La consommation de cannabis a doublé en Suisse en dix ans
Par Invité, dans International,

BERNE - La consommation de cannabis a doublé ces dix dernières années en Suisse. Et les jeunes fument leur premier joint en moyenne avant leurs 16 ans, selon une étude de l'Office fédéral de la santé publique (OFSP).
 
 
[source]www.romandie.com[/url]
(ats / 05 janvier 2006 17:31)En tout, 46,1% des adolescents et des jeunes adultes ont déjà consommé du cannabis, selon le rapport du groupe de travail de l'OFSP publié jeudi dans le magazine "Facts". L'étude a porté sur 5000 personnes âgées de 13 à 29 ans interrogées en 2004. Parmi elles, 13,3% ont indiqué qu'elles avaient fumé au moins un joint dans les six derniers mois. Ces personnes comptent parmi les consommateurs actuels.
 
Ce qui inquiète particulièrement les experts est que les jeunes semblent commencer à fumer des joints de plus en plus tôt. Ils ont aujourd'hui en moyenne 15,9 ans, comme l'a expliqué Janine Messerli, de l'Institut suisse de prévention de l'alcoolisme et autres toxicomanies (ISPA) qui a participé au rapport.
 
Dans la tranche d'âge des consommateurs de 13 à 18 ans, le premier joint a été fumé à 14,7 ans. Chez les 19 à 29 ans, à 16,4 ans. Selon le rapport, cet âge est en constante diminution depuis le début des années 90.
 
Les résultats du rapport ne sont pas surprenants mais inquiétants, a ajouté Mme Messerli. La consommation régulière de cannabis trouble le développement des jeunes concernés. L'ISPA demande ainsi une prévention et des conseils accrus pour les jeunes.
 
Un tiers environ des fumeurs actuels ont des problèmes liés au cannabis. Extrapolé, ce chiffre représente 4,3% de la population d'ensemble des 13-29 ans. Ces personnes disent souffrir de difficultés de mémorisation et de concentration, elles ont peur de perdre le contrôle de leur consommation ou encore de partir à la dérive sociale.
 
Plusieurs études comparées par le "Cannabismonitoring" de l'OFSP concluent que le nombre de consommateurs a doublé en Suisse en dix ans. En 2002, entre 30 et 50% des personnes interrogées affirmaient qu'elles avaient déjà fumé un joint. Au début des années 90, ce taux n'était encore que de 15 à 25%.
 
Beaucoup de facteurs contribuent à la popularité d'une drogue: disponibilité, prix, modes et tendances ou tout simplement l'évolution générale d'une société.
 
Selon certaines études menées auprès d'écoliers, il semblerait toutefois que la consommation de cannabis se soit stabilisée à un haut niveau, voire qu'elle est même en légère diminution.
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Banlieues et drogues : Sarkozy poursuit son show sécuritaire et démago
Par Invité,
Pour Nicolas Sarkozy, il n’y a pas de doute possible. Les gangs organisés de trafiquants de cannabis, formés de mineurs issus de familles immigrées polygames, sont à l’origine des récentes violences en France. Elles auraient organisées ces émeutes pour marquer leurs territoires, recruter de nouveaux membres et effrayer la police. Il va les nettoyer pour sauver la patrie en danger. Mensonges et balivernes !
 
Source : Chanvre-info
Cette théorie farfelue est surtout destinée à d’autres banlieues, plus riches comme Neuilly dont il est le maire, ou encore aux nombreux habitants des cités qui expriment leur frustration en votant FN. Plus besoin de défiler derrière Jean-Marie pour fustiger les jeunes bronzés qui fument de la Marie-Jeanne, Nico le petit Zorro va karchériser les descendants des sergent Garcia, Mohamed, Mamadou ou Chang... Ces millions d’étrangers qui ont offert leur vie à la France durant les deux guerres, la reconstruction et les trente glorieuses. Ces gosses sont Français au nom du sang et de la sueur, Sarko (dont les ancêtres ont aussi choisis la France) n’en a cure, trop heureux de trouver en eux le parfait bouc émissaire pour enfoncer la porte de l’Elysée.
 
Parquée au large de la zone, cette jeunesse désespérée trompe l’ennui du chômage et la haine de l’exclusion en consommant des substances psychotropes. Pour survivre, ils en vendent, il n’y a pas de discrimination dans les métiers du deal, pas plus que de diplômes exigés. Préfère-t-on qu’ils se suicident en masse ? Qu’ils émigrent vers des pays qui ne sont plus les leurs et où règnent la misère ? Préfère-t-on qu’ils se jettent telle une nuée de sauterelles sur les centres villes ou commerciaux et les pillent consciencieusement ?
 
