parlement chilien discute actuellement un projet de loi visant à dépénaliser sa consommation à des fins médicinales et récréatives.
 

 
Source: pourquoidocteur.fr
1 commentaire En savoir plus… ›
Par kyu,
La Cour suprême du Mexique a autorisé mercredi le premier club de culture de cannabis du pays, lancé par quatre citoyens désireux d'ouvrir ainsi le débat sur la légalisation des drogues douces. Un moyen selon eux de couper l'herbe sous le pied des cartels.
 

© photo news.


 
Quatre juges de la Cour ont voté en faveur et un seul contre ce projet, unique dans le pays. Le club baptisé Société mexicaine de consommation personnelle responsable et tolérante (Smart) a été créé par deux avocats, un comptable et un militant dans le secteur social. Ils deviennent ainsi les premiers Mexicains à pouvoir cultiver du cannabis, projet non-lucratif et uniquement destiné à la consommation personnelle. Cependant, aucun des membres du groupe ne fume cette drogue. "Je n'ai jamais fumé de cannabis et je ne le ferai jamais", a affirmé à l'AFP Francisco Torres Landa, 50 ans, l'un des avocats à l'origine de la requête. L'objectif du "Smart" est surtout de faire jurisprudence, et d'obliger le Parlement à ouvrir un débat sur la légalisation des drogues douces afin de contrer les cartels de la drogue, selon les quatre citoyens.
 
Le "Smart" avait déjà saisi la Cour suprême en 2013, après un rejet d'une demande similaire formulée auprès de la Commission fédérale contre les risques sanitaires. Le président Enrique Peña Nieto rejette toute légalisation des stupéfiants et continue de mener une guerre frontale contre les cartels de la drogue, qui a fait plus de 80.000 morts et 25.000 disparus depuis 2006. C'est une méthode "brutale" et "la stratégie n'empêche même pas les consommateurs de se fournir", assure Armando Santacruz, comptable de 54 ans, l'un des membres du "Smart". "Nous avons réalisé qu'il n'y aurait pas de vrais résultats si nous n'agissions pas directement", ajoute-t-il.
 
Andrés Aguinaco, avocat aguerri qui fait également partie du projet, avait remporté le 8 septembre une première victoire en obtenant que Graciela, petite fille de huit ans qui subit quotidiennement 400 crises d'épilepsie, devienne la première consommatrice légale de cannabis. Sur cette question, le Mexique reste en retrait par rapport à d'autres pays du continent. L'Uruguay et plusieurs Etats américains ont légalisé le cannabis, tandis que le Chili débat actuellement d'une loi qui dépénaliserait sa consommation à des fins médicinales et récréatives.

Source: 7sur7.be
1 commentaire En savoir plus… ›
Par kyu,
Toute une industrie est déjà prête pour la « ruée vers l'or vert »
 
Le premier ministre désigné Justin Trudeau n'est pas encore assermenté que les entrepreneurs sont déjà sont nombreux à attendre qu'il se penche sur la légalisation de la marijuana à des fins récréatives, une de ses nombreuses promesses électorales. Toute une industrie est prête à produire et à vendre du cannabis; elle n'attend plus que le feu vert d'Ottawa.
 
Alors qu'une victoire des libéraux devenait de plus en plus probable lors des dernières élections, la valeur du titre de plusieurs entreprises inscrites à la bourse a grimpé en flèche. Par exemple, l'action de Canopy Growth a bondi de près de 68 % au mois d'octobre seulement.
Cap sur la production
Si pour l'instant il est difficile de chiffrer exactement à combien s'élèverait le marché canadien du cannabis à usage récréatif, le directeur général d'Hydropoticaire, Sébastien St-Louis, voit grand pour son entreprise, la seule basée au Québec qui a obtenu un permis de Santé Canada pour produire de la marijuana thérapeutique. « On a des grands plans d'expansion », avoue-t-il, espérant obtenir « une grande part » d'un marché qui pourrait valoir « 8 milliards de dollars dans les prochaines années ».
La ruée vers l'or vert est commencée
Tweed Marijuana est une entreprise inscrite en bourse. Elle dit avoir investi 65 millions de dollars jusqu'à maintenant. Son cofondateur, Bruce Linton, croit qu'on verra apparaître les premiers points de vente de marijuana récréative d'ici un an. « Je suis optimiste », confie-t-il.
Vers plus de producteurs?
Le Canada compte actuellement 26 producteurs autorisés par Santé Canada à faire pousser du cannabis à des fins thérapeutiques. Mais depuis l'entrée en vigueur du Règlement sur la marihuana à des fins médicales, 1012 demandes ont été refusées ou retirées et 389 demandes sont toujours à l'étude. Est-ce qu'une légalisation à grande échelle mènerait à davantage de producteurs?
Les premiers producteurs
Les 26 licences autorisées par Santé Canada valent leur pesant d'or. Militant, donateur au Parti libéral du Canada et directeur du Club Compassion, Marc Boris St-Maurice suit le dossier depuis des années : « C'est sûr que les gens qui ont déjà des permis de Santé Canada et qui sont cotés en bourse à des centaines de millions de dollars doivent avoir une équipe de lobbyistes prête à partir », devine-t-il. Mais selon lui, rien n'est gagné d'avance. « Il faut faire attention. Plein de gens vont spéculer. Tout le monde voit "la ruée vers l'or vert". Ça se pourrait, mais beaucoup vont perdre leur chemise dans le processus », présage-t-il.
Contre la légalisation
Si plusieurs producteurs se réjouissent d'une éventuelle légalisation de la marijuana à des fins récréatives, des médecins s'y opposent. « Il y a des problèmes reliés à la dépendance, des problèmes reliés à l'intoxication. Le cannabis n'est pas une drogue sociale, c'est une drogue d'intoxication », explique le médecin Jean-Pierre Chiasson.
Tous les yeux sont maintenant tournés vers Ottawa. Reste une grande question : quel est le plan de Justin Trudeau pour légaliser le cannabis?
 