Les effets physiques, psychologiques et financiers des produits, surtout du cannabis, nous préservent d’une vraie guerre civile. Il faut trouver un modèle de production, de distribution et de consommation qui intègre au maximum les jeunes des cités tout en protégeant efficacement la santé et la sûreté publique. La Police aura encore assez à faire avec les vrais asociaux qui refuseront ces règles. C’est possible, j’en ferais la démonstration dans un prochain article. Mais le petit Nicolas n’est pas raisonnable.
 
Tel un vizir Iznogood prêt à tout pour le pouvoir, Sarkozy va emprunter à Bush et Poutine leurs méthodes de propagande et leurs thèmes de campagne : guerres, peur, morale. Plutôt que de réformer et créer de l’espoir, il préfère les parquer à la mosquée, à l’église, au stade ou à la maison devant M6. Il promet la matraque, le flashball et la prison pour ceux qui aspirent à autre chose. C’est du délire, ils sont bien trop nombreux pour lui et ses sbires. A moins qu’il ne veuille instaurer une dictature soft, un apartheid où les lois seraient différentes selon les quartiers et la couleur de la peau. Ne souriez pas, cela a déjà commencé et vous êtes filmé. Résistons !
 
Laurent Appel
 
Pour information, la dépêche relatant la première descente chez les racailles post-émeutes.
 
Opérations de police dans les banlieues sensibles : 91 personnes en garde à vue
 
PARIS (AP) — Quatre-vingt-onze personnes, soupçonnées d’être impliquées dans des trafics de drogue, des violences volontaires ou du blanchiment d’argent, sont en garde à vue après un vaste coup de filet policier mené mardi dans plusieurs banlieues à travers le territoire, apprend-on mercredi de source policière.
 
La Direction centrale de la police judiciaire et les groupes d’intervention régionaux (GIR), appuyés par d’importants effectifs de la Sécurité publique et de la gendarmerie, sont intervenus simultanément dans des cités sensibles mardi qui avaient été soigneusement ciblées, comme le révèle mercredi "Le Figaro".
 
Au total, 97 personnes ont été interpellées dans neuf quartiers situés dans les agglomérations de Dreux, Vernouillet (Eure-et-Loir), Strasbourg (Bas-Rhin), Grenoble (Isère), Brest (Finistère), Reims (Marne), Montluçon (Allier) et du Havre (Seine-Maritime). Il s’agit du premier coup de filet d’ampleur mené par la police et la gendarmerie contre l’économie souterraine des cités depuis la fin des émeutes qui ont secoué la métropole pendant trois semaines. Des armes, plusieurs dizaines de kilos de résine de cannabis, mais aussi de la cocaïne, de l’héroïne et de l’ecstasy ont été saisis lors des perquisitions.
 
Par ailleurs, près de 20.000 euros en espèces, fruit de divers trafics, ont été confisqués lors des opérations.
 
AP
 
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Nouveau discrédit pour l'Office de l'ONU contre les drogues
Par Invité,
Dans l'univers feutré de la diplomatie onusienne, l'attaque paraît assez violente. Le mois dernier, l'unité indépendante d'évaluation de l'Office des Nations unies contre les drogues et le crime (ONUDC) a remis sa copie sur les politiques de développement alternatif, qui consistent à fournir aux cultivateurs de plantes à drogues des revenus légaux, notamment en encourageant le passage à des cultures licites. Un rapport interne très sévère ­ dont Libération s'est procuré une version non définitive ­(télécharger en pdf), qui tombe mal pour une agence de l'ONU déjà controversée.
 
Source : Libération
«Il n'y a pas de preuve que les politiques agricoles de développement alternatif aient permis de réduire les quantités de plantes à drogues cultivées, dit le rapport. Là où la production baisse, d'autres facteurs comme la croissance économique ou des changements politiques peuvent être déclencheurs.» Et de citer des exemples : la production d'opium a explosé en Afghanistan depuis la chute des talibans, malgré les efforts de la communauté internationale qui y a fait la promotion de cultures de substitution comme le safran ou les roses. Alors que les cultures de coca ont baissé en Bolivie et au Pérou, elles ont explosé en Colombie... Les rapporteurs dénoncent les effets pervers de ces politiques qui, parfois mal conçues, poussent les paysans à cultiver des plantes à drogues pour s'inscrire dans les programmes destinés aux ex-producteurs.
 
«Danger». Faut-il, dès lors, tourner la page du développement alternatif ? Miser sur l'éradication militaire des cultures, comme le font les Etats-Unis en Colombie ? Certainement pas, répondent les auteurs : «L'éradication est plus pernicieuse et politiquement moins acceptable que le développement alternatif. [...] Elle met les communautés en danger, sans supprimer les causes de la production.» Plus qu'au développement alternatif c'est à sa gestion par l'ONUDC que s'en prennent les auteurs. A ces projets pilotes isolés, l'office n'aurait pas su substituer une approche plus globale. «Ces projets ne sont pas intégrés aux programmes de développement régionaux ou nationaux, confirme le sociologue Alain Labrousse (1). La destruction d'économies locales reposant sur les cultures illicites n'est pas susceptible d'être immédiatement remplacée par une autre économie dont les populations n'ont aucune expérience.» De plus, note le rapport, «les procédures bureaucratiques de l'office entravent ses activités».
 
Remous. Des faiblesses qui irritent les donateurs : Grande-Bretagne, Japon ou Australie ne financent plus de développement alternatif au sein de l'ONUDC. Qui ne dépend que des donations. «Le financement des projets n'est même pas assuré pour une année fiscale, s'insurgent les rapporteurs. L'office est souvent injustement critiqué pour l'impact limité du développement alternatif, alors que le manque de fonds entrave son travail.» Après en avoir appelé à des «changements rapides dans l'organisation», les auteurs souhaitent la mise en place d'une mission de réflexion. «Aucune question ne saurait être taboue, y compris celle de savoir si l'ONUDC ne devrait pas laisser à d'autres la responsabilité du développement alternatif.» «L'office devrait se concentrer sur ce qu'il sait très bien faire : les rapports sur les drogues, confirme le géographe Pierre-Arnaud Chouvy (2), et laisser à d'autres des politiques de développement pour lesquelles il n'a ni l'expertise ni les moyens.»
 
A Vienne, siège de l'office, où le rapport provoque des remous, on en minimise l'impact : «Je ne suis pas d'accord avec tout, concède un porte-parole, mais nous devons en tirer le meilleur pour améliorer nos pratiques. [...] Il faut un peu de toutes les politiques dans les bonnes proportions. Notre but doit être de devenir le meilleur cuisinier possible et de trouver la bonne recette.» Reste à savoir si elle sera du goût de la Commission des stupéfiants de l'ONU, le parlement des drogues, qui se réunira en mars pour discuter de l'avenir du développement alternatif.
 
(1) Auteur d'Afghanistan, opium de guerre, opium de paix (Mille et Une Nuits).
(2) Animateur de Geopium.org
 
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Le lobby hygiénisto-sectaire poursuit sa propagande contre les drogues
Par Invité,
Dans une invitation à une réunion publique, M. Chenaux, le rédacteur responsable de Drogue-Info, organe de l’Association romande contre la drogue, crache sa haine de toute réforme constructive et pragmatique de la politique des drogues en Suisse.
 
Source : Chanvre-info
Dans un style racoleur, rappelant les heures sombres de la dénonciation du lobby judéo-maçonnique, ce spécialiste des relations publiques se félicite de l’échec de la révision de la Lstup et d’une loi restrictive sur le chanvre à Bale-campagne. Nous savons maintenant qui féliciter pour ce désastre. Associant dans la même charrette du condamné l’initiative Prochanvre, la possible réforme partielle de la Lstup, le rapport psychoaktiv.ch, la réduction des risques et la substitution, il invite la population à résister aux nouvelles offensives d’un fantasmagorique lobby de la drogue, par référendum si besoin est.
 
On retrouve là les objectifs et le vocabulaire de Narconon (non à la drogue, oui à la vie), une association fondée par « l’église » de scientologie connue pour ses pratiques douteuses, sa propagande et son entrisme et même interdite dans certains pays ou régions. On y trouve aussi l’idéologie de l’UDF, parti religieux fondamentaliste, de l’administration américaine et ses affidés néoconservateurs, de tous les intégristes, les populistes, les opportunistes qui font de la drogue, et surtout du drogué, un épouvantail bien commode pour effrayer les plus crédules et masquer leurs magouilles. Y compris sur le marché des drogues et surtout du blanchiment d’argent et de la corruption qui l’accompagne.
 