Source: radio-canada.ca
0 commentaire En savoir plus… ›
Par kyu,
Montevideo - L'Uruguay souhaite produire six à dix tonnes de cannabis par an pour pouvoir fournir les pharmacies, dans le cadre de sa loi pionnière dans le monde, a annoncé à l'AFP Milton Romani, secrétaire général du Conseil national des drogues.
 
Tout est presque prêt pour commencer à produire, a déclaré M. Romani. "Il reste à affiner le logiciel du registre (sur lequel doivent s'inscrire les consommateurs et producteurs de cannabis, ndlr) et du retrait en pharmacie", et à définir quelles entreprises seront en charge du transport, a-t-il ajouté.
 
En décembre 2013, l'Uruguay a adopté une loi polémique et unique au monde, permettant à l'État d'octroyer des licences de production de cannabis pour sa commercialisation en pharmacie, pour un usage récréatif.
 
Deux entreprises privées ont déjà été sélectionnées par appel d'offres pour produire la drogue douce et "nous avons choisi une variété de graines originaires d'Uruguay, le +cannabis charrua+", a expliqué Milton Romani.
 
Le gouvernement de gauche, qui prévoit que la vente pourrait commencer en juin 2016, estime "un marché de 160.000 Uruguayens consommateurs fréquents ou réguliers" dans un pays de 3 millions d'habitants, selon le secrétaire général du Conseil national des drogues.
 
"Au regard de la loi, qui autorise la vente de 40 grammes mensuellement par personne enregistrée, il nous faut produire entre 6 et 10 tonnes par an", a-t-il indiqué, à un prix de 1,40 dollar le gramme.
Comme l'avait affirmé l'ex-président José Mujica, à l'origine de cette loi, celle-ci est "une expérience".
 
"Nous avançons pas à pas, les deux entreprises commencent avec (une production de) deux tonnes chacune et au fur et à mesure que le système s'affinera, nous allons lancer d'autres appels d'offres ou autoriser ces entreprises à produire plus", afin d'atteindre les volumes nécessaires pour répondre à la demande, a détaillé M. Romani.
 
La vente de cannabis à usage récréatif en pharmacies est le troisième volet, longtemps repoussé, de la loi votée en Uruguay, dont les deux premiers - la culture de cannabis pour la consommation personnelle ou au sein d'un club - ont déjà été mis en pratique.
 
Selon Milton Romani, le pays compte actuellement 3.100 auto-cultivateurs enregistrés, 15 clubs sur le point d'être autorisés et deux qui le sont déjà.
 
"Le plus important pour nous, c'est que les usagers du cannabis adhèrent au système (...) grâce au prix, à la qualité, la fiabilité, l'accessibilité et la sécurité" d'un système de vente géré par l'Etat, a-t-il expliqué.
 
"L'un des objectifs de la loi est de reprendre le marché occupé par le narcotrafic", a-t-il assuré, précisant que la culture de cette drogue douce sera encadrée par d'importantes mesures de sécurité.
 
Mais, "dans ce système, il n'y a pas de possibilité de tourisme cannabique", a-t-il prévenu, car seuls les consommateurs enregistrés pourront acheter la drogue en pharmacie, et pour s'enregistrer il faut être Uruguayen ou résider en Uruguay depuis au moins deux ans, un dispositif qui exclut donc les touristes étrangers.
 
L'Etat uruguayen percevra 10 à 13% des recettes issues de la commercialisation du cannabis, plus le prix des licences payé par les entreprises productrices.
 
Début octobre, les pharmacies d'Uruguay avaient fortement critiqué le fait de pouvoir bientôt vendre de la marijuana dans leurs officines, s'inquiétant des dangers pour la santé de cette drogue.
 
Par AFP
 
Source: ledevoir.com
0 commentaire En savoir plus… ›

876 articles dans cette catégorie