Ces gens veulent plus de police, plus de restrictions aux libertés individuelles, plus de peines de prison pour mater les plus pauvres. Pour les classes moyennes, il faut dépister le camé partout : école, entreprise, route ... En alternative à la prison, ils veulent parquer les usagers de toutes les drogues illicites dans des camps de rééducation, style goulag, les sevrer de force, utiliser gratuitement ou presque leur force de travail et leur bourrer le crane de grands principes métaphysiquo-religieux. Des issues de secours, rappel à la loi et clinique privée, sont déjà prévues pour les riches, qui de toute façon savent échapper à la surveillance policière.
 
La politique de réduction des risques (RDR) et de substitution a été approuvée dans de nombreuses élections cantonales, elle fait la preuve de son efficacité partout où elle est appliquée, tant pour le sida que pour les overdoses ou la criminalité associée. Ce dispositif sauve des vies et redonne un peu de dignité aux injecteurs et aux usagers d’opiacés. Il est loin d’être complet, il ne correspond surtout pas aux drogues les utilisées : tabac, alcool, cannabis, médicaments psychotropes.
 
Rétablir une logique scientifique et sociétale pour améliorer la prévention, l’’information et la réglementation, légiférer en fonction des nuisances objectives de toutes les drogues, voilà la stratégie qui est développée dans le rapport psychoaktiv.ch. Elle est élaborée par un panel d’experts et correspond parfaitement aux orientation de la recherche internationale. Ce rapport n’a donc rien de révolutionnaire ou de provocateur, 2015 « pour surmonter le blocage des mentalités », c’est bien trop loin pour les militants de la réforme et surtout pour les consommateurs les plus précarisés. Mais ce rapport est favorable à la RDR, à l’extension de la substitution, à un marché réglementé du cannabis.
 
La science et la raison pragmatique ont toujours du lutter contre l’obscurantisme et la passion fanatique. M Chenaux n’est un inquisiteur de plus dans cette triste saga. Je flippe vraiment que des idées aussi toxiques aient encore tant disciples. Partout où nous pouvons intervenir, nous devons les confronter à la réalité et démasquer leur incompétence flagrante à gérer ce problème. Trente ans de « war on drugs » pour rien, assez de castration, passons à la régulation !
 
Laurent Appel
 
Pour (dés)information, voilà le texte de l’invitation. A lire avec beaucoup de recul.
 
Le lobby de la drogue repart en guerre
 
Madame, Mademoiselle, Monsieur,
 
Le lobby suisse de la drogue a subi une cinglante défaite en juin 2004 avec le refus du Conseil national d’entrer en matière sur le calamiteux projet de révision de la loi fédérale sur les stupéfiants. Il a été à nouveau battu, le 25 septembre dernier, avec l’adoption à Bâle-Campagne d’une loi « anticannabis » qui verrouille le marché du chanvre industriel et qui pourrait servir de modèle dans notre canton (motion F. Payot du 31 octobre).
 
Ce lobby n’est donc pas invincible ! Mais il repart en guerre sur plusieurs fronts, avec notamment : une initiative populaire « procannabis » dont les signatures seront déposées le 6 décembre ; un projet de révision partielle de la LStup qu¹élabore la sous-commission drogue de la Commission de la santé du National ; le rapport psychoaktiv.ch rédigé par la Commission fédérale pour les questions liées aux drogues, qui propose de fondre dans une même loi le tabac, l’alcool, les médicaments psychoactifs et les drogues, en se fixant pour objectif de « surmonter le blocage des mentalités » d’ici 2015 ; l’ouverture de locaux d¹injection (pour la consommation de drogues illicites) et de narco-cliniques (pour la prescription médicalisée d’héroïne) dans les cantons qui n’en ont pas encore (Vaud notamment).
 
Comment combattre ces nouvelles initiatives qui visent toutes, à terme, à la légalisation de toutes les drogues ? Faut-il recourir à l’arme du référendum pour contrer le projet de local d¹injection à Lausanne ? M. Jean-Philippe Chenaux, secrétaire patronal et journaliste RP, introduira le débat sur ces sujets d’une brûlante actualité mercredi 7 décembre 2005, à 20 heures, dans les locaux de la Ligue vaudoise.
 
Auteur de plusieurs ouvrages sur la politique de la drogue, M. Chenaux est membre du Conseil consultatif pour la prévention et la lutte contre la toxicomanie du canton de Vaud et de la Commission consultative de la Fondation du Levant. Il est aussi le rédacteur responsable de Drogue-Info, organe de l¹Association romande contre la drogue, qui a pris le relais en 2004 du Comité romand contre la révision de la loi sur les stupéfiants.
 
Recevez, Madame, Mademoiselle, Monsieur, nos meilleures salutations.
 
Lausanne, le 30 novembre 2005, Mercredi 7 décembre 05
 
M. Jean-Philippe Chenaux
 
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Un nouvel antidépresseur accroît le taux de "cannabis du cerveau"
Par Invité,
Des chercheurs ont découvert un nouveau médicament qui augmente le taux d’endocannabinoides - le "cannabis du cerveau" - et produit ainsi des effets antidépresseurs. Les résultats de cette nouvelle étude, publiés dans le numéro de Proceedings of the National Academy of Sciences (PNAS) paraissant cette semaine, démontre que le nouveau médicament, appelé URB597, pourrait remplacer de façon plus sûre le cannabis dans le traitement de la douleur et de la dépression, et qu’il pourrait ouvrir la voie à des traitements nouveaux et améliorés de la dépression clinique, trouble dont souffrent environ 20 % des Canadiens.
 
Source : Chanvre-info
Lors d’épreuves de laboratoire précliniques, les chercheurs ont constaté que l’URB597 augmentait la production d’endocannabinoides en bloquant leur dégradation, produisant ainsi des effets antidépresseurs mesurables. "C’est la première fois qu’on montre qu’un agent élevant le taux d’endocannabinoides dans le cerveau peut améliorer l’humeur", déclare la Dre Gabriella Gobbi, investigatrice principale et chercheuse au Centre universitaire de santé McGill et à l’Université de Montréal.
- Les endocannabinoides sont des substances chimiques que le cerveau libère dans certaines conditions telles que l’activité physique ; elles stimulent des récepteurs cérébraux spécifiques et peuvent déclencher des sensations de bien-être. Les chercheurs, qui comprenaient des scientifiques de la University of California à Irvine, ont pu mesurer l’activité de la sérotonine et de la noradrénaline suscitée par la hausse du taux d’endocannabinoides, et ont également procédé à des expériences standard afin d’évaluer l’humeur des sujets et de confirmer leurs constatations.
- "Les résultats ont été semblables à l’effet que nous aurions pu escompter lors de l’emploi d’antidépresseurs d’usage courant, qui sont efficaces chez à peine 30 % de la population environ, explique la Dre Gobbi. Notre découverte tend à confirmer que l’URB597 représente une solution de rechange non psychotrope, sans dépendance et plus sûre par rapport au cannabis pour le traitement de la douleur et de la dépression ; elle est porteuse d’espoir pour le développement d’une autre gamme d’antidépresseurs dotés d’une marge d’efficacité plus large."
- On sait depuis des années que le cannabis a des propriétés antidépressives et analgésiques, mais cette drogue est loin de constituer un traitement idéal en raison de la dépendance qu’elle engendre et de ses autres répercussions sur la santé en général. L’ingrédient actif du cannabis - le THC (tétrahydrocannabinol) - stimule les récepteurs cannabinoides.
 
Cette étude a été financée par le Fonds de la recherche en santé du Québec (FRSQ), la Fondation canadienne de la recherche en psychiatrie (FCRP), le National Institute on Drug Abuse (NIDA) ainsi que grâce à une bourse du Centre universitaire de santé McGill.
 
Renseignements : Ian Popple, Coordonnateur des communications (Recherche), Relations publiques et Communications, CUSM, (514) 843-1560, ian.popple@muhc.mcgill.ca ; Marc Tulin, Attaché de presse, Université de Montréal, (514) 343-7593, marc.tulin@umontreal.ca
 
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L’initiative regardant le chanvre sera consignée le 13 janvier
Par Invité,
Les signatures valables et prêtes à être consigne à la Chancellerie fédérale sont 105000. Prés des communes on en signale encore 2 ou 3000.
 
Source : CIRC Paris
Pour être sur que tous les signatures qui nous ont été adresse seront correctement consignées aux autorités on a fixe la date du 13 janvier 2006 comme jour de la consigne.
Un tracteur marchant à l’huiler de chanvre se dirigera a 10 :30 heures avec tous les signatures en faveur de l’Initiative sur la Terrasse Fédérale. Du vin brulé sera offert aux présents.
 
Nous nous réjouissons d’une forte présence de sympathisants du chanvre et donc on vous invite tous à venir à Berne.
 
Point de rencontre: 10.30, terrasse du Palais fédéral, Berne
Ensuite: Apéro et Fête (go to: Fourtwenty, Kramgasse 3, 3011 Berne)
Plus d'information: Ben (ben@projugendschutz.ch, 078’743’37’09) ou Mosi
(mosi@fourtwenty.ch, 079'702’83’78)
 
 
Merci de cœur à tous ceux qui nous ont aidé, même financièrement : sans vous on n’aurait pas réussi à faire aboutir l’Initiative !
 
Avec nos meilleurs vœux pour un bon Noël et un 2006 plein de satisfactions,
 
Ben Arn
Comité Protéger la Jeunesse contre la Narco-Criminalité
www.protectionjeunesse.ch
 
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La République tchèque va décriminaliser le cannabis pour usage personnel
Par Invité,
La Chambre de députés du Parlement tchèque vient d’approuver la novélisation du Code pénal qui décriminalisera la culture du cannabis psychoactif et des champignons magiques (très populaires en République tchèque) destinés à la consommation personnelle. La nouvelle loi devra encore être approuvée par le Sénat et signée par le Président de la République. Il est pratiquement sur, que le Sénat votera pour cette nouvelle législation et qu’elle sera également signée par le Président Klaus.
 
Source : Chanvre-info
La nouvelle législation fait une claire distinction entre les drogues douces (cannabis et champignons psychédéliques) et dures. Également, elle établit des peines différentes pour leur possession et pour la culture du cannabis et des champignons - ce que les experts et les activistes tchèques demandaient déjà depuis bien longtemps. Par rapport aux drogues dures la loi reste pratiquement inchangée.
 
Si la nouvelle loi était approuvée, elle entrerait en vigueur en 2007. La possession du cannabis pour l’usage personnel deviendra l’objet de persécution pénale seulement à partir d’une quantité plus grande et serait passible d’une peine allant jusqu’à 1 an de prison. La peine pour une très grande quantité serait dès 6 mois jusqu’à 5 ans.
 
Possession d’une quantité plus grande des autres substances illégales pour l’usage personnel serait paisible d’une peine de 2 ans et pour une très grande quantité serait dès 6 mois jusqu’à 5 ans. Ces peines-là restent pratiquement les mêmes comme dans la vieille version de la loi Stup.
 
La culture d’une plus grande quantité du cannabis psychoactif destiné à l’usage personnel serait punie par 6 mois de prison. Pour le même délit commis avec autres plantes au contenu de substances psychotropes (champignons) la loi prévoit une peine allant jusqu’à 1 an. La culture d’une très grande quantité dans cette catégorie pour l’usage personnel serait sanctionnée par une peine allant jusqu’à 3 ans. Toutes les pénalités ci-dessus deviendront encore plus sévères pour des quantités extrêmement grandes des drogues douces.
 
Un décret du gouvernement établira les catégories des quantités et définira les plantes psychotropes et champignons considérés comme des drogues douces. Le but de ce mécanisme est de faire une législation flexible qui pourra être adaptée à la situation actuelle sans devoir modifier toute la loi.
 
Déjà la vieille loi Stup tchèque du 1999, actuellement encore en vigueur, contenait la notion des quantités petite, plus grande et très grande. Cette loi conçue par et passée grâce aux efforts des chrétiens-démocrates avait introduit dans le droit tchèque le principe de pénalisation de la possession de drogues pour l’usage personnel, en plus ne faisant aucune distinction entre les différents types de drogues.
 
Sous cette vieille législation la possession de petites quantités de drogues y compris le cannabis (fixée par le décret gouvernemental comme quantité allant jusqu’à 20 joints à 1,5% THC = 0,3 g de THC) était considérée comme une infraction réglable par une amende et pas comme un délit punissable par la prison. Possession de quantités plus grandes que petites de toutes les drogues y compris le cannabis même pour l’usage personnel était passible de 1-5 ans de prison. La nouvelle législation donc réduit considérablement les peines pour le cannabis en gardant les vielles peines pour la possession des autres drogues.
 
Dans la vielle loi Stup la culture du cannabis ou des autres plantes psychotropes était passible de peines de prison sévères indépendamment de leur quantité ou destination. Mis à part la distinction des drogues douces et dures, c’est sur ce point où est le plus grand apport positif de la nouvelle législation tchèque sur les stupéfiants. Personne ne sait encore quelles quantités seront permises par le futur décret gouvernemental (le nombre proposé étant de 3 plantes à l’heure actuelle), mais déjà dès maintenant les Tchèques peuvent être presque surs qu’à partir du 2007 ils pourront faire pousser au moins une plante du cannabis pour leur usage personnel sans risquer la prison.
 
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"L’art de cannabinoler", en pdf
Par Invité,
Diogène a le plaisir de vous présenter "L’art de cannabinoler" de Bernie et Mattéo.
Il s'agit d'un précis de cannabinologie...
 
Richement illustré et écrit par des cannabinoleurs expérimentés. Une vision extrêmement pointue sur l’usage du cannabis dans le monde, sous toute ses formes et dans toute sa diversité d’effets. Ce livre a pour principal intérêt d’être très objectif tout en étant extrêmement pointu et sans tabou. Un pur régal criant de vérité !!!
 
A découvrir sur Diogène.ch
 
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Entretien avec l’auteur de Marijuana - médecine interdite
Par Invité,
Entretien avec Dr. Lester Grinspoon, l’auteur du livre "Marihuana - Médecine interdite" sur les effets thérapeutiques du cannabis, la prohibition et des nouveaux médicaments à sa base.
 
Gary Greenberg, psychothérapeute a professeur américain, a fait un entretien avec le célèbre médecin Dr Lester Grinspoon, pionnier de l’utilisation thérapeutique du cannabis, qui vient d’être publié dans le dernier numéro de Mother Jones.
 
Grinspoon pense que les médicaments du genre de Sativex ne pourront jamais totalement supplanter l’application du cannabis par la fumée, car dans leur cas il est plutôt difficile d’établir la dose individuelle qui conviendrait à chaque patient. Le médecin américain prétend qu’il n’a jamais entendu un patient dire que par exemple le Marinol (médicament à la base du THC synthétique) l’aiderait aussi bien que le cannabis fumé.
 
Source : Chanvre-info
Le producteur du Sativex dit, qu’il serait possible d’appliquer le médicament pour qu’il répond exactement aux besoins individuels des patients, mais Grinspoon rejet ses affirmations comme fausses. Il dit que le Sativex commencerait à agir seulement après quelques 15 minutes, ce qui est nettement meilleur que dans le cas des pilules de Marinol, mais encore trop tard parce qu’en fumant le cannabis la sensibilité va de secondes aux minutes
 
Il voit un autre problème dans le fait qu’après l’application du spray une partie coule par l’œsophage dans le système digestif et commence à agir seulement avec une heure ou plus de retard. Ce signifie que le dosage précis, dont se vante le producteur du Sativex, n’est rien qu’une combine de marketing destinée à rendre ce médicament plus attirant que le chanvre naturel dans les yeux du public général. Grinspoon pense de même en ce qui concerne les autres affirmations comme que le Sativex ne pourrait causer le même "high" que le chanvre ou bien que dans le médicament soit assuré un ratio stable du THC et du CBD, car il était fabriqué à partir des clones de la même plante..
 
Néanmoins Grinspoon admet bien que les cannabinoïdes appliqués oralement aient leur place importante dans la thérapie. Ce serait vrai surtout pour les problèmes d’arthrose où il faut un soulagement de longue durée, mais malgré cela il y a beaucoup de patients qui préfèrent fumer le cannabis que l’ingérer, car ils se sentent ainsi mieux. (Après passage par le foie en cours de digestion le delta 9 THC se transforme en delta 11 THC, dont l’effet est quintuple et persiste beaucoup plus longtemps. Il est assez difficile de fixer correctement la dose orale et elle est donc parfois trop élevée - en ce cas il peut y avoir jusqu’à des hallucinations, souvent d’un caractère désagréable.)
 
Grinspoon craint que le Sativex rencontre le même sort que son prédécesseur synthétique Marinol - qu’il deviendrait plutôt impopulaire parmi la population ciblée qui l’utiliserait souvent plutôt comme un alibi pour le traitement illégal par le cannabis fumé. Il voit plusieurs raisons pour que les patients rejettent ce médicament. D’abord c’est le problème ci-dessus avec le dosage et puis il y aurait certainement un problème avec son prix trop élevé maintes fois dépassant le prix du chanvre naturel.
 
Déjà à l’heure actuelle aux USA il est chose commune que les patients utilisant le cannabis dans le but thérapeutique demandent leur docteur de leur prescrire le Marinol (qu’ils ne prennent pas) en tant que couverture pour le cas des testes de drogues, dont le résultat positif pourrait menacer leur existence. Grinspoon mentionne le cas d’un chauffeur de camion que fumait le chanvre pour ses douleurs d’arthrose, mais qui se laissait prescrire le Marinol au moment d’introduction de testes de THC, car autrement il perdrait son emploi. Il ne prenait pas ce médicament, il lui servit seulement comme un alibi auprès les autorités, car les testes utilisés sont incapables de faire la distinction entre le THC du Marinol et du chanvre.
 
En tant que le plus grand problème Grinspoon voit le fait que le Sativex va créer une autre pression commerciale pour maintenir la prohibition du cannabis, pareil comme c’était le cas après la découverte du Marinol. Au lieu de répondre aux espoirs qu’il représente pour les anti-prohibitionnistes, il pourrait se passer juste le contraire, et dans l’intérêt du succès commercial de leurs nouveaux médicaments les puissantes sociétés pharmaceutiques augmenteraient leur pression sur le maintien de prohibition du chanvre, qui pourrait devenir encore plus forte qu’à l’heure actuelle.
 
Dans l’autre partie de l’entretien Grinspoon parle de son fils Danny qui en 1967, un un et demi avant sa mort, été tombé malade de leucémie. Le garçon avait des problèmes à supporter la chimiothérapie et souffrait des vomissements. Grinspoon avait entendu raconter un oncologiste l’histoire d’un patient qui avait résolu son problème de vomissements après la chimiothérapie en fumant un joint 20 minutes avant la séance. Grinspoon a essayé faire du même avec son fils avec un excellent résultat - le chanvre a aidé.
 
Cette expérience tragique avec les effets thérapeutiques du chanvre a mené Grinspoon à une longue et profonde recherche sur cette plante miraculeuse tellement maudite et calomniée. A l’époque du début de la maladie de son fils Grinspoon était persuadé que le chanvre est une drogue dangereuse, mais au fur et mesure de ses études de cette plante il découvrit à quel point étaient les informations du public à son sujet manipulées et fausses. Cette découverte l’a tellement bouleversée que il c’était plongé dans la recherche et finalement il a publié son livre mondialement célèbre : "Marijuana - la médecine interdite".
 
"Ce n’est pas une drogue anodine, mais elle est beaucoup moins nocive que l’alcool ou le tabac. La vraie nocivité du cannabis consiste dans la manière, dont la société y réagit. A l’époque de la publication de son livre aux USA arrêtaient 300.000 personnes par ans pour le cannabis, mais à présent cela fait déjà 750.000. Il en est très clair quel progrès minime nous avons réussi à faire dans ce domaine. Nous avons de larges connaissances sur les effets toxiques du chanvre, beaucoup plus que sur les autres drogues. Nous savons donc très bien que le chanvre n’est pratiquement pas toxique. La recherche scientifique certainement démontrera que le cannabis joue un rôle dans des fonctions cérébrales importantes. C’est que Carl Sagan aimait à dire," dit Grinspoon au sujet de chanvre..
 
C’était justement son ami, le grand astrophysicien Carl Sagan, qui avait essayé de le persuader à se mettre à fumer le chanvre. Pendant des longues années Grinspoon résistait, mais finalement il a succombé à l’époque de la maladie de son fils et il a fumé avec lui son premier joint. Il raconte aussi une autre histoire qui l’a également poussé à se mettre à fumer le cannabis. Il témoignait devant un comité du Sénat de Massachusetts lors des séances sur la législation du cannabis. Un des sénateurs, un grand opposant du cannabis, l’a demandé s’il n’avait jamais pris de marihuana. Grinspoon lui a dit qu’il aimerait bien lui répondre à cette question, mais seulement il voudrait d’abord entendre de la part du sénateur, si une réponse positive éventuelle de sa part faisait son témoignage plus crédible. Le sénateur se sentait offusqué par la réponse de Grinspoon et furieux a quitté la séance. A son arrivé chez soi ce soir, Grinspoon s’était décidé que le temps était venu et finalement a essayé à fumer pour la première fois cette plante qu’il étudiait déjà depuis si longtemps.
 
A la réponse finale de Greenberg, qui voulait savoir comment a-t-il pu écrire un livre sur le chanvre sans l’avoir même essayé sur soi, Grinspoon répond avec humour : "Vous savez, j’ai aussi écrit un livre sur la schizophrénie sans en avoir pourtant souffert !".
 
